C'est difficile!
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Eric
Anzigis
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C'est difficile!
Bonjour à toutes et à tous,
D'emblée, je ne suis pas ambigüe, vous trouverez également ce même message sur le forum "Gesta Dei Per Francos".
Simplement, parce que ici, Éric et Sandrine sont mes amis. Sur GDF Credo et Nordland sont également mes amis. Bien sûr, chacun à le droit d'être en divergence, même si je le regrette. Mon libre arbitre est qu'ils sont tous mes amis au fond de mon cœur et de mon âme lorsque je prie.
Ce message fait suite à une situation antérieure de ma part. Sur GDF depuis fin 2006, j'ai eus ce que l'on pourrait appeler un grand silence. Celui-ci interloqua peut-être un troisième modérateur ne comprenant rien à ma situation. Possiblement, pensa-t-il que je sois un être ingrat. J'ai fini par retrouver mes identifiants GDF perdu sur mon ancien ordinateur ayant flanché après de bon et loyaux services, un vieil Acer datant de 1999 après un coup de base tension ayant grillé la carte mère.
Cet ancien modérateur GDF, a agit selon son discernement, ce qui lui semblait juste, pourquoi pas après tout? Aucuns forums sur le Net qu'il soit Catholique, informatiques, etc. n'est mon site personnel! Je tâche de mon mieux d'être dans l'éthique des modérateurs.
Après la restauration de mon ancien post sur GDF finalement (Rubrique: le Glaive de Saint Martin), j'ai ressenti le besoin de remercier des personnes, expliquer une partie récente de mon parcours et exprimer aussi "Pourquoi, ce grand silence?".
J'ai choisi cet espace défoulement, parce que à Reims, je suis seul et dans l'isolement. Donc, je me sens souvent refouler dans les affaires et démarches du quotidien.
Ce grand silence sur GDF n'est pas aisé à décrire en une seule et simple phrase.
Avant de rentrer dans le descriptif ou témoignage.
J'ai bien eus et reçu le diplôme et titre de la formation que j'eus à suivre. Dont le post précédent traitait (celui qui fut effacé durant deux ans)!
Il est sûr que je n'y serais pas arrivé par mes seules et simples forces.
Ce titre et diplôme, fut l'aboutissement de quinze mois de formation et reclassement professionnel pour adultes handicapés.
Mais comme la formule sportive peut le dire: "Ce fut à l'arrachée!".
Pour la suite de ce post, n'allez jamais penser que je juge telle ou telle personne, tel ou tel fait! Ma vision est telle celle d'un kaléidoscope. Je peux voir une seule facette à la fois dans ma subjectivité et non l'ensemble. Revenons à la formation.
Durant cette période, je ne suis pas revenu chez moi, à part pour quelques exceptions de quelques heures, seulement.
Durant cette période, mon véhicule tomba de suite à bout de souffle et passa un long temps en temps qu'épave, sur un parking.
Ce véhicule avait subit déjà deux inondations antérieurement, tout en continuant, cahin cahan sa fonction m'aidant aux déplacements.
Skoda, c'est solide, mais il y a des limites.
Pourquoi ai-je reçu ce diplôme à l'arrachée?
Déjà simplement parce que je n'ai plus vingt ans et que je dois composé avec les marges et limites du handicap.
Moralement, passer 15 mois en ne voyant pas mon fils âgé aujourd'hui de 8 ans qu'une journée et demi. Alors que je le voyais tous les quinze jours le weekend ou durant la moitié de ses vacances scolaires, cet éloignement ne fut jamais une habitude de ma part.
Mon hébergement, n'était pas dans le centre de formation en lui-même, mais excentré, dans une périphérie urbaine plutôt mal fréquentée.
Dans un foyer de jeunes travailleurs en une pièce de 2m50 sur 3m80, la place d'un lit, d'une chaise, une table et une armoire.
Pour ceux qui ont connu cette expérience de vie, il y a quand même un certain taux de promiscuité, de bruits ou de vols intra ou extra muros dans l'enceinte de ce type d'hébergement.
Pour ceux qui ont connu ou connaissent les périphéries urbaines, simplement aller faire quelques commissions, aller au lavomatique, prendre un bus, amène parfois à des provocations ou un climat d'insécurité.
Passer deux soirées de nouvel an (2007, 2008) seul en voyant de sa fenêtre des voitures flamber sur des parkings, donne un certain goût de malaise et de mal vivre.
Ensuite, l'on pourrait continuer, sur les abris de bus, cabines téléphoniques, etc. Mais bon!
Pourquoi, saccager le quartier dans lequel on vit? Je comprends mal!
En face, il y avait un lycée, qui défraya un temps les chroniques des actualités nationales, le jour où un élève égorgea d'un coup de cutter sa directrice d'école.
Concernant, la formation en elle-même.
Heureusement, qu'il y a des amitiés qui se créèrent entre stagiaires ou avec des formateurs.
Cela rompt la morosité ambiante que je décrivait auparavant.
Concernant le temps, l'on étudie la journée. Comme l'on a rien à faire d'autre le soir, l'on continue et révise ses cours.
Concernant les soins à l'intérieur du centre.
Vu que bien sûr, il y avait des soins médicaux au sein de cet organisme et association, je devins doucement accroc à la molécule. C'est à dire aux somnifères, anxiolytiques et antidépresseurs.
Concernant le système en général.
75 000 organismes, associations ou sociétés privées et individuelles s'occupent de réinsérer les chômeurs, les handicapés, les RMIstes, etc.
J'ai appris par hasard que cette association recevait mensuellement de l'État 3 500 euros pour sa prestation en ce qui me concerne.
Je n'ai pas appris à combien s'élevait la prime offerte par l'État envers cette association, si j'eusse trouvé un emploi dans les 12 mois après ma formation.
Cette association tournait avec une moyenne de 80 stagiaires à temps plein.
La liste d'attente selon les secteurs de formations peut s'élever de un an à trois pour le stagiaire postulant à être reclasser professionnellement.
Communiquer sur Internet avec sa famille, amis, etc. durant ses temps de pauses, via e-mail, MSN, Skype, etc. n'était pas autorisé via l'administration réseau du centre.
Il y eut de gros abus!
Personnellement, j'ai connu une personne de la section Techniciens Informatique et de Réseaux qui réussit à contourner l'interdit.
Il s'avéra que cette personne, se faisait passer pour un adolescent de 15 ans, mais il laissa néanmoins de graves traces qui n'échappèrent point aux administrateurs réseaux.
Il fut logiquement expulsé du centre, interpellé par les forces de l'ordre et jugé pour pédophilie aux vues de ses nombreuses frasques.
Ce ne fut sur ce point un cas isolé, la section de Dessin Technique fut totalement privée d'accès à Internet même durant les heures de cours.
Parce que, un même individu avait tenté et réussi à pratiquer ce même type de transgressions.
Ces gens compliquaient la vie de tous les autres stagiaires pour leurs études.
Je me rappelle avoir fait une recherche via Google à propos "d'associations", vu que ce terme comportait les lettres "ass", qui signifie ce que vous imaginez en langue anglaise, mon navigateur internet, bloquait et se fermait automatiquement.
L'on en était arrivé à ce genre de filtrage très pesants pour toute personne sérieuse et intègre dans sa formation.
Avant, le jour du diplôme ou l'obtention du titre de notre discipline choisie, l'on devait obligatoirement faire un stage d'au moins six semaines en entreprise.
Je cru avoir la chance en cette quête de trouver un emploi dans une entreprise de sérigraphie sur Romilly-sur-Seine.
La première prévention que j'appris, fut que pour tous les habitants de cette ville, tout d'ailleurs comme ceux demeurant près de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, avaient la gratuité des cachets d'iodes dans les pharmacies de la ville.
Romilly-sur-Seine, était une ancienne ville de filature, mais durant ma présence cette époque était révolue.
De grandes sociétés comme Adidas, Le Coq sportif, etc. avaient laissé derrière elles d'immenses entrepôts ou ateliers désaffectés.
Même mon entreprise d'accueil était passée d'une époque florissante à une quelque vingtaine d'employés.
Et encore, avec un nombre d'intérimaires assez heureux de trouver un job de quelques semaines sur leurs lieux d'habitations.
L'impression générale, tout comme le temps toujours grisâtre offrait une étrange impression et climat plutôt morose.
Je fus accueilli cette fois-ci dans le centre d'hébergement de l'AFPA de cette ville.
Comme il n'y avait aucun transports en communs, faire sept kilomètres à pieds aller-retour soir et matin, cela ne correspondait pas aux résistances de mon handicap.
A la cinquième semaine sur sept, je fus obligé d'emprunter un VSL pour me rendre sur le lieu de travail.
Bien sûr, cela ne mis pas en confiance mes futurs employeurs qui de toutes leurs carrières n'avaient jamais eu à faire à un travailleur adulte handicapé parmi leur personnel.
De plus, je devais remplacer la personne ayant pour mission de me former... Vous imaginez donc aisément la situation ambigüe à laquelle je devais faire face.
Il était donc assez logique, que cette personne rechignait fortement à m'aider, mais point à me discréditer devant la direction, tout en me compliquant les tâches et travaux à faire, à chaque occasion.
Je pensais trouver quelques quiétudes le soir en rentrant au centre AFPA, il n'était pas rare que les pensionnaires trompent la vigilance du gardien pour faire venir de jeunes femmes en leurs chambrées.
Parallèlement, j'eus une autre source d'inquiétudes. Un ami et ancien militaire de la base aérienne 112 de Reims, fut expulsé par voies d'huissier de son appartement.
En apprenant sa mésaventure, je lui ai envoyé les clefs de mon logement.
Il n'eut ni le loyer à payer, pas davantage l'électricité, ni l'eau, ni la taxe d'habitation, ni la taxe des poubelles recyclables, etc.
Je profitai un jour du voyage d'autres amis du département du Nord afin de passer prendre des radios et des dossiers en passant chez moi quelques minutes.
En fin de compte, mon logement était devenu un taudis innommable, parsemé sur 10 à 15 cm sur toute la surface du sol, de déchets, d'immondices.
Pire, plus la fin de ma formation avançait, plus il fut difficile à joindre.
En clair, il me squattait purement et simplement.
La formation terminée, je ne pu louer aucun véhicule afin de déménager mes affaires de la chambre de mon foyer de jeunes travailleurs.
Qui déjà était arrivée à échéance depuis quinze jours. J'aurais du libérer ma chambre pour la laisser la place à un nouveau stagiaire.
J'ai été interdit bancaire deux fois dans ma vie, ma carte bleue ne passait pas au niveau de la caution de 2 000 euros pour louer une fourgonnette à 69 euros à la journée.
Là, je me suis effondré totalement, mon centre de formation m'a fait envoyé aux urgences en psychiatrie.
Les somnifères ne marchaient plus du tout, je mélangeais de l'alcool avec les médicaments pour forcer le sommeil.
Le désespoir me gagnait, ma sœur était à une heure de route de Troyes, mon ex-conjointe à deux. Je demeurais néanmoins seul en voyant partir un à un tous mes collègues de promotions.
Je fus dans les extrêmes limites de ma santé.
Il ne faut surtout pas se méprendre, ce ne fut point des tentatives de suicide. J'étais arrivé au bout de moi-même, simplement.
Dans de telles dispositions, mon centre de formation me fit mener logiquement d'urgence en psychiatrie.
Je connaissais un petit peu cet univers. Mais de l'autre côté de la barrière.
Durant mes périodes estudiantines, bien sûr, pas en tant qu'aide soignant, mais pour diverses tâches comme de laver les patients impotents ou incontinents dès leur réveil.
Donc, ce fut une nouvelle expérience.
Je n'étais pas entouré d'aliénés à tout rompre.
Un tel ou une telle pouvait être simplement dépressif.
Des personnes âgées était là simplement parce que leur famille ne pouvait financièrement leur payer une maison de retraite.
D'autres étaient présents pour de sombres histoires d'héritages entre familles.
Certains pour des désintoxications comme l'éthylisme et autres substances.
Des cas de suicides manqués.
Des personnes arrivées par voies judiciaires que l'on ne pouvait pas mettre en prison.
D'autres vraiment aliénés et en isolement quasi total.
Un seul quart d'heure de sortie de leur chambre dépourvue de tout sauf d'un matelas et d'un WC indéboulonnable, leur suffisait à créer des heurts ou problèmes à quiconque s'approchait un peu trop près d'eux.
Ils n'auraient même pas pu traverser une rue dans la vie civile sans prendre à partie le premier passant qui aurait pu les croiser.
Il y avait aussi des cas mystérieux, des personnes que nous ne voyions jamais. Même le personnel d'entretien pénétrait uniquement dans ces chambre, une fois vêtu de combinaisons et de masques anti-épidémies sur leurs visages. A peine sortis, ces effets allaient directement dans des containers prévus à la crémation.
Suivant le parcours du réfectoire, matin, midi et soir, il était impossible de cacher sous sa langue, les produits et médicaments. Il auraient fondus dans la bouche avant même d'avoir saisi son plateau et ses couverts.
je continuais donc à être dépendant à la molécule.
Ma mère, ma sœur et mon ex-conjointe se réveillèrent en me rendant quelques visites les weekends, tout en ne comprenant rien à ma situation.
A ma sortie, je pense avoir été saisi comme d'une sorte d'agoraphobie.
Tout me paraissait trop grand, avec trop de monde, trop de précipitations, de mouvements, de bruits.
Pourtant, je m'étais habitué dans cet internement à entendre gémir la nuit, supporter les hurlements ou le bruit des personnes qui cognaient sur les cloisons ou vitres de leurs chambres.
J'étais gêné comme effrayé de tous environnements extérieurs, dès mon parcours en dehors de l'enceinte.
Là, je compris et conçu légèrement pourquoi même certains patients préféraient même ne pas user de leurs permissions de sorties le weekend.
C'est un sentiment paradoxal à faire comprendre, car je ne pouvais moi-même le concevoir initialement.
L'extérieur, équivalait pour moi à la liberté.
Lorsqu'au bout de trois semaines, j'eus simplement le droit de m'habiller en vêtement civil, ne plus déambuler en pyjama et aller faire quelques pas vers la cafeteria en dehors de mon bloc, c'était déjà un peu une forme de liberté.
En ressortant de psychiatrie, je fus bien sûr dans les ennuis.
Pour bien faire, il aurait du exister un tampon avec une assistante sociale, avant même ma sortie.
Il exista bien sûr un suivi, avec des infirmiers, psychologues et psychiatres.
A mon humble niveau, ce n'était pas l'expresse urgence. Il fallait tout simplement vivre.
Je n'avais pas pu m'inscrire de causes à effet aux ASSEDIC, ANPE, CAP Emploi, RMI, ma boîte aux lettres étaient à moitié remplie de factures, de relances d'huissiers, de majorations.
Durant ce temps, mon cher squatter était parti chez l'un de ses autres amis qui laissait son logement vide pour cause de mutation professionnelle.
Doucement, je restaurai mon intérieur et dès le premier jour ma literie passa entièrement au lavomatique, avant toutes choses.
En France, il y a environ 13,4 % de la population française qui entrent dans les critères du seuil de pauvreté.
La pauvreté peut toucher bien sûr toutes les personnes inactives, mais également des personnes en retraite, des personnes actives, à temps partiel, sur-endettées, etc.
La pauvreté ce n'est pas forcément, Émile Zola, Victor Hugo, la cours des miracles...
La pauvreté n'est pas également synonyme d'élan de solidarité entre personnes d'égales conditions.
A ma sortie, vu que j'étais mal en point, il fallait quand même que je me nourrisse.
A 200 mètres de chez moi, il y a un foyer d'accueil qui fait également office d'une forme de soupe populaire.
Pour cinq euros par mois, l'on peut manger le matin et le midi.
Pour le même tarif en période hivernale, il est possible de manger de plus le soir et les weekends.
Une fois de plus, l'on y trouve toutes les couches de la société, que cela soit l'ancien cadre, des retraités, des personnes sortant de prison, des étudiants jusqu'aux cas vraiment, mais vraiment extrêmes!
Tout décrire, serait fastidieux!
C'est comme dans la vie normale. Il y a des groupes, des clans, des exceptions, des personnes qui ont choisi volontairement un mode de vie marginale, etc.
Continuons, par le cadre et le lieu.
C'est en bordure d'une voie de chemin de fer, proche mais suffisamment excentré du centre ville.
Non loin, il y a des terrains vagues et une zone industrielle.
Avant les terrains vagues la route s'arrête subitement...
De grosses bornes en béton la coupe perpendiculairement afin d'y empêcher tous trafics de véhicules.
Néanmoins, derrière cette limite, il existe des caravanes, des cabanes fabriquées en taules, toiles, cartons, branchages et autres matériaux de mauvaise fortune.
Y aller impunément à pied, vélo, etc. C'est prendre consciemment certains risques.
Quant à la structure du foyer d'accueil, tout le rez-de-chaussée, entrée, portes et fenêtres sont bardés de barreaux contre les agressions nocturnes.
Bien sûr, les murs externes sont tagués.
Comme souvent dans les structures sociales, le personnel est à 75% composé de femmes. Tout comme dans le langage usuel, l'on dit plus facilement "mon assistante sociale" que mon assistant...
Donc, il faut du courage à ces personnes.
Outre un seul homme dans le réfectoire, un cuisinier et deux stagiaires l'assistant à la préparation des repas.
Lorsque qu'éclate une rixe en plein réfectoire, ce qui arrive de temps à autres, c'est difficile à circoncire et gérer pour des femmes.
La plupart du temps, c'est lorsque des personnes arrivent auparavant en état d'éthylisme avancé ou bien suivant l'absorption d'autres substances.
Pour le nouveau venu, s'assoir et manger est problématique.
Si par malheur, l'on s'assoit à une table et places d'habitués de longues dates, ce fait tourne d'emblée en intimidations, dans le meilleur des cas.
Si par malheur, l'on s'assoit à la table des dizaines de Roms, l'on risque simplement de rester assis sans pouvoir manger. Les tupperware sont prêts et sont remplis avant même leurs assiettes.
Donc pour bien faire, il ne faut jamais arriver seul et au moins connaître telle ou telle personne de tel groupe.
Pour caricaturer, c'est un peu comme les jeux virtuels et en réseaux sur Internet.
L'on ne va pas loin, si l'on ne s'affilie pas à telle ou telle autre guilde.
Sauf, que là c'est du réel!
Lorsque je disais qu'il y a pauvres et pauvres, je le confirme.
Les Roms, par exemple se déplacent en Mercedes Vitto, c'est étrange? Non!
Car dans le Reims touristique, il y a des lieux stratégiques pour faire la manche. Une à une des personnes en haillons sortent de ces beaux véhicules et font leur journée...
Un seul exemple, la Cathédrale!
Faire la manche à cet endroit, lorsqu'en pleine saison les cars de touristes remplis d'anglais, de japonais, etc. s'en vont pour partir et ils se délestent là de leurs derniers euros.
Cela représente en une seule journée, 800 euros pour une personne faisant la manche en ce lieu précis.
Je le sais de source sûre, un ami belge ancien légionnaire, tenta l'expérience lorsqu'il fut vraiment très à mal entre sa vie active et le commencement de sa retraite (10 mois d'attente, le live total dans la synchronisation administrative, donc sans nulles ressources)
Tout simplement, il risqua vraiment sa vie en tentant de se placer là pour faire la manche.
Même pour moins, un SDF polonais, de passage en notre cité eut le malheur de gagner en un autre lieu, 50 euros.
J'appris plus tard, qu'il était tombé sur deux personnes que j'ai croisé en mon lieu d'aide et de restauration populaire.
Ils étaient en état d'ébriété, firent un barbecue dans un caddie au fond d'un terrain, puis subtilisèrent les 50 euros du polonais par homicide.
Puis, pour se débarrasser du corps, ils mirent ce SDF polonais dans le brasier.
Les membres et le visage difficile à identifier furent ensuite retrouvé dans des sacs poubelles par d'autres personnes puis les forces de l'ordre.
Moi-même, si je suis tombé dans le panneau.
En pensant aider un couple, en plein hiver, un jour pluvieux et les voyant ne sachant où dormir.
Je leur dis vous avez un sac de couchage, venez pour une nuit chez moi.
Je mis finalement quatre jour à m'en débarrasser.
C'était très délicat, l'homme était sans cesse violent avec la femme.
J'appris qu'il avait commis quatre homicides dans des histoires de drogues.
Je tentais en fur et à mesure de cacher les couteaux de cuisine, etc.
C'était un fou furieux, je l'ai arrêté une fois à temps, lorsqu'il traînait sa compagne par les cheveux tout en lui pointant un couteau sous la gorge.
Appeler la Police? Je sais par expérience, qu'ils viennent une fois sur dix dans mon immeuble, lorsqu'une chose tourne mal. Et là, je n'avais pas vraiment les forces pour me mesurer à une personne violente de 15 ans plus jeune que moi.
Ils s'en allèrent lorsqu'il ne resta aucune boîte de conserve chez moi. Mais ils me subtilisèrent, des choses, téléphone portable, etc.
Pendant un temps, ils me harcelèrent jour et nuit lorsqu'ils leur vint un manque quelconque ou un toit.
Je du changer mes numéros de téléphone et malheureusement perdre de nombreux contacts répertoriés sur mon ancien portable. Il paraît qu'il fonctionne encore. Tout simplement, le voleur le crédite en recharges téléphoniques.
Ils parvinrent à revenir, néanmoins une seule et nouvelle fois chez moi. En frappant à trois heures du matin chez moi et criant "Police, ouvrez". En ouvrant, ils forcèrent, le pas de porte.
Au bout de quatre heures, j'ai cru que j'allais péter totalement un câble et commettre moi-même un homicide. Là, ce fut l'inverse, de quart d'heure en quart d'heure, j'avançais tous les objets contondants au fur et à mesure. Selon, les lieux de mon appartement, pour parer à toutes éventualités.
En moi-même, je priais la Vierge Marie, puis au moment de mon extrême limite à supporter les choses. L'homme décida de partir!
Le lendemain, je n'étais toujours pas calmer et très furieux de ces harcèlements, devenant de plus en plus paranoïaque. Je fonça directement, dans le premier hypermarché, acheta tous les ingrédients pour fabriquer artisanalement du gaz moutarde.
Mon dosage était trop fort, je voyais le récipient gonfler de plus en plus.
Même en ouvrant toutes les fenêtres, les quelques secondes que je mis à verser une partie du contenu dans les WC, atteignit en vapeur mes poumons, puis je passa quelques temps à cracher du sang.
Là, je compris qu'il fallait absolument que je n'aille plus manger dans ce foyer le midi.
Le simple fait que les gens impriment en leurs mémoires mon visage, cela me causait des torts et trop de sollicitations au hasard des rues de mon quartier.
Cela peut commencer par une cigarette que l'on a pas sur soi, tourner aux provocations, injures puis jusqu'aux mains.
Comme je le disais, il y a toutes couches de population et sortes de gens, j'eus également des contacts plus conviviaux au hasard des rues de Reims envers des connaissances rencontrées en périodes d'infortunes.
Cataloguer les riches, les pauvres, les actifs, les inactifs, les valides, invalides, etc. C'est des raccourcis que je ne souhaite pas emprunter, en quelques occasions que cela soit ou fut
En ce qui concerne, l'actualité plus ou moins récente.
Je suis entre deux chaises.
D'un côté le CSD, la circonscription de solidarité départementale m'exempte pour raisons médicales de recherches d'emplois.
Cap emploi, l'ANPE des travailleurs handicapés suit.
Je dois suivre des programmes de réinsertions, psychologues, psychiatres, infirmiers et ateliers divers, création de CV, etc.
Là, je tombe dans les MU, c'est-à-dire, les Moyens Utilisés. Ces fameux 75 000 sous-traitant, ANPE, ASSEDIC, etc.
Le paradoxe, est que l'ANPE me demande des comptes comme si je n'étais pas temporellement hors-circuit.
Ce qui créer des accident de parcours de radiations ANPE ou RSA (anciennement RMI).
Jusqu'à une période récente, je fus médicalement sur-médicamenté.
Depuis la récente actualité, après un séjour dans L'Ouest de la France, je ne prends plus ces fameuses molécules mortifiantes.
Grâce à des amis qui m'ont donné des remèdes naturels contre les états dépressifs:
Vitamine B6 et Griffonia Simplicifolia.
Par contre vu que je suis malade de la maladie de Lyme depuis au minimum des dizaines d'années, j'ai vu de grands spécialistes des maladies infectieuses et tropicales. J'ai trop tardé, ce ne fut qu'en 2006, lorsque je sombrais dans des sommeils de 18 heures et totalement à bout de forces en étant aide- maçon que j'ai fini par réalisé après des dépistages sanguins, de quoi je souffrais physiquement depuis des années. Cet arrêt, n'est dans mon cursus pas anodin au niveau du plan de Dieu. Vous le comprendrez un peu plus loin, cela tomba durant la Pentecôte...
Ma mère fuya la France pour des raisons familiales envers ma sœur pour s'établir proche de la mer Baltique dans le nord de l'Allemagne.
Ma sœur s'accapara de la maison familiale avec ma nièce.
Elle ne paye aucun loyer. Laisse à la charge de ma mère les factures d'électricité, d'eau et autres diverses rénovations.
Par contre, elle est au soin de son concubin Kosovar et islamiste de 15 ans plus jeune qu'elle.
Toute la smala, arrivera un jour en France, une fois que cette personne aura obtenu ce qu'il attend d'elle. Ou au jour où malheureusement ma mère décédera. Elle n'est pas éternelle et aura bientôt 76 ans.
Mon ex-conjointe à refait sa vie avec une personne très trouble. Je n'en dirais pas plus, c'est grave.
Avec mes petites forces j'ai tenté une médiation familiale pour revoir mon fils. Ce fut une vaine démarche. Je n'ai pas la force des actions en justice qui seront également vaines. Je ne dis pas cela par esprit défaitiste, mais par esprit réaliste connaissant sa personne.
Mon fils de huit ans est suivi par trois organismes, en gros il a 3 psychologues scolaires. Lui aussi est également déjà, un M.U., un Moyen Utilisé tout comme moi.
M l'Abbé Grossin qui avait prédit, juste avant ma tentative d'une confession générale en Vendée (2004) que Yann (mon fils) serait un apostat dans le futur, pour l'instant Dieu merci, il n'a pas raison sur ce fait.
Yann aime toujours Dieu et Très Sainte Vierge Marie à laquelle je l'ai et me suis consacré dans l'urgence, à la Casa Mia, La Flocellière (Vendée).
Tout comme le baptême de Yann fut professé par moi-même dans l'urgence.
Ce genre de présomptions sur l'avenir, me coupa les jambes avant même de débuter ma confession générale envers M l'Abbé Grossin.
Mais merci à lui, car il m'a aidé d'autres parts en moults autres occasions. Normal, sans soute qu'il soit en colère envers moi.
Donc, je suis totalement inculte pour pouvoir juger ses paroles ou état d'esprit du moment. Je ne saurais faire la différence, entre l'homme ou le prêtre qu'il est. Je ne comprends pas tout simplement.
Pour caricaturer, je suis comme une personne qui se couche un soir, se réveille le lendemain, mais des années ont passées, tel dans une sorte de coma.
Je me réveille et beaucoup de vrais Catholiques, soudés et amis de la veille sont dans l'éloignement affectif et fraternel le lendemain.
Je ne comprends absolument rien aussi!
En tant qu'aîné par rapport à ma sœur, je veux bien et accepte que tous les pêchers de nos ascendants, ceux de nos parents et bien sûr que les miens soient à ma charge.
J'ai la main lourde envers ma personne, je considère avoir presque tous les pêchers.
Non pas que je les ai tous commis, mais parfois simplement en intention de pensées. Si l'on me demande:
As-tu tué volontairement une personne? Je dirais non! Mais dans le feu de l'action et en intentions de pensées, je dirais bien sûr et oui, Mon seigneur! Etc.
Pour mes ancêtres ou ascendants, il est impossible que je puisse être omnipotent comme Dieu et connaître l'intégralité de leurs pêchers!
Mais je m'y efforce quand même à la mesure de la simple créature que je suis.
Pour mes ancêtres, je dirais qu'il n'est pas certain qu'avant le 14 octobre 1066, ceux-ci furent tous chrétiens jusqu'en l'an 1960. Cela va faire donc 50 ans dans ma famille que la dernière représentante et pratiquante de la vraie Foi Catholique s'est éteinte en ce monde (ma grand-mère Marie, de son nom de jeune fille Galland).
Considérons ces 50 ans comme un réel éloignement de Dieu. Le chemin à remonter n'est pas facile à mon humble niveau.
Je fus quand même baptisé envers contre tout, grâce à ma marraine, Mme Mireille de Chazal et sa sœur Mme Emmanuelle de Coulac.
J'espère qu'elles sont à ce jour parmi les âmes qui connaissent les félicités du Paradis.
Il y a trop de souches! Franques, bretonnes, norroises ou/et normandes et germaines.
Je n'ai ni le temps, ni l'argent pour parcourir généalogiquement toute l'Europe comme l'une de mes grandes tantes.
Cela pourrait m'envoyer sur la mer Baltique jusqu'à Riga en Lettonie et/ou sur le long de toutes les rives de la Volga, lorsque la princesse allemande puis grande impératrice Catherine II de Russie suscita une vaste colonisation germaine des terres déserte de toute population sur son trop vaste territoire.
Du côté de la ville Saint-Germain-du-Pinel, il m'est plus facile de circoncire un pécher d'ascendance.
L'usufruit, des îles Anglo-Normandes leurs fut alloué un temps.
Un ascendant se mis même en tête de pratiquer une reconquête, lors de l'une des multiples dominations anglaises.
Il y parvint, mais peu de temps.
Au lieu à sa mesure, d'imiter Sainte Jeanne d'Arc, recevant un royaume, le donnant à Dieu, puis le redonnant à son Lieutenant sur terre (le roi de France).
Il fit l'inverse, considérant sa conquête comme son propre et seul du sans faire allégeance au Roi de France.
Sa punition divine fut que sa propre femme, préféra lorgner une place de Dame d'honneur à la cours d'Angleterre pour la trahison de son époux.
Dans sa disgrâce, il parcouru les mers mu par la seule haine de l'Anglais.
Un jour moins glorieux que les autres, il échoua sur un îlet proche de Saint-Martin (Antilles françaises) qui porte à présent son nom.
Mais, ce lieu paradisiaque est néfaste, très ambigüe, car seuls des milliardaires y vivent et de riches touristes parcours ces lieux.
Parmi les pêchers des ascendants, il y a bien sûr les dissensions issues des guerres de religion.
Une partie de la famille devint huguenots fuyant la France lors de la révocation de l'Édit de Nantes.
Principalement du côté de ma grand-mère paternelle, la famille Galland.
Je fus étonné, d'apprendre que les Renseignements Généraux, sont aussi quelque part très généalogistes. Personnellement, je ne le suis pas, mais vu que j'ai fais des bêtises durant mon adolescence et en une très mauvaise période, les années 70... Certains devinrent presque des amis et me donnèrent quelques pistes à suivre.
Mes parents ne furent point délinquants comme moi, mais déjà assurément les Renseignements Généraux étaient déjà dans leur vie. Mon père avant de mourir sur un lit d'hôpital eut pour voisin de chambre un faux patient des RG, avec lequel il sympathisa aussi d'ailleurs.
Si les bretons, normands ou vendéens descendants de Chouans étaient envoyés en première ligne lors de la guerre de 14/18. Ce ne fut pas par pur hasard.
Si 117 Pinel périrent durant la révolution ou sous le règne de Napoléon 1er, ce ne fut non plus un pur hasard.
L'avenir à présent, c'est mon fils.
Malgré, toutes inculcations qu'on lui donna à entendre sur moi, il voulu vivre comme je le disais antérieurement, chez moi. Cela joua également beaucoup à ce que le vois de moins en moins.
Mon fils n'est pas arrivé par hasard, aussi!
Demeurant à Reims, j'ai prié entre 15 à 20 années, non loin de chez moi à la Basilique Saint Remi, devant le tombeau du même Saint.
Avant même sa naissance, j'eus en songes des visions d'un petit garçon aux yeux bleus et cheveux blonds. Mais, ce ne fut pas pour autant que je pensai que cette petite personne soit mon fils.
Ce ne fut que lorsqu'il fut dans le ventre de sa mère que je pressenti sa physionomie et que ces songes me remontèrent à la surface de l'esprit. Vous connaissez sûrement, ces expériences de déjà vu ou ressentis, lorsque des années après l'on vit un événement, une situation, une rencontre, etc.
J'ai connu peu de femmes, le revers de ma sensibilité est que je n'ai vécu que avec des femmes s'attachant à moi justement parce qu'il leur manquait une certaine sensibilité. Un peu comme un aimant attire son contraire, j'eus donc le défaut de croire que contraire pouvait signifier complémentarité.
Pour terminer, sur une note optimiste, le dimanche de Pentecôte, après la messe sur Nantes, j'eus l'occasion de recevoir l'imposition du scapulaire. C'est un petit pas vers Dieu qui rattrape un peu 6 années face à mon manquement d'une confession générale en Vendée.
Quatre ans, jours pour jours après que je conçoive être vraiment malade (donc de la Borréliose de Lyme).
Je réitère, mes remerciements à vous tous.
Je n'aime pas les afflictions, comme nous tous!
Mais si je n'en avais aucune cela pourrait signifier que je suis totalement plongé dans ce monde matériel. Là, sans doute, j'aurai doublement à m'inquiéter pour mon âme.
Le pur présent est que le 19 juin 2010, je devrais être hospitalisé, anesthésié pour une intervention disons, bénigne. Je vais purement et simplement annuler tout. Je m'en remets plutôt entre les mains de Dieu. Si vraiment, cela est fondé médicalement, je souhaiterais être dans les années qui suivent être enterré à Saint-Germain-du-Pinel. Là, dans l'Ouest en Bretagne où la geste du côté paternel débuta. Là où mon père encore valide durant ses cancers à répétitions et récurrents d'années en années fit son dernier voyage d'adieu en temps que « touriste », non loin de la forêt de Brocéliande, etc. jusqu'à Saint-Malo. Notre ancienne ville maritime du temps de nos armateurs de navires durant l'ancien régime. Jusqu'à Dive-sur-Mer où notre nom figure sur la nef de l'église entre 917 autres noms.
Si je vis à Reims, c'est uniquement parce qu'une tradition fut rompue, mon grand-père paternel et breton fit son long temps d'armée de l'époque (3 ans), enchaîna en se croyant libéré de ses obligations militaires directement dans le conflit de 1914/18. Puis, resta dans le Nord-Est. Même après trois générations, je me sens ici, comme un expatrié.
Mon témoignage dit finalement que 50 ans de non Catholicité est une résurgence et un manque même au bout de trois générations. Quatre si je compte avec mon fils, qui est plus évolué que moi-même à son âge, en terme d'Amour du Divin.
Comme je le pense, l'affliction et les épreuves sont toujours bonnes à vivre. Une vie de réjouissances n'est pas pour ici-bas, le croire c'est comme passer son passage terrestre à faire des liftings d'années en années, se teindre les cheveux pour cacher ceux qui deviennent blancs.
Peu importe que nos ancêtres soient grands ou petits, je n'aurais pas la force de tel ou tel ascendant, ni celle de mon fils à son âge.
Lorsque je marche dans les rues, je pense bien sûr à Reims, (Durocortorum), l'une des moults tribus (Les Rèmes) trahissant les Gaules. Ce ne fut pas par hasard qu'elle fut la capitale de la Belgique Seconde... Mais, les villes aux alentours, non!
La ville d'Autun est je pense celle qui a le plus souffert, c'est 40 000 âmes passées sous les armes des Légions romaines, femmes, enfants, vieillards.
La paix romaine de quatre siècles...? Fouillez l'histoire, c'est une désinformation scolaire.
La fin de l'occupation romaine sur les Gaules, c'est 2 millions d'habitants!
Sous Charlemagne, la France c'est 8 millions d'habitants!
Aujourd'hui, la France c'est 64,7 millions d'habitants! Bien que ce chiffre soit faux et en deçà des statistiques officielles...
Toujours est-il que lorsque je marche dans les rues, je pense bien sûr à Reims, Même là, en fait, nous sommes, sauf exceptions, quelque part plus ou moins tous cousins au 68éme degrés, depuis la fin de l'occupation des légions romaines. Et devant chaque passant.
Bien que nous soyons en somme plutôt à une politique assez cosmopolite. Ce terme est très cool, mais il signifie en fin de compte, perte de toutes identités culturelles spécifiques, dans un amalgame n'ayant que peu de souvenirs ancestraux et traditions.
Qui disait déjà, si l'on ne sait pas d'où l'on vient, l'on ne sait pas où l'on va? Peut-être le compositeur Italien Verdi? Je ne m'en souviens plus, mais cela me semble raisonnable.
Elles sont fastidieuses, les premières lignes du nouveau testament, c'est une longue suite généalogique! Pour moi, c'est une sorte de preuve.
Je suis aussi une âme simple, mon livre de référence est l'imitation de Jésus-Christ. Bien sûr, j'en suis loin.
Les athées, par exemple, en simple curiosité avant de lancer leurs grands poncifs sur l'inquisition, les croisades, etc. devraient eux-mêmes commencer par lire ce livre, afin d'être un minimum des citoyens vraiment citoyens.
Bien, que je n'aime pas ce mot, qui ne signifie pas forcément « civique » en nos sociétés.
Thomas a Kempis, l'écrivit initialement pour des moines, mais je pense que toute personne athée peut déjà y trouver le simple bon sens de la loi naturelle, fortement accessible à tous.
Aujourd'hui, les Catholiques ne sont pas loin des Protestants en une seule chose:
La division. Il y a presque autant de fratries, de déclinaisons multiples que chez les protestants eux-mêmes.
Cela est très préjudiciable pour l'âme du simple athée qui souhaite aller vers Dieu!
Il entre avant même d'avoir une culture théologique de base dans un labyrinthe de querelles intestines.
Comment un être, sans repères, dans un monde décadent, peut-il suivre les querelles des uns et des autres?
Il faudra penser à arrêter un jour ce système de division, je l'espère. Religion vient du latin religare signifiant relié au Divin. Catholique signifie universel.
Donc, même si l'on n'est pas d'accord sur tout. C'est humain, c'est la déliquescence des temps qui nous divisent et nous usent.
Comment faire pour remonter la pente et redevenir des exemples?
Avant, tous les non-catholiques, en parlant de nous disaient, voyez et regardez comme ils s'aiment!
Et aujourd'hui, c'est très compliqué! Je le regrette mais je n'ai la puissance de rien influer. Même l'ayant, il est toujours plus sage que les personnes laissent leur libre arbitre s'exprimer.
L'on m'a souvent gentiment, reproché que je sois depuis l'enfance, rêveur, idéaliste et utopiste. Même si les événements m'ont prouvé depuis cette même enfance, l'inverse, c'est ma nature tout simplement.
Et je m'en excuse, si je parais de temps à autres naïf!
Si l'on souhaite me contacter personnellement, bien sûr, il y a les messages privés, également via l'administrateur qui possède toutes mes coordonnées complètes, si vous souhaitez vous préserver dans votre anonymat, il suffit de taper « Anzigis » sur Google et vous parviendrez également aisément à me joindre d'une manière ou d'une autre. Tout est simple, à ce niveau!
Fraternellement et en communion de prières avec vous toutes et tous,
Anzigis
D'emblée, je ne suis pas ambigüe, vous trouverez également ce même message sur le forum "Gesta Dei Per Francos".
Simplement, parce que ici, Éric et Sandrine sont mes amis. Sur GDF Credo et Nordland sont également mes amis. Bien sûr, chacun à le droit d'être en divergence, même si je le regrette. Mon libre arbitre est qu'ils sont tous mes amis au fond de mon cœur et de mon âme lorsque je prie.
Ce message fait suite à une situation antérieure de ma part. Sur GDF depuis fin 2006, j'ai eus ce que l'on pourrait appeler un grand silence. Celui-ci interloqua peut-être un troisième modérateur ne comprenant rien à ma situation. Possiblement, pensa-t-il que je sois un être ingrat. J'ai fini par retrouver mes identifiants GDF perdu sur mon ancien ordinateur ayant flanché après de bon et loyaux services, un vieil Acer datant de 1999 après un coup de base tension ayant grillé la carte mère.
Cet ancien modérateur GDF, a agit selon son discernement, ce qui lui semblait juste, pourquoi pas après tout? Aucuns forums sur le Net qu'il soit Catholique, informatiques, etc. n'est mon site personnel! Je tâche de mon mieux d'être dans l'éthique des modérateurs.
Après la restauration de mon ancien post sur GDF finalement (Rubrique: le Glaive de Saint Martin), j'ai ressenti le besoin de remercier des personnes, expliquer une partie récente de mon parcours et exprimer aussi "Pourquoi, ce grand silence?".
J'ai choisi cet espace défoulement, parce que à Reims, je suis seul et dans l'isolement. Donc, je me sens souvent refouler dans les affaires et démarches du quotidien.
Ce grand silence sur GDF n'est pas aisé à décrire en une seule et simple phrase.
Avant de rentrer dans le descriptif ou témoignage.
J'ai bien eus et reçu le diplôme et titre de la formation que j'eus à suivre. Dont le post précédent traitait (celui qui fut effacé durant deux ans)!
Il est sûr que je n'y serais pas arrivé par mes seules et simples forces.
Ce titre et diplôme, fut l'aboutissement de quinze mois de formation et reclassement professionnel pour adultes handicapés.
Mais comme la formule sportive peut le dire: "Ce fut à l'arrachée!".
Pour la suite de ce post, n'allez jamais penser que je juge telle ou telle personne, tel ou tel fait! Ma vision est telle celle d'un kaléidoscope. Je peux voir une seule facette à la fois dans ma subjectivité et non l'ensemble. Revenons à la formation.
Durant cette période, je ne suis pas revenu chez moi, à part pour quelques exceptions de quelques heures, seulement.
Durant cette période, mon véhicule tomba de suite à bout de souffle et passa un long temps en temps qu'épave, sur un parking.
Ce véhicule avait subit déjà deux inondations antérieurement, tout en continuant, cahin cahan sa fonction m'aidant aux déplacements.
Skoda, c'est solide, mais il y a des limites.
Pourquoi ai-je reçu ce diplôme à l'arrachée?
Déjà simplement parce que je n'ai plus vingt ans et que je dois composé avec les marges et limites du handicap.
Moralement, passer 15 mois en ne voyant pas mon fils âgé aujourd'hui de 8 ans qu'une journée et demi. Alors que je le voyais tous les quinze jours le weekend ou durant la moitié de ses vacances scolaires, cet éloignement ne fut jamais une habitude de ma part.
Mon hébergement, n'était pas dans le centre de formation en lui-même, mais excentré, dans une périphérie urbaine plutôt mal fréquentée.
Dans un foyer de jeunes travailleurs en une pièce de 2m50 sur 3m80, la place d'un lit, d'une chaise, une table et une armoire.
Pour ceux qui ont connu cette expérience de vie, il y a quand même un certain taux de promiscuité, de bruits ou de vols intra ou extra muros dans l'enceinte de ce type d'hébergement.
Pour ceux qui ont connu ou connaissent les périphéries urbaines, simplement aller faire quelques commissions, aller au lavomatique, prendre un bus, amène parfois à des provocations ou un climat d'insécurité.
Passer deux soirées de nouvel an (2007, 2008) seul en voyant de sa fenêtre des voitures flamber sur des parkings, donne un certain goût de malaise et de mal vivre.
Ensuite, l'on pourrait continuer, sur les abris de bus, cabines téléphoniques, etc. Mais bon!
Pourquoi, saccager le quartier dans lequel on vit? Je comprends mal!
En face, il y avait un lycée, qui défraya un temps les chroniques des actualités nationales, le jour où un élève égorgea d'un coup de cutter sa directrice d'école.
Concernant, la formation en elle-même.
Heureusement, qu'il y a des amitiés qui se créèrent entre stagiaires ou avec des formateurs.
Cela rompt la morosité ambiante que je décrivait auparavant.
Concernant le temps, l'on étudie la journée. Comme l'on a rien à faire d'autre le soir, l'on continue et révise ses cours.
Concernant les soins à l'intérieur du centre.
Vu que bien sûr, il y avait des soins médicaux au sein de cet organisme et association, je devins doucement accroc à la molécule. C'est à dire aux somnifères, anxiolytiques et antidépresseurs.
Concernant le système en général.
75 000 organismes, associations ou sociétés privées et individuelles s'occupent de réinsérer les chômeurs, les handicapés, les RMIstes, etc.
J'ai appris par hasard que cette association recevait mensuellement de l'État 3 500 euros pour sa prestation en ce qui me concerne.
Je n'ai pas appris à combien s'élevait la prime offerte par l'État envers cette association, si j'eusse trouvé un emploi dans les 12 mois après ma formation.
Cette association tournait avec une moyenne de 80 stagiaires à temps plein.
La liste d'attente selon les secteurs de formations peut s'élever de un an à trois pour le stagiaire postulant à être reclasser professionnellement.
Communiquer sur Internet avec sa famille, amis, etc. durant ses temps de pauses, via e-mail, MSN, Skype, etc. n'était pas autorisé via l'administration réseau du centre.
Il y eut de gros abus!
Personnellement, j'ai connu une personne de la section Techniciens Informatique et de Réseaux qui réussit à contourner l'interdit.
Il s'avéra que cette personne, se faisait passer pour un adolescent de 15 ans, mais il laissa néanmoins de graves traces qui n'échappèrent point aux administrateurs réseaux.
Il fut logiquement expulsé du centre, interpellé par les forces de l'ordre et jugé pour pédophilie aux vues de ses nombreuses frasques.
Ce ne fut sur ce point un cas isolé, la section de Dessin Technique fut totalement privée d'accès à Internet même durant les heures de cours.
Parce que, un même individu avait tenté et réussi à pratiquer ce même type de transgressions.
Ces gens compliquaient la vie de tous les autres stagiaires pour leurs études.
Je me rappelle avoir fait une recherche via Google à propos "d'associations", vu que ce terme comportait les lettres "ass", qui signifie ce que vous imaginez en langue anglaise, mon navigateur internet, bloquait et se fermait automatiquement.
L'on en était arrivé à ce genre de filtrage très pesants pour toute personne sérieuse et intègre dans sa formation.
Avant, le jour du diplôme ou l'obtention du titre de notre discipline choisie, l'on devait obligatoirement faire un stage d'au moins six semaines en entreprise.
Je cru avoir la chance en cette quête de trouver un emploi dans une entreprise de sérigraphie sur Romilly-sur-Seine.
La première prévention que j'appris, fut que pour tous les habitants de cette ville, tout d'ailleurs comme ceux demeurant près de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, avaient la gratuité des cachets d'iodes dans les pharmacies de la ville.
Romilly-sur-Seine, était une ancienne ville de filature, mais durant ma présence cette époque était révolue.
De grandes sociétés comme Adidas, Le Coq sportif, etc. avaient laissé derrière elles d'immenses entrepôts ou ateliers désaffectés.
Même mon entreprise d'accueil était passée d'une époque florissante à une quelque vingtaine d'employés.
Et encore, avec un nombre d'intérimaires assez heureux de trouver un job de quelques semaines sur leurs lieux d'habitations.
L'impression générale, tout comme le temps toujours grisâtre offrait une étrange impression et climat plutôt morose.
Je fus accueilli cette fois-ci dans le centre d'hébergement de l'AFPA de cette ville.
Comme il n'y avait aucun transports en communs, faire sept kilomètres à pieds aller-retour soir et matin, cela ne correspondait pas aux résistances de mon handicap.
A la cinquième semaine sur sept, je fus obligé d'emprunter un VSL pour me rendre sur le lieu de travail.
Bien sûr, cela ne mis pas en confiance mes futurs employeurs qui de toutes leurs carrières n'avaient jamais eu à faire à un travailleur adulte handicapé parmi leur personnel.
De plus, je devais remplacer la personne ayant pour mission de me former... Vous imaginez donc aisément la situation ambigüe à laquelle je devais faire face.
Il était donc assez logique, que cette personne rechignait fortement à m'aider, mais point à me discréditer devant la direction, tout en me compliquant les tâches et travaux à faire, à chaque occasion.
Je pensais trouver quelques quiétudes le soir en rentrant au centre AFPA, il n'était pas rare que les pensionnaires trompent la vigilance du gardien pour faire venir de jeunes femmes en leurs chambrées.
Parallèlement, j'eus une autre source d'inquiétudes. Un ami et ancien militaire de la base aérienne 112 de Reims, fut expulsé par voies d'huissier de son appartement.
En apprenant sa mésaventure, je lui ai envoyé les clefs de mon logement.
Il n'eut ni le loyer à payer, pas davantage l'électricité, ni l'eau, ni la taxe d'habitation, ni la taxe des poubelles recyclables, etc.
Je profitai un jour du voyage d'autres amis du département du Nord afin de passer prendre des radios et des dossiers en passant chez moi quelques minutes.
En fin de compte, mon logement était devenu un taudis innommable, parsemé sur 10 à 15 cm sur toute la surface du sol, de déchets, d'immondices.
Pire, plus la fin de ma formation avançait, plus il fut difficile à joindre.
En clair, il me squattait purement et simplement.
La formation terminée, je ne pu louer aucun véhicule afin de déménager mes affaires de la chambre de mon foyer de jeunes travailleurs.
Qui déjà était arrivée à échéance depuis quinze jours. J'aurais du libérer ma chambre pour la laisser la place à un nouveau stagiaire.
J'ai été interdit bancaire deux fois dans ma vie, ma carte bleue ne passait pas au niveau de la caution de 2 000 euros pour louer une fourgonnette à 69 euros à la journée.
Là, je me suis effondré totalement, mon centre de formation m'a fait envoyé aux urgences en psychiatrie.
Les somnifères ne marchaient plus du tout, je mélangeais de l'alcool avec les médicaments pour forcer le sommeil.
Le désespoir me gagnait, ma sœur était à une heure de route de Troyes, mon ex-conjointe à deux. Je demeurais néanmoins seul en voyant partir un à un tous mes collègues de promotions.
Je fus dans les extrêmes limites de ma santé.
Il ne faut surtout pas se méprendre, ce ne fut point des tentatives de suicide. J'étais arrivé au bout de moi-même, simplement.
Dans de telles dispositions, mon centre de formation me fit mener logiquement d'urgence en psychiatrie.
Je connaissais un petit peu cet univers. Mais de l'autre côté de la barrière.
Durant mes périodes estudiantines, bien sûr, pas en tant qu'aide soignant, mais pour diverses tâches comme de laver les patients impotents ou incontinents dès leur réveil.
Donc, ce fut une nouvelle expérience.
Je n'étais pas entouré d'aliénés à tout rompre.
Un tel ou une telle pouvait être simplement dépressif.
Des personnes âgées était là simplement parce que leur famille ne pouvait financièrement leur payer une maison de retraite.
D'autres étaient présents pour de sombres histoires d'héritages entre familles.
Certains pour des désintoxications comme l'éthylisme et autres substances.
Des cas de suicides manqués.
Des personnes arrivées par voies judiciaires que l'on ne pouvait pas mettre en prison.
D'autres vraiment aliénés et en isolement quasi total.
Un seul quart d'heure de sortie de leur chambre dépourvue de tout sauf d'un matelas et d'un WC indéboulonnable, leur suffisait à créer des heurts ou problèmes à quiconque s'approchait un peu trop près d'eux.
Ils n'auraient même pas pu traverser une rue dans la vie civile sans prendre à partie le premier passant qui aurait pu les croiser.
Il y avait aussi des cas mystérieux, des personnes que nous ne voyions jamais. Même le personnel d'entretien pénétrait uniquement dans ces chambre, une fois vêtu de combinaisons et de masques anti-épidémies sur leurs visages. A peine sortis, ces effets allaient directement dans des containers prévus à la crémation.
Suivant le parcours du réfectoire, matin, midi et soir, il était impossible de cacher sous sa langue, les produits et médicaments. Il auraient fondus dans la bouche avant même d'avoir saisi son plateau et ses couverts.
je continuais donc à être dépendant à la molécule.
Ma mère, ma sœur et mon ex-conjointe se réveillèrent en me rendant quelques visites les weekends, tout en ne comprenant rien à ma situation.
A ma sortie, je pense avoir été saisi comme d'une sorte d'agoraphobie.
Tout me paraissait trop grand, avec trop de monde, trop de précipitations, de mouvements, de bruits.
Pourtant, je m'étais habitué dans cet internement à entendre gémir la nuit, supporter les hurlements ou le bruit des personnes qui cognaient sur les cloisons ou vitres de leurs chambres.
J'étais gêné comme effrayé de tous environnements extérieurs, dès mon parcours en dehors de l'enceinte.
Là, je compris et conçu légèrement pourquoi même certains patients préféraient même ne pas user de leurs permissions de sorties le weekend.
C'est un sentiment paradoxal à faire comprendre, car je ne pouvais moi-même le concevoir initialement.
L'extérieur, équivalait pour moi à la liberté.
Lorsqu'au bout de trois semaines, j'eus simplement le droit de m'habiller en vêtement civil, ne plus déambuler en pyjama et aller faire quelques pas vers la cafeteria en dehors de mon bloc, c'était déjà un peu une forme de liberté.
En ressortant de psychiatrie, je fus bien sûr dans les ennuis.
Pour bien faire, il aurait du exister un tampon avec une assistante sociale, avant même ma sortie.
Il exista bien sûr un suivi, avec des infirmiers, psychologues et psychiatres.
A mon humble niveau, ce n'était pas l'expresse urgence. Il fallait tout simplement vivre.
Je n'avais pas pu m'inscrire de causes à effet aux ASSEDIC, ANPE, CAP Emploi, RMI, ma boîte aux lettres étaient à moitié remplie de factures, de relances d'huissiers, de majorations.
Durant ce temps, mon cher squatter était parti chez l'un de ses autres amis qui laissait son logement vide pour cause de mutation professionnelle.
Doucement, je restaurai mon intérieur et dès le premier jour ma literie passa entièrement au lavomatique, avant toutes choses.
En France, il y a environ 13,4 % de la population française qui entrent dans les critères du seuil de pauvreté.
La pauvreté peut toucher bien sûr toutes les personnes inactives, mais également des personnes en retraite, des personnes actives, à temps partiel, sur-endettées, etc.
La pauvreté ce n'est pas forcément, Émile Zola, Victor Hugo, la cours des miracles...
La pauvreté n'est pas également synonyme d'élan de solidarité entre personnes d'égales conditions.
A ma sortie, vu que j'étais mal en point, il fallait quand même que je me nourrisse.
A 200 mètres de chez moi, il y a un foyer d'accueil qui fait également office d'une forme de soupe populaire.
Pour cinq euros par mois, l'on peut manger le matin et le midi.
Pour le même tarif en période hivernale, il est possible de manger de plus le soir et les weekends.
Une fois de plus, l'on y trouve toutes les couches de la société, que cela soit l'ancien cadre, des retraités, des personnes sortant de prison, des étudiants jusqu'aux cas vraiment, mais vraiment extrêmes!
Tout décrire, serait fastidieux!
C'est comme dans la vie normale. Il y a des groupes, des clans, des exceptions, des personnes qui ont choisi volontairement un mode de vie marginale, etc.
Continuons, par le cadre et le lieu.
C'est en bordure d'une voie de chemin de fer, proche mais suffisamment excentré du centre ville.
Non loin, il y a des terrains vagues et une zone industrielle.
Avant les terrains vagues la route s'arrête subitement...
De grosses bornes en béton la coupe perpendiculairement afin d'y empêcher tous trafics de véhicules.
Néanmoins, derrière cette limite, il existe des caravanes, des cabanes fabriquées en taules, toiles, cartons, branchages et autres matériaux de mauvaise fortune.
Y aller impunément à pied, vélo, etc. C'est prendre consciemment certains risques.
Quant à la structure du foyer d'accueil, tout le rez-de-chaussée, entrée, portes et fenêtres sont bardés de barreaux contre les agressions nocturnes.
Bien sûr, les murs externes sont tagués.
Comme souvent dans les structures sociales, le personnel est à 75% composé de femmes. Tout comme dans le langage usuel, l'on dit plus facilement "mon assistante sociale" que mon assistant...
Donc, il faut du courage à ces personnes.
Outre un seul homme dans le réfectoire, un cuisinier et deux stagiaires l'assistant à la préparation des repas.
Lorsque qu'éclate une rixe en plein réfectoire, ce qui arrive de temps à autres, c'est difficile à circoncire et gérer pour des femmes.
La plupart du temps, c'est lorsque des personnes arrivent auparavant en état d'éthylisme avancé ou bien suivant l'absorption d'autres substances.
Pour le nouveau venu, s'assoir et manger est problématique.
Si par malheur, l'on s'assoit à une table et places d'habitués de longues dates, ce fait tourne d'emblée en intimidations, dans le meilleur des cas.
Si par malheur, l'on s'assoit à la table des dizaines de Roms, l'on risque simplement de rester assis sans pouvoir manger. Les tupperware sont prêts et sont remplis avant même leurs assiettes.
Donc pour bien faire, il ne faut jamais arriver seul et au moins connaître telle ou telle personne de tel groupe.
Pour caricaturer, c'est un peu comme les jeux virtuels et en réseaux sur Internet.
L'on ne va pas loin, si l'on ne s'affilie pas à telle ou telle autre guilde.
Sauf, que là c'est du réel!
Lorsque je disais qu'il y a pauvres et pauvres, je le confirme.
Les Roms, par exemple se déplacent en Mercedes Vitto, c'est étrange? Non!
Car dans le Reims touristique, il y a des lieux stratégiques pour faire la manche. Une à une des personnes en haillons sortent de ces beaux véhicules et font leur journée...
Un seul exemple, la Cathédrale!
Faire la manche à cet endroit, lorsqu'en pleine saison les cars de touristes remplis d'anglais, de japonais, etc. s'en vont pour partir et ils se délestent là de leurs derniers euros.
Cela représente en une seule journée, 800 euros pour une personne faisant la manche en ce lieu précis.
Je le sais de source sûre, un ami belge ancien légionnaire, tenta l'expérience lorsqu'il fut vraiment très à mal entre sa vie active et le commencement de sa retraite (10 mois d'attente, le live total dans la synchronisation administrative, donc sans nulles ressources)
Tout simplement, il risqua vraiment sa vie en tentant de se placer là pour faire la manche.
Même pour moins, un SDF polonais, de passage en notre cité eut le malheur de gagner en un autre lieu, 50 euros.
J'appris plus tard, qu'il était tombé sur deux personnes que j'ai croisé en mon lieu d'aide et de restauration populaire.
Ils étaient en état d'ébriété, firent un barbecue dans un caddie au fond d'un terrain, puis subtilisèrent les 50 euros du polonais par homicide.
Puis, pour se débarrasser du corps, ils mirent ce SDF polonais dans le brasier.
Les membres et le visage difficile à identifier furent ensuite retrouvé dans des sacs poubelles par d'autres personnes puis les forces de l'ordre.
Moi-même, si je suis tombé dans le panneau.
En pensant aider un couple, en plein hiver, un jour pluvieux et les voyant ne sachant où dormir.
Je leur dis vous avez un sac de couchage, venez pour une nuit chez moi.
Je mis finalement quatre jour à m'en débarrasser.
C'était très délicat, l'homme était sans cesse violent avec la femme.
J'appris qu'il avait commis quatre homicides dans des histoires de drogues.
Je tentais en fur et à mesure de cacher les couteaux de cuisine, etc.
C'était un fou furieux, je l'ai arrêté une fois à temps, lorsqu'il traînait sa compagne par les cheveux tout en lui pointant un couteau sous la gorge.
Appeler la Police? Je sais par expérience, qu'ils viennent une fois sur dix dans mon immeuble, lorsqu'une chose tourne mal. Et là, je n'avais pas vraiment les forces pour me mesurer à une personne violente de 15 ans plus jeune que moi.
Ils s'en allèrent lorsqu'il ne resta aucune boîte de conserve chez moi. Mais ils me subtilisèrent, des choses, téléphone portable, etc.
Pendant un temps, ils me harcelèrent jour et nuit lorsqu'ils leur vint un manque quelconque ou un toit.
Je du changer mes numéros de téléphone et malheureusement perdre de nombreux contacts répertoriés sur mon ancien portable. Il paraît qu'il fonctionne encore. Tout simplement, le voleur le crédite en recharges téléphoniques.
Ils parvinrent à revenir, néanmoins une seule et nouvelle fois chez moi. En frappant à trois heures du matin chez moi et criant "Police, ouvrez". En ouvrant, ils forcèrent, le pas de porte.
Au bout de quatre heures, j'ai cru que j'allais péter totalement un câble et commettre moi-même un homicide. Là, ce fut l'inverse, de quart d'heure en quart d'heure, j'avançais tous les objets contondants au fur et à mesure. Selon, les lieux de mon appartement, pour parer à toutes éventualités.
En moi-même, je priais la Vierge Marie, puis au moment de mon extrême limite à supporter les choses. L'homme décida de partir!
Le lendemain, je n'étais toujours pas calmer et très furieux de ces harcèlements, devenant de plus en plus paranoïaque. Je fonça directement, dans le premier hypermarché, acheta tous les ingrédients pour fabriquer artisanalement du gaz moutarde.
Mon dosage était trop fort, je voyais le récipient gonfler de plus en plus.
Même en ouvrant toutes les fenêtres, les quelques secondes que je mis à verser une partie du contenu dans les WC, atteignit en vapeur mes poumons, puis je passa quelques temps à cracher du sang.
Là, je compris qu'il fallait absolument que je n'aille plus manger dans ce foyer le midi.
Le simple fait que les gens impriment en leurs mémoires mon visage, cela me causait des torts et trop de sollicitations au hasard des rues de mon quartier.
Cela peut commencer par une cigarette que l'on a pas sur soi, tourner aux provocations, injures puis jusqu'aux mains.
Comme je le disais, il y a toutes couches de population et sortes de gens, j'eus également des contacts plus conviviaux au hasard des rues de Reims envers des connaissances rencontrées en périodes d'infortunes.
Cataloguer les riches, les pauvres, les actifs, les inactifs, les valides, invalides, etc. C'est des raccourcis que je ne souhaite pas emprunter, en quelques occasions que cela soit ou fut
En ce qui concerne, l'actualité plus ou moins récente.
Je suis entre deux chaises.
D'un côté le CSD, la circonscription de solidarité départementale m'exempte pour raisons médicales de recherches d'emplois.
Cap emploi, l'ANPE des travailleurs handicapés suit.
Je dois suivre des programmes de réinsertions, psychologues, psychiatres, infirmiers et ateliers divers, création de CV, etc.
Là, je tombe dans les MU, c'est-à-dire, les Moyens Utilisés. Ces fameux 75 000 sous-traitant, ANPE, ASSEDIC, etc.
Le paradoxe, est que l'ANPE me demande des comptes comme si je n'étais pas temporellement hors-circuit.
Ce qui créer des accident de parcours de radiations ANPE ou RSA (anciennement RMI).
Jusqu'à une période récente, je fus médicalement sur-médicamenté.
Depuis la récente actualité, après un séjour dans L'Ouest de la France, je ne prends plus ces fameuses molécules mortifiantes.
Grâce à des amis qui m'ont donné des remèdes naturels contre les états dépressifs:
Vitamine B6 et Griffonia Simplicifolia.
Par contre vu que je suis malade de la maladie de Lyme depuis au minimum des dizaines d'années, j'ai vu de grands spécialistes des maladies infectieuses et tropicales. J'ai trop tardé, ce ne fut qu'en 2006, lorsque je sombrais dans des sommeils de 18 heures et totalement à bout de forces en étant aide- maçon que j'ai fini par réalisé après des dépistages sanguins, de quoi je souffrais physiquement depuis des années. Cet arrêt, n'est dans mon cursus pas anodin au niveau du plan de Dieu. Vous le comprendrez un peu plus loin, cela tomba durant la Pentecôte...
Ma mère fuya la France pour des raisons familiales envers ma sœur pour s'établir proche de la mer Baltique dans le nord de l'Allemagne.
Ma sœur s'accapara de la maison familiale avec ma nièce.
Elle ne paye aucun loyer. Laisse à la charge de ma mère les factures d'électricité, d'eau et autres diverses rénovations.
Par contre, elle est au soin de son concubin Kosovar et islamiste de 15 ans plus jeune qu'elle.
Toute la smala, arrivera un jour en France, une fois que cette personne aura obtenu ce qu'il attend d'elle. Ou au jour où malheureusement ma mère décédera. Elle n'est pas éternelle et aura bientôt 76 ans.
Mon ex-conjointe à refait sa vie avec une personne très trouble. Je n'en dirais pas plus, c'est grave.
Avec mes petites forces j'ai tenté une médiation familiale pour revoir mon fils. Ce fut une vaine démarche. Je n'ai pas la force des actions en justice qui seront également vaines. Je ne dis pas cela par esprit défaitiste, mais par esprit réaliste connaissant sa personne.
Mon fils de huit ans est suivi par trois organismes, en gros il a 3 psychologues scolaires. Lui aussi est également déjà, un M.U., un Moyen Utilisé tout comme moi.
M l'Abbé Grossin qui avait prédit, juste avant ma tentative d'une confession générale en Vendée (2004) que Yann (mon fils) serait un apostat dans le futur, pour l'instant Dieu merci, il n'a pas raison sur ce fait.
Yann aime toujours Dieu et Très Sainte Vierge Marie à laquelle je l'ai et me suis consacré dans l'urgence, à la Casa Mia, La Flocellière (Vendée).
Tout comme le baptême de Yann fut professé par moi-même dans l'urgence.
Ce genre de présomptions sur l'avenir, me coupa les jambes avant même de débuter ma confession générale envers M l'Abbé Grossin.
Mais merci à lui, car il m'a aidé d'autres parts en moults autres occasions. Normal, sans soute qu'il soit en colère envers moi.
Donc, je suis totalement inculte pour pouvoir juger ses paroles ou état d'esprit du moment. Je ne saurais faire la différence, entre l'homme ou le prêtre qu'il est. Je ne comprends pas tout simplement.
Pour caricaturer, je suis comme une personne qui se couche un soir, se réveille le lendemain, mais des années ont passées, tel dans une sorte de coma.
Je me réveille et beaucoup de vrais Catholiques, soudés et amis de la veille sont dans l'éloignement affectif et fraternel le lendemain.
Je ne comprends absolument rien aussi!
En tant qu'aîné par rapport à ma sœur, je veux bien et accepte que tous les pêchers de nos ascendants, ceux de nos parents et bien sûr que les miens soient à ma charge.
J'ai la main lourde envers ma personne, je considère avoir presque tous les pêchers.
Non pas que je les ai tous commis, mais parfois simplement en intention de pensées. Si l'on me demande:
As-tu tué volontairement une personne? Je dirais non! Mais dans le feu de l'action et en intentions de pensées, je dirais bien sûr et oui, Mon seigneur! Etc.
Pour mes ancêtres ou ascendants, il est impossible que je puisse être omnipotent comme Dieu et connaître l'intégralité de leurs pêchers!
Mais je m'y efforce quand même à la mesure de la simple créature que je suis.
Pour mes ancêtres, je dirais qu'il n'est pas certain qu'avant le 14 octobre 1066, ceux-ci furent tous chrétiens jusqu'en l'an 1960. Cela va faire donc 50 ans dans ma famille que la dernière représentante et pratiquante de la vraie Foi Catholique s'est éteinte en ce monde (ma grand-mère Marie, de son nom de jeune fille Galland).
Considérons ces 50 ans comme un réel éloignement de Dieu. Le chemin à remonter n'est pas facile à mon humble niveau.
Je fus quand même baptisé envers contre tout, grâce à ma marraine, Mme Mireille de Chazal et sa sœur Mme Emmanuelle de Coulac.
J'espère qu'elles sont à ce jour parmi les âmes qui connaissent les félicités du Paradis.
Il y a trop de souches! Franques, bretonnes, norroises ou/et normandes et germaines.
Je n'ai ni le temps, ni l'argent pour parcourir généalogiquement toute l'Europe comme l'une de mes grandes tantes.
Cela pourrait m'envoyer sur la mer Baltique jusqu'à Riga en Lettonie et/ou sur le long de toutes les rives de la Volga, lorsque la princesse allemande puis grande impératrice Catherine II de Russie suscita une vaste colonisation germaine des terres déserte de toute population sur son trop vaste territoire.
Du côté de la ville Saint-Germain-du-Pinel, il m'est plus facile de circoncire un pécher d'ascendance.
L'usufruit, des îles Anglo-Normandes leurs fut alloué un temps.
Un ascendant se mis même en tête de pratiquer une reconquête, lors de l'une des multiples dominations anglaises.
Il y parvint, mais peu de temps.
Au lieu à sa mesure, d'imiter Sainte Jeanne d'Arc, recevant un royaume, le donnant à Dieu, puis le redonnant à son Lieutenant sur terre (le roi de France).
Il fit l'inverse, considérant sa conquête comme son propre et seul du sans faire allégeance au Roi de France.
Sa punition divine fut que sa propre femme, préféra lorgner une place de Dame d'honneur à la cours d'Angleterre pour la trahison de son époux.
Dans sa disgrâce, il parcouru les mers mu par la seule haine de l'Anglais.
Un jour moins glorieux que les autres, il échoua sur un îlet proche de Saint-Martin (Antilles françaises) qui porte à présent son nom.
Mais, ce lieu paradisiaque est néfaste, très ambigüe, car seuls des milliardaires y vivent et de riches touristes parcours ces lieux.
Parmi les pêchers des ascendants, il y a bien sûr les dissensions issues des guerres de religion.
Une partie de la famille devint huguenots fuyant la France lors de la révocation de l'Édit de Nantes.
Principalement du côté de ma grand-mère paternelle, la famille Galland.
Je fus étonné, d'apprendre que les Renseignements Généraux, sont aussi quelque part très généalogistes. Personnellement, je ne le suis pas, mais vu que j'ai fais des bêtises durant mon adolescence et en une très mauvaise période, les années 70... Certains devinrent presque des amis et me donnèrent quelques pistes à suivre.
Mes parents ne furent point délinquants comme moi, mais déjà assurément les Renseignements Généraux étaient déjà dans leur vie. Mon père avant de mourir sur un lit d'hôpital eut pour voisin de chambre un faux patient des RG, avec lequel il sympathisa aussi d'ailleurs.
Si les bretons, normands ou vendéens descendants de Chouans étaient envoyés en première ligne lors de la guerre de 14/18. Ce ne fut pas par pur hasard.
Si 117 Pinel périrent durant la révolution ou sous le règne de Napoléon 1er, ce ne fut non plus un pur hasard.
L'avenir à présent, c'est mon fils.
Malgré, toutes inculcations qu'on lui donna à entendre sur moi, il voulu vivre comme je le disais antérieurement, chez moi. Cela joua également beaucoup à ce que le vois de moins en moins.
Mon fils n'est pas arrivé par hasard, aussi!
Demeurant à Reims, j'ai prié entre 15 à 20 années, non loin de chez moi à la Basilique Saint Remi, devant le tombeau du même Saint.
Avant même sa naissance, j'eus en songes des visions d'un petit garçon aux yeux bleus et cheveux blonds. Mais, ce ne fut pas pour autant que je pensai que cette petite personne soit mon fils.
Ce ne fut que lorsqu'il fut dans le ventre de sa mère que je pressenti sa physionomie et que ces songes me remontèrent à la surface de l'esprit. Vous connaissez sûrement, ces expériences de déjà vu ou ressentis, lorsque des années après l'on vit un événement, une situation, une rencontre, etc.
J'ai connu peu de femmes, le revers de ma sensibilité est que je n'ai vécu que avec des femmes s'attachant à moi justement parce qu'il leur manquait une certaine sensibilité. Un peu comme un aimant attire son contraire, j'eus donc le défaut de croire que contraire pouvait signifier complémentarité.
Pour terminer, sur une note optimiste, le dimanche de Pentecôte, après la messe sur Nantes, j'eus l'occasion de recevoir l'imposition du scapulaire. C'est un petit pas vers Dieu qui rattrape un peu 6 années face à mon manquement d'une confession générale en Vendée.
Quatre ans, jours pour jours après que je conçoive être vraiment malade (donc de la Borréliose de Lyme).
Je réitère, mes remerciements à vous tous.
Je n'aime pas les afflictions, comme nous tous!
Mais si je n'en avais aucune cela pourrait signifier que je suis totalement plongé dans ce monde matériel. Là, sans doute, j'aurai doublement à m'inquiéter pour mon âme.
Le pur présent est que le 19 juin 2010, je devrais être hospitalisé, anesthésié pour une intervention disons, bénigne. Je vais purement et simplement annuler tout. Je m'en remets plutôt entre les mains de Dieu. Si vraiment, cela est fondé médicalement, je souhaiterais être dans les années qui suivent être enterré à Saint-Germain-du-Pinel. Là, dans l'Ouest en Bretagne où la geste du côté paternel débuta. Là où mon père encore valide durant ses cancers à répétitions et récurrents d'années en années fit son dernier voyage d'adieu en temps que « touriste », non loin de la forêt de Brocéliande, etc. jusqu'à Saint-Malo. Notre ancienne ville maritime du temps de nos armateurs de navires durant l'ancien régime. Jusqu'à Dive-sur-Mer où notre nom figure sur la nef de l'église entre 917 autres noms.
Si je vis à Reims, c'est uniquement parce qu'une tradition fut rompue, mon grand-père paternel et breton fit son long temps d'armée de l'époque (3 ans), enchaîna en se croyant libéré de ses obligations militaires directement dans le conflit de 1914/18. Puis, resta dans le Nord-Est. Même après trois générations, je me sens ici, comme un expatrié.
Mon témoignage dit finalement que 50 ans de non Catholicité est une résurgence et un manque même au bout de trois générations. Quatre si je compte avec mon fils, qui est plus évolué que moi-même à son âge, en terme d'Amour du Divin.
Comme je le pense, l'affliction et les épreuves sont toujours bonnes à vivre. Une vie de réjouissances n'est pas pour ici-bas, le croire c'est comme passer son passage terrestre à faire des liftings d'années en années, se teindre les cheveux pour cacher ceux qui deviennent blancs.
Peu importe que nos ancêtres soient grands ou petits, je n'aurais pas la force de tel ou tel ascendant, ni celle de mon fils à son âge.
Lorsque je marche dans les rues, je pense bien sûr à Reims, (Durocortorum), l'une des moults tribus (Les Rèmes) trahissant les Gaules. Ce ne fut pas par hasard qu'elle fut la capitale de la Belgique Seconde... Mais, les villes aux alentours, non!
La ville d'Autun est je pense celle qui a le plus souffert, c'est 40 000 âmes passées sous les armes des Légions romaines, femmes, enfants, vieillards.
La paix romaine de quatre siècles...? Fouillez l'histoire, c'est une désinformation scolaire.
La fin de l'occupation romaine sur les Gaules, c'est 2 millions d'habitants!
Sous Charlemagne, la France c'est 8 millions d'habitants!
Aujourd'hui, la France c'est 64,7 millions d'habitants! Bien que ce chiffre soit faux et en deçà des statistiques officielles...
Toujours est-il que lorsque je marche dans les rues, je pense bien sûr à Reims, Même là, en fait, nous sommes, sauf exceptions, quelque part plus ou moins tous cousins au 68éme degrés, depuis la fin de l'occupation des légions romaines. Et devant chaque passant.
Bien que nous soyons en somme plutôt à une politique assez cosmopolite. Ce terme est très cool, mais il signifie en fin de compte, perte de toutes identités culturelles spécifiques, dans un amalgame n'ayant que peu de souvenirs ancestraux et traditions.
Qui disait déjà, si l'on ne sait pas d'où l'on vient, l'on ne sait pas où l'on va? Peut-être le compositeur Italien Verdi? Je ne m'en souviens plus, mais cela me semble raisonnable.
Elles sont fastidieuses, les premières lignes du nouveau testament, c'est une longue suite généalogique! Pour moi, c'est une sorte de preuve.
Je suis aussi une âme simple, mon livre de référence est l'imitation de Jésus-Christ. Bien sûr, j'en suis loin.
Les athées, par exemple, en simple curiosité avant de lancer leurs grands poncifs sur l'inquisition, les croisades, etc. devraient eux-mêmes commencer par lire ce livre, afin d'être un minimum des citoyens vraiment citoyens.
Bien, que je n'aime pas ce mot, qui ne signifie pas forcément « civique » en nos sociétés.
Thomas a Kempis, l'écrivit initialement pour des moines, mais je pense que toute personne athée peut déjà y trouver le simple bon sens de la loi naturelle, fortement accessible à tous.
Aujourd'hui, les Catholiques ne sont pas loin des Protestants en une seule chose:
La division. Il y a presque autant de fratries, de déclinaisons multiples que chez les protestants eux-mêmes.
Cela est très préjudiciable pour l'âme du simple athée qui souhaite aller vers Dieu!
Il entre avant même d'avoir une culture théologique de base dans un labyrinthe de querelles intestines.
Comment un être, sans repères, dans un monde décadent, peut-il suivre les querelles des uns et des autres?
Il faudra penser à arrêter un jour ce système de division, je l'espère. Religion vient du latin religare signifiant relié au Divin. Catholique signifie universel.
Donc, même si l'on n'est pas d'accord sur tout. C'est humain, c'est la déliquescence des temps qui nous divisent et nous usent.
Comment faire pour remonter la pente et redevenir des exemples?
Avant, tous les non-catholiques, en parlant de nous disaient, voyez et regardez comme ils s'aiment!
Et aujourd'hui, c'est très compliqué! Je le regrette mais je n'ai la puissance de rien influer. Même l'ayant, il est toujours plus sage que les personnes laissent leur libre arbitre s'exprimer.
L'on m'a souvent gentiment, reproché que je sois depuis l'enfance, rêveur, idéaliste et utopiste. Même si les événements m'ont prouvé depuis cette même enfance, l'inverse, c'est ma nature tout simplement.
Et je m'en excuse, si je parais de temps à autres naïf!
Si l'on souhaite me contacter personnellement, bien sûr, il y a les messages privés, également via l'administrateur qui possède toutes mes coordonnées complètes, si vous souhaitez vous préserver dans votre anonymat, il suffit de taper « Anzigis » sur Google et vous parviendrez également aisément à me joindre d'une manière ou d'une autre. Tout est simple, à ce niveau!
Fraternellement et en communion de prières avec vous toutes et tous,
Anzigis
Re: C'est difficile!
Anzigis a écrit:Bonjour à toutes et à tous,
Salut à toi, cher ami,
D'emblée, je ne suis pas ambigüe, vous trouverez également ce même message sur le forum "Gesta Dei Per Francos".
Aucun problème, tu es VÉRITABLEMENT clair net et précis et fais mentir, ici, l'adage (parfois) bidon : "les amis de mes ennemis sont mes ennemis" ....
Simplement, parce que ici, Éric et Sandrine sont mes amis.
Et, OUI, cette amitié est réciproque !
Elle commence même à devenir un peu ancienne .... l'éloignement et l'empêchement de se revoir accentuant (renforçant), à nos yeux, cet aspect d'ancienneté et de sincérité, d'ailleurs !
Sur GDF Credo et Nordland sont également mes amis.
En ce qui concerne le second, je ne le connais pas, ne l'ayant rencontré qu'une fois (et quelques heures) en présence de l'abbé Zins (juste avant LE MYSTÉRIEUX GRAND "CLASH" GéDéFiste) ....
En ce qui concerne l'autre .... (l'injoignable) .... PASSONS !
Bien sûr, chacun à le droit d'être en divergence, même si je le regrette.
Le "truc" étant de savoir si chacun a le droit d'être en divergence sur des questions doctrinales déjà tranchées par la première autorité dans l'Église .... (savoir : le Pape et (ou) le magistère infaillible ET les lois TOUJOURS EN VIGUEUR (faute de preuves contraires) dans l'Église catholique d'aujourd'hui !).
Mon libre arbitre est qu'ils sont tous mes amis au fond de mon cœur et de mon âme lorsque je prie.
Je comprends parfaitement le fond de ta pensée et ce que tu veux dire ET .... l'approuve même !
(....)
Fraternellement et en communion de prières avec vous toutes et tous,
Anzigis
IDEM !
Éric
Eric- Nombre de messages : 1556
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: C'est difficile!
.
Tout un témoignage que vous livrez Anzigis, mon ami.
Dans votre âme, tel que l’a dit Notre-Seigneur à propos de Nathanaël, il n’y a point de ruse, elle n’est pas double… Voilà des âmes qui plaisent à Dieu…
Je prierai la Sainte Vierge Marie à vos intentions : qu’Elle vous mette dans son Cœur Immaculé et qu’ainsi Dieu vous protège et vous garde toujours…
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Tout un témoignage que vous livrez Anzigis, mon ami.
Dans votre âme, tel que l’a dit Notre-Seigneur à propos de Nathanaël, il n’y a point de ruse, elle n’est pas double… Voilà des âmes qui plaisent à Dieu…
Je prierai la Sainte Vierge Marie à vos intentions : qu’Elle vous mette dans son Cœur Immaculé et qu’ainsi Dieu vous protège et vous garde toujours…
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ROBERT.- Nombre de messages : 896
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: C'est difficile!
La division. Il y a presque autant de fratries, de déclinaisons multiples que chez les protestants eux-mêmes.
Cela est vraiment une grande désolation
Cela est très préjudiciable pour l'âme du simple athée qui souhaite aller vers Dieu!
En effet, la division porte en elle-même un scandale
Il entre avant même d'avoir une culture théologique de base dans un labyrinthe de querelles intestines.
Nous devrions tous apprendre à mettre de côté les querelles personnelles et à ne considérer que la doctrine
Comment un être, sans repères, dans un monde décadent, peut-il suivre les querelles des uns et des autres?
Impossible pour lui de suivre, je dirais même que Dieu l'en préserve.
Il faudra penser à arrêter un jour ce système de division, je l'espère. Religion vient du latin religare signifiant relié au Divin. Catholique signifie universel.
Il faudrait que tous face un pas dans ce sens, mais ce pas ne doit pas sacrifier la Vérité.
Donc, même si l'on n'est pas d'accord sur tout. C'est humain, c'est la déliquescence des temps qui nous divisent et nous usent.
Vous touchez ici un point très délicat. Les désaccords, lorsqu'ils ne sont pas persos, sont doctrinaux... alors la question que je me pose, comme surmonter l'humain en nous et arriver à cet perfection de l'amour dans la Vérité.
Saint François Borgia disait: Ce que je crois noir je le croirai blanc si l'Église me dit qu'il est blanc ( citation de mémoire) Je pense que cela est une pierre de touche, ce qui importe ce n'est pas tellement ce que je crois, mais bien ce que l'Église me dit de croire.
Il est vrai que plus une guerre dure, plus les combattants se fatiguent et de la peut survenir bien des divisions.
Comment faire pour remonter la pente et redevenir des exemples?
Par la charité, l'obéissance et le respect de l'Église.
Avant, tous les non-catholiques, en parlant de nous disaient, voyez et regardez comme ils s'aiment!
Je ne pense pas que nous donnions présentement ce spectacle, malheureusement.
Et aujourd'hui, c'est très compliqué! Je le regrette mais je n'ai la puissance de rien influer. Même l'ayant, il est toujours plus sage que les personnes laissent leur libre arbitre s'exprimer.
D'accord avec vous, ce n'est pas en muselant les âmes que nous allons avancer..par contre le libre arbitre à une limite... il faut toujours ramener les déviations vers la Vérité
L'on m'a souvent gentiment, reproché que je sois depuis l'enfance, rêveur, idéaliste et utopiste. Même si les événements m'ont prouvé depuis cette même enfance, l'inverse, c'est ma nature tout simplement.
N'est pas rêveur, celui qui aspire à vivre selon la perfection évangélique
gabrielle- Nombre de messages : 2043
Date d'inscription : 19/01/2009
Re: C'est difficile!
Merci à vous, chères et chers amis de vos réponses! Également, de vos prières, aides morales et spirituelles, de vos opinions, vos références et citations.
Tous ceux qui visitent ce forum ne sont pas forcément inscrits. L'un de ces internautes trouva mon adresse mail et m'envoya un message. Il me raconta brièvement son parcours également général ainsi que son chemin vers la Foi de Catholique.
Il apprécia que je parle simplement en donnant une partie du mien. Bien sûr, il ne me connais point.
Son parcours, sa vie sont très atypiques et m'intéressèrent également.
Comme je le disais initialement, sur « Gesta Dei per Francos », j'ai posté le même message que vous avez lu sur « Deo Juvente ». A part, l'introduction qui était différente. Sur « Gesta Dei per Francos », il a tenu à peine une journée, il était dans la rubrique « Le Glaive de Saint Martin ». Celle-ci est délicate. Autant que belle symboliquement, Saint Martin, déchirant sa cape pour l'offrir à un pauvre.
C'est un espace pour que les pauvres, indigents de toutes sortes puissent s'y exprimer.
Il y a beau y avoir 13,4% de la population flirtant ou baignant totalement sous le seuil de pauvreté.
C'est néanmoins, l'une des rubriques sur ce forum ayant le moins de posts.
Parler de son indigence, ses carences, manquements, etc. divers témoignages, offre logiquement une certaine subjectivité de ma part, également selon celle d'autrui vis-à-vis et de son propre vécu. J'ai du aborder trop de sujets délicats, aussi mon message n'est pas resté sur le forum « Gesta Dei per Francos ». Il aurait pu être une piste afin que mon fils me comprenne également un jour prochain. Qu'il comprenne aussi d'où il vient, etc. C'est délicat pour un enfant de huit ans, (son âge présent). Et que je ne vois plus! Donc, également tous mes remerciements pour me laisser m'exprimer, ici sur ce forum.
Cet internaute me dit ne pas avoir compris une chose dans ma démarche. Il a ressenti que le plus important soit que tous les chrétiens soient dans la pleine concorde du genre « si tous les gars du monde voulaient bien se donner la main » dans le style « Peace & Love » et en allant sur « Gesta Dei Per Francos » et sur « Deo Juvante », que je j'aille dans le camp militaire retranché de francs-tireurs.
Je ne suis pas du genre, à aller sauter dans les bras de Ratzinger. Je connais bien sûr, les grandes lignes directrices de ces deux forums. Donc, l'un des modérateurs de « Gesta Dei Per Francos » ne me comprit point dans ma démarche. C'est tout, cela n'est pas grave, ni une affaire d'États!
J'ai été sur Angers, puis Nantes durant le weekend de Pentecôte 2010.
J'ai échoué à ce que mes amis « Francs-Tireurs » en conflits, théologiques, dogmatiques, etc. se retrouvent un minimum unis pour l'occasion!
Pour le néophyte comme moi, c'est parfois dur, car 50 années me séparent dans les générations de la culture Catholique du dernier défunt Catholique. Donc, parfois je ne comprends pas toutes les positions de certains amis.
Du moins, lorsque je dis que j'ai échoué, j'ai émis le souhait et ce vœu. Ensuite, il se passe ce qu'il se passe, hors de mes propres souhaits et ma volonté!
Ma foi est simple, mais point cultivée comme vous pouvez l'être ou que le puissent être ces amis.
J'aurais aimé prier à La Flocellière (Vendée - 85), dans la reproduction de la Casa Mia, devant la Très Sainte Vierge Marie.
Reproduire, mes souhaits envers elle, comme il en fut en 2003 pour mon fils et être entouré de ces tous ces chers amis. Même, s'ils ont de divers points de vues.
Je suis malade. Le rythme de ma vie l'est également. En une semaine, je peux faire plusieurs fois le tour du cadran. Selon cette arythmie, parfois le suis éveillé la nuit et dors le matin, l'après-midi, voir tout le jour entier.
Je parviens néanmoins à casser ce rythme, lorsque j'ai des rendez-vous administratifs ou médicaux.
Lorsque mon fils venait chez moi également, je me couchais en même temps que lui et me réveillais juste avant afin qu'il ait son petit déjeuner de prêt. Lorsque je fus en visite chez des amis, je parvins également à briser quelque peu, mon instabilité.
Mais dès que je suis seul, je pars totalement en Live.
D'une part je suis malade de Lyme. J'ai mis des dizaines d'années à me rendre compte de quoi je souffrais. Ensuite, vu que j'ai trop tardé, tous les grands spécialistes ne purent faire plus que ce qui fut fait. Les souffrances ressemblent parfois aux symptômes de la fibromyalgie, le syndrome Guillain-Barré ou celle de la sclérose en plaques.
Parfois, j'ai perdu l'usage momentanément de membres.
Dans le meilleur des cas, j'ai une une asthénie physique et intellectuelle, donc une fatigue parfois intense autant qu'anormale.
Mais, cela n'est point la fin du monde pour autant. Je ne pourrais pas soulever la croix de mon prochain que je juge plus légère que la mienne.
Heureuses, sont les personnes qui comme le père ou les proches membres de la famille ce cet internaute mènent une vie religieuse et monastique.
A ce propos, j'ai une petite anecdote personnelle.
D'emblée, nulles méprises, je ne fus jamais toxicomane, ni dealer.
Un jour, je fus invité chez un ami rencontré en un lieu d'infortune. Il était venu sur Reims pour se faire désintoxiquer dans un centre non-loin de chez moi. Auparavant, il eut une vie très aventureuse, voir très dangereuse, faire soi-même des voyages en Thaïlande, dealer de par soi-même, etc. c'est très dangereux, il vivait sans cesse avec une arme à feu, auprès de sa femme et de sa fille, entre toutes ses pérégrinations et sa chute plus bas que Pro-fondis.
A force de se croiser nous devinrent amis. Il passa vingt ans selon ses divers suivis en analyses psychiatriques. Ce domaine l'intéressa. Personnellement, ces théories savantes ont très peu d'échos sur ma personne. J'aurais préféré faire une confession générale devant un vrai Curé de ma Paroisse que devant des infirmiers, psychologues, psychiatres et psychanalystes. Bien sûr, je suis obligé d'omettre des personnes, des faits et des événements, devant ces derniers. Ces personnes ne remplaceront jamais une véritable confession. Sauf que c'est très problématique en notre ère, d'avoir non loin de chez moi, un Curé de Paroisse légitimement ordonné.
Pour continuer, la quête du moment de cet ami, lors de son rétablissement et insertion dans la société, fut dans la nébuleuse des courants et diverses pensées de la psychanalyse.
Il était assidu, suivait des colloques, des séminaires, des associations traitant du sujet, parcourait avec ses confrères les lieux de réclusions.
Ensuite, tous débâtaient savamment, du cas de telle personne jugée maniacodépressive ou autre.
Il souhaitait s'établir un jour lui-même en tant que psychanalyste.
Un jour, partageant ensemble un repas frugal, je jeta un bref coup d'œil sur sa bibliothèque.
Bien sûr elle était remplie de Freud, Jung, Lacan, etc.
Soudain, je vis perdu au milieu de cette bibliothèque, La Bible...
Je lui demandai: Es-tu croyant?
Sa réponse fut: Non! Tu fais bien de m'y faire penser, je veux la jeter et faire le réel deuil de mon père!
Son père fut aviateur durant la guerre d'Indochine et celle d'Algérie. Cette Bible le suivant partout comme soutien et porte-bonheur avant chaque mission.
Jeter une Bible me sembla totalement impossible à concevoir.
Je tenta de lui dire: Donnes-la à ta fille ou tes petits enfants!
Il me dit simplement: Prends là, toi!
Nous avions chacun nos ennuis, l'on pouvait passer de longues périodes sans nous voir. Puis se retrouver un jour lendemain, comme si ce fut la veille.
Après quinze ans de connaissance. Je vis un jour sa bibliothèque vide de toutes ces références et ouvrages psychanalytiques. Il en avait fait le tour et pensait à présent à son âme.
Il me dit : "Je vais devenir Moine Trappiste!".
Ainsi, les dédales, les expériences étranges peuvent parfois mener à Dieu.
Rien ne le prédisposait à cela au début de son parcours.
Dans celui-ci, je ne l'ai influencé en rien, que cela soit.
Surtout, n'ayant aucune prédisposition personnelles à convertir les âmes.
Certains comme moi, font des pas de puces, d'autres comme lui feront d'un seul coup un pas de géant.
A mon humble avis, je trouve cette histoire simple mais néanmoins belle, un peu comme si le temps de Dieu n'était point le nôtre.
Et surtout, heureuses également, sont toutes les personnes dont la vraie tradition Catholique ne fut point perdue et perdura entre les générations, ainsi que vous pouvez en être.
Amicalement à toutes et tous,
Anzigis
Tous ceux qui visitent ce forum ne sont pas forcément inscrits. L'un de ces internautes trouva mon adresse mail et m'envoya un message. Il me raconta brièvement son parcours également général ainsi que son chemin vers la Foi de Catholique.
Il apprécia que je parle simplement en donnant une partie du mien. Bien sûr, il ne me connais point.
Son parcours, sa vie sont très atypiques et m'intéressèrent également.
Comme je le disais initialement, sur « Gesta Dei per Francos », j'ai posté le même message que vous avez lu sur « Deo Juvente ». A part, l'introduction qui était différente. Sur « Gesta Dei per Francos », il a tenu à peine une journée, il était dans la rubrique « Le Glaive de Saint Martin ». Celle-ci est délicate. Autant que belle symboliquement, Saint Martin, déchirant sa cape pour l'offrir à un pauvre.
C'est un espace pour que les pauvres, indigents de toutes sortes puissent s'y exprimer.
Il y a beau y avoir 13,4% de la population flirtant ou baignant totalement sous le seuil de pauvreté.
C'est néanmoins, l'une des rubriques sur ce forum ayant le moins de posts.
Parler de son indigence, ses carences, manquements, etc. divers témoignages, offre logiquement une certaine subjectivité de ma part, également selon celle d'autrui vis-à-vis et de son propre vécu. J'ai du aborder trop de sujets délicats, aussi mon message n'est pas resté sur le forum « Gesta Dei per Francos ». Il aurait pu être une piste afin que mon fils me comprenne également un jour prochain. Qu'il comprenne aussi d'où il vient, etc. C'est délicat pour un enfant de huit ans, (son âge présent). Et que je ne vois plus! Donc, également tous mes remerciements pour me laisser m'exprimer, ici sur ce forum.
Cet internaute me dit ne pas avoir compris une chose dans ma démarche. Il a ressenti que le plus important soit que tous les chrétiens soient dans la pleine concorde du genre « si tous les gars du monde voulaient bien se donner la main » dans le style « Peace & Love » et en allant sur « Gesta Dei Per Francos » et sur « Deo Juvante », que je j'aille dans le camp militaire retranché de francs-tireurs.
Je ne suis pas du genre, à aller sauter dans les bras de Ratzinger. Je connais bien sûr, les grandes lignes directrices de ces deux forums. Donc, l'un des modérateurs de « Gesta Dei Per Francos » ne me comprit point dans ma démarche. C'est tout, cela n'est pas grave, ni une affaire d'États!
J'ai été sur Angers, puis Nantes durant le weekend de Pentecôte 2010.
J'ai échoué à ce que mes amis « Francs-Tireurs » en conflits, théologiques, dogmatiques, etc. se retrouvent un minimum unis pour l'occasion!
Pour le néophyte comme moi, c'est parfois dur, car 50 années me séparent dans les générations de la culture Catholique du dernier défunt Catholique. Donc, parfois je ne comprends pas toutes les positions de certains amis.
Du moins, lorsque je dis que j'ai échoué, j'ai émis le souhait et ce vœu. Ensuite, il se passe ce qu'il se passe, hors de mes propres souhaits et ma volonté!
Ma foi est simple, mais point cultivée comme vous pouvez l'être ou que le puissent être ces amis.
J'aurais aimé prier à La Flocellière (Vendée - 85), dans la reproduction de la Casa Mia, devant la Très Sainte Vierge Marie.
Reproduire, mes souhaits envers elle, comme il en fut en 2003 pour mon fils et être entouré de ces tous ces chers amis. Même, s'ils ont de divers points de vues.
Je suis malade. Le rythme de ma vie l'est également. En une semaine, je peux faire plusieurs fois le tour du cadran. Selon cette arythmie, parfois le suis éveillé la nuit et dors le matin, l'après-midi, voir tout le jour entier.
Je parviens néanmoins à casser ce rythme, lorsque j'ai des rendez-vous administratifs ou médicaux.
Lorsque mon fils venait chez moi également, je me couchais en même temps que lui et me réveillais juste avant afin qu'il ait son petit déjeuner de prêt. Lorsque je fus en visite chez des amis, je parvins également à briser quelque peu, mon instabilité.
Mais dès que je suis seul, je pars totalement en Live.
D'une part je suis malade de Lyme. J'ai mis des dizaines d'années à me rendre compte de quoi je souffrais. Ensuite, vu que j'ai trop tardé, tous les grands spécialistes ne purent faire plus que ce qui fut fait. Les souffrances ressemblent parfois aux symptômes de la fibromyalgie, le syndrome Guillain-Barré ou celle de la sclérose en plaques.
Parfois, j'ai perdu l'usage momentanément de membres.
Dans le meilleur des cas, j'ai une une asthénie physique et intellectuelle, donc une fatigue parfois intense autant qu'anormale.
Mais, cela n'est point la fin du monde pour autant. Je ne pourrais pas soulever la croix de mon prochain que je juge plus légère que la mienne.
Heureuses, sont les personnes qui comme le père ou les proches membres de la famille ce cet internaute mènent une vie religieuse et monastique.
A ce propos, j'ai une petite anecdote personnelle.
D'emblée, nulles méprises, je ne fus jamais toxicomane, ni dealer.
Un jour, je fus invité chez un ami rencontré en un lieu d'infortune. Il était venu sur Reims pour se faire désintoxiquer dans un centre non-loin de chez moi. Auparavant, il eut une vie très aventureuse, voir très dangereuse, faire soi-même des voyages en Thaïlande, dealer de par soi-même, etc. c'est très dangereux, il vivait sans cesse avec une arme à feu, auprès de sa femme et de sa fille, entre toutes ses pérégrinations et sa chute plus bas que Pro-fondis.
A force de se croiser nous devinrent amis. Il passa vingt ans selon ses divers suivis en analyses psychiatriques. Ce domaine l'intéressa. Personnellement, ces théories savantes ont très peu d'échos sur ma personne. J'aurais préféré faire une confession générale devant un vrai Curé de ma Paroisse que devant des infirmiers, psychologues, psychiatres et psychanalystes. Bien sûr, je suis obligé d'omettre des personnes, des faits et des événements, devant ces derniers. Ces personnes ne remplaceront jamais une véritable confession. Sauf que c'est très problématique en notre ère, d'avoir non loin de chez moi, un Curé de Paroisse légitimement ordonné.
Pour continuer, la quête du moment de cet ami, lors de son rétablissement et insertion dans la société, fut dans la nébuleuse des courants et diverses pensées de la psychanalyse.
Il était assidu, suivait des colloques, des séminaires, des associations traitant du sujet, parcourait avec ses confrères les lieux de réclusions.
Ensuite, tous débâtaient savamment, du cas de telle personne jugée maniacodépressive ou autre.
Il souhaitait s'établir un jour lui-même en tant que psychanalyste.
Un jour, partageant ensemble un repas frugal, je jeta un bref coup d'œil sur sa bibliothèque.
Bien sûr elle était remplie de Freud, Jung, Lacan, etc.
Soudain, je vis perdu au milieu de cette bibliothèque, La Bible...
Je lui demandai: Es-tu croyant?
Sa réponse fut: Non! Tu fais bien de m'y faire penser, je veux la jeter et faire le réel deuil de mon père!
Son père fut aviateur durant la guerre d'Indochine et celle d'Algérie. Cette Bible le suivant partout comme soutien et porte-bonheur avant chaque mission.
Jeter une Bible me sembla totalement impossible à concevoir.
Je tenta de lui dire: Donnes-la à ta fille ou tes petits enfants!
Il me dit simplement: Prends là, toi!
Nous avions chacun nos ennuis, l'on pouvait passer de longues périodes sans nous voir. Puis se retrouver un jour lendemain, comme si ce fut la veille.
Après quinze ans de connaissance. Je vis un jour sa bibliothèque vide de toutes ces références et ouvrages psychanalytiques. Il en avait fait le tour et pensait à présent à son âme.
Il me dit : "Je vais devenir Moine Trappiste!".
Ainsi, les dédales, les expériences étranges peuvent parfois mener à Dieu.
Rien ne le prédisposait à cela au début de son parcours.
Dans celui-ci, je ne l'ai influencé en rien, que cela soit.
Surtout, n'ayant aucune prédisposition personnelles à convertir les âmes.
Certains comme moi, font des pas de puces, d'autres comme lui feront d'un seul coup un pas de géant.
A mon humble avis, je trouve cette histoire simple mais néanmoins belle, un peu comme si le temps de Dieu n'était point le nôtre.
Et surtout, heureuses également, sont toutes les personnes dont la vraie tradition Catholique ne fut point perdue et perdura entre les générations, ainsi que vous pouvez en être.
Amicalement à toutes et tous,
Anzigis
Dernière édition par Anzigis le Dim 6 Juin 2010 - 2:38, édité 3 fois (Raison : Fautes d'orthographes)
Re: C'est difficile!
Anzigis, vous avez fait surgir divers bons sentiments en moi; ..je ne dirai que ceci, en espérant ne pas vous décevoir : le bon dieu vous a vraiment donné le don de vous exprimer verbalement et avec une telle simplicité et candeur; plaise à Dieu de vous conserver ainsi et de pouvoir toujours vous en servir de ce merveilleux don uniquement pour sa plus grande gloire et satisfaction ! J'ai aimé beaucoup vous lire.
Que la très sainte vierge vous garde toujours dans son Cœur, vous et votre fils.
Que la très sainte vierge vous garde toujours dans son Cœur, vous et votre fils.
Roger- Nombre de messages : 239
Date d'inscription : 19/10/2009
Re: C'est difficile!
Merci pour ton témoignage, cher Anzigis. Tu es depuis bien longtemps dans nos prières ainsi que Yann.
A un moment, tu écris :
Que Dieu te garde mon cher ami Anzigis !
A un moment, tu écris :
Je peux te dire que tu nous en apprends beaucoup. Ta foi est simple ... mais qu'est-ce que tu es grand !Ma foi est simple, mais point cultivée comme vous pouvez l'être ou que le puissent être ces amis.
Que Dieu te garde mon cher ami Anzigis !
Sandrine- Nombre de messages : 1756
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: C'est difficile!
.
Cher Anzigis,
votre âme et votre foi toutes simples sont un réconfort pour le cœur et un baume pour l'esprit.
Que Dieu vous garde cher ami.
Cher Anzigis,
votre âme et votre foi toutes simples sont un réconfort pour le cœur et un baume pour l'esprit.
Que Dieu vous garde cher ami.
ROBERT.- Nombre de messages : 896
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: C'est difficile!
Bonjour Anzigis..
Vous dites ceci:
Vous touchez là une très grande vérité... Dieu étant éternel n'a pas de temps, nous au contraire étant créature, nous agissons trop souvent comme si nous allions manquer de temps, ou que la compréhension d'un autre doit se faire dans un temps déterminé par nous, du haut de notre grande autorité.
Le Père Faber disait : il faut être patient envers nous, envers le prochain et envers Dieu...
Sa phrase est de prime abord étonnante, comment et pourquoi être patient envers Dieu? Justement parce que son "temps" n'est pas comme le nôtre...le sien est éternel.. car qu'est ce que le temps? Difficile de répondre à cette question.
Du temps nous ne connaissons que la mesure... et cette mesure nous la nommons temps, mais en fait cela n'est pas tout à fait juste.
Ce qu'il faut comprendre, nous manquerons de temps pour le bien le jour où Dieu manquera de temps pour accorder sa grâce....
C'est pour cela, je pense, que les parcours vers Dieu sont si surprenant parfois... nous avions nous fêtu de paille, jugez que le temps limite pour une âme était arrivée... et hop! Dieu pose sa main et voilà cette âme retourée vers un chemin qui la conduira à la Vérité...
C'est merveilleux...
Il va s'en dire, qu'il ne faut pas abuser de la grâce de Dieu.
Il est agréable de vous lire, cher Anzigis...pour se faire, je prends le temps
Vous dites ceci:
A mon humble avis, je trouve cette histoire simple mais néanmoins belle, un peu comme si le temps de Dieu n'était point le nôtre.
Vous touchez là une très grande vérité... Dieu étant éternel n'a pas de temps, nous au contraire étant créature, nous agissons trop souvent comme si nous allions manquer de temps, ou que la compréhension d'un autre doit se faire dans un temps déterminé par nous, du haut de notre grande autorité.
Le Père Faber disait : il faut être patient envers nous, envers le prochain et envers Dieu...
Sa phrase est de prime abord étonnante, comment et pourquoi être patient envers Dieu? Justement parce que son "temps" n'est pas comme le nôtre...le sien est éternel.. car qu'est ce que le temps? Difficile de répondre à cette question.
Du temps nous ne connaissons que la mesure... et cette mesure nous la nommons temps, mais en fait cela n'est pas tout à fait juste.
Ce qu'il faut comprendre, nous manquerons de temps pour le bien le jour où Dieu manquera de temps pour accorder sa grâce....
C'est pour cela, je pense, que les parcours vers Dieu sont si surprenant parfois... nous avions nous fêtu de paille, jugez que le temps limite pour une âme était arrivée... et hop! Dieu pose sa main et voilà cette âme retourée vers un chemin qui la conduira à la Vérité...
C'est merveilleux...
Il va s'en dire, qu'il ne faut pas abuser de la grâce de Dieu.
Il est agréable de vous lire, cher Anzigis...pour se faire, je prends le temps
gabrielle- Nombre de messages : 2043
Date d'inscription : 19/01/2009
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