L'absence de la charité
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L'absence de la charité
Celui-là n'a pas la charité qui au lieu de vouloir du bien à son prochain, en est envieux.
On commet un péché d'envie, lorsque par malveillance on se réjouit du mal du prochain ou qu'on s'attriste du bien qui lui arrive.
L'envieux ne peut voir le bonheur des autres, et il cherche à lui nuire en paroles et en actions. Il ressemble aux serpents indiens qui rongent les arbres chargés de fleurs parfumées, parce qu'ils en détestent le parfum. Il ressemble aussi aux mites qui rongent les habits de pourpre; à la rouille qui détruit le fer ; à la chenille qui dévore toutes les feuilles vertes d'un arbre. (S. Aug.)
L'envieux qui se réjouit du malheur du prochain est semblable au corbeau qui ne se plaît que dans la pourriture et dans la puanteur de la décomposition.
Cependant si notre tristesse ou notre joie naissent de notre amour de Dieu et du prochain, elles ne sont pas coupables ; par ex. si quelqu'un est peiné de ce qu'un ennemi de l'Église réussit à obtenir une grande influence dans les affaires publiques, ou bien de ce qu'il verra un bonheur échoir à un pécheur qui en abusera pour pécher davantage.
François Spirago
Catéchisme Catholique Populaire, 1903
On commet un péché d'envie, lorsque par malveillance on se réjouit du mal du prochain ou qu'on s'attriste du bien qui lui arrive.
L'envieux ne peut voir le bonheur des autres, et il cherche à lui nuire en paroles et en actions. Il ressemble aux serpents indiens qui rongent les arbres chargés de fleurs parfumées, parce qu'ils en détestent le parfum. Il ressemble aussi aux mites qui rongent les habits de pourpre; à la rouille qui détruit le fer ; à la chenille qui dévore toutes les feuilles vertes d'un arbre. (S. Aug.)
L'envieux qui se réjouit du malheur du prochain est semblable au corbeau qui ne se plaît que dans la pourriture et dans la puanteur de la décomposition.
Cependant si notre tristesse ou notre joie naissent de notre amour de Dieu et du prochain, elles ne sont pas coupables ; par ex. si quelqu'un est peiné de ce qu'un ennemi de l'Église réussit à obtenir une grande influence dans les affaires publiques, ou bien de ce qu'il verra un bonheur échoir à un pécheur qui en abusera pour pécher davantage.
François Spirago
Catéchisme Catholique Populaire, 1903
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Re: L'absence de la charité
Celui-là n'a pas la charité qui au lieu de vouloir du bien à son prochain, en est envieux.
Parmi les envieux coupables, citons: Satan qui le fut de nos premiers parents au paradis terrestre ; Caïn, de son frère Abel parce que le sacrifice de celui-ci fut agréable à Dieu. (Gen. IV) ; les fils de Jacob, de leur frère Joseph, parce qu'il était le préféré du père (id. XXXVII); le roi Saül, de David, parce que le peuple l'honorait pour avoir tué le géant Goliath. (I, Rois XVII).
Certaines personnes envient à d'autres leur situation de fortune (haine de métier ou haine des classes).
Le plus bas degré de l'envie consiste à voir avec déplaisir notre prochain progresser dans la vertu et la grâce de Dieu.
L'envie spirituelle est un péché contre le S. Esprit. C'est ainsi que les grands-prêtres et les pharisiens envièrent Jésus-Christ: lorsqu'ils le virent opérer des miracles, ils résolurent de le mettre à mort. (S. Jean XI, 47).
C'est le péché particulier des démons, car dès qu'ils voient une âme choisie progresser dans le bien, ils entrent en fureur et la persécutent aussitôt. (S. Gr. le G.).
Parmi les envieux coupables, citons: Satan qui le fut de nos premiers parents au paradis terrestre ; Caïn, de son frère Abel parce que le sacrifice de celui-ci fut agréable à Dieu. (Gen. IV) ; les fils de Jacob, de leur frère Joseph, parce qu'il était le préféré du père (id. XXXVII); le roi Saül, de David, parce que le peuple l'honorait pour avoir tué le géant Goliath. (I, Rois XVII).
Certaines personnes envient à d'autres leur situation de fortune (haine de métier ou haine des classes).
Le plus bas degré de l'envie consiste à voir avec déplaisir notre prochain progresser dans la vertu et la grâce de Dieu.
L'envie spirituelle est un péché contre le S. Esprit. C'est ainsi que les grands-prêtres et les pharisiens envièrent Jésus-Christ: lorsqu'ils le virent opérer des miracles, ils résolurent de le mettre à mort. (S. Jean XI, 47).
C'est le péché particulier des démons, car dès qu'ils voient une âme choisie progresser dans le bien, ils entrent en fureur et la persécutent aussitôt. (S. Gr. le G.).
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Re: L'absence de la charité
De tous les péchés, c'est l'envie qui rend l'homme le plus semblable au démon, car elle est le péché particulier du démon.
Celui qui est envieux ressemble au démon (S. Cyprien), car c'est par l'envie du démon, que la mort est entrée dans le monde. (Sagesse II, 24).
De même que Jésus-Christ a dit: ''C'est à ce signe qu'on reconnaîtra que vous êtes mes disciples si vous vous aimez les uns les autres", de même aussi le démon peut dire: ''On reconnaîtra que vous êtes mes disciples, si vous vous enviez comme moi je vous ai enviés." (S. Vinc. Fer.)
L'envieux n'a aucune ressemblance avec Dieu, il est semblable au néant, et parce qu'il est néant, il souhaite n'être entouré que de misères et de ruines. (S. Bonav.)
De tous les péchés, c'est l'envie qui renferme la plus grande malice, car chaque péché et chaque vice ont des circonstances atténuantes.
L'intempérance s'excuse par l'appétit ; la vengeance par la défense de son droit ; le vol par la pauvreté etc. ; l'envieux par contre ne peut produire aucune excuse. (S. Chry.)
L'envie est pire que la guerre, car la guerre a des motifs, l'envie n'en a pas ; de plus la guerre cesse, l'envie jamais.
Celui qui est envieux ressemble au démon (S. Cyprien), car c'est par l'envie du démon, que la mort est entrée dans le monde. (Sagesse II, 24).
De même que Jésus-Christ a dit: ''C'est à ce signe qu'on reconnaîtra que vous êtes mes disciples si vous vous aimez les uns les autres", de même aussi le démon peut dire: ''On reconnaîtra que vous êtes mes disciples, si vous vous enviez comme moi je vous ai enviés." (S. Vinc. Fer.)
L'envieux n'a aucune ressemblance avec Dieu, il est semblable au néant, et parce qu'il est néant, il souhaite n'être entouré que de misères et de ruines. (S. Bonav.)
De tous les péchés, c'est l'envie qui renferme la plus grande malice, car chaque péché et chaque vice ont des circonstances atténuantes.
L'intempérance s'excuse par l'appétit ; la vengeance par la défense de son droit ; le vol par la pauvreté etc. ; l'envieux par contre ne peut produire aucune excuse. (S. Chry.)
L'envie est pire que la guerre, car la guerre a des motifs, l'envie n'en a pas ; de plus la guerre cesse, l'envie jamais.
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Re: L'absence de la charité
De tous les péchés, c'est l'envie qui rend l'homme le plus semblable au démon, car elle est le péché particulier du démon.
L'envie n'est qu'un état d'esprit diabolique. (S. Chry.)
La malice de l'envieux est pour ainsi dire encore plus grande que celle du démon; car le démon n'envie que l'homme, mais nullement ses semblables, tandis que l'homme envie ses frères. (S. Chry.)
L'envie est le seul péché qui résiste à l'influence des œuvres de miséricorde.
On peut calmer un homme en colère ou un ennemi par des paroles bienveilllantes, mais non pas l'envieux: '' Nourris les chiens et ils s'apprivoiseront; caresse un lion et il sera dompté, mais pour l'envieux, la politesse et la condescendance ne l'exciteront que davantage. (S. Jean Dam.)
L'envie est de tous les péchés celui qui procure le moins de satisfaction.
L'intempérant, l'avare, le colère etc., semblent au moins jouir de leur passion, mais l'envieux nullement. Il ressemble au papillon, qui loin d'éteindre la lumière par son battement d'ailes, s'y brûle seulement lui-même. (Diez).
L'envie n'est qu'un état d'esprit diabolique. (S. Chry.)
La malice de l'envieux est pour ainsi dire encore plus grande que celle du démon; car le démon n'envie que l'homme, mais nullement ses semblables, tandis que l'homme envie ses frères. (S. Chry.)
L'envie est le seul péché qui résiste à l'influence des œuvres de miséricorde.
On peut calmer un homme en colère ou un ennemi par des paroles bienveilllantes, mais non pas l'envieux: '' Nourris les chiens et ils s'apprivoiseront; caresse un lion et il sera dompté, mais pour l'envieux, la politesse et la condescendance ne l'exciteront que davantage. (S. Jean Dam.)
L'envie est de tous les péchés celui qui procure le moins de satisfaction.
L'intempérant, l'avare, le colère etc., semblent au moins jouir de leur passion, mais l'envieux nullement. Il ressemble au papillon, qui loin d'éteindre la lumière par son battement d'ailes, s'y brûle seulement lui-même. (Diez).
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Re: L'absence de la charité
L'envie cause à l'âme un grand dommage. Elle lui enlevé la paix intérieure, la santé corporelle, et le conduit à beaucoup de péchés contre la charité et à la damnation éternelle.
De même que le ver ronge le bois dans lequel il a pris naissance, de même l'envie ronge aussi le cœur qui lui a donné asile. Elle tourmente l'esprit, détruit la paix de la conscience, remplit l'âme de mécontentement et de tristesse et en éloigne toute joie. Quand elle s'est établie dans une âme, elle ne tarde pas à se manifester à l'extérieur, comme cela arriva pour la figure hâve de Caïn (Gen. IV, 6) ; elle enlève au visage ses fraîches couleurs et révèle par la pâleur et les yeux ternes la peine occasionnée à l'intérieur (Louis de Gr.)
Quand le cœur et les entrailles sont déchiquetés par les griffes de la malveillance, aucune nourriture ne sourit, et aucune boisson ne réjouit. (S. Cyp.)
L'envie abrège la vie humaine. (Eccl. XXX, 26). L'envieux est son propre bourreau. (S Gr. de Naz.)
De même que la rouille ronge le fer, de même l'envie détruit peu à peu l'âme envieuse (S. Bas.) On compare l'envie à des ciseaux qui s'usent eux-mêmes par l'usage, ou à une scie qui coupe le cœur du haut en bas.
L'envie mène à de nombreux péchés contre la charité. Après avoir souillé la terre par un fratricide, elle poussa les fils de Jacob à vendre leur frère, inspira à Saûl de persécuter son bienfaiteur David, elle eut même soif du sang de Jésus-Christ et elle atteignit son but; (S. P. Chry.)
L'envie conduit au murmure contre la providence divine. C'est l'envie qui fit murmurer les ouvriers occupés depuis le matin dans la vigne du Seigneur, parce que le père de famille donna le même salaire aux ouvriers de la dernière heure. (S. Matth. XX, 9).
L'envieux hait les bienfaits divins. (S. Cyp.) L'envie exclut du royaume céleste (Gai. V, 20); elle est le gage le plus sûr de la damnation éternelle. (S. Bas.)
C'est l'envie qui précipita les anges en enfer et qui fit chasser nos premiers parents du paradis terrestre. (S. Aug.)
Si déjà nous devons aimer nos ennemis sous peine de péché, quelle ne sera pas notre punition si nous poursuivons de nos sentiments d'envie ceux qui ne nous ont fait aucun mal. (S. Chry.).
De même que le ver ronge le bois dans lequel il a pris naissance, de même l'envie ronge aussi le cœur qui lui a donné asile. Elle tourmente l'esprit, détruit la paix de la conscience, remplit l'âme de mécontentement et de tristesse et en éloigne toute joie. Quand elle s'est établie dans une âme, elle ne tarde pas à se manifester à l'extérieur, comme cela arriva pour la figure hâve de Caïn (Gen. IV, 6) ; elle enlève au visage ses fraîches couleurs et révèle par la pâleur et les yeux ternes la peine occasionnée à l'intérieur (Louis de Gr.)
Quand le cœur et les entrailles sont déchiquetés par les griffes de la malveillance, aucune nourriture ne sourit, et aucune boisson ne réjouit. (S. Cyp.)
L'envie abrège la vie humaine. (Eccl. XXX, 26). L'envieux est son propre bourreau. (S Gr. de Naz.)
De même que la rouille ronge le fer, de même l'envie détruit peu à peu l'âme envieuse (S. Bas.) On compare l'envie à des ciseaux qui s'usent eux-mêmes par l'usage, ou à une scie qui coupe le cœur du haut en bas.
L'envie mène à de nombreux péchés contre la charité. Après avoir souillé la terre par un fratricide, elle poussa les fils de Jacob à vendre leur frère, inspira à Saûl de persécuter son bienfaiteur David, elle eut même soif du sang de Jésus-Christ et elle atteignit son but; (S. P. Chry.)
L'envie conduit au murmure contre la providence divine. C'est l'envie qui fit murmurer les ouvriers occupés depuis le matin dans la vigne du Seigneur, parce que le père de famille donna le même salaire aux ouvriers de la dernière heure. (S. Matth. XX, 9).
L'envieux hait les bienfaits divins. (S. Cyp.) L'envie exclut du royaume céleste (Gai. V, 20); elle est le gage le plus sûr de la damnation éternelle. (S. Bas.)
C'est l'envie qui précipita les anges en enfer et qui fit chasser nos premiers parents du paradis terrestre. (S. Aug.)
Si déjà nous devons aimer nos ennemis sous peine de péché, quelle ne sera pas notre punition si nous poursuivons de nos sentiments d'envie ceux qui ne nous ont fait aucun mal. (S. Chry.).
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Re: L'absence de la charité
L'envie cause à l'âme un grand dommage. Elle lui enlevé la paix intérieure, la santé corporelle, et le conduit à beaucoup de péchés contre la charité et à la damnation éternelle.
L'envie abrège la vie humaine. (Eccl. XXX, 26). L'envieux est son propre bourreau. (S Gr. de Naz.)
De même que la rouille ronge le fer, de même l'envie détruit peu à peu l'âme envieuse (S. Bas.) On compare l'envie à des ciseaux qui s'usent eux-mêmes par l'usage, ou à une scie qui coupe le cœur du haut en bas.
L'envie mène à de nombreux péchés contre la charité. Après avoir souillé la terre par un fratricide, elle poussa les fils de Jacob à vendre leur frère, inspira à Saül de persécuter son bienfaiteur David, elle eut même soif du sang de Jésus-Christ et elle atteignit son but; (S. P. Chry.)
L'envie conduit au murmure contre la providence divine. C'est l'envie qui fit murmurer les ouvriers occupés depuis le matin dans la vigne du Seigneur, parce que le père de famille donna le même salaire aux ouvriers de la dernière heure. (S. Matth. XX, 9).
L'envieux hait les bienfaits divins. (S. Cyp.) L'envie exclut du royaume céleste (Gai. V, 20); elle est le gage le plus sûr de la damnation éternelle. (S. Bas.)
C'est l'envie qui précipita les anges en enfer et qui fit chasser nos premiers parents du paradis terrestre. (S. Aug.)
Si déjà nous devons aimer nos ennemis sous peine de péché, quelle ne sera pas notre punition si nous poursuivons de nos sentiments d'envie ceux qui ne nous ont fait aucun mal. (S. Chry.).
L'envie abrège la vie humaine. (Eccl. XXX, 26). L'envieux est son propre bourreau. (S Gr. de Naz.)
De même que la rouille ronge le fer, de même l'envie détruit peu à peu l'âme envieuse (S. Bas.) On compare l'envie à des ciseaux qui s'usent eux-mêmes par l'usage, ou à une scie qui coupe le cœur du haut en bas.
L'envie mène à de nombreux péchés contre la charité. Après avoir souillé la terre par un fratricide, elle poussa les fils de Jacob à vendre leur frère, inspira à Saül de persécuter son bienfaiteur David, elle eut même soif du sang de Jésus-Christ et elle atteignit son but; (S. P. Chry.)
L'envie conduit au murmure contre la providence divine. C'est l'envie qui fit murmurer les ouvriers occupés depuis le matin dans la vigne du Seigneur, parce que le père de famille donna le même salaire aux ouvriers de la dernière heure. (S. Matth. XX, 9).
L'envieux hait les bienfaits divins. (S. Cyp.) L'envie exclut du royaume céleste (Gai. V, 20); elle est le gage le plus sûr de la damnation éternelle. (S. Bas.)
C'est l'envie qui précipita les anges en enfer et qui fit chasser nos premiers parents du paradis terrestre. (S. Aug.)
Si déjà nous devons aimer nos ennemis sous peine de péché, quelle ne sera pas notre punition si nous poursuivons de nos sentiments d'envie ceux qui ne nous ont fait aucun mal. (S. Chry.).
Monique- Nombre de messages : 1600
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Re: L'absence de la charité
La meilleure manière d'étouffer l'envie en nous est de faire le plus de bien possible à notre prochain.
Celui qui veut extirper de son cœur le monstre de l'envie, n'a besoin ni d'épée, ni de bouclier, ni de casque, il lui suffit d'allumer dans son cœur le feu de la charité. (S. Gr. G.)
''Par conséquent fais beaucoup de bien à celui à l'égard duquel tu nourris des sentiments d'envie ; prie au moins pour lui, afin qu'il soit heureux. Tu obtiendras par là deux victoires, l'une sur l'envie et l'autre par l'exercice des œuvres de miséricorde." (S. Chry.)
Médite aussi la vanité des choses terrestres. Bientôt il faudra tout quitter et alors on ne te tiendra plus compte de ce que tu auras possédé, ni des dignités auxquelles tu auras été appelé, mais ton bonheur éternel dépendra des bonnes œuvres que tu auras faites.
Les premiers seront alors les derniers et les derniers les premiers, (S. Matth. XIX, 30).
Si tu veux être grand un jour, humilie-toi maintenant et aime à être inconnu et méprisé, car celui qui s'abaisse sera élevé. (S. Luc XIV, 11).
Celui qui veut extirper de son cœur le monstre de l'envie, n'a besoin ni d'épée, ni de bouclier, ni de casque, il lui suffit d'allumer dans son cœur le feu de la charité. (S. Gr. G.)
''Par conséquent fais beaucoup de bien à celui à l'égard duquel tu nourris des sentiments d'envie ; prie au moins pour lui, afin qu'il soit heureux. Tu obtiendras par là deux victoires, l'une sur l'envie et l'autre par l'exercice des œuvres de miséricorde." (S. Chry.)
Médite aussi la vanité des choses terrestres. Bientôt il faudra tout quitter et alors on ne te tiendra plus compte de ce que tu auras possédé, ni des dignités auxquelles tu auras été appelé, mais ton bonheur éternel dépendra des bonnes œuvres que tu auras faites.
Les premiers seront alors les derniers et les derniers les premiers, (S. Matth. XIX, 30).
Si tu veux être grand un jour, humilie-toi maintenant et aime à être inconnu et méprisé, car celui qui s'abaisse sera élevé. (S. Luc XIV, 11).
Monique- Nombre de messages : 1600
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: L'absence de la charité
Celui-là n'a pas non plus la charité qui nuit à son prochain : soit à sa vie, soit à son innocence, soit à ses biens, à son honneur ou à son foyer domestique,
3. ou qui omet de faire des œuvres de miséricorde.
On n'aime pas son prochain, si, lorsqu'il est dans le besoin, on ne le secourt pas suffisamment pour vivre. (S. Chry.)
Le devoir rigoureux du riche est de donner l'aumône; mais ce devoir est très négligé à notre époque. Déjà S. Ambroise faisait aux avares de son temps la mercuriale suivante: ''Vous ornez brillamment les murs de votre maison, mais vous dépouillez le pauvre. Lorsqu'un pauvre à la porte de votre demeure vous demande une petite pièce de billon, vous passez près de lui en lui refusant même un regard, mais réfléchissant à la sorte de marbre avec laquelle vous paverez le mieux votre palais. Tandis qu'un homme affamé vous demandera du pain, votre cheval aura un mors en or. 0 riches! quel jugement sévère vous appelez sur vous qui auriez pu soulager tant de misères. Le diamant seul que vous portez à votre doigt pourrait servir à nourrir un peuple entier.
S. Chrysostome s'exprime de même à l'égard des riches au cœur dur : '' Le pire est que tu n'es poussé à l'avarice ni par la pauvreté ni par la faim. Ton épouse, ta maison, même tes animaux sont couverts d'or, pendant qu'un être fait, à l'image de Dieu et sauvé par le sang de Jésus-Christ est dans la misère à cause de ton inhumanité. ''
Ton chien est nourri avec soin, tandis qu'un homme, disons mieux, que Jésus-Christ lui-même est, à cause de ce chien, précipité dans l'extrême misère. Que de torrents de feu il faudra pour une âme aussi coupable !
FIN
3. ou qui omet de faire des œuvres de miséricorde.
On n'aime pas son prochain, si, lorsqu'il est dans le besoin, on ne le secourt pas suffisamment pour vivre. (S. Chry.)
Le devoir rigoureux du riche est de donner l'aumône; mais ce devoir est très négligé à notre époque. Déjà S. Ambroise faisait aux avares de son temps la mercuriale suivante: ''Vous ornez brillamment les murs de votre maison, mais vous dépouillez le pauvre. Lorsqu'un pauvre à la porte de votre demeure vous demande une petite pièce de billon, vous passez près de lui en lui refusant même un regard, mais réfléchissant à la sorte de marbre avec laquelle vous paverez le mieux votre palais. Tandis qu'un homme affamé vous demandera du pain, votre cheval aura un mors en or. 0 riches! quel jugement sévère vous appelez sur vous qui auriez pu soulager tant de misères. Le diamant seul que vous portez à votre doigt pourrait servir à nourrir un peuple entier.
S. Chrysostome s'exprime de même à l'égard des riches au cœur dur : '' Le pire est que tu n'es poussé à l'avarice ni par la pauvreté ni par la faim. Ton épouse, ta maison, même tes animaux sont couverts d'or, pendant qu'un être fait, à l'image de Dieu et sauvé par le sang de Jésus-Christ est dans la misère à cause de ton inhumanité. ''
Ton chien est nourri avec soin, tandis qu'un homme, disons mieux, que Jésus-Christ lui-même est, à cause de ce chien, précipité dans l'extrême misère. Que de torrents de feu il faudra pour une âme aussi coupable !
FIN
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