Marie-Thérèse Soubiran

Marie-Thérèse Soubiran (1834-1889), née à Castelnaudary dans l’Aude, fonde en 1854 avec quelques sœurs la première communauté pour participer, comme Marie, à la mission du Christ : travailler à la croissance humaine et spirituelle de tous, en particulier des jeunes et des personnes plus démunies.

De spiritualité ignatienne, nous voulons " chercher et trouver Dieu en toutes choses ", " l’aimer et le servir en tout " Chaque jour, notre vie s’enracine dans l’Eucharistie célébrée, contemplée et vécue, " centre d’où tout part et où tout revient ".

" Qui peut comprendre vos desseins " ? Le 7 juin 1889, dans un couvent de Paris, s’éteignait une religieuse ignorée de tous, au terme d’une trajectoire déroutante. Les religieuses de sa communauté, hormis la supérieure, ignoraient que, vingt-cinq ans plus tôt, elle avait fondé une Congrégation religieuse dont elle avait été expulsée. Les sœurs de la Congrégation qu’elle dirigea pendant dix ans n’ont pas même été informées de sa mort . Elle s’est éteinte dans l’oubli et la solitude. Elle avait " acquis la certitude " que sa petite Société de Marie-Auxiliatrice, qu’elle continuait de porter dans son cœur, dans sa prière, dans sa souffrance, était " moralement morte ".

Un an plus tard en effet, la société reprend vie. Et cinquante-sept ans après sa mort, en 1946, la fondatrice est proclamée bienheureuse par le pape Pie XII.