Pour les enfants

Eric a écrit: Selon mon missel :

+ Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
Indulgence de 3 ans, chaque fois. - 7 ans, en prenant de l'eau bénite. (Pén., 10 février 1935 et 14 juin 1949.)

Grand missel-rituel et vespéral, Henri Proost & Cie, 1955, p. 23

Selon le choix de réponses de Ab Belmont, il semblerait qu'il ait un missel se rapprochant du vôtre...

Se dirige t-on vers une "autorité des soutanes françaises" comme le disait allègrement Sandrine hier ?

Eric a écrit:
NERF DE LA GUERRE ... ou ... "ART" DE GÉRER LA NEF !

ROBERT. a écrit:

Eric a écrit: Selon mon missel :

+ Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
Indulgence de 3 ans, chaque fois. - 7 ans, en prenant de l'eau bénite. (Pén., 10 février 1935 et 14 juin 1949.)

Grand missel-rituel et vespéral, Henri Proost & Cie, 1955, p. 23

Selon le choix de réponses de Ab Belmont, il semblerait qu'il ait un missel se rapprochant du vôtre...

Se dirige t-on vers une "autorité des soutanes françaises" comme le disait allègrement Sandrine hier ?

ROBERT. a écrit:

Eric a écrit:
NERF DE LA GUERRE ... ou ... "ART" DE GÉRER LA NEF !

Il devrait relire Saint Jean Bosco, Saint Vincent de Paul, Saint Jean Vianney...

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Eric a écrit:
Selon mon missel :

+ Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
Indulgence de 3 ans, chaque fois. - 7 ans, en prenant de l'eau bénite. (Pén., 10 février 1935 et 14 juin 1949.)

Grand missel-rituel et vespéral, Henri Proost & Cie, 1955, p. 23

L'indulgence, c'est la « rémission valable devant Dieu de la peine temporelle due aux péchés déjà pardonnés quant à la coulpe, rémission que l'autorité ecclésiastique accorde en puisant dans le trésor de l'Église et qu'elle applique aux vivants par manière d'absolution, et aux défunts par manière de suffrage» (canon 911 du Code de Droit Canonique).

« Je te donnerai les clefs. Tout ce que tu lieras sur terre sera lié au ciel. Tout ce que tu délieras sur terre sera délié au ciel », avait dit Jésus à Pierre. Et aux apôtres il répète: «Tout ce que vous lierez sur terre sera lié au ciel. Tout ce que vous délierez sera délié. » Et encore: « Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez. Ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez. »

Notre Seigneur n'a pas fait de distinction. Il n'a pas dit: « Vous pourrez remettre la coulpe du péché, mais je me réserve la peine temporelle. » Il a dit: «Les péchés seront remis. » Il n'a pas dit: «Vous pourrez délier ceci, pas cela. » Il a dit: « Tout ce que vous délierez sur terre sera délié au ciel. »

La doctrine des indulgences repose donc sur le pouvoir des clefs de l'Église, compris dans sa plénitude, lequel d'ailleurs s'étend à bien autre chose qu'au pardon des fautes. Le pénitent obtient la remise de la coulpe par sa contrition et l'aveu de sa faute. Par les indulgences, il obtiendra la rémission de la peine temporelle.

«Tout ce que vous délierez sur terre sera délié au ciel.» Jésus a donné à son Église juridiction sur les vivants. Aussi l'Église applique-t-elle les indulgences aux fidèles par manière d'absolution, laquelle obtient infailliblement son effet, comme l'absolution de la coulpe au tribunal de la pénitence. Mais les défunts échappent à la juridiction de l'Église. Jésus n'a pas dit: «Tout ce que vous délierez au purgatoire sera délié au ciel. » Les défunts sont sous la puissance de la Justice divine, tempérée par sa Bonté. L'Église applique donc aux défunts les indulgences par manière de suffrage. Elle s'adresse humblement à Dieu et lui demande de daigner appliquer telle indulgence à telle âme, si c'est sa divine Volonté.

Les indulgences font partie du trésor de l'Église. Elles mettent en valeur la Communion des Saints. Supprimez les indulgences, abolissez la Communion des Saints: vous appauvrissez le dogme catholique, vous tarissez une source féconde de sa richesse. Vous rendez les fidèles égoïstes par nécessité, individualistes par obligation. Vous forcez les âmes du purgatoire à se replier sur leurs douleurs, les élus du ciel à ne plus s'intéresser qu'à eux-mêmes.

Le présent recueil est une œuvre de patience, car il est le fruit d'un travail considérable et minutieux. Œuvre d'amour aussi: seule une grande charité des âmes pouvait engager à l'entreprendre et à le mener à terme.

Ces dernières années, la Sacrée Pénitencerie, chargée de la concession des indulgences, a fait une révision complète des conditions générales et particulières qui régissent le gain des indulgences.

En 1938 paraissait la collection Preces et Pia Opéra, contenant toutes les indulgences accordées jusqu'alors à tous les fidèles ou groupements de fidèles, et dont le gain n'est pas attaché soit à un objet de piété muni d'une bénédiction spéciale, soit à la visite d'un endroit pieux déterminé, soit à une inscription dans quelque pieuse association. Un décret de la Sacrée Pénitencerie abolissait en même temps toutes les indulgences de ce genre qui n'étaient pas contenues dans cette collection authentique.

C'est dire que désormais, pour savoir s'il existe encore une indulgence du genre universel défini ci-dessus, il faut se référer à Preces et Pia Opéra de 1938. C'est ce qu'a fait l'auteur du présent recueil. Comme il y est expliqué, le recueil ne contient pas toutes les prières ou œuvres indulgenciées contenues dans la collection authentique latine, mais les principales.

La netteté des divisions, la précision du style et une abondante table des matières feront de ce recueil un ouvrage précieux de consultation. Il s'adresse particulièrement au clergé et aux communautés religieuses. Mais rédigé en français, il offre aux pieux fidèles une riche moisson de prières et d'œuvres indulgenciées. Puissent les vivants et plus encore les défunts y trouver leur profit.

Louis C. de LéRy, S..J.

L'Immaculée-Conception, Montréal, 20 avril 1941.

Il est concédé aux fidèles qui se signent dévotement en disant : Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ansi soit-il.Indulg. 100 jrs; avec eau bénite 300 jrs ( S.P.A., 10 février. 1935 )

Sandrine a écrit:

ROBERT. a écrit:

Eric a écrit: Selon mon missel :

+ Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
Indulgence de 3 ans, chaque fois. - 7 ans, en prenant de l'eau bénite. (Pén., 10 février 1935 et 14 juin 1949.)

Grand missel-rituel et vespéral, Henri Proost & Cie, 1955, p. 23

Selon le choix de réponses de Ab Belmont, il semblerait qu'il ait un missel se rapprochant du vôtre...

Se dirige t-on vers une "autorité des soutanes françaises" comme le disait allègrement Sandrine hier ?

Ou n'est-ce pas plutôt un problème de date qui expliquerait ces différences

Je viens de lire les explications de Gabrielle un peu plus bas...

Eric a écrit:
Bah oui !
J'avoue qu'il y a un "truc" qui m'échappe aussi !!!