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Développé en stricte conformité avec les services sanitaires...

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Message  Veni Creator Spiritus Mer 24 Sep 2008 - 17:27

Des scientifiques en guerre contre des produits cosmétiques pour bébés

Il y a 6 jours

PARIS (AFP) — Des scientifiques --médecins, chimistes, cancérologues-- ou directeurs d'établissements de santé sont partis en guerre contre les trousses de naissance distribuées aux mamans dans les maternités, qui contiennent selon eux un véritable "cocktail toxique".

Les mallettes --comme "la boîte rose", distribuée depuis 50 ans ou "Baby trouss"-- contiennent toute une gamme de produits : crème, gel lavant, eau minérale, lingettes, couches...

"On a de fortes présomptions pour nombre de ces produits" et "on n'arrive pas à avoir la preuve de leur innocuité", a souligné devant la presse Olivier Toma, président du Comité pour le développement durable en santé (C2DS) et directeur de clinique.

Selon André Cicolella, chimiste toxicologue, ils contiennent très souvent des parabens, des conservateurs dont certains interfèrent avec le système hormonal.

On y trouve aussi de l'EDTA -acide éthylène diamine tétraacétique-, un stabilisateur de produits qui peut être reprotoxique, ou du bisphénol A, classé au Canada comme substance toxique. Du phénoxyéthanol, qui favorise l'absorption du produit par la peau, pourrait être dangereux pour le système nerveux et le sang. Quant au BHT, il serait suspecté d'être cancérogène, de même que l'aspartame.


Enfin l'eau minérale de la mallette est particulièrement chargée en nitrates, selon le Comité.

Pour le Pr Dominique Belpomme, cancérologue, "des doses très faibles de perturbateurs endocriniens peuvent induire des cancers du sein ou de la prostate 30 ans après". Il a fait valoir aussi que la pénétration par voie cutanée était "celle qui (permettait) la plus grande perturbation de l'organisme" comparativement aux voies respiratoire ou alimentaire, car "la peau ne sait pas détoxifier".

"Il s'agit d'une situation absolument inacceptable au niveau de la santé publique", a-t-il estimé.

"Nous sommes confrontés à une épidémie de cancers" dont un certain nombre ont leurs origines "dès la gestation", a souligné M. Cicolella, évoquant une hausse des cancers des enfants de 1% par an en Europe. "Il faut agir sur les éléments susceptibles de favoriser cette épidémie".

Il a regretté la "carence réglementaire" existant en France pour les cosmétiques, accusant les agences sanitaires, et notamment l'Afssaps (agence de sécurité sanitaire des produits de santé), qui ne propose que des recommandations "non contraignantes" en matière de cosmétiques, de "ne pas remplir leur mission".

"La politique qui consiste à ne pas parler des résultats qui gênent n'est pas acceptable en matière de santé publique", a-t-il dit.


"Les produits cosmétiques pour enfants sont strictement contrôlés", assure pour sa part dans un communiqué la Fédération des entreprises de la beauté (Febea), et l'Afssaps peut en cas de doute "ordonner qu'ils soient immédiatement retirés du marché".

Les laboratoires Expansciences, fabricants des produits Mustela, ont quant à eux affirmé jeudi n'utiliser dans leurs cosmétiques pour bébés "que des ingrédients qui sont autorisés et dans les conditions d'autorisation".

Scientifiques et médecins ont noté que même si les industriels assurent respecter les seuils autorisés, le problème est "la répétition des doses" et la durée d'exposition.

Tous ont défendu l'application du principe de précaution et l'arrêt de distribution des mallettes par les maternités ou les cliniques. Ils ont demandé aussi aux autorités de santé de soumettre les produits cosmétiques -dont 80% seraient issus de la pétrochimie- à une Autorisation de mise sur le marché (AMM), comme les médicaments.


Le C2DS a commencé depuis un mois à faire campagne auprès des directeurs d'établissements pour qu'ils refusent ces boîtes, et des industriels pour qu'ils en modifient le contenu. A ce jour, une vingtaine de maternités -sur 600- ne distribuent plus les trousses de naissance.

Communiqué de Pampers :

Chers parents,

Vous avez peut-être entendu sur les différents médias des messages préoccupants sur les produits bébés de la boîte maternité. Nous tenons à vous rassurer : les lingettes Pampers ne présentent aucun risque pour la santé. Elles sont développées en stricte conformité avec l’ensemble des réglementations sanitaires sur les produits cosmétiques. Tous les ingrédients utilisés pour l’élaboration des produits Pampers sont autorisés par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire (AFSSaPS).

Les lingettes Pampers sont sans alcool et composées principalement d’eau. Elles nécessitent donc un conservateur pour les protéger des microbes. Le phenoxyéthanol et les parabènes sont des conservateurs de choix grâce à leur efficacité à très faible dose et leur bonne tolérance. N’hésitez pas à consulter l’emballage de vos lingettes Pampers, vous y trouverez la composition intégrale de la lotion.

Des études menées depuis des années montrent que les lingettes Pampers aident à garder la peau de bébé saine en diminuant les risques d’apparition des érythèmes fessiers.

Pampers travaille toujours avec des pédiatres, des dermatologues, des puéricultrices, des maternités et des scientifiques pour la mise au point des ses produits.

Notre mission n’a pas changé : la sécurité et la santé des bébés sont une priorité absolue pour Pampers qui accompagne parents et bébés depuis plus de 30 ans en France.

Si vous vous posez encore des questions, n’hésitez pas à consulter le site Pampers rubrique « Questions fréquentes ».

En vous remerciant de la confiance que vous nous accordez jour après jour,

Bien cordialement,

Anne Blanzac



Les cosmétiques : sains ou toxiques ?
11/2006
Beaucoup de cosmétiques contiennent des composants chimiques qui soulèvent des questions voire des polémiques. Colorants, conservateurs, solvants tels que le triclosan, les sels d’aluminium, le paraben sont même parfois accusés d’être cancérigènes ! Alors faut-il s’en méfier ? Peut-on croire que l’industrie met sur le marché des substances dangereuses pour la santé ?
Quoi qu’il en soit, les marques et les produits naturels et bio sont de plus en plus nombreux sur le marché. Ils répondent à un besoin d’être rassurés des consommateurs : selon un sondage TNS-Sofres, 43% des femmes sont enclines à choisir un produit cosmétique bio. C’est dire combien les packages et les labels verts ont de l’avenir.
Vous trouverez dans l’espace shopping de consoGlobe des produits bio. Attention, il ne faut pas les confondre avec les produits simplement appelés « naturels », notion très floue. Pour vous y retrouver, choisissez des produits avec un label évident, comme Cosmébio.

Lisez notre article "Cosmétiques bio : comment choisir ?". Vous pouvez aussi vous procurez l’ouvrage « Le guide des cosmétiques bio » que nous recommandons car il fait l’inventaire de 3000 produits cosmétiques bio proposés par 40 marques allemandes et françaises qui ont été testés par 4000 clientes. De quoi vous guider dans votre choix ? Le guide des cosmétiques bio.
Le site Le flacon est très utile pour connaître la composition des produits cosmétiques.

# Les paraben : réputés pour leur pouvoir allergisant, certains de ces conservateurs sont soupçonnés d'être cancérogènes et dangereux pour le développement du foetus.
# Les éthers de glycol : on sait depuis les années 80 qu'ils attaquent les cellules du sang, les gènes, la fertilité et sont même cancérigènes.
# Les phtalates : ces agents fixateurs ou vecteurs dans les produits cosmétiques sont classés toxiques pour la reproduction (le DEHP et le DBP sont les plus dangereux). Le DEHP provoque des troubles du développement des testicules et perturbe les hormones du foie. Le DEP, réputé pour présenter de très faibles risques, n’en possède pas moins des propriétés assez identiques du fait de molécules de la même famille (atteintes à l’ADN du sperme). Il est fréquemment utilisé comme dénaturant de l’alcool contenu dans les parfums (pour le distinguer de l’alcool alimentaire, d'un point de vue fiscal).
# Les composés de muscs artificiels contribuent à la fragrance des parfums. Les muscs nitrés sont de moins en moins produits à cause de toxicité pour l’environnement et la santé. Les muscs polycycliques, controversés quant à leurs impacts, sont fortement déconseillés par les experts.
# Les alkylphénols et éthoxylates d’alkylphénol sont incorporés comme agents émulsifiants dans les cosmétiques. Le plus controversé est le nonylphénol à l’activité hormonale (oestrogène) avérée :pouvant dégrader la qualité du sperme et provoquer des atteintes à l’ADN.

>> Liste des produtis dangereux parfois présents dans les articles cosmétiques ou de parfumerie :

# Dibenzodioxines Polychlorées (PCDD)
# Dibenzofuranes Polychlorés (PCDF)
# Biphénylés Polychlorés (PCB)
# Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)
# Pentachlorophénol (PCP)
# Parafines chlorées à chaîne courte (SCCP)
# Isomères de l’Hexachlorocyclohexane (HCH)
# Mercure et composés organiques mercuriels
# Cadmium
# Plomb et composés organiques du plomb
# Composés organoétains
# Nonylphénol / Ethoxylates de nonylphénol (NP/NPE) et substances assimilées
# Musk xylène
# Retardateurs de flamme au brome
# Les phtalates - Dibutylphtalate (DBP) et Diethylhexylphtalate (DEHP)
# Les autres muscs synthétiques nitrés et les muscs polycycliques
# Les autres phtalates
# Les autres éthoxylates d’alkylphénol
# Le bisphénol A
# Le PVC
(source : http://www.consoglobe.com/bp1155-1584_font-color-65cc00-cosmetiques-sains-toxiques-font.html)

Maintenant, je vous propose un jeu très drôle (dans le genre humour noir bien sûr), allez dans votre salle de bain, et regardez la liste des ingrédients des potions magiques produits d'hygiène corporelle et de beauté que vous appliquez tous les jours sur votre peau (et "accessoirement" sur celle de vos enfants)... Demandez-vous combien de lingettes vous avez passé sur la peau de vos enfants Neutral, combien de fois vous avez pris un bon bain chaud avec beaucoup de mousse...
Rassurez-vous des cientifiques ont testé l'innocuité de ces produits, ayez confiance...
cyclops

Pour la liste des ingrédients de vos produits de "beauté" : http://membres.multimania.fr/leflacon/
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Message  Veni Creator Spiritus Mer 24 Sep 2008 - 18:16

LES COUCHES JETABLES

Extrait de
Les couches lavables constituent une alternative moderne, écologique et économique aux couches jetables
Anne-Sophie OURTH - Thèse annexe présentée en vue de l'obtention du grade de docteur en environnement, 2003


La publicité vante les mérites des couches jetables pour un bébé "au sec" et "heureux". Est-il vraiment sensé de croire qu'une couche gorgée de produits chimiques tels que le gel absorbant et les parfums, doublée de plastiques étanches apporte vraiment le bonheur?
Qui souhaiterait faire du sport ou dormir emballé d'une culotte complètement occlusive? Même si l'enfant reste au sec grâce à la chimie, rêve ou cauchemar? Il existe par contre des voiles qui retiennent l'humidité sur le coton de la couche lavable et permet de conserver les fesses à l'abri de l'humidité. Les culottes de protection lavables sont respirantes. Les couches lavables permettent donc à la peau de rester au sec et de respirer.
Plus au sec, moins irrité?
S'il est admis par certains que les problèmes d'irritations sont réduits par la capacité des couches jetables de maintenir les fesses au sec (SCHUMAN, 1997), c'est sans prendre en compte les progrès techniques apportés également dans le domaine des couches lavables, qui peuvent aussi garder au sec. Certains pédiatres recommandent d'ailleurs d'utiliser des couches lavables en cas d'érythème fessier récidivant (ROWLAND, 1995 ; TURKINGTON, 1995). La présence de parfum et autres produits chimiques dans les couches jetables les rend agressives pour les peaux sensibles.
Il est unanimement reconnu (SCHUMAN, 1997, ROWLAND, 1995 ; TURKINGTON, 1995, Acte Santé, 1991) que les irritations sont causées par l'humidité sur la peau de l'enfant, mais également par la chaleur, la décomposition de l'urine en ammoniaque et surtout les bactéries. Réduire le premier facteur ne suffit pas à limiter les irritations. La seule solution consiste à changer souvent la couche, ce que les couches jetables n'incitent pas à faire, principalement car elles semblent sèches, mais aussi à cause de leur coût et l'envie de réduire les gaspillages.
Température sous la couche, effet de serre?
Une étude (PARTSCH et al, 2001) démontre que la température scrotale augmente fortement chez les bébés et les enfants portant des couches jetables. Avec la couche de coton, la température des bourses est en moyenne inférieure d'un degré par rapport à celle constatée avec les couches jetables. Il apparaît donc que les couches doublées de plastique bloque le mécanisme physiologique de refroidissement des testicules. Les médecins supposent que les bourses, soumises à des températures si élevées, ne peuvent pas se développer normalement. Malgré tout, le Dr. Carl-Joachim Partsch ne veut pas catégoriquement condamner les couches jetables, mais en cas de température élevée, il préconise de mettre des couches en coton aux garçons.
Asthme?
Une recherche (ANDERSON et ANDERSON, 1999) a étudié la respiration de rats soumis à des flux d'air provenant de couches jetables neuves (3 marques testées) ou de coton. Il apparaît que l'inhalation d'air initialement en contact avec les couches jetables provoque des irritations et même des réactions de type asthme, ce qui n'est pas le cas de l'air ayant circulé de la même manière sur le coton. Une étude conduite par "Anderson Laboratories" en 1999 et publiée dans Archives of Environmental Health, a montré que les couches jetables contiennent des composés organiques volatiles,
incluant toluène, éthylbenzène xylène et dipentène1.
TBT?
Des analyses réalisées par Greenpeace en mai 2000 ont mis en évidence des traces de
TBT (trybutil étain) dans certaines couches jetables. D'autres composés d'organo-étains comme l'étain dibutylique et l’ étain de monobutyl ont été également trouvés. Même en très faible concentration, le TBT peut nuire au système immunitaire de l’homme et endommager son système hormonal. Il est absorbé par la peau. L'organisation britanique WEN (Women's Environmental Network) a également réalisé des analyses et trouvé du TBT dans les couches en juillet 2000. La réaction des grandes firmes productrices de couches par rapport à cette information rendue publique est que les teneurs en TBT sont relativement faibles, et qu'elles respectent les normes.
Polyacrylate?
Le gel super-absorbant (polyacrylate de sodium) considéré comme la substance révolutionnaire pour absorber le liquide et maintenir au sec était également utilisé dans les tampons hygiéniques pour femmes, il a dû en être retiré en 1985 car il était associé au syndrome de choc toxique. Son fort pouvoir absorbant rend la poudre de cette substance dangereuse en cas de contact avec les yeux ou d'inhalation. Il est
recommandé de ne pas déchirer les couches afin de ne pas en extraire la poudre.
Dioxine?
Le blanchiment des couches jetables au chlore génère des produits toxiques comme la dioxine dont on retrouve des traces dans les couches elles-mêmes. Le terme dioxine regroupe plus de 200 molécules chlorées, dont 17 sont réputées toxiques. Les molécules de dioxine se concentrent en priorité dans les cellules graisseuses. (Par la voie d'absorption que représente notre peau). Les dioxines séjournent 30 ans dans l'organisme humain. L'OMS Suspect a reconnu qu'il s'agissait de substances cancérigènes à long terme. Des observations sur l'animal tendent à prouver que les dioxines sont impliquées dans un dérèglement hormonal, une baisse des défenses immunitaires, des troubles de la fertilité, des atteintes au développement neurologique pour les nouveau-nés exposés in-vitro.
Effets de ces produits chimiques?
Il n'existe à l'heure actuelle aucune étude prouvant que ces substances, dans les concentrations rencontrées, sont nocives pour la santé des enfants. Cependant, la nature cancérigène de certaines et les effets négatifs d'autres sur l'environnement ou la santé devraient conduire à prendre des précautions quant à l'utilisation de ces couches. Si rien ne prouve la toxicité de ces produits dans les couches, aucune étude suffisamment longue ne prouve non plus leur innocuité. Le polyacrylate retiré des tampons hygiéniques, les phtalates retirés des hochets, le distilbène donné aux femmes enceintes et ayant causé des anomalies génitales aux enfants sont des exemples qui montrent l'intérêt des études à long terme sur ce type de produit. Le sage principe de précaution devrait inciter à ne pas mettre les enfants en contact permanent durant les 2 premières années de leur vie avec ces produits potentiellement dangereux pour leur santé. Les parents sont généralement informés des problèmes de santé liés à la nourriture du bébé, à la prise de médicaments, à l'hygiène, au tabac. L'ignorance est entretenue sur les dangers que représente la couche jetable. Tous les parents veulent ce qu'il y a de mieux pour leur bébé, et sont très habilement influencés par les publicitaires.
Alternatives?
Il existe sur le marché des couches jetables non-blanchies, sans agents conservateurs ni parfum. Le risque d'y trouver de la dioxine et d'autres produits chimiques est ainsi fortement réduit. Elles contiennent toutefois du polyacrylate de sodium et elles sont complètement étanches. La production de ces couches est beaucoup plus respectueuse de l'environnement que celle des couches jetables classiques. En Belgique, leur coût est compris entre celui des grandes marques et des produits blancs. Les études montrent que leur couleur brun-clair est un frein pour les parents. Des couches compostables, ou sans polyacrylate existent également mais sont, pour le moment, plus difficile à acquérir en Belgique.
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Message  Sandrine Dim 2 Nov 2008 - 0:14

Veni Creator Spiritus a écrit:

>> Liste des produtis dangereux parfois présents dans les articles cosmétiques ou de parfumerie :

# Dibenzodioxines Polychlorées (PCDD)
# Dibenzofuranes Polychlorés (PCDF)
# Biphénylés Polychlorés (PCB)
# Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)
# Pentachlorophénol (PCP)
# Parafines chlorées à chaîne courte (SCCP)
# Isomères de l’Hexachlorocyclohexane (HCH)
# Mercure et composés organiques mercuriels
# Cadmium
# Plomb et composés organiques du plomb
# Composés organoétains
# Nonylphénol / Ethoxylates de nonylphénol (NP/NPE) et substances assimilées
# Musk xylène
# Retardateurs de flamme au brome
# Les phtalates - Dibutylphtalate (DBP) et Diethylhexylphtalate (DEHP)
# Les autres muscs synthétiques nitrés et les muscs polycycliques
# Les autres phtalates
# Les autres éthoxylates d’alkylphénol
# Le bisphénol A
# Le PVC
(source : http://www.consoglobe.com/bp1155-1584_font-color-65cc00-cosmetiques-sains-toxiques-font.html)



Maintenant, je vous propose un jeu très drôle (dans le genre humour noir bien sûr), allez dans votre salle de bain, et regardez la liste des ingrédients des potions magiques produits d'hygiène corporelle et de beauté que vous appliquez tous les jours sur votre peau (et "accessoirement" sur celle de vos enfants)... Demandez-vous combien de lingettes vous avez passé sur la peau de vos enfants Neutral, combien de fois vous avez pris un bon bain chaud avec beaucoup de mousse...
Rassurez-vous des cientifiques ont testé l'innocuité de ces produits, ayez confiance...

Pas très ragoûtant en effet ! Et pourtant, s'il n'y avait que ça, ce ne serait pas si grave à côté de ça !!! affraid affraid affraid


"Une société cosmétique chinoise utilise la peau prélevée sur les corps des condamnés à mort exécutés pour fabriquer des produits de beauté vendus en Europe." The Guardian livre une enquête stupéfiante en matière d'industrie cosmétique, qui lève le voile sur des pratiques qualifiées de "traditionnelles" par des employés de la compagnie chinoise qu'il a interrogés. Il s'agit de récupérer du collagène, une protéine fibreuse que l'on trouve en abondance dans la peau, les os et les tendons, couramment utilisée en chirurgie esthétique pour gonfler les lèvres et réduire les rides. Toujours de même source, le journal note qu'en Chine, il est d'usage de récolter "la peau des condamnés exécutés et les fœtus avortés, rachetés par des sociétés de 'biotechnologie' situées dans la province septentrionnale de Heilongjiang". Les produits sont exportés vers l'Europe via Hong Kong.

En Europe, le marché de l'industrie cosmétique et de la chirurgie plastique, toutes deux consommatrices de collagène, n'est pas ou peu réglementé. Le fait est que ces produits se trouvent dans une sorte de "zone grise" légale : ils ne sont soumis ni aux réglementations concernant les médicaments, ni à ceux concernant les produits de beauté, c'est-à-dire uniquement des substances appliquées à la surface de la peau et non en injections.

Au Royaume-Uni, les autorités sont préoccupées par les questions éthiques comme par les risques d'infection et de transmission de virus. Une enquête commandée par le ministère de la Santé britannique a souligné le besoin d'instaurer de nouvelles réglementations. "Mais le ministère de la Santé veut néanmoins s'en remettre à la Commission européenne, et cela pourrait prendre plusieurs années avant qu'une législation entre en vigueur", note The Guardian.

Les autorités chinoises réfutent pour leur part qu'il soit possible de prélever la peau ou tout autre partie du corps de condamnés à mort sans que ceux-ci donnent leur consentement. Mais il y a de sérieux doutes, d'après The Guardian, qui rappelle les révélations faites en juin 2001 devant le Congrès américain par un ancien médecin militaire chinois, Wang Guoqi. Ce dernier a assuré "avoir participé aux prélèvements d'organes de plus de 100 prisonniers exécutés. Les chirurgiens disséquaient les corps dans des camions garés sur les lieux d'exécution." Wang a avoué avoir procédé au prélèvement de la peau d'un condamné exécuté mais dont le cœur battait encore...

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