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LECTURES POUR LES PREMIERS VENDREDIS DU MOIS

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Message  Sandrine Jeu 23 Déc 2010 - 15:33

Tiré de "Trente-trois considérations sur le Sacré-Cœur suivies de lectures pour le premier vendredi de chaque mois" par la Mère Saint-Jérôme, 1860


LECTURES
POUR LES
PREMIERS VENDREDIS DU MOIS.


PREMIER VENDREDI DE JANVIER.
La cœur de Jésus est le roi des cœurs

LECTURES POUR LES PREMIERS VENDREDIS DU MOIS Sacra_25

« Le Roi vit! Le Roi mon Seigneur vit! A la vie, à la mort, votre serviteur sera à vos côtés. »

Le cœur de Jésus est le Roi des cœurs, en deux sens. D'abord, parce que c'est le meilleur de tous les cœurs ; ensuite, parce que seul il a droit de commander l'amour aux autres cœurs.

1) LE CŒUR DE JÉSUS EST LE MEILLEUR DES CŒURS

Un bon cœur! Voilà ce que nous aimons à trouver par dessus la science, les talents, le génie, la grandeur, la puissance. Un cœur ouvert, qui se laisse lire et se déplie sans feinte; un cœur compatissant, que l'infortune émeut ; un cœur droit, que rien ne fasse fléchir ; un cœur noble et généreux que rien n'arrête dans ses élans ; un bon cœur, enfin, voilà le trésor que nous cherchons toute notre vie. Nous frappons à la porte de tous les cœurs humains, et si nous croyons avoir trouvé l'objet de nos recherches, si Dieu nous permet de nous reposer dans quelque cœur ami, hélas ! bientôt il nous faut reconnaître que les bons cœurs ne peuvent pas tout ce qu'ils voudraient en notre faveur, qu'ils doivent partager leurs affec­tions... Souvent, c'est trop tard que nous les avons trouvés; et c'est avant la fin de notre exil qu'ils nous sont ravis.

Mais , consolons-nous , le cœur des cœurs, le Roi des cœurs, que couronne une plaie d'amour, le cœur qui répondra à tous les besoins du nôtre, qui parcourra avec nous toute la route de la vie, c'est le Cœur de Jésus. Il est ouvert, il nous a laissé
lire tous ses secrets; tout ce qu'il a appris de son Père, il nous l'a révélé. Quelle compassion est la sienne! Pour mieux ressentir nos maux, il en a épuisé l'amer­tume. Il nous a aimés sans feinte, car il a pris sur lui nos langueurs, et dans sa gé­nérosité, il a couru au-devant des suppli­ces et de la mort pour en émousser l'ai­guillon et pour leur enlever tout venin. L'amour qu'il accorde à tous ne diminue point son ardeur pour moi. Il m'a aimé avant que mon cœur fût capable de le lui rendre, et jusqu'à mon dernier soupir, son cœur répondra aux élans du mien.

Dans le temps auquel le bon peuple de France savait aimer ses rois comme il en était aimé, il se consolait des vexations qu'il avait à subir par cette exclamation connue : « Ah ! si le roi le savait!» Ré­jouissons-nous, notre roi sait tout, il nous suit pas à pas; tous les mouvements de notre cœur retentissent dans le sien, il distingue l'offenseur de l'offensé, il rendra à chacun selon ses mérites. Réjouissons- nous, il peut tout, jamais il n'éprouvera cet embarras et cette tristesse qui saisit les bons cœurs en présence de maux irrémé­diables. Réjouissons-nous, notre roi veut tout ce qui peut contribuer à notre bon­heur.

Ô roi des rois, et Seigneur des Seigneurs, il paraît bien que vous aimez vos sujets puisque vous leur donnez votre cœur; puisque vous leur offrez votre cœur blessé pour asile. Ô mon roi et mon Dieu, c'est à vous seul que je veux m'attacher!... Le roi vit, le roi mon Seigneur vit dans toute sa puissance et dans toute sa majesté, quoi que fassent ses ennemis pour lui ravir le sceptre et la gloire; à la vie, à la mort, vo­tre serviteur sera à vos côtés. Ô Seigneur, ô roi immortel des siècles, votre royaume n'est point limité dans son étendue, borné dans sa durée, comme celui des rois de la terre ! Roi des anges, roi de l'humanité toute entière, votre royaume n'est point de ce monde où tout meurt et périt, et nul ne peut vous le ravir. Vous régnez de l'éternité à l'éternité. Le règne de notre Dieu n'aura point de fin, comme chante la sainte église. Et regni ejus non erit finis. Et c'est là. le sujet de la juste joie de vos serviteurs, de leur assurance dans tous les périls, du mépris qu'ils font de toutes les délices mondaines.

A suivre ...
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Message  Sandrine Jeu 23 Déc 2010 - 15:38

2) LE CŒUR DE JÉSUS PEUT SEUL COM­MANDER L'AMOUR.

Quel roi fut jamais aimé, honoré, obéi comme notre roi Jésus? Quel roi osa jamais faire ce commandement : « Vous aimerez le Seigneur votre roi de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces.» Tout ce qu'ils peuvent exiger, les rois de la terre, c'est la soumission ex­térieure ; le cœur, l'affection restent libres de se donner ou de se refuser. Un homme peut dire à un autre : Tu plieras, tu obéiras, tu mourras... et l'y contraindre par la force, mais nul ne peut lui dire : « Tu aimeras,» et l'obtenir en dépit de sa volonté. Il n'y a que vous, mon Seigneur et mon Dieu, qui soyez assez grand, assez puissant, assez aimant; qui ayez assez fait, assez souffert pour avoir le droit de commander l'amour. Aussi est-ce là votre premier commande­ment : Diliges..., vous aimerez... Et tout ce qu'il y a eu de nobles cœurs, d'âmes héroïques dans tous les siècles, a répondu à cette divine provocation, tous se sont écriés : Je vous aimerai, Seigneur mon Dieu et ma force, je vous aimerai, mon protecteur et l'appui de mon salut, je vous aimerai, Seigneur, mon firmament, vous mon refuge, vous mon libérateur. Diligam te Domine, fortitudo mea, Dominus firmamentum meum et refugium meum et liberator meus (Ps. 17, v.1 )

Pour vous prouver mon amour, que voulez-vous que je fasse, que voulez-vous que je souffre ? Quid me vis facere? « Parlez, Seigneur, votre serviteur écoute.» Voulez-vous que je quitte tout pour vous suivre ? Je dis adieu au monde entier. — Que je vive obscur, inconnu, caché ? Mon cœur est forêt. — Voulez-vous que je dé­pense mes forces physiques au soulagement de mes frères infirmes? Me voici. — Vou­lez-vous que j'épuise mes forces morales au service des intelligences égarées? Met­tez vos paroles en ma bouche; et, senti­nelle vigilante, je crierai sans me lasser.
— Voulez-vous que mon inutilité en ce monde soit un hommage de mon néant à votre être seul nécessaire ? Que votre vo­lonté soit faite. — Voulez-vous qu'objet de contradiction à mes frères eux-mêmes, je sois injurié, calomnié, bafoué? Ce m'est trop d'honneur, car cette voie a été la vôtre.— Voulez-vous que je livre ma vie pour vous dans les tourments? Ô mon Roi, prenez-la; mourir pour vous, comme vous, par la violence, c'est le comble de la gloire.

Et vous avez eu votre brillante armée de martyrs... Comme ils ont couru joyeux à la mort, à une mort certaine, doulou­reuse, ignominieuse, disant au fond de leur cœur et sous le feu de votre divin regard: Que je meure pourvu qu'il règne, car s'il est mort le premier, lui le Seigneur mon roi, quelle honte à ses soldats d'épargner leur vie!
Et vous avez eu vos généreux confes­seurs qui, méprisant les ressources de l'é­loquence humaine, ont défendu votre cause devant les rois et les grands par les paroles si simplement magnifiques que vous-même leur mettiez à la bouche. Et vous avez eu vos essaims innombrables de vierges, l'ornement de votre cour, qui ont dédaigné pour vous tout amour humain. Et vous avez eu dans tous les rangs, dans tous les âges, et par milliers, ces héros chrétiens devant lesquels s'efface tout héroïsme que n'inspire pas votre amour.

Ô chrétiens, enfants des saints, fils des martyrs, voilà le cœur blessé de notre roi martyr; honorons-le donc, aimons-le; ve­nez, prosternons-nous, et adorons-le, puis­que c'est le cœur d'un Dieu. Osons tout ce que pourra nous inspirer l'amour, car il est au-dessus de toute louange; et jamais nous ne pourrons suffire aux hommages qui lui sont dus.

Or. Jac. Ô notre roi, que votre règne arrive ! Adveniat regnum tuum!


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