Saint Curé d'Ars
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Re: Saint Curé d'Ars
UNIVERSELLEMENT connu sous le nom de "Curé d'Ars", saint Jean-Marie Vianney est né à Dardilly, près de Lyon, en France. Bien qu'il eût reçu une modeste instruction primaire et qu'il fût doué de peu de talents, il devint prêtre néanmoins en 1815 et fut d'abord vicaire d'une paroisse ouvrière d'Ecul-
ly.
En 1818 il fut nommé curé de la paroisse d'Ars, dans un petit hameau, où bientôt sa réputation de confesseur et de directeur des âmes le rendit célèbre dans la chrétienté entière. Il passait seize heures par jour à entendre les confessions de gens venus de partout. Les pécheurs les plus endurcis se convertissaient en l'écoutant. Sa vie fut remplie d'œuvres de charité et de dévouement envers le prochain. De plus, il se mortifiait sans cesse. Il mourut le 4 août 1859 et fut canonisé le 31 mai 1925.
PRIÈRE: — Dieu Tout-Puissant et plein de miséricorde, qui avez glorifié le bienheureux Jean-Marie pour son zèle pastoral, pour sa constance dans la prière et l'ardeur de ses pénitences, faites qu'à son exemple, nous gagnions au Christ les âmes de nos frères et qu'avec eux nous parvenions à la gloire éternelle. Amen.
SAINT CURÉ D'ARS, priez pour nous.
Monique- Nombre de messages : 1600
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Saint Curé d'Ars
SAINT JEAN-BAPTISTE-MARIE VIANNEY
Curé d'Ars
(1786-1859)
On a dit de plus d'un personnage, de plus d'un Saint, qu'ils furent les prodiges de leur siècle. Ceci n'est peut-être vrai de personne autant que du curé d'Ars. Cet homme si humble vit, pendant une trentaine d'années, tout l'univers, pour ainsi dire, attentif à ses vertus et à sa gloire, et tout le monde chrétien à ses pieds; il est assurément l'une des merveilles de la sainteté et de l'apostolat.
Né à Dardilly, non loin de Lyon, trois ans avant la Révolution française, de simples cultivateurs profondément chrétiens, il fut d'abord berger et occupé aux travaux des champs. Dès ses premières années, il se distingua par sa candeur, sa piété, son amour pour la Sainte Vierge, et sa charité pour les pauvres.
Il parvint au sacerdoce grâce à sa piété plus qu'à ses talents. Après quelques années de vicariat, il fut appelé à la cure d'Ars, et, en apercevant le clocher de sa paroisse, il se mit à genoux pour prier Dieu et lui recommander son ministère. Son premier soin fut de visiter ses paroissiens; il les eut vite conquis par sa vertu, et l'on vit succéder aux abus de toutes sortes et à l'indifférence, grâce à son zèle, un esprit profondément chrétien, une parfaite observance du dimanche: la paroisse, sous l'impulsion d'un Saint, était devenue une communauté religieuse.
Bientôt, des pays voisins, on accourut pour l'entendre, pour se confesser à lui et obtenir des miracles, qu'il attribuait à sainte Philomène, dont le culte tout nouveau croissait chaque jour en popularité; aussi l'appelait-il sa chère petite Sainte. Dix ans plus tard, la réputation du saint curé s'était étendue au-delà de la France, et l'on ne tarda pas à venir de plus loin; la paroisse d'Ars, jadis inconnue et solitaire, était devenue un centre d'attraction universelle; aux personnes pieuses se joignaient des impies, des incrédules, des débauchés; les conversions se multipliaient par milliers. Il passait régulièrement jusqu'à seize et dix-huit heures par jour au confessionnal, et le reste du temps en prédications, catéchisme et prières.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Curé d'Ars
(1786-1859)
On a dit de plus d'un personnage, de plus d'un Saint, qu'ils furent les prodiges de leur siècle. Ceci n'est peut-être vrai de personne autant que du curé d'Ars. Cet homme si humble vit, pendant une trentaine d'années, tout l'univers, pour ainsi dire, attentif à ses vertus et à sa gloire, et tout le monde chrétien à ses pieds; il est assurément l'une des merveilles de la sainteté et de l'apostolat.
Né à Dardilly, non loin de Lyon, trois ans avant la Révolution française, de simples cultivateurs profondément chrétiens, il fut d'abord berger et occupé aux travaux des champs. Dès ses premières années, il se distingua par sa candeur, sa piété, son amour pour la Sainte Vierge, et sa charité pour les pauvres.
Il parvint au sacerdoce grâce à sa piété plus qu'à ses talents. Après quelques années de vicariat, il fut appelé à la cure d'Ars, et, en apercevant le clocher de sa paroisse, il se mit à genoux pour prier Dieu et lui recommander son ministère. Son premier soin fut de visiter ses paroissiens; il les eut vite conquis par sa vertu, et l'on vit succéder aux abus de toutes sortes et à l'indifférence, grâce à son zèle, un esprit profondément chrétien, une parfaite observance du dimanche: la paroisse, sous l'impulsion d'un Saint, était devenue une communauté religieuse.
Bientôt, des pays voisins, on accourut pour l'entendre, pour se confesser à lui et obtenir des miracles, qu'il attribuait à sainte Philomène, dont le culte tout nouveau croissait chaque jour en popularité; aussi l'appelait-il sa chère petite Sainte. Dix ans plus tard, la réputation du saint curé s'était étendue au-delà de la France, et l'on ne tarda pas à venir de plus loin; la paroisse d'Ars, jadis inconnue et solitaire, était devenue un centre d'attraction universelle; aux personnes pieuses se joignaient des impies, des incrédules, des débauchés; les conversions se multipliaient par milliers. Il passait régulièrement jusqu'à seize et dix-huit heures par jour au confessionnal, et le reste du temps en prédications, catéchisme et prières.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Eric- Nombre de messages : 1556
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Saint Curé d'Ars
Acte d'amour du Saint Curé
Je Vous aime, Ô mon Dieu,
et mon seul désir est de Vous aimer
jusqu'au dernier soupir de ma vie.
Je Vous aime, Ô Dieu infiniment aimable,
et j'aime mieux mourir en Vous aimant
que de vivre un seul instant sans Vous aimer.
Je Vous aime, Ô mon Dieu,
et je ne désire le Ciel que pour avoir le bonheur
de Vous aimer parfaitement.
Je Vous aime, Ô mon Dieu,
et je n'appréhende l'enfer que parce qu'on y aura jamais
la douce consolation de Vous aimer.
Ô mon Dieu,
si ma langue ne peut dire à tout moment que je Vous aime,
du moins je veux que mon cœur
Vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en Vous aimant,
de Vous aimer en souffrant,
et d'expirer un jour en Vous aimant
et en sentant que je Vous aime.
Et plus j'approche de ma fin,
plus je Vous conjure d'accroître mon amour
et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.
Ô mon Dieu !
N'aurions nous, même, QU'UN SEUL curé d'Ars aujourd'hui ...
Eric- Nombre de messages : 1556
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Saint Curé d'Ars
« Photo-robot » du saint Curé d’Ars (Ars, Session sacerdotale, 22-24 septembre 1959)
De son vivant, le Curé d’Ars a toujours refusé de poser pour un portrait ou d’être photographié. En l’absence d’un tel témoignage de la réalité physique du saint, on pouvait légitimement s’interroger sur la fidélité des nombreuses images le représentant. Cette incertitude amena, en 1959, la Session sacerdotale, à l’occasion du centenaire de sa mort, à demander au commissaire divisionnaire Chabot de réaliser une « photo robot » du Curé d’Ars à partir de différents documents présentant une certitude scientifique, essentiellement les photographies mortuaires. La photo reproduite ici est le résultat de cette commande.
Bourg-en-Bresse, A.D. Ain, bibliothèque
Arch. dép. Ain/atelier photo
Roger- Nombre de messages : 239
Date d'inscription : 19/10/2009
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