Notre-Dame du Perpétuel-Secours
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Notre-Dame du Perpétuel-Secours
MERVEILLES
CHAPITRE PREMIER - Notre-Dame du Perpétuel-Secours, patronne spéciale des missions.
Ce n'est pas sans un dessein particulier de la Providence que le tableau de Notre-Dame du Perpétuel-Secours a été confié à des religieux missionnaires. Plus qu'à nulle autre époque, l'apostolat par l'oeuvre des missions, s'ajoutant aux efforts du clergé paroissial, est le moyen par excellence de la régénération chrétienne. Mais cette oeuvre, si justement appelée la continuation de la Rédemption, est de celles qui réclament une extraordinaire effusion de l'infinie miséricorde de Dieu.
Dès lors, le concours de Marie devient indispensable.
Selon l'enseignement de saint Alphonse, la sainte Vierge est et demeure l'aide, l'associée de Jésus rédempteur ; pour le dire plus énergiquement, le saint Docteur crée une expression nouvelle : Marie, dit-il, est corédemptrice.
De même qu'elle accompagna pour l'assister dans sa divine tâche le Rédempteur du monde, ainsi s'adjoint-elle aux ouvriers apostoliques pour les aider dans la distribution des fruits de la Rédemption. A la mission comme au Calvaire, Marie a sa place marquée. La lui refuser serait compromettre toute l'oeuvre de salut. Le missionnaire n'a garde de commettre cette impardonnable faute ; voilà pourquoi Notre-Dame du Perpétuel-Secours occupe, dans tous ses travaux apostoliques, la place d'honneur comme protectrice et patronne spéciale de la mission.
Notre-Dame du Perpétuel-Secours inaugura son apostolat, pendant et après le triduum de prédications qui suivit l'installation de sa sainte Image dans l'église des Rédemptoristes, à Rome. Des conversions et des guérisons sans nombre vinrent témoigner de la volonté formelle de la Madone de mettre désormais son tout-puissant et perpétuel secours au service des fils de saint Alphonse.
Durant ces jours bénis, les pauvres et les malheureux accoururent à l'envi, des infirmes et des estropiés se firent transporter aux pieds de la Vierge miraculeuse. Les pécheurs y vinrent en foule implorer de leur Mère du ciel pardon, secours et protection. Au sacré tribunal, dit un témoin oculaire, des milliers de pécheurs se réconcilièrent avec Dieu ; et, à la Table sainte, des communions innombrables furent journellement distribuées.
Depuis lors, Notre-Dame poursuit son apostolat, et partout les heureux fruits témoignent en faveur de la puissante efficacité du secours de Marie.
En voici des preuves convaincantes.
A suivre ...
Sandrine- Nombre de messages : 1756
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
1. - Mission doublement bénie.
C’était au mois de février, dans une paroisse du diocèse de Laval ; la Mission venait de s'ouvrir, par un temps affreux. La pluie qui tombait avec une désespérante constance, en rendant les chemins impraticables, menaçait de compromettre la sainte entreprise. Notre-Dame du Perpétuel-Secours y remédia heureusement.
Comme dans toutes les Missions, l'image de la Madone fut installée avec grande solennité. Tout aussitôt, la dévotion à Notre-Dame se répandit comme par enchantement, et la confiance en son perpétuel secours s'empara de tous les coeurs. Toute la journée, les fidèles assiégeaient le trône de Marie et ne le quittaient qu'à regret à la tombée de la nuit. En raison de ce filial recours, le succès de la Mission était assuré. Il le fut bien davantage quand la sainte Vierge laissa tomber sur cette paroisse une de ces faveurs qui captivent les coeurs.
Une enfant de onze ans était atteinte d'une méningite. Après avoir minutieusement examiné la petite malade, le médecin déclara le mal sans remède ; ce jugement paraissait d'autant plus fondé que l'épidémie qui régnait dans le pays avait déjà fait plusieurs victimes.
Dans cette extrémité, on recourut à la Vierge de la Mission. Les compagnes de la malade s'unirent à la famille de l'enfant et commencèrent une neuvaine de prières. Bientôt les douleurs de tête, qui étaient des plus violentes, disparaissent ; plus aucune crise, et, vers la fin de la neuvaine, la malade se trouve hors de danger. Le médecin, en venant la visiter, s'écrie avec étonnement : « Mais, cette enfant est guérie ; ma présence est désormais inutile ! » La protégée de Notre-Dame put assister, sans fatigue, à la cérémonie de clôture de la Mission, et, à genoux au pied de l'autel de la Madone, en présence de toute la paroisse, elle remercia sa céleste Bienfaitrice.
C’était au mois de février, dans une paroisse du diocèse de Laval ; la Mission venait de s'ouvrir, par un temps affreux. La pluie qui tombait avec une désespérante constance, en rendant les chemins impraticables, menaçait de compromettre la sainte entreprise. Notre-Dame du Perpétuel-Secours y remédia heureusement.
Comme dans toutes les Missions, l'image de la Madone fut installée avec grande solennité. Tout aussitôt, la dévotion à Notre-Dame se répandit comme par enchantement, et la confiance en son perpétuel secours s'empara de tous les coeurs. Toute la journée, les fidèles assiégeaient le trône de Marie et ne le quittaient qu'à regret à la tombée de la nuit. En raison de ce filial recours, le succès de la Mission était assuré. Il le fut bien davantage quand la sainte Vierge laissa tomber sur cette paroisse une de ces faveurs qui captivent les coeurs.
Une enfant de onze ans était atteinte d'une méningite. Après avoir minutieusement examiné la petite malade, le médecin déclara le mal sans remède ; ce jugement paraissait d'autant plus fondé que l'épidémie qui régnait dans le pays avait déjà fait plusieurs victimes.
Dans cette extrémité, on recourut à la Vierge de la Mission. Les compagnes de la malade s'unirent à la famille de l'enfant et commencèrent une neuvaine de prières. Bientôt les douleurs de tête, qui étaient des plus violentes, disparaissent ; plus aucune crise, et, vers la fin de la neuvaine, la malade se trouve hors de danger. Le médecin, en venant la visiter, s'écrie avec étonnement : « Mais, cette enfant est guérie ; ma présence est désormais inutile ! » La protégée de Notre-Dame put assister, sans fatigue, à la cérémonie de clôture de la Mission, et, à genoux au pied de l'autel de la Madone, en présence de toute la paroisse, elle remercia sa céleste Bienfaitrice.
Sandrine- Nombre de messages : 1756
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
2. - Notre-Dame du Perpétuel-Secours acquiert droit de cité.
Un prêtre aussi pieux que zélé de la catholique Belgique nous envoie la relation que voici :
A l'occasion d'une Mission prêchée dans ma paroisse par les Pères Rédemptoristes, la dévotion à Notre-Dame du Perpétuel-Secours s'implanta dans le coeur des fidèles comme dans celui du pasteur. Ce fut un beau jour de fête que celui où la chère Madone, placée sur un trône de fleurs et de lumières, apparut au milieu de nous comme une étoile tutélaire. Etablie Patronne de la Mission, elle en présida tous les exercices, les bénit d'une manière visible ; le succès en fut merveilleux. Peut-il en être autrement quand on possède la Vierge du secours perpétuel ? Avec cette toute-puissante auxiliaire, les Missions réussissent nécessairement.
Mais là ne s'arrêtent pas les bienfaits de notre céleste Patronne ; elle demeure dans ma paroisse comme une source intarissable de grâces et de bénédictions. En voici d'ailleurs une preuve éclatante.
Ma mère souffrait, à l'oeil gauche, d'un mal que les médecins n'ont pu définir. L'oeil droit étant perdu depuis longtemps, cette nouvelle infirmité rendait la malade presque aveugle ; c'est à peine si elle parvenait encore à distinguer les objets. La pensée me vint de recourir à la Vierge de la Mission pour en obtenir tout au moins une amélioration. Animée de la plus entière confiance, ma mère entra dans mon idée et nous commençâmes une neuvaine en l'honneur de Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Chaque jour de la neuvaine, la chère malade récita le chapelet aux pieds de la Madone et prit une miniature (4) . Le neuvième jour, la grâce sollicitée était accordée. Au sortir de la messe, à laquelle elle avait communié, ma bonne mère aperçut très distinctement les objets qui l'entouraient et même ceux qui se trouvaient à une assez grande distance. Elle voyait aussi clair qu'avant la maladie de son oïl.
En vérité, Notre-Dame du Perpétuel-Secours a conquis droit de cité chez nous.
(4) Images de N.-D. du Perpétuel-Secours imprimées sur papier de soie, que, par dévotion, certaines personnes prennent dans de l'eau.
Un prêtre aussi pieux que zélé de la catholique Belgique nous envoie la relation que voici :
A l'occasion d'une Mission prêchée dans ma paroisse par les Pères Rédemptoristes, la dévotion à Notre-Dame du Perpétuel-Secours s'implanta dans le coeur des fidèles comme dans celui du pasteur. Ce fut un beau jour de fête que celui où la chère Madone, placée sur un trône de fleurs et de lumières, apparut au milieu de nous comme une étoile tutélaire. Etablie Patronne de la Mission, elle en présida tous les exercices, les bénit d'une manière visible ; le succès en fut merveilleux. Peut-il en être autrement quand on possède la Vierge du secours perpétuel ? Avec cette toute-puissante auxiliaire, les Missions réussissent nécessairement.
Mais là ne s'arrêtent pas les bienfaits de notre céleste Patronne ; elle demeure dans ma paroisse comme une source intarissable de grâces et de bénédictions. En voici d'ailleurs une preuve éclatante.
Ma mère souffrait, à l'oeil gauche, d'un mal que les médecins n'ont pu définir. L'oeil droit étant perdu depuis longtemps, cette nouvelle infirmité rendait la malade presque aveugle ; c'est à peine si elle parvenait encore à distinguer les objets. La pensée me vint de recourir à la Vierge de la Mission pour en obtenir tout au moins une amélioration. Animée de la plus entière confiance, ma mère entra dans mon idée et nous commençâmes une neuvaine en l'honneur de Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Chaque jour de la neuvaine, la chère malade récita le chapelet aux pieds de la Madone et prit une miniature (4) . Le neuvième jour, la grâce sollicitée était accordée. Au sortir de la messe, à laquelle elle avait communié, ma bonne mère aperçut très distinctement les objets qui l'entouraient et même ceux qui se trouvaient à une assez grande distance. Elle voyait aussi clair qu'avant la maladie de son oïl.
En vérité, Notre-Dame du Perpétuel-Secours a conquis droit de cité chez nous.
(4) Images de N.-D. du Perpétuel-Secours imprimées sur papier de soie, que, par dévotion, certaines personnes prennent dans de l'eau.
Dernière édition par Sandrine le Mer 22 Juil 2009 - 14:19, édité 1 fois (Raison : oubli de la petite note)
Sandrine- Nombre de messages : 1756
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Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
Je précise que ces faits et ceux qui suivront, sont racontés par le R.P. DUNOYER, Rédemptoriste du 19e siècle
Sandrine- Nombre de messages : 1756
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
3. - Triomphe éclatant dans une ville protestante.
Asch, ville industrielle et protestante d'environ trente mille âmes, au diocèse de Prague, est située sur la frontière de la Saxe et de la Bavière. Depuis le seizième siècle, pas un religieux n'en avait franchi l'enceinte ; les hussites, les wicléfistes, les calvinistes l'auraient impitoyablement massacré.
On y compte aujourd'hui de quatre à cinq mille catholiques. Le pasteur de ces âmes abandonnées, voulant tenter un suprême effort, résolut de faire prêcher une Mission. Il fallait un missionnaire religieux. Il en écrivit au Supérieur des Rédemptoristes, lui demandant un Père, lequel, pour ne pas éveiller les susceptibilités des protestants, quitterait le costume religieux. Le Supérieur rejeta cette condition. Après plusieurs neuvaines à Notre-Dame du Perpétuel-Secours, on finit par s'entendre. Au jour marqué pour l'arrivée du prédicateur, le curé se rend par trois fois à la gare afin de le conduire au presbytère en voiture fermée ; déception trois fois renouvelée. Enfin le missionnaire arrive. Ne trouvant personne pour le recevoir, il prend son parti et traverse la ville à pied ; le costume du religieux surprend un peu ; on le regarde avec curiosité, on en parle, mais on laisse passer l'étranger. Le bon curé n'en put croire ses yeux quand il vit entrer chez lui son prédicateur et qu'il apprit que, pendant le trajet de la gare au presbytère, nul ne l'avait inquiété.
A l'ouverture de la Mission, cent cinquante auditeurs ; il y en eut plus de trois mille à la clôture. Chaque jour, au sermon du soir, quatre cents protestants environ se mêlaient aux catholiques. Douze à quatorze cents personnes remplirent leurs devoirs religieux. A qui revient cet incroyable succès, ce mouvement inespéré vers la religion ? Notre-Dame du Perpétuel-Secours a seule opéré ce miracle. Son image bénie a présidé les saints exercices et leur a conféré une toute-puissante efficacité. Elle demeure dans l'église d'Asch, et, par de nouvelles conversions, continue l'oeuvre de la Mission.
Asch, ville industrielle et protestante d'environ trente mille âmes, au diocèse de Prague, est située sur la frontière de la Saxe et de la Bavière. Depuis le seizième siècle, pas un religieux n'en avait franchi l'enceinte ; les hussites, les wicléfistes, les calvinistes l'auraient impitoyablement massacré.
On y compte aujourd'hui de quatre à cinq mille catholiques. Le pasteur de ces âmes abandonnées, voulant tenter un suprême effort, résolut de faire prêcher une Mission. Il fallait un missionnaire religieux. Il en écrivit au Supérieur des Rédemptoristes, lui demandant un Père, lequel, pour ne pas éveiller les susceptibilités des protestants, quitterait le costume religieux. Le Supérieur rejeta cette condition. Après plusieurs neuvaines à Notre-Dame du Perpétuel-Secours, on finit par s'entendre. Au jour marqué pour l'arrivée du prédicateur, le curé se rend par trois fois à la gare afin de le conduire au presbytère en voiture fermée ; déception trois fois renouvelée. Enfin le missionnaire arrive. Ne trouvant personne pour le recevoir, il prend son parti et traverse la ville à pied ; le costume du religieux surprend un peu ; on le regarde avec curiosité, on en parle, mais on laisse passer l'étranger. Le bon curé n'en put croire ses yeux quand il vit entrer chez lui son prédicateur et qu'il apprit que, pendant le trajet de la gare au presbytère, nul ne l'avait inquiété.
A l'ouverture de la Mission, cent cinquante auditeurs ; il y en eut plus de trois mille à la clôture. Chaque jour, au sermon du soir, quatre cents protestants environ se mêlaient aux catholiques. Douze à quatorze cents personnes remplirent leurs devoirs religieux. A qui revient cet incroyable succès, ce mouvement inespéré vers la religion ? Notre-Dame du Perpétuel-Secours a seule opéré ce miracle. Son image bénie a présidé les saints exercices et leur a conféré une toute-puissante efficacité. Elle demeure dans l'église d'Asch, et, par de nouvelles conversions, continue l'oeuvre de la Mission.
Sandrine- Nombre de messages : 1756
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
CHAPITRE II - Notre-Dame du Perpétuel-Secours et le chrétien indifférent.
L’INDIFFÉRENCE religieuse ! Voilà bien la plaie de notre époque. Nombreux sont les chrétiens qui respectent la religion, qui réclament pour elle une place à leur foyer; qui viennent même lui demander ses bénédictions dans les grandes solennités de la vie, mais qui ne remplissent presqu'aucune de ses saintes prescriptions. Cet état d'âme provient plutôt d'une sorte de léthargie morale que de la violence des passions.
L'art médical a su trouver ou composer des substances qui endorment les membres malades et les rendent insensibles à la souffrance.
Sur beaucoup de chrétiens l'indifférence produit un effet semblable. Poison subtil, elle s'infiltre dans l'organisme spirituel, dans l'esprit et dans la volonté ; elle répand dans l'âme je ne sais quelle insensibilité qui paralyse toutes les bonnes inspirations de la grâce et qui lui enlève le sentiment de son état si malheureux.
Dès lors, sans inquiétude, l'indifférent vit et vieillit dans le péché ; et, terrible conséquence ! c'est dans le péché que meurt d'ordinaire cette conscience sans remords.
Pour tirer de cette dangereuse torpeur ces pauvres âmes il faut une grâce excitante très efficace, il faut même un miracle extraordinaire de la miséricorde divine. Cette grâce, c'est Marie qui l'accorde ; ce miracle, c'est Marie qui l'opère. Nous en avons pour preuves l'enseignement de l'Eglise, l'autorité des saints Docteurs, le sentiment universel du peuple chrétien et l'émouvante histoire de toutes les conversions.
Semblable « à la douce aurore » annonçant un beau jour, Marie ramène dans ces âmes et les lumières et les consolations de la foi chrétienne ; elle réveille les coeurs assoupis, elle chasse les ténèbres des préjugés ; elle fait entrevoir l'éternité et ses mystérieux problèmes ; elle excite le désir de goûter à nouveau les joies surnaturelles du chrétien qui, servant Dieu fidèlement, peut compter sur les récompenses du ciel.
Les traits suivants justifient cette consolante vérité.
L’INDIFFÉRENCE religieuse ! Voilà bien la plaie de notre époque. Nombreux sont les chrétiens qui respectent la religion, qui réclament pour elle une place à leur foyer; qui viennent même lui demander ses bénédictions dans les grandes solennités de la vie, mais qui ne remplissent presqu'aucune de ses saintes prescriptions. Cet état d'âme provient plutôt d'une sorte de léthargie morale que de la violence des passions.
L'art médical a su trouver ou composer des substances qui endorment les membres malades et les rendent insensibles à la souffrance.
Sur beaucoup de chrétiens l'indifférence produit un effet semblable. Poison subtil, elle s'infiltre dans l'organisme spirituel, dans l'esprit et dans la volonté ; elle répand dans l'âme je ne sais quelle insensibilité qui paralyse toutes les bonnes inspirations de la grâce et qui lui enlève le sentiment de son état si malheureux.
Dès lors, sans inquiétude, l'indifférent vit et vieillit dans le péché ; et, terrible conséquence ! c'est dans le péché que meurt d'ordinaire cette conscience sans remords.
Pour tirer de cette dangereuse torpeur ces pauvres âmes il faut une grâce excitante très efficace, il faut même un miracle extraordinaire de la miséricorde divine. Cette grâce, c'est Marie qui l'accorde ; ce miracle, c'est Marie qui l'opère. Nous en avons pour preuves l'enseignement de l'Eglise, l'autorité des saints Docteurs, le sentiment universel du peuple chrétien et l'émouvante histoire de toutes les conversions.
Semblable « à la douce aurore » annonçant un beau jour, Marie ramène dans ces âmes et les lumières et les consolations de la foi chrétienne ; elle réveille les coeurs assoupis, elle chasse les ténèbres des préjugés ; elle fait entrevoir l'éternité et ses mystérieux problèmes ; elle excite le désir de goûter à nouveau les joies surnaturelles du chrétien qui, servant Dieu fidèlement, peut compter sur les récompenses du ciel.
Les traits suivants justifient cette consolante vérité.
Sandrine- Nombre de messages : 1756
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
1. - Retour à Dieu d'un père indifférent (5)
Depuis de longues années, écrit une jeune chrétienne d'Orléans, mon père ne pratiquait plus la religion. Dès ma sortie de pension, j'entrepris l'oeuvre de sa Conversion. J'obtins un changement, mais j'étais loin encore du résultat si ardemment souhaité ! Sur ces entrefaites, la mission générale fut donnée dans notre ville par les Pères Rédemptoristes, et voici que je me sentis pressée d'aller trouver un des missionnaires, afin de lui demander ce que je pourrais faire pour remporter une victoire décisive et obtenir le retour à Dieu de ce père dont je ne désire rien tant que le salut. Tout ce que me conseilla le missionnaire, je le fis : chaque matin, je m'approchai de la Table sainte à cette intention ; le soir, je conduisis mon père au sermon ; je mis une médaille dans ses vêtements ; je priai Notre-Dame du Perpétuel-Secours avec ferveur, me chargeant aussi d'entretenir la lampe qui, sans cesse, brûla devant son image bénie ; enfin, m'abandonnant à sa maternelle bonté, j'attendis...
L'attente ne fut pas de longue durée : le samedi saint, dans la soirée, je fis une simple proposition à mon père qui n'opposa, pour ainsi dire, aucune résistance ; quelques heures après, il allait trouver un des missionnaires et se confessait..... la sainte Vierge avait gagné ma cause ! Aussi, avec quel bonheur, le lendemain, saint jour de Pâques, je m'approchai du banquet divin, y conduisant ce père qui, pendant de longues années, en avait abandonné le chemin !...
(5) La plupart des grâces et des faits merveilleux relatés dans les chapitres suivants, sont extraits de la Sainte Famille, Revue ascétique et Bulletin de l'Archiconfrérie de Notre-Dame du Perpétuel-Secours, qui paraît chaque mois, sous la direction des Pères Rédemptoristes. Antony, Seine.
Depuis de longues années, écrit une jeune chrétienne d'Orléans, mon père ne pratiquait plus la religion. Dès ma sortie de pension, j'entrepris l'oeuvre de sa Conversion. J'obtins un changement, mais j'étais loin encore du résultat si ardemment souhaité ! Sur ces entrefaites, la mission générale fut donnée dans notre ville par les Pères Rédemptoristes, et voici que je me sentis pressée d'aller trouver un des missionnaires, afin de lui demander ce que je pourrais faire pour remporter une victoire décisive et obtenir le retour à Dieu de ce père dont je ne désire rien tant que le salut. Tout ce que me conseilla le missionnaire, je le fis : chaque matin, je m'approchai de la Table sainte à cette intention ; le soir, je conduisis mon père au sermon ; je mis une médaille dans ses vêtements ; je priai Notre-Dame du Perpétuel-Secours avec ferveur, me chargeant aussi d'entretenir la lampe qui, sans cesse, brûla devant son image bénie ; enfin, m'abandonnant à sa maternelle bonté, j'attendis...
L'attente ne fut pas de longue durée : le samedi saint, dans la soirée, je fis une simple proposition à mon père qui n'opposa, pour ainsi dire, aucune résistance ; quelques heures après, il allait trouver un des missionnaires et se confessait..... la sainte Vierge avait gagné ma cause ! Aussi, avec quel bonheur, le lendemain, saint jour de Pâques, je m'approchai du banquet divin, y conduisant ce père qui, pendant de longues années, en avait abandonné le chemin !...
(5) La plupart des grâces et des faits merveilleux relatés dans les chapitres suivants, sont extraits de la Sainte Famille, Revue ascétique et Bulletin de l'Archiconfrérie de Notre-Dame du Perpétuel-Secours, qui paraît chaque mois, sous la direction des Pères Rédemptoristes. Antony, Seine.
Sandrine- Nombre de messages : 1756
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Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
2. - Conversion de deux personnes non pratiquantes.
Autre conquête non moins merveilleuse de Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Nous citons textuellement la lettre de celle qui fut l'heureux témoin de ce retour à Dieu.
« Mon Révérend Père, il y a quelques mois, je suis allée vous demander un conseil pour une demoiselle dont la mère, âgée de quatre-vingt-neuf ans, vivait étrangère à toute pratique religieuse. D'un esprit cultivé et très distingué, mais d'un caractère intraitable, cette dame avait mené toujours une vie honnête selon le monde et trouvait cela suffisant. Votre conseil, mon Père, avait été de lui donner une médaille de Notre-Dame du Perpétuel-Secours et d'obtenir qu'elle lui adressât chaque jour une petite prière ! Faut-il vous l'avouer, je trouvai que vous auriez pu ajouter quelque chose à ce conseil. J'admirai votre foi sans la partager. On me dit du reste, au retour, que la fille de cette dame était dans les mêmes idées que sa mère, voulant lui faire recevoir les sacrements seulement au dernier moment, par bienséance pour le milieu social auquel elles appartenaient. Dès lors, je trouvai que toute intervention de ma part devenait inutile.
Deux mois après, le remords de ne pas vous avoir obéi me fit chercher le moyen d'offrir à ces dames deux médailles et d'obtenir de l'une et de l'autre qu'elles feraient chaque jour une prière à la Vierge miraculeuse. Au mois de décembre suivant, la mère demandait elle-même les sacrements, qu'elle reçut avec une foi très vive et une grande piété. Dieu lui donna de vivre encore six mois. Elle en profita pour communier fréquemment, faire des progrès rapides dans l'amour divin et adoucir son caractère de fer. Au temps pascal, sa fille vint me trouver : « Cette année j'ai fait mes Pâques, dit-elle, cela vous fera plaisir : je veux surtout que vous sachiez que le point de départ du retour de ma mère et du mien vient des deux petites médailles de Notre-Dame du Perpétuel-Secours que vous nous avez a données. »
Autre conquête non moins merveilleuse de Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Nous citons textuellement la lettre de celle qui fut l'heureux témoin de ce retour à Dieu.
« Mon Révérend Père, il y a quelques mois, je suis allée vous demander un conseil pour une demoiselle dont la mère, âgée de quatre-vingt-neuf ans, vivait étrangère à toute pratique religieuse. D'un esprit cultivé et très distingué, mais d'un caractère intraitable, cette dame avait mené toujours une vie honnête selon le monde et trouvait cela suffisant. Votre conseil, mon Père, avait été de lui donner une médaille de Notre-Dame du Perpétuel-Secours et d'obtenir qu'elle lui adressât chaque jour une petite prière ! Faut-il vous l'avouer, je trouvai que vous auriez pu ajouter quelque chose à ce conseil. J'admirai votre foi sans la partager. On me dit du reste, au retour, que la fille de cette dame était dans les mêmes idées que sa mère, voulant lui faire recevoir les sacrements seulement au dernier moment, par bienséance pour le milieu social auquel elles appartenaient. Dès lors, je trouvai que toute intervention de ma part devenait inutile.
Deux mois après, le remords de ne pas vous avoir obéi me fit chercher le moyen d'offrir à ces dames deux médailles et d'obtenir de l'une et de l'autre qu'elles feraient chaque jour une prière à la Vierge miraculeuse. Au mois de décembre suivant, la mère demandait elle-même les sacrements, qu'elle reçut avec une foi très vive et une grande piété. Dieu lui donna de vivre encore six mois. Elle en profita pour communier fréquemment, faire des progrès rapides dans l'amour divin et adoucir son caractère de fer. Au temps pascal, sa fille vint me trouver : « Cette année j'ai fait mes Pâques, dit-elle, cela vous fera plaisir : je veux surtout que vous sachiez que le point de départ du retour de ma mère et du mien vient des deux petites médailles de Notre-Dame du Perpétuel-Secours que vous nous avez a données. »
Sandrine- Nombre de messages : 1756
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Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
3. - Conversion d'un magistrat.
Votre père se prépare-t-il à faire sa mission ? disait un missionnaire à une personne après la confession.
- Mon père se confesser! reprit-elle, il n'y faut pas songer. Voilà plus de trente ans qu'il ne s'est confessé. J'ai demandé sa conversion à toutes les Madones, et je n'ai rien obtenu. J'y renonce.
- Connaissez-vous Notre-Dame du Perpétuel-Secours ? repartit le missionnaire.
- Non.
- Je le vois bien ; car si vous aviez prié cette Vierge miraculeuse, sans aucun doute votre père serait déjà revenu à la pratique de ses devoirs de chrétien.
Il lui raconte en quelques mots l'histoire de la sainte Image et les prodiges de conversion qu'elle opère partout. « Commencez aujourd'hui même, ajoute-t-il, une neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel-Secours, faites venir votre père aux sermons et tâchez de coudre dans ses habits une médaille de la Madone. » La pénitente promit de suivre ce conseil. On commença la neuvaine ; mais les médailles faisant défaut, il fallut s'en procurer ; elles n'arrivèrent que le dernier jour de la neuvaine. Vite, elles furent cousues dans un habit du pauvre chrétien, et quand, avant le diner, il eut changé de vêtement, il portait sur lui, à son insu, la médaille de la Vierge miraculeuse. Au dîner, il fut taciturne et mangea peu.
Il s'agitait sur sa chaise, éprouvait à tout instant des mouvements insolites qui trahissaient les agitations de son âme. Vers la fin du repas, quelques larmes brillaient dans ses yeux ; puis tout à coup :
- A quelle heure les missionnaires confessent-ils ?
- Les Pères sont au confessionnal à deux heures, lui répond-on, mais les hommes ont le privilège d'être entendus partout et toujours.
- Je vais me confesser, ajoute-t-il.
Et il partit. Vers une heure et demie, M. le Curé vint dire au missionnaire : « Bonne nouvelle, mon Père, M. le Président du tribunal vous demande à la sacristie pour se confesser. » Le Père s'y rend aussitôt et l'heureux vaincu de Notre-Dame du Perpétuel-Secours fait sa confession, non sans répandre des larmes de joie. Depuis, nous le savons, il demeure fidèle à ses devoirs de chrétien.
Votre père se prépare-t-il à faire sa mission ? disait un missionnaire à une personne après la confession.
- Mon père se confesser! reprit-elle, il n'y faut pas songer. Voilà plus de trente ans qu'il ne s'est confessé. J'ai demandé sa conversion à toutes les Madones, et je n'ai rien obtenu. J'y renonce.
- Connaissez-vous Notre-Dame du Perpétuel-Secours ? repartit le missionnaire.
- Non.
- Je le vois bien ; car si vous aviez prié cette Vierge miraculeuse, sans aucun doute votre père serait déjà revenu à la pratique de ses devoirs de chrétien.
Il lui raconte en quelques mots l'histoire de la sainte Image et les prodiges de conversion qu'elle opère partout. « Commencez aujourd'hui même, ajoute-t-il, une neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel-Secours, faites venir votre père aux sermons et tâchez de coudre dans ses habits une médaille de la Madone. » La pénitente promit de suivre ce conseil. On commença la neuvaine ; mais les médailles faisant défaut, il fallut s'en procurer ; elles n'arrivèrent que le dernier jour de la neuvaine. Vite, elles furent cousues dans un habit du pauvre chrétien, et quand, avant le diner, il eut changé de vêtement, il portait sur lui, à son insu, la médaille de la Vierge miraculeuse. Au dîner, il fut taciturne et mangea peu.
Il s'agitait sur sa chaise, éprouvait à tout instant des mouvements insolites qui trahissaient les agitations de son âme. Vers la fin du repas, quelques larmes brillaient dans ses yeux ; puis tout à coup :
- A quelle heure les missionnaires confessent-ils ?
- Les Pères sont au confessionnal à deux heures, lui répond-on, mais les hommes ont le privilège d'être entendus partout et toujours.
- Je vais me confesser, ajoute-t-il.
Et il partit. Vers une heure et demie, M. le Curé vint dire au missionnaire : « Bonne nouvelle, mon Père, M. le Président du tribunal vous demande à la sacristie pour se confesser. » Le Père s'y rend aussitôt et l'heureux vaincu de Notre-Dame du Perpétuel-Secours fait sa confession, non sans répandre des larmes de joie. Depuis, nous le savons, il demeure fidèle à ses devoirs de chrétien.
Sandrine- Nombre de messages : 1756
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
4. - Deux retardataires se laissent ramener à Dieu.
Laissons parler les enfants de ces heureux convertis.
« Depuis plus de trente-cinq ans, mon père ne s'approchait plus des sacrements. Pendant la mission, j'ai supplié Notre-Dame du Perpétuel-Secours de ramener mon pauvre père à la pratique de ses devoirs religieux. Pour toucher le coeur de Marie, je lui promis, si je l'obtenais, de faire publier dans les Annales de l'Archiconfrérie cette conversion tant désirée.
La Vierge de la mission a fait un miracle, car il en fallait un pour triompher de cette mortelle indifférence. Le jour de la clôture, avec un grand nombre d'hommes, mon père a communié. Eternelle reconnaissance à Notre-Dame du Perpétuel-Secours !
« Je viens, écrit une autre jeune fille, le coeur plein de la plus vive reconnaissance, payer une dette sacrée. Il y a quarante-cinq ans que mon père ne faisait plus ses Pâques. Mais la grâce de la mission a triomphé de lui ; le voici revenu au Dieu de sa première communion. L'indécision de mon père disparut sitôt que j'eus promis à Notre-Dame du Perpétuel-Secours de publier à sa louange cette conversion.
O Marie, Mère du Perpétuel-Secours, Vierge de la mission, si l'on vous connaissait, si l'on vous priait ! Accordez maintenant persévérance et fidélité !
CONCLUSION : Ces merveilleuses conversions ne permettent plus de douter de l'efficacité du recours à Marie. Jetons, nous aussi, vers elle le cri d'une filiale confiance, et, avec les privilégiés de Notre-Dame, récitons la prière suivante.
Laissons parler les enfants de ces heureux convertis.
« Depuis plus de trente-cinq ans, mon père ne s'approchait plus des sacrements. Pendant la mission, j'ai supplié Notre-Dame du Perpétuel-Secours de ramener mon pauvre père à la pratique de ses devoirs religieux. Pour toucher le coeur de Marie, je lui promis, si je l'obtenais, de faire publier dans les Annales de l'Archiconfrérie cette conversion tant désirée.
La Vierge de la mission a fait un miracle, car il en fallait un pour triompher de cette mortelle indifférence. Le jour de la clôture, avec un grand nombre d'hommes, mon père a communié. Eternelle reconnaissance à Notre-Dame du Perpétuel-Secours !
« Je viens, écrit une autre jeune fille, le coeur plein de la plus vive reconnaissance, payer une dette sacrée. Il y a quarante-cinq ans que mon père ne faisait plus ses Pâques. Mais la grâce de la mission a triomphé de lui ; le voici revenu au Dieu de sa première communion. L'indécision de mon père disparut sitôt que j'eus promis à Notre-Dame du Perpétuel-Secours de publier à sa louange cette conversion.
O Marie, Mère du Perpétuel-Secours, Vierge de la mission, si l'on vous connaissait, si l'on vous priait ! Accordez maintenant persévérance et fidélité !
CONCLUSION : Ces merveilleuses conversions ne permettent plus de douter de l'efficacité du recours à Marie. Jetons, nous aussi, vers elle le cri d'une filiale confiance, et, avec les privilégiés de Notre-Dame, récitons la prière suivante.
Sandrine- Nombre de messages : 1756
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
CHAPITRE III - Notre-Dame du Perpétuel-Secours et l’obstination du pécheur en face de la mort.
Les symptômes de cette maladie d'âme que l'on appelle obstination, endurcissement dans le péché, sont de différentes sortes : c'est d'abord une inexplicable surexcitation lorsqu'une voix, même la plus aimée, invite discrètement à rentrer dans le devoir ; puis, c'est une instinctive aversion pour tout ce qui troublerait cette fausse et fatale quiétude ; enfin, c'est le parti-pris de ne profiter d'aucune des occasions qui peuvent ramener à Dieu.
L'âme indifférente s'endort dans l'insouciance ; mais l'âme obstinée lutte contre la grâce et s'opiniâtre dans le péché.
Cette résistance et cet entêtement rendent l'âme, on le comprend, indigne de toute faveur du ciel. Pour changer cette volonté rebelle, il ne faut rien moins qu'un prodige éclatant de la miséricorde, de cette exceptionnelle miséricorde qui, parfois, donne des grâces extraordinaires à une créature humaine qui ne mérite rien, ou qui même a démérité. Mais, selon l'enseignement de saint Alphonse, l'exercice arbitraire de la miséricorde est le privilège personnel de Marie. A Jésus-Christ les revendications de la justice, à Marie le ministère de la miséricordieuse clémence.
Aussi pouvons-nous mettre en fait que dans les conversions retentissantes, apparait toujours, manifeste, l'intervention de la Mère de Miséricorde, provoquée d'ordinaire par la prière d'une âme dévouée.
Par les merveilleux retours à Dieu qu'elle ne cesse d'opérer, Notre-Dame du Perpétuel-Secours se charge de le prouver surabondamment.
Les symptômes de cette maladie d'âme que l'on appelle obstination, endurcissement dans le péché, sont de différentes sortes : c'est d'abord une inexplicable surexcitation lorsqu'une voix, même la plus aimée, invite discrètement à rentrer dans le devoir ; puis, c'est une instinctive aversion pour tout ce qui troublerait cette fausse et fatale quiétude ; enfin, c'est le parti-pris de ne profiter d'aucune des occasions qui peuvent ramener à Dieu.
L'âme indifférente s'endort dans l'insouciance ; mais l'âme obstinée lutte contre la grâce et s'opiniâtre dans le péché.
Cette résistance et cet entêtement rendent l'âme, on le comprend, indigne de toute faveur du ciel. Pour changer cette volonté rebelle, il ne faut rien moins qu'un prodige éclatant de la miséricorde, de cette exceptionnelle miséricorde qui, parfois, donne des grâces extraordinaires à une créature humaine qui ne mérite rien, ou qui même a démérité. Mais, selon l'enseignement de saint Alphonse, l'exercice arbitraire de la miséricorde est le privilège personnel de Marie. A Jésus-Christ les revendications de la justice, à Marie le ministère de la miséricordieuse clémence.
Aussi pouvons-nous mettre en fait que dans les conversions retentissantes, apparait toujours, manifeste, l'intervention de la Mère de Miséricorde, provoquée d'ordinaire par la prière d'une âme dévouée.
Par les merveilleux retours à Dieu qu'elle ne cesse d'opérer, Notre-Dame du Perpétuel-Secours se charge de le prouver surabondamment.
Sandrine- Nombre de messages : 1756
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Notre-Dame du Perpétuel-Secours
!. - Notre-Dame triomphe de l'opiniâtre résistance d'un riche seigneur.
A Vienne, en Autriche, un homme d'un rang élevé, mais dont la foi avait échoué contre la richesse, fut atteint d'un mal qui bientôt ne laissa plus d'espoir. Sa soeur se désolait de le voir si près de la mort et si loin de Dieu. Plusieurs fois, elle essaya de le ramener à de meilleurs sentiments ; mais en vain. Chaque lettre qu'elle lui écrivait ne faisait qu'augmenter l'obstination du malade, en sorte qu'il finit par les lui renvoyer avec ces mots : « Ne me parle plus de conversion, je te défends de me faire encore des sermons. » Il se vantait hautement de vouloir mourir sans prêtre, sans sacrements, sans religion.
Une neuvaine en l'honneur de Notre-Dame du Perpétuel-Secours fut commencée. Cependant, l'état du malade devint de plus en plus alarmant. Sa soeur, se confiant en la miséricordieuse puissance de Notre-Dame, lui envoya, sans plus hésiter, une médaille de la Madone. Elle craignait fort que cette médaille ne lui fût retournée. Mais non, il l'accepta.
Subitement, un mieux sensible, quoique passager, se déclara dans l'état physique ; mais hélas ! l'état moral ne changeait pas.
Marie demeurait sourde à la prière ; toutefois, elle ne faisait qu'attendre l'heure de la grâce pour vaincre ce coeur rebelle. A plusieurs reprises, des crises violentes faillirent emporter le malade sans que ses dispositions devinssent meilleures. Lorsqu'un prêtre, ami de la famille, vint le voir, il le reçut poliment, mais il écrivit ensuite à sa soeur : « Probablement c'était encore une tentative de conversion que, de concert avec toi, ce prêtre devait faire ; mais je te prie de me laisser en repos. »
Désolée, la pauvre fille, avec plusieurs autres personnes, recommença une neuvaine qui devait finir le jour de l'Immaculée-Conception. Notre-Dame du Perpétuel-Secours fut invoquée avec plus de ferveur encore, les jours du malade étant comptés. La miséricorde de Marie avait choisi cette glorieuse fête pour opérer ce miracle de la grâce ; car, sans aucune autre sollicitation, au grand étonnement de son entourage, le malade demanda soudain qu'on appelât un prêtre. Celui-ci accourt en toute hâte, et, bientôt après, réconcilié avec Dieu par une bonne confession, le malade reçut le saint Viatique, l'Extrême-Onction, vécut encore quelque temps, et mourut ensuite dans la paix du Seigneur.
A Vienne, en Autriche, un homme d'un rang élevé, mais dont la foi avait échoué contre la richesse, fut atteint d'un mal qui bientôt ne laissa plus d'espoir. Sa soeur se désolait de le voir si près de la mort et si loin de Dieu. Plusieurs fois, elle essaya de le ramener à de meilleurs sentiments ; mais en vain. Chaque lettre qu'elle lui écrivait ne faisait qu'augmenter l'obstination du malade, en sorte qu'il finit par les lui renvoyer avec ces mots : « Ne me parle plus de conversion, je te défends de me faire encore des sermons. » Il se vantait hautement de vouloir mourir sans prêtre, sans sacrements, sans religion.
Une neuvaine en l'honneur de Notre-Dame du Perpétuel-Secours fut commencée. Cependant, l'état du malade devint de plus en plus alarmant. Sa soeur, se confiant en la miséricordieuse puissance de Notre-Dame, lui envoya, sans plus hésiter, une médaille de la Madone. Elle craignait fort que cette médaille ne lui fût retournée. Mais non, il l'accepta.
Subitement, un mieux sensible, quoique passager, se déclara dans l'état physique ; mais hélas ! l'état moral ne changeait pas.
Marie demeurait sourde à la prière ; toutefois, elle ne faisait qu'attendre l'heure de la grâce pour vaincre ce coeur rebelle. A plusieurs reprises, des crises violentes faillirent emporter le malade sans que ses dispositions devinssent meilleures. Lorsqu'un prêtre, ami de la famille, vint le voir, il le reçut poliment, mais il écrivit ensuite à sa soeur : « Probablement c'était encore une tentative de conversion que, de concert avec toi, ce prêtre devait faire ; mais je te prie de me laisser en repos. »
Désolée, la pauvre fille, avec plusieurs autres personnes, recommença une neuvaine qui devait finir le jour de l'Immaculée-Conception. Notre-Dame du Perpétuel-Secours fut invoquée avec plus de ferveur encore, les jours du malade étant comptés. La miséricorde de Marie avait choisi cette glorieuse fête pour opérer ce miracle de la grâce ; car, sans aucune autre sollicitation, au grand étonnement de son entourage, le malade demanda soudain qu'on appelât un prêtre. Celui-ci accourt en toute hâte, et, bientôt après, réconcilié avec Dieu par une bonne confession, le malade reçut le saint Viatique, l'Extrême-Onction, vécut encore quelque temps, et mourut ensuite dans la paix du Seigneur.
Sandrine- Nombre de messages : 1756
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