Abstinence et sobriété
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Abstinence et sobriété
Les Commandements expliqués d'après la doctrine et les enseignements de l'Eglise Catholique , 1899
I. Sens des mots : tempérance, abstinence et sobriété.
2. La gourmandise, vice opposé à l'abstinence.
3. Les cinq formes vicieuses de la gourmandise, énumérées par saint Thomas
4. Vertu de sobriété.
5. Enseignement catholique relativement à l'usage et à l'abus des boissons alcooliques.
6. Règle donnée par saint Paul sur ce point.
7. Conseil aux buveurs d'eau.
8. La sobriété commandée et prouvée par l'Ecriture.
9. L'ivrognerie, péché opposé à la sobriété. Gravité de ce péché et ses funestes conséquences.
I. Sens des mots : tempérance, abstinence et sobriété
La tempérance, en général, est une vertu qui règle et modère l'usage légitime des plaisirs sensuels. Ici, nous n'avons à la considérer que comme règle et modération du boire et manger. A ce point de vue, on l'appelle aussi abstinence ou sobriété. L'abstinence nous enseigne à observer une modération convenable dans l'usage des aliments et des boissons non fermentées, au point de ne nous jamais laisser aller à l'excès pour la quantité, à trop de recherche et de délicatesse pour la qualité, ni à des marques d'un trop grand attachement à ces plaisirs, soit en parlant, soit en usant de ces plaisirs d'une façon excessive. La sobriété est la vertu qui nous apprend à modérer notre appétit et nos jouissances dans l'usage des boissons alcooliques. Les vices contraires à ces deux vertus sont la gourmandise et l'ivrognerie.
L'abstinence est une vertu en tant qu'elle est soumise aux règles de la raison ; elle signifie que nous devons nous abstenir de tout excès dans l'usage des aliments et des boissons non fermentées. Les plaisirs de la bonne chair sont bien propres à détourner notre esprit de la considération des choses plus élevées; à cause de la nécessité et du besoin où nous sommes de prendre de la nourriture pour conserver notre vie, et du grand désir de vivre qui est inhérent à notre nature. D'où il suit que nous avons le jeûne et l'abstinence prescrits par l'Eglise, afin de nous mettre à même de cultiver cette vertu, de résister au vice de la gourmandise, et à toutes ses funestes conséquences .
Nul besoin d'entrer ici dans une explication complète des lois de l'Eglise sur le jeûne et l'abstinence. Je n'ai à m'occuper présentement de ces choses qu'autant qu'elles tombent sous la loi morale de Dieu et touchent à ce commandement : c'est-à-dire, dans ce sens que l'abstinence est un puissant moyen pour nous garder purs et chastes; tandis qu'une trop grande jouissance dans le boire et le manger est la source des tentations et des fautes contre la pureté.
2. La gourmandise : vice opposé à l'abstinence
La gourmandise, comme je l'ai dit, est le vice contraire à l'abstinence. Elle est un amour déréglé du boire et du manger. ( Il ne s'agit pas ici de boissons enivrantes. ) . Dans les mets, deux choses à considéreer : les mets en eux-mêmes, et la manière de les manger ; de là, deux désordres sont à craindre. (1) Quant aux mets en eux-mêmes. La gourmandise fait rechercher les aliments rares, précieux et coûteux, ce qu'il y a de plus rechercé et de plus délicat pour la qualité : et, pour la quantité, elle excite à manger plus que le nécessaire. (2) Quant à la manière de manger, on peut pécher par gourmandise en mangeant à des heures indues, trop souvent, ou avec trop d'avidité à quelque moment que ce soit.
Ainsi considérée, la gourmandise est de sa nature un péché véniel, même lorsqu'une personne mange à l'excès; à moins qu'elle ne pousse l'excès jusqu'au point de se rendre incapable de remplir ses obligations, et à moins qu'elle ne puisse prévoir que de mauvaises et coupables conséquences seront le résultat de sa gourmandise : car cette habitude est la mère féconde de plusieurs autres péchés ; et c'est pour cela qu'elle est un des sept péchés capitaux.
L'exemple de Notre Sauveur, repoussant la tentation du diable de faire un miracle pour satisfaire son besoin de nourriture, est bien fait pour nous servir de leçon, et pour nous apprendre, non seulement à éviter tout excès, mais aussi toute circonstance déréglée, relativement aux heures, aux lieux, à la manière, etc. de prendre la nourriture qui nous est nécessaire.
Saint Thomas énumère cinq manières de pécher par gourmandise : Proepropere, Laute, Nimis, Ardente, Studiose.
A suivre ....
Le sixième et le Neuvième Commandement
Chapitre IV
Abstinence et sobriété
Chapitre IV
Abstinence et sobriété
I. Sens des mots : tempérance, abstinence et sobriété.
2. La gourmandise, vice opposé à l'abstinence.
3. Les cinq formes vicieuses de la gourmandise, énumérées par saint Thomas
4. Vertu de sobriété.
5. Enseignement catholique relativement à l'usage et à l'abus des boissons alcooliques.
6. Règle donnée par saint Paul sur ce point.
7. Conseil aux buveurs d'eau.
8. La sobriété commandée et prouvée par l'Ecriture.
9. L'ivrognerie, péché opposé à la sobriété. Gravité de ce péché et ses funestes conséquences.
I. Sens des mots : tempérance, abstinence et sobriété
La tempérance, en général, est une vertu qui règle et modère l'usage légitime des plaisirs sensuels. Ici, nous n'avons à la considérer que comme règle et modération du boire et manger. A ce point de vue, on l'appelle aussi abstinence ou sobriété. L'abstinence nous enseigne à observer une modération convenable dans l'usage des aliments et des boissons non fermentées, au point de ne nous jamais laisser aller à l'excès pour la quantité, à trop de recherche et de délicatesse pour la qualité, ni à des marques d'un trop grand attachement à ces plaisirs, soit en parlant, soit en usant de ces plaisirs d'une façon excessive. La sobriété est la vertu qui nous apprend à modérer notre appétit et nos jouissances dans l'usage des boissons alcooliques. Les vices contraires à ces deux vertus sont la gourmandise et l'ivrognerie.
L'abstinence est une vertu en tant qu'elle est soumise aux règles de la raison ; elle signifie que nous devons nous abstenir de tout excès dans l'usage des aliments et des boissons non fermentées. Les plaisirs de la bonne chair sont bien propres à détourner notre esprit de la considération des choses plus élevées; à cause de la nécessité et du besoin où nous sommes de prendre de la nourriture pour conserver notre vie, et du grand désir de vivre qui est inhérent à notre nature. D'où il suit que nous avons le jeûne et l'abstinence prescrits par l'Eglise, afin de nous mettre à même de cultiver cette vertu, de résister au vice de la gourmandise, et à toutes ses funestes conséquences .
Nul besoin d'entrer ici dans une explication complète des lois de l'Eglise sur le jeûne et l'abstinence. Je n'ai à m'occuper présentement de ces choses qu'autant qu'elles tombent sous la loi morale de Dieu et touchent à ce commandement : c'est-à-dire, dans ce sens que l'abstinence est un puissant moyen pour nous garder purs et chastes; tandis qu'une trop grande jouissance dans le boire et le manger est la source des tentations et des fautes contre la pureté.
2. La gourmandise : vice opposé à l'abstinence
La gourmandise, comme je l'ai dit, est le vice contraire à l'abstinence. Elle est un amour déréglé du boire et du manger. ( Il ne s'agit pas ici de boissons enivrantes. ) . Dans les mets, deux choses à considéreer : les mets en eux-mêmes, et la manière de les manger ; de là, deux désordres sont à craindre. (1) Quant aux mets en eux-mêmes. La gourmandise fait rechercher les aliments rares, précieux et coûteux, ce qu'il y a de plus rechercé et de plus délicat pour la qualité : et, pour la quantité, elle excite à manger plus que le nécessaire. (2) Quant à la manière de manger, on peut pécher par gourmandise en mangeant à des heures indues, trop souvent, ou avec trop d'avidité à quelque moment que ce soit.
Ainsi considérée, la gourmandise est de sa nature un péché véniel, même lorsqu'une personne mange à l'excès; à moins qu'elle ne pousse l'excès jusqu'au point de se rendre incapable de remplir ses obligations, et à moins qu'elle ne puisse prévoir que de mauvaises et coupables conséquences seront le résultat de sa gourmandise : car cette habitude est la mère féconde de plusieurs autres péchés ; et c'est pour cela qu'elle est un des sept péchés capitaux.
L'exemple de Notre Sauveur, repoussant la tentation du diable de faire un miracle pour satisfaire son besoin de nourriture, est bien fait pour nous servir de leçon, et pour nous apprendre, non seulement à éviter tout excès, mais aussi toute circonstance déréglée, relativement aux heures, aux lieux, à la manière, etc. de prendre la nourriture qui nous est nécessaire.
Saint Thomas énumère cinq manières de pécher par gourmandise : Proepropere, Laute, Nimis, Ardente, Studiose.
A suivre ....
Sandrine- Nombre de messages : 1756
Date d'inscription : 24/08/2008
Re: Abstinence et sobriété
3. Les cinq formes vicieuses de la gourmandise énumérées par saint Thomas :
(1) Poepropere : ce qui veut dire manger ou boire sans un besoin réel, avant ou après les heures régulières des repas. Saint Philippe de Néri défendait ce défaut très sévèrement à tous ses pénitents et disciples, comme fatal pour un esprit inférieur.
(2) Laute : c'est-à-dire somptueusement. Les sommes dépensées en luxe de table pourraient fréquemment être consacrées à soulager les besoins des pauvres. Tous les maîtres de la vie spirituelle recommandent la frugalité et la simplicité de la table.
(3) Nimis : trop. Que les deux règles données par saint Jérôme nous préservent de ce défaut. Voici la première : Sit tibi moderatus cibus et nunquam venter explitus; ( que votre nourriture soit modérée, au point de ne jamais surcharger l'estomac) Il ne permet pas qu'on s'écarte jamais de cette règle.Il désire qu'on l'observe tout particulièrement dans les festins, lorsqu'on se trouve en face d'une grande variété de mets. Cette variété a lieu in signum danctoe loetitioe, et pour que les pauvres aient aussi une raison de se réjouir; mais nullement pour que tout soit avidement dévoré en l'honneur du saint dont les jeûnes ont été si agréables au Tout-Puisant.
(4) Ardente : avec précipitation et avidité, comme font les animaux. Une trop grande avidité pour un mets, coûta à Esaü la perte de son droit d'aînesse, et coûte chaque jour à un grand nombre de personnes la perte de leur santé.
(5) Studiose : c'est-à-dire être inquiet sur la quelité ou la variété des aliments, ou sur la manière de les préparer, comme les Epicuriens. Laisser son esprit trop s'absorber par la pensée de la nourriture, c'est bas et dégradant Esca ventri, s'écrie l'Apôtre, la nourriture est pour le ventre, vile partie de notre corps, et non pour l'esprit, non menti, sed ventri ; et le ventre est pour la nourriture, et venter escis; mais point nos pensées ni notre esprit. Ils sont bien faits l'un pour l'autre, car tous les deux sont vils, éphémères et destinés à la corruption. Notre âme, au contraire, est immortelle, elle est faite pour penser à Dieu, pour le connaître et l'aimer. Par conséquent, si elle ne pense pas à Lui, mais s'occupe d'une vile nourriture, n'est-il pas clair que nous nous ravalons au niveau de ces brutes qui font leur dieu de leur ventre, quorum Deus venter est (Phil. III 19) ?
4. Vertu de sobriété
Elle est une vertu, qui, comme je l'ai dit, règle et modère l'usage des boissons alcooliques. Partout où nous trouvons un obstacle particulier à un genre de vie juste et raisonnable, il est nécessaire qu'une vertu spéciale vienne écarter cet obstacle. Les boissons enivrantes sont un empêchement à l'usage légitime de la raison, parce que leurs fumées troublent le cerveau. Dès lors, il faut une vertu spéciale pour écarter cet empêchement; et cette vertu s'appelle la sobriété.
5. Enseignement catholique relativement à l'usage et à l'abus des boissons alcooliques :
Nous devons, sur ce sujet, toute notre attention à l'enseignement catholique relativement à l'usage et à l'abus des boissons fermentées.
« Nier la légitimité de l'usage de ces boissons, affirmer que l'alcool est un principe mauvais, et qu'il est interdit d'en user, ce n'est rien moins qu'une hérésie. C'est contraire à tout l'enseignement de l'Ancien et du Nouveau Testament, et à la traditon universelle de l'Eglise. L'enseignement de son divin fondateur a commencé par le miracle du changement de l'eau en vin, à une solennité de mariage, et il se termine par le changement du vin en son sang, qui institue la solennité perpétuelle du mariage entre lui et son Eglise. Les efforts de quelques sectaires modernes pour donner à tout cela une fausse interprétation, pour établir que le vin si souvent loué et promis dans l'Ancien Testament, et dont Notre-Seigneur s'est servi dans la nouvelle Loi, n'était qu'une espèce de sirop non fermenté, ne méritent rien moins que la qualification d'«indécents» qui leur a été appliquée. Dès le commencement, il y a eu des hérésies sur ce point. Quelques anciennes sectes de Gnostiques et de Manichéens défendaient l'usage du vin même dans l'administration de la sainte Eucharistie, et y substituaient de l'eau ou du lait. Tatien, qui mourut en 174, fut le père des hérésiarques Syriens connus sous le nom d'Encratites, d'Hydroparastales ou Aquariens, dont parle saint Clément. Des sectes semblables parurent pendant tout le cours du Moyen-Age. C'est pour cela que les écrivains catholiques, tout en exhortant les fidèles à l'abstinence volontaire, ou à l'observation des lois de l'Eglise pour les jours de jeûne et d'abstinence, les avertissent avec le plus grand soin, qu'ils n'ont point à se laisser émouvoir, sur ce point, par les fausses doctrines des hérétiques ; et qu'ils ne doivent pas se comporter comme s'ils étaient encore soumis aux prohibitions légales du Judaïsme. Ils ne cessent jamais de les informer que les vrais motifs de l'abstinence sont l'asservissement de la chair, la soumission à l'autorité légitime, la charité et la condescendance envers le prochain. »
A suivre ....
(1) Poepropere : ce qui veut dire manger ou boire sans un besoin réel, avant ou après les heures régulières des repas. Saint Philippe de Néri défendait ce défaut très sévèrement à tous ses pénitents et disciples, comme fatal pour un esprit inférieur.
(2) Laute : c'est-à-dire somptueusement. Les sommes dépensées en luxe de table pourraient fréquemment être consacrées à soulager les besoins des pauvres. Tous les maîtres de la vie spirituelle recommandent la frugalité et la simplicité de la table.
(3) Nimis : trop. Que les deux règles données par saint Jérôme nous préservent de ce défaut. Voici la première : Sit tibi moderatus cibus et nunquam venter explitus; ( que votre nourriture soit modérée, au point de ne jamais surcharger l'estomac) Il ne permet pas qu'on s'écarte jamais de cette règle.Il désire qu'on l'observe tout particulièrement dans les festins, lorsqu'on se trouve en face d'une grande variété de mets. Cette variété a lieu in signum danctoe loetitioe, et pour que les pauvres aient aussi une raison de se réjouir; mais nullement pour que tout soit avidement dévoré en l'honneur du saint dont les jeûnes ont été si agréables au Tout-Puisant.
(4) Ardente : avec précipitation et avidité, comme font les animaux. Une trop grande avidité pour un mets, coûta à Esaü la perte de son droit d'aînesse, et coûte chaque jour à un grand nombre de personnes la perte de leur santé.
(5) Studiose : c'est-à-dire être inquiet sur la quelité ou la variété des aliments, ou sur la manière de les préparer, comme les Epicuriens. Laisser son esprit trop s'absorber par la pensée de la nourriture, c'est bas et dégradant Esca ventri, s'écrie l'Apôtre, la nourriture est pour le ventre, vile partie de notre corps, et non pour l'esprit, non menti, sed ventri ; et le ventre est pour la nourriture, et venter escis; mais point nos pensées ni notre esprit. Ils sont bien faits l'un pour l'autre, car tous les deux sont vils, éphémères et destinés à la corruption. Notre âme, au contraire, est immortelle, elle est faite pour penser à Dieu, pour le connaître et l'aimer. Par conséquent, si elle ne pense pas à Lui, mais s'occupe d'une vile nourriture, n'est-il pas clair que nous nous ravalons au niveau de ces brutes qui font leur dieu de leur ventre, quorum Deus venter est (Phil. III 19) ?
4. Vertu de sobriété
Elle est une vertu, qui, comme je l'ai dit, règle et modère l'usage des boissons alcooliques. Partout où nous trouvons un obstacle particulier à un genre de vie juste et raisonnable, il est nécessaire qu'une vertu spéciale vienne écarter cet obstacle. Les boissons enivrantes sont un empêchement à l'usage légitime de la raison, parce que leurs fumées troublent le cerveau. Dès lors, il faut une vertu spéciale pour écarter cet empêchement; et cette vertu s'appelle la sobriété.
5. Enseignement catholique relativement à l'usage et à l'abus des boissons alcooliques :
Nous devons, sur ce sujet, toute notre attention à l'enseignement catholique relativement à l'usage et à l'abus des boissons fermentées.
« Nier la légitimité de l'usage de ces boissons, affirmer que l'alcool est un principe mauvais, et qu'il est interdit d'en user, ce n'est rien moins qu'une hérésie. C'est contraire à tout l'enseignement de l'Ancien et du Nouveau Testament, et à la traditon universelle de l'Eglise. L'enseignement de son divin fondateur a commencé par le miracle du changement de l'eau en vin, à une solennité de mariage, et il se termine par le changement du vin en son sang, qui institue la solennité perpétuelle du mariage entre lui et son Eglise. Les efforts de quelques sectaires modernes pour donner à tout cela une fausse interprétation, pour établir que le vin si souvent loué et promis dans l'Ancien Testament, et dont Notre-Seigneur s'est servi dans la nouvelle Loi, n'était qu'une espèce de sirop non fermenté, ne méritent rien moins que la qualification d'«indécents» qui leur a été appliquée. Dès le commencement, il y a eu des hérésies sur ce point. Quelques anciennes sectes de Gnostiques et de Manichéens défendaient l'usage du vin même dans l'administration de la sainte Eucharistie, et y substituaient de l'eau ou du lait. Tatien, qui mourut en 174, fut le père des hérésiarques Syriens connus sous le nom d'Encratites, d'Hydroparastales ou Aquariens, dont parle saint Clément. Des sectes semblables parurent pendant tout le cours du Moyen-Age. C'est pour cela que les écrivains catholiques, tout en exhortant les fidèles à l'abstinence volontaire, ou à l'observation des lois de l'Eglise pour les jours de jeûne et d'abstinence, les avertissent avec le plus grand soin, qu'ils n'ont point à se laisser émouvoir, sur ce point, par les fausses doctrines des hérétiques ; et qu'ils ne doivent pas se comporter comme s'ils étaient encore soumis aux prohibitions légales du Judaïsme. Ils ne cessent jamais de les informer que les vrais motifs de l'abstinence sont l'asservissement de la chair, la soumission à l'autorité légitime, la charité et la condescendance envers le prochain. »
A suivre ....
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