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La Révolution

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Message  Invité Ven 3 Avr 2009 - 16:51

"La Révolution n'est pas seulement un système social et économique. Elle est avant tout une mystique, une autre foi"

"La Révolution joue aujourd'hui le Rôle que joua la vie éternelle"

("Comprendre la Révolution" par H Caron)

Une question si vous me le permettez pour ces deux citations et pour toutes celles de Ad Patres :

Comment se fait-il qu'il y ait eu peu de personnes pour comprendre la gravité fondamentale de la Révolution et parmi les autorités religieuses qui l'ont compris presque autant qui, dans la pratique ont tout fait pour que les gouvernements nés de la Révolution soient toujours considérés par les catholiques comme des gouvernements de droits divins tout à fait propice à assurer le bien commun et à voir même dans ces gens-là, des restaurateurs des autels, voire des dignes successeurs de Saint Louis et de Charlemagne ?

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Message  gabrielle Ven 3 Avr 2009 - 21:21

Bonjour CLEFM

De quelle autoritié au juste parlez-vous?
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Message  Invité Ven 3 Avr 2009 - 23:10

Bonjour Torquemada,

Je faisais allusion à la première reconnaissance du pouvoir révolutionnaire en France par Pie VII et apparamment cette politique de reconnaissance sans réserve a été poursuivi par tous les souverains Pontifes.

Voici donc la première reconnaissance le Bref Pastoralis sollicitudo de Pape Pie VI le 5 Juillet 1796 qui donne la conduite à tenir à tout catholique par rapport au gouvernement révolutionnaire de Bonaparte. Comment considérer ce gouvernement ? Comment s’y soumettre ?

"Après avoir rappelé que le souci de sa charge lui fait un devoir d'éclairer tous les fidèles et «particulièrement ceux qui sont soumis à de fortes tentations, Nous croirions manquer à Nous-même si Nous ne saisissions pas avec empressement toutes les occasions de vous exhorter à la paix et de vous faire sentir la nécessité d'être soumis AUX AUTORITÉS CONSTITUÉES. En effet, c'est un dogme reçu dans la religion catholique que l'établissement des gouvernements est l'ouvrage de la sagesse divine pour prévenir l'anarchie et la confusion et pour empêcher que les peuples ne soient ballotés çà et là comme les flots de la mer ainsi, Nos chers fils, ne vous laissez pas égarer; n'allez pas, par une piété mal entendue, fournir aux novateurs l'occasion de décrier la religion, votre désobéissance serait un crime qui serait puni sévèrement non seulement par les puissances de la terre, mais qui pis est, par Dieu même qui menace de la DAMNATION ÉTERNELLE ceux qui résistent à la puissance . Ainsi, Nos chers fils, Nous vous exhortons, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ à vous appliquer de toutes VOS forces à prouver votre soumission à ceux qui vous commandent. Par là, vous rendrez à Dieu l'hommage d'obéissance qui lui est dû et vous convaincrez vos gouvernants que la vraie religion n'est nullement faite pour renverser les lois civiles. Votre conduite les convaincra tous les jours de plus en plus de cette vérité, elle les portera à chérir et à protéger
votre culte en faisant observer les préceptes de l'Évangile et les règles de la discipline. Enfin, Nous vous avertissons de ne point ajouter foi à quiconque avancerait une autre doctrine que celle-ci comme la véritable doctrine du Saint-Siège. Et Nous vous donnons avec une tendresse toute paternelle Notre apostolique Bénédiction».

Toutefois, pour ne pas laisser croire que je suis le seul premier mouton noir a déplorer cette politique, je joins ici l'autre politique, opposée, d'une personne dont personne n'a remis en doute la catholicité. Il s'agit du Cardinal Antonnelli, Cardinal de la Curie Roamaine de Pie VII qui a complètement désapprouvé en son temps cette révérence aux pouvoirs maçonniques à l'occasion du Concordat de 1801.

ANTONELLI cardinal de pie VII
« ...Que fera un gouvernement qui, après avoir proscrit la religion catholique, après l'avoir persécutée par les lois les plus scandaleuses, après s'être souillé du sang de tant de martyrs, lui rouvre aujourd'hui la porte, non comme religion dominante, mais comme opinion religieuse de la majorité du peuple, non par amour, mais par crainte, non par respect, mais par politique. En attendant, il la veut dépouillée et nue, avec de rares ministres, des ministres salariés, des ministres nommés par le gouvernement lui-même, des ministres qui, dans le passé, ont alimenté l'incendie, des ministres qu'on veut faire passer pour catholiques, quoique auteurs du schisme, quoique ni pénitents ni réconciliés. Et par contraste, on voit les pasteurs légitimes, les confesseurs de la foi de Jésus-Christ exilés de leur patrie et de plus, ce que je ne peux dire sans larmes, frappés et séparés de leurs troupeaux par l'épée même de Pierre ; les religieux chassés de tout ce vaste empire ; les vierges saintes sans asile ; les chapitres et les séminaires sans moyen de subsister ; les temples qui restent, après les profanations passées, souillées et en ruine ; les fondations, les œuvres pies, les prérogatives, les immunités abolies et détruites ; en définitive, un squelette qui n'a même ni sang, ni muscles. Voilà le fantôme de religion qu'on rétablit en France et ceux qui ont conçu ce triste projet s'en font gloire et usurpent le titre de restaurateurs des autels... »
Tiré de « La petite Eglise du Bocage vendéen » (page 112 Annexe X, par Guy Coutant de Saisseval, Héraut-Editions)

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Message  gabrielle Sam 4 Avr 2009 - 3:21

Merci CLEFM

Je vous reviens, je vais chercher des infos
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Message  gabrielle Sam 4 Avr 2009 - 17:46

"Histoire de L'Église" par l'abbé A. Boulanger, chanoine d'Arras, librairie catholique Emmanuel Vitte, Paris, Imprimatur 25/3/1923 par C. Guillemant v.g.

" Le Concordat a été diversement apprécié: il a eu des adversaires acharnés et de chauds partisans. Les premiers, ne considérant que les mauvais côtés du contrat et s'appuyant en particulier sur certaines dispositions des Articles organiques, ont prétendu qu'il n'avait été qu'un acte politique, que Napoléon ne vint à l'Église catholique que pour en faire un instrument de règne et pour transformer les évêques et les curés en fonctionnaires de l'État et en agent de son pouvoir despotique.

"Les seconds font remarquer, avec non moins de raison, que, malgré ses imperfections le Concordat, en renouant les relations officielles entre l'État et l'Église catholique, profita à l'un comme à l'autre.

"L'État trouva dans l'Église catholique un auxiliaire très précieux pour rassurer les consciences et ramener l'ordre et la tranquillité dans le pays. Pour l'Église, le Concordat ouvrit une ère nouvelle: il fut le renversement de la politique révolutionnaire inaugurée si maladroitement par l'Assemblée Constituante. Il mit fin à la persécution et au schisme constitutionnel, et rétablit officiellement le culte catholique. Par ailleurs, il affaiblit le gallicanisme, en reconnaissant au pape des pouvoirs, inouïs jusque-là dans l'Église gallicane, par exemple, celui de déposer les évêques qui ne consentaient pas à démissionner. Cette joyeuse aurore de la reconnaissance officielle du culte catholique fut embellie par l'apparition très opportune du célèbre ouvrage de Chateaubriand, le "Génie du Christianisme" (1802).

"Le légat du pape Pie VII, le Cardinal Caprara obtint des 12 évêques constitutionnels (nommés par le premier Consul) une déclaration dans laquelle ils désavouaient le schisme constitutionnel.

"Pie VII prit la décision de couronner Napoléon après avoir pesé devant Dieu le pour et le contre et avoir consulté le Sacré Collège.

Le voyage de Pie VII en France "eut d'heureux résultats. Pie VII eut ainsi l'occasion d'arracher du schisme et de réconcilier avec l'Église de nombreux prêtres constitutionnels; il obtint de Bonaparte la reconnaissance officielle de plusieurs congrégations religieuses: les Lazaristes, les Filles de la Charité, le séminaire de missions étrangères et le séminaire du Saint-Esprit.

"La captivité de Pie VII, qui allait durer jusqu'en 1814, fit passer le conflit du terrain politique sur le terrain religieux. Prisonnier, séparé des cardinaux, ses conseillers habituels, qui avaient été dirigés sur Paris, privés des renseignements nécessaires, Pie VII " s'enferma dans une sorte d'immobilité qui fut sa force. La liberté lui manquant, il n'avança plus d'un pas, attendant pour reprendre sa marche que la liberté lui fût rendue" (H. Chotard, Le pape Pie VII à Savone).

Concordat de Fontainebleau (25/1/1813)

"Par une lettre écrite de sa main, il protesta contre le projet de Concordat, déjà publié par l'empereur, et le déclara nul et de nulle valeur, vu qu'il avait été arraché par la fraude et la violence. (24/3/1813)

Conclusion la chute de Bonaparte

"L'on sait comment le noble pontife, suivant jusqu'au bout la doctrine de son divin Maître, tira vengeance du pauvre exilé, en accueillant sa famille dans ses États, en écrivant au prince régent d'Angleterre pour lui demander d'adoucir les de son prisonnier et en lui envoyant un prêtre pour l'assister à ses derniers moments."
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Message  Invité Sam 4 Avr 2009 - 18:57

Cher Torquemada, merci de votre citation sur cette délicate question
Vous citez le Chanoine Boulenger (et non pas Boulanger...ce n'est pas grave !) qui dit:

" Le Concordat a été diversement apprécié: il a eu des adversaires acharnés et de chauds partisans"

L'Abbé Boulenger reconnait avec flegme qu'il y a eu "des adversaires acharnés et de chauds partisans" du Concordat. En fait, il est facile de voir, rien que dans la citation que vous donnez, qu'il fait partie des "Chauds partisans" mais en se la jouant indifférent, cela lui permet de balayer les "adversaires acharnés" du concordat en se donnant le mérite de l'impartialité.

Je pense qu'il est plus logique de dire de quelque côté que l'on se positionne pour que vous soyez plus prudent avec les arguments que j'avance sachant que je suis parmi les adversaires et je n'ai pas honte de me mettre dans les "adversaires acharnés" du Concordat.
Vous vous êtes aperçu que l'Abbé Boulenger, malgré le blâme qu'il met sur les adversaires du Concordat ne les traite pas ni d'hérétique ni d'insoumis. D'ailleurs s'il avait été jusque là il rencontrerait des personnes au-dessus de tout soupçon dont le cas du Cardinal Antonnelli n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

Evidemment, si d'office, vous pensez que les arguments du Chanoine Boulenger (qui a vécu 100 ans après le Concordat) ne peuvent être contredits, je ne prendrais pas la peine de vous donner ces arguments.

Donc, je ne m'esquive pas pour réfuter TOUS les arguments que l'Abbé Boulenger donne en faveur du Concordat, je le ferais plus tard si vous y consentez.
Mais avant d'aborder ce problème délicat, je vais vous donner, non pas ce que cet Abbé pense du Concordat, mais ce qu'il pense du gouvernement de "droit divin"...sur lequel il s'assied ! :


"Or sur cette dernière question. - la forme du gouvernement- la doctrine de l'Eglise peut s'établir dans les trois points suivants.
-1- Tout d'abord elle pose en principe absolu que tout pouvoir vient de Dieu. (Rom,XIII,1) Dieu étant le seul souverain maître des choses, il s'ensuit qu'aucune autorité ne peut se constituer en dehors de Lui.
Si l'Eglise regarde comme un principe absolu que l'origine du pouvoir doit être reportée à Dieu, elle n'a pas tranché la question de savoir quel est le mode de transmission. Le pouvoir est-il remis directement entre les mains du chef de l'état - monarque héréditaire ou électif - ou bien est-il conféré directement au peuple qui le garde pour lui-même ou s'en dessaisit en faveur d'un ou plusieurs individus - régime démocratique ou aristocratique - c'est ce que l'Eglise n'a pas déterminé. L'on voit par-là que la théorie du "droit divin" d'après laquelle les monarques entendaient tenir directement de Dieu le pouvoir qu'ils exerçaient et nullement de leur peuple, ne représente pas la doctrine de l'Eglise.”
(Boulenger )« Manuel d’apologétique » de p 441, avec l’imprimatur de 1920

Evidemment si le pouvoir des rois qu'ils recevaient pas le Sacre de l'Eglise est Absolument équivalent au pouvoir actuel depuis la Révolution qui n'est ni plus ni moins l'incarnation de la franc-maçonnerie dans le pouvoir temporel, pouvoir qui s'est toujours flatté de ne pas venir de Dieu, alors on comprend facilement que le Concordat NE POSE AUCUN PROBLEME !
Ainsi, avec cette politique, le catholique n'a pas à mettre quelque honneur ou supériorité à être royaliste de droit divin que Républicain démocrate votant pour un Etat de Constitution maçonnique. Assurément, si on en est là et que l'on tient à y rester, je n'ai absolument plus rien à dire ! Adieu, aussi l'élucubrée Jeanne d'Arc, condamnée d'ailleurs comme telle qui demande au Roi d'aller se faire sacrer à Reims au Nom de Dieu, qui lui demande de remettre à Jeanne d'Arc tout son Royaume pour que Jeanne d'Arc le remette à Jésus-Christ qui devient Roi de France et qui en retour se choisit comme lieutenant, le Roi de France....fini ces sornettes d'un autre temps !
Ce n'est plus les Anglais hors de France. C'est Jésus-Christ hors de France, les fra-macs à sa tête et vive la République, vive le Chanoine Sarkozy !
TOUT EST EGAL depuis que l'on est en démocratie !

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Message  gabrielle Sam 4 Avr 2009 - 20:38

Chanoine Boulenger Embarassed Embarassed

C'est avec plaisir que je lirai vos documents... cela servira à mon instruction study

Torquemada
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Message  Invité Sam 4 Avr 2009 - 23:23

Citation de Boulenger par Torquemada :

"Les seconds (les chauds partisans du Concordat) font remarquer, avec non moins de raison, que, malgré ses imperfections le Concordat, en renouant les relations officielles entre l'État et l'Église catholique, profita à l'un comme à l'autre.

Il y a déjà un problème dans cet argument de l’Abbé Boulenger, car il reconnaît en tant que chaud partisan du Concordat qu’il a des imperfections.
Quelles sont ces imperfections ?
L’Abbé Boulenger, chaud partisan du Concordat, ne daigne pas nous dire en quoi pèche le Concordat.
En fait, il pèche sur un point CAPITAL. C’est que par ce Concordat, a décidé que la France ne serait plus un pays catholique.
Que ce soit Bonaparte que le décide, cela me semble tout à fait logique mais que Pie VII signe en bas et qu’il accepte de dire que Bonaparte le consul fait profession de la religion catholique, cela pose un sérieux problème.
Alors, évidemment, ce refus de reconnaître la religion catholique, religion d’Etat est très habilement présenté parce que le gouvernement maçon de Bonaparte ne dit pas ce qu’il refuse, il dit ce qu’il accepte :

« Le Gouvernement de la République reconnaît que la religion catholique, apostolique et romaine est la religion de la grande majorité des citoyens français. »
Mais en fait, le Gouvernement révolutionnaire n’accepte Rien. Il constate seulement comme un fait incontestable que la religion catholique en 1801 est celle de la majorité des français. Il ne reconnaît QUE ce fait parce qu’il ne veut pas plus pour la France. Il ne veut pas qu’elle soit un Etat catholique

Que reconnaît Pie VII ?
« Sa Sainteté reconnaît également que cette même religion a retiré et attend encore en ce moment, le plus grand bien et le plus grand éclat de l'établissement du culte catholique en France, et de la profession particulière qu'en font les Consuls de la République. »

Pie VII ne veut pas reconnaître que La France n’est qu’un pays où il y a une majorité de Catholique parce que Pie VII voudrait que la France soit un Etat catholique. Il veut que la France soit un Etat catholique mais il ne l’exige pas et en signant le Concordat, il accepte la volonté de Bonaparte que la France ne soit plus un Etat catholique.
Par contre, Pie VII, sans aucun doute frustré de ne pas avoir obtenu cette chose qu’il voulait à tout prix reconnaît une chose incroyable. Il reconnaît Bonaparte, chef de l’Eglise constitutionnelle et refusant de faire de la France un Etat catholique, il lui reconnaît que sans aucun repentir de son ancienne appartenance à une fausse église, il fait une « profession particulière » de la religion catholique. Si l’on veut faire coller le discours à la réalité, Il faut donner à l’adjectif « particulier », le sens comique mais il est peu probable que Pie VII l’ait employé dans ce sens.
D’autre part, remarquez-le bien, Pie VII attend TOUT des Consuls et le gouvernement n’attend RIEN de l’Eglise.

Je veux commenter cette phrase de Boulenger :
« …le Concordat, en renouant les relations officielles entre l'État et l'Église catholique, profita à l'un comme à l'autre. »
En quoi, le Concordat « profita » à l’Eglise ?
En acceptant positivement le Concordat, l’Eglise acceptait aussi tacitement les Articles Organiques puisque Bonaparte liait ces deux choses dans une seule loi. C’était à prendre ou à laisser. L’Eglise n’ayant pas laissé le Concordat appliqué dans des conditions inacceptables prenait, contre son gré, mais prenait quand même les Articles Organiques.
De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?
Pour la signature du Concordat, le 15 juillet 1801, Bonaparte exigeait que TOUS les évêques catholiques et royalistes de l’Ancien Régime soit démis de leur fonction dans les huit jours. C’est Pie VII qui était chargé de ce sale boulot. Il leur demandait de donner leur démission en leur affirmant qu’il n’avait Rien à leur reprocher.
De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?

Le Concordat était signé le 15 juillet 1801, 8 jour après le 23 Juillet 1801, il n’y avait plus un seul évêque catholique avec juridiction en France.
De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?
Le bébé à deux têtes Concordat + Articles organiques accouchait seulement 9 mois après, le 9 avril 1802. Entre temps, il n’y avait en France que l’église constitutionnelle dont Bonaparte était toujours le chef.

De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?

Cependant, d’après le Concordat, c’était Bonaparte qui choisissait les nouveaux évêques dont certains venait du schisme et de l’hérésie de l’église constitutionnelle et les autres forcément choisis parmi ses petits copains révolutionnaires.
« Article IV du Concordat :
Le premier Consul de la République nommera, dans les trois mois qui suivront la publication de la bulle de Sa Sainteté, aux archevêchés et évêchés de la circonscription nouvelle. Sa Sainteté conférera l'institution canonique, suivant les formes établies par rapport à la France, avant le changement de gouvernement. »

De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?

Par ces précédentes décision où les évêques catholiques sont limogés au profit d’évêques ayant trempés dans l’hérésie et le schisme, c’était exactement le contraire de ce que voulait l’Eglise catholique qui avec la Bulle de Paul IV « cum ex apostolatus » qui était réalisé.
La Bulle de Paul IV, c’est tous les évêques qui ont trempé dans l’hérésie ou le schisme balayés pour toujours de TOUT pouvoir.
Le Concordat, c’est TOUS les évêques catholiques retournent dans les huit jours chez leurs parents et à leur place, on fait venir ceux qui ont trempé dans l’hérésie ou le schisme.

De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?
Pour récompenser de tous les « bienfaits » que Bonaparte a apporté à l’Eglise, Pie VII décide à la suite du Concordat, de le couronner « Empereur » c’est à dire Roi des Rois catholiques.
De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?

Pie VII, vient lui-même à Paris et Bonaparte ne craint pas de se couronner lui-même.

De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?

Le pape sans doute attendait encore le « profit » du Concordat quand Bonaparte mit Pie VII et Cnsalvi en prison…pendant plusieurs années !
De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?*

Mais j’oubliais encore une chose capitale pour le soit disant « profit de l’un et de l’autre »
C’est que le Concordat était signé sur la TOMBE de TOUTES les congrégations. Belle profession de la Religion catholique de la part de Bonaparte. Toutes étaient interdites et seul subsistait le clergé séculier.
De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ? …sachant que le profit de l’Eglise du XIXème siècle est ESSENTIELLEMENT dû à ces congrégation et que Pie VII voyant tout le « PROFIT » qu’il avait retiré du Concordat s’empressa d’aller chercher les Anciens Jésuites dissous avant la Révolution en leur demandant de reformer la Compagnie de Jésus et de même pour les autres congrégations qui ont fleuri au XIXème et qui ont été le grand bonheur de l’Eglise.
On pourrait croire que cela nous suffit pour prouver à qui a profiter le crime mais Bonaparte a encore peauffiner des petits profits pour l’Eglise.
Il a obligé son épiscopat à sa botte de légitimer son mariage avec l’autrichienne. Il a convoqué un concile en 1811, contre Rome et Tous les évêques de France y sont venus ! Un véritable schisme. Le Cardinal Maury a été fait archevêque de Paris par la seule juridiction de Napoléon.
De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?

Je m’excuse d’avoir été aussi long mais c’est tout simplement que ces deux lignes de Boulenger étaient un CONCENTRE DE MENSONGES, ce pourquoi il m’a fallu montrer toute la gravité et l’étendu de cette odieuse affirmation qui dit que le Concordat a été à la faveur de l’Eglise.

Si je ne vous ai pas fatigué, je peux continuer sur les autres affirmations de Boulenger rapportées par Torquemada.

PS. J’oubliais encore, en signant le Concordat avec Bonaparte, Pie VII l’absolvait de son pillage de Rome en 1796. Fort de cette absolution, Napoléon avec sa couronne d’Empereur repillait Rome en 1806 !

De Qui du pape ou de Bonaparte en eût le profit ?


J’ai déjà suffisamment d’arguments pour me justifier d’être anticoncordataire. Mais si j’étais concordataire, j’aurais un problème fondamental. C’est que je serais obligé, comme Boulenger, de dire que l’Eglise a bien profité de son Concordat…là, je serais obligé d’être satisfait et heureux de ce que l’Eglise a été horriblement humiliée.

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Message  Eric Dim 5 Avr 2009 - 1:49

Mon pauvre ami, vous êtes complètement à côté de la plaque, comme pour ce qui concerne le "mariage" civil ...

Je vous dirai que le problème n'est pas tant de réfuter votre conception des choses, il existe des tonnes de documents et d'ouvrages (cette époque ayant fait couler beaucoup d'encre ... et ce n'est pas fini visiblement) qui seraient à même de réduire à néant votre (hypo)thèse sur la question !

Le problème fondamental se trouve dans le fait QUE VOUS N'EN AURIEZ RIEN A FAIRE DE TOUTE FAÇON !

L'échappatoire serait toujours la même ...
Naz s'est planté, le catéchisme s'est planté, les prélats autorisés se sont plantés, les Papes (depuis Pie VI) se sont plantés, les cathos qui ont suivi se sont plantés, etc, etc ...

Donc, mise à part en pure perte de temps, il ne sert à rien d'essayer de démontrer quoi que ce soit à CLEMF qui a résolu depuis plusieurs années, en lieu et place de l'autorité, le problème à SA manière !

Chapeau l'artiste !

Mais le sérieux problème, comme vous dites ...
C'est vous qui l'avez !

Z'auriez dû faire Pape comme "boulot" ! Twisted Evil
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Message  gabrielle Dim 5 Avr 2009 - 2:05

Moi ce qui me fatiguait et s'était la première fois que je voyais cette relation : la Bulle de Paul IV et Pie VII..ouf!

Je possède aussi des documents, qui montrent certaines faiblesses du Concordat, mais jamais je n'ai lu un document anéantissant tout ce qui vient de la France depuis, pour moi s'est du jamais vue, sinon dans la Petite Église schismatique... scratch

Saints Évêques Français, Saintes Vierges Françaises, Saints confesseurs et docteurs Français , priez pour nous
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Message  Catherine Ven 17 Avr 2009 - 16:58

Apologétique de Bloud et Gay,

La Révolution Apolog10La Révolution Imprim10


Pages 1278 à 1280:




§2. – L’Eglise et les régimes politiques.

L’objection.

L’Eglise, dit-on, est d’une servilité stupéfiante à l’égard des régimes politiques. Royaliste en Belgique, elle est républicaine en France et aux Etats-Unis, « franquiste » en Espagne et « salazarienne » au Portugal. Mieux que cela, elle fait preuve d’une versatilité vraiment écoeurante. A peine un nouveau régime s’est-il solidement établi sur les ruines de l’ancien qu’elle demande à ses fidèles de s’y soumettre et elle donne elle-même l’exemple du ralliement en entrant en conversation avec les nouveaux maîtres et en concluant avec eux des accords et des concordats qui restreignent son action et qui l’humilient dans ses prérogatives. Autrefois impérialiste en Allemagne, elle s’est ralliée à la République fondée à l’issue de la guerre, et quant l’hitlérisme a triomphé, elle a conclu un concordat avec la dictature. Il y a environ vingt ans, elle signait des accords avec le chef du fascisme en Italie, aujourd’hui elle y est devenue démocrate et républicaine. Des palinodies pareilles se multiplient de nos jours où les gouvernements souffrent d’une instabilité sans précédent... Plus que jamais l’Eglise courbe l’échine devant les puissants et se fait la courtisane des pouvoirs établis.

Réponse.

Ce que l’on brandit comme un reproche à l’égard de l’Eglise est précisément une de ses gloires les plus pures, un des signes de sa transcendance, une des notes de sa divinité. L’Eglise travaille en ce monde, mais pour un autre but que ce monde. Elle prend les hommes dans toutes les contingences terrestres où elle se trouve, mais ce n’est pas elle qui règle ces contingences : elle veille uniquement à ne pas contrecarrer, mais, au contraire, à développer le mieux possible l’épanouissement chrétien de la nature humaine. Elle a sa doctrine sur l’état comme sur la famille, la profession, le travail et elle l’a suffisamment exprimée au cours des temps pour que personne ne l’ignore, mais ce n’est pas elle qui fixe les ultimes applications auxquelles ces grands principes doivent aboutir. Pourvu que l’on gouverne en vue du bien commun, peu lui importe que le pouvoir soit absolu ou constitutionnel, aristocratique ou populaire, elle rend au César du jour ce qui est à César. Naturellement lorsque se produit un bouleversement qui aboutit à la création d’un nouveau régime, l’Eglise passe par une période très délicate. Il ne faut pas s’étonner de voir une certaine hésitation dans son attitude, à cause, non de ses principes, mais de la précarité même d’un gouvernement nouveau-né et des périodes de troubles qui accompagnent les révolutions politiques. Mas cela tient uniquement à l’instabilité des choses humaines et non aux principes de l’Eglise, qui sont très fermes en la matière.

Autre chose est l’Eglise, autre chose les membres de l’Eglise. Ceux-ci peuvent avoir leurs préférences pour tel ou tel régime et travailler à le faire triompher. C’est ce qui malheureusement donne le change à ceux du dehors. Ils concluent faussement de l’attitude de certains catholiques à l’attitude de l’Eglise catholique. Celle-ci cependant reste au-dessus des régimes et lorsqu’on l’invoque excessivement en faveur de tel ou tel régime, il lui arrive d’élever la voix pour protester et même dire à ses fils qu’ils ont à se rallier au pouvoir existant afin de le rendre plus favorable aux intérêts religieux plutôt que de s’obstiner dans une opposition stérile.

Ce ralliement de l’Eglise aux pouvoirs existants signifie-t-il qu’elle approuve la doctrine dont ils s’inspirent et tous les actes qu’ils accomplissent ? Nullement. Nous l’avons dit, l’Eglise possède une doctrine de l’Etat et, dès qu’un état s’en éloigne, il tombe pour autant sous le blâme de l’Eglise.

L’idéal que l’Eglise souhaite, c’est le régime dans lequel sa doctrine serait l’inspiratrice des gouvernants et dans lequel ceux-ci lui assureraient les conditions nécessaires à la réalisation de sa mission religieuse. L’Eglise a peu connu cette situation. Même sous l’ancien régime, les pouvoirs devenaient vite oppresseurs, de protecteurs qu’ils auraient du rester. Que l’on songe par exemple aux luttes du sacerdoce et de l’empire à travers les siècles : sous les empereurs de Constantinople, au Moyen-Age, au temps du gallicanisme, du joséphisme. Comme dans tous ces cas, l’Eglise se voyait menacée d’absorption par le pouvoir civil et qu’elle avait affaire à des princes chrétiens, elle n’a pas hésité à se défendre avec la dernière des énergies et à donner à ses princes de solennels avertissements.

Là où elle n’est pas reine, l’Eglise préfère être simple citoyenne plutôt que principale employée ou favorite. (Veuillot) C’est la situation qu’elle occupe actuellement dans beaucoup de pays. Pas de privilèges, mais liberté d’action. Encore cette liberté est-elle plus ou moins grande selon les pays. Souvent aussi des limites sont fixées à cette liberté d’expansion par des concordats plus ou moins onéreux pour l’Eglise. Il est clair qu’en acceptant ces régimes, l’Eglise ne signifie nullement qu’elle les approuve en tous ce qu’ils sont et en tout ce qu’ils font. Qui connaît la doctrine théologique sur l’état le sait bien. L’Eglise va-t-elle, pour autant, rappeler opportune et importune à ces gouvernants qu’ils se laissent guider par une conception fausse de l’Etat ? Ce serait entretenir un malaise qui jetterait le trouble dans la vie civique et qui créerait une situation préjudiciable en tout premier lieu à l’action apostolique. Ajoutons que ces gouvernants ne se revendiquent nullement de l’Eglise et celle-ci n’a point mission pour faire des admonestations à d’autres qu’à ses enfants. Pour ceux du dehors il y a sa doctrine qu’elle prêche aux quatre vents du ciel et que tout le monde peut connaître. L’Eglise se contente d’utiliser les possibilités qu’on lui accorde pour emplir sa mission auprès des âmes. Sa thèse est connue. Elle vit dans l’hypothèse.

L’Eglise accepte même les régimes d’oppression. Elle a connu celui des Césars païens et, plus récemment, celui de Hitler et de Mussolini ; elle connaît celui des Soviet en Russie et, dans une mesure moindre , celui du Mexique et d’autres pays. Sauf quand la situation devient notoirement anarchique et que les gouvernants agissent manifestement contre le bien commun, elle interdit à ses fidèles de se révolter et leur demande de travailler à l’amélioration de l’état existant par les voies légales. Dira-t-on qu’elle approuve l’oppression dont elle est victime ? Evidemment non. Elle élèvera parfois la voix contre les persécuteurs et réclamera d’être traitée selon le droit commun. Mais elle souhaite la conversion du régime et ne travaille pas à sa ruine. Elle a pratiqué héroïquement la consigne du Maître : « Rendez à César » pendant les persécutions qui l’ensanglantèrent au berceau. Elle garde la même attitude devant les modernes persécuteurs.

Telle se dresse l’Eglise au-dessus des régimes. Telle elle demeure tandis qu’ils passent. Dirons-nous pour cela que jamais, dans les actes de ceux qui ont pour mission de la gouverner ou de la représenter, on ne trouve l’ombre d’un geste de courtisanerie. Que non pas. L’Eglise est composée d’hommes et l’infaillibilité n’a pas été promise pour toutes les paroles qui sortent de leur bouche. Mais, avant de porter un jugement sur leur conduite, on ferait bien d’imposer silence à ses propres passions afin de se mettre dans les conditions idéales d’objectivité.


Dernière édition par Philothée le Sam 18 Avr 2009 - 16:17, édité 2 fois (Raison : mise en forme)
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Message  gabrielle Ven 17 Avr 2009 - 18:30

Ma chère Philothée, vous seriez bonne pour être en première ligne pour la défense du Siège Apostolique.


Merci grandement pour ce document... à lire et à méditer Wink
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Message  Catherine Ven 17 Avr 2009 - 18:52

Torquemada a écrit:Ma chère Philothée, vous seriez bonne pour être en première ligne pour la défense du Siège Apostolique.


Merci grandement pour ce document... à lire et à méditer Wink

Cher Torquemada,

Embarassed Je ne peux que rougir en lisant cela Embarassed

et je le dis à ma honte,

car, moi-même, sans avoir vraiment tenu personnellement des discours contraires à l'amour de l'Eglise, j'ai malheureusement cependant , pendant un certain temps, donné acquiescement en mon coeur à cette vision des choses...

Je le regrette vivement, et j'essaie simplement de me racheter...

J'aime la citation que Parce Domine, sur Te Deum, a choisi comme signature, et je fais mienne dès à présent ces paroles:

"Tout ce que l'on fait à ma Mère l'Église je le regarde comme fait à moi-même... Si on la défend je suis défendu en elle; si on la trahit je suis trahi en elle; si on répand son Sang, c'et mon sang qui coule par ses veines"

Deux citations à méditer aussi... un clic sur:

Amour de la Sainte Eglise
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Message  gabrielle Ven 17 Avr 2009 - 20:22

Chère Philotée,


car, moi-même, sans avoir vraiment tenu personnellement des discours contraires à l'amour de l'Eglise, j'ai malheureusement cependant , pendant un certain temps, donné acquiescement en mon coeur à cette vision des choses...

Je le regrette vivement, et j'essaie simplement de me racheter...

Pourquoi avoir honte, vous avez suivie le chemin normal pour ariver à la vérité, et dans cette quête jamais vous n'avez quitté la sainte Église, car votre coeur l'a toujours aimé....

108 ( Fabien )
" Nous savons... que Corneille a été élu évêque de la très sainte Eglise catholique par Dieu le tout-puissant et par le Christ notre Seigneur ; nous confessons notre erreur ; nous avons été victimes d'une imposture ; nous avons été circonvenus par la perfidie et des bavardages trompeurs ; car même si nous paraissions être comme dans une certaine communion avec un homme schismatique et hérétique, notre coeur fut toujours dans l'Eglise ; nous n'ignorons pas en effet qu'il n'y a qu'un seul Dieu, et qu'un seul Christ Seigneur que nous avons confessé, un seul Esprit Saint, et qu'il ne doit y avoir qu'un seul évêque (préposé) dans l'Eglise catholique. (Denz)


Alors, ne soyez plus triste, jamais Dieu n'a cessé de vous aimer, jamais vous n'avez cessé d'être sa fille chérie, toujours vous avez été "FILLE DE L'ÉGLISE"
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Message  Eric Dim 19 Avr 2009 - 22:40

OUI, chère Philotée, le texte que vous citez est excellent !

D'ailleurs je ne le connaissais pas ... MERCI BEAUCOUP !!!

Dès que le temps me le permettra j'enverrais un texte doctrinal du même type ...
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