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Les origines de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus au Canada

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Message  gabrielle Mer 15 Déc 2010 - 0:35

1700-1900
LES ORIGINES DE LA Dévotion au Sacré-Cœur de Jésus AU CANADA

RACONTÉES A L'OCCASION DU DEUXIEME CENTENAIRE DE L'ÉTABLISSEMENT DE LA FÊTE DU CŒUR DE JÉSUS AUX URSULINES DE QUÉBEC, FAISANT SUITE À UN MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L'ARCHEVEQUE DE QUÉBEC ÉCRIT À LA MÊME OCCASION.

PAR
L'ABBE L. LINDSAY Aumônier des Ursulines de Québec

MONTRÉAL Imprimerie A. P. Pigeon, 1798 rue Ste-Catherine
1900


MANDEMENT

à l'occasion du deuxième centenaire de l'établissement de la fête du Sacré-Cœur de Jésus aux Ursulines de Québec.

Louis - Nazaire Bégin

PAR LA GRACE DE DIEU ET DU SIÈGE APOSTOLIQUE, ARCHEVÊQUE DE QUEBEC, AUX RELIGIEUSES DU MONASTÈRE DES URSULINES DE QUÉBEC, SALUT ET BENEDICTION EN NOTRE SEIGNEUR.

Il y a déjà deux cents ans, Nos Très Chères Sœurs, — le premier vendredi après l'octave de la Fête-Dieu de l'an 1700 — vos pieuses Mères Ursulines, avec l'autorisation de Mgr de St-Vallier, deuxième évêque de Québec, chômaient dans l'allégresse et pour la première fois la fête du Sacré-Cœur de Jésus. Vos annales si scrupuleusement fidèles à tous égards Nous parlent avec un bien touchant enthousiasme de la solennité de ce jour : l'exposition du Très Saint Sacrement, la graud'messe, les vêpres avec sermon et salut, marquèrent cette fête d'un cachet de grandeur religieuse qui était comme l'aurore des brillantes démonstrations dont Paray-le-Monial, de nos jours, est le théâtre.

Cette manifestation publique de piété et d'amour envers le Cœur adorable de Notre Seigneur n'était qu'une efflorescence des sentiments que nourrissait depuis longtemps dans son âme la Vénérable Mère Marie de l'Incarnation, fondatrice de votre monastère de Québec.

Déjà en 1635 — douze ans avant la naissance de la Bienheureuse Marguerite-Marie, l'illustre révélatrice de la dévotion au Sacré-Cœur — votre Vénérable Mère, la Thérèse du Nouveau-Monde avait une révélation sublime au cours de laquelle elle entendit ces paroles que lui adressait le divin Maître : "Demande-moi par le Cœur de Jésus, mon très aimable Fils ; c'est par lui que je t'exaucerai et que je t'accorderai tes demandes."

Bientôt Notre Seigneur lui fit revoir dans un saint ravissement, ce grand pays du Canada et lui ordonna d'aller y bâtir une maison à Jésus et à Marie." Cet ordre trouve dans l'humble et docile servante de Dieu un acquiescement parfait. " O mon grand Dieu ! répondit-elle, vous pouvez tout et moi je ne puis rien ; s'il vous plaît de m'aider, me voilà prête ; Je vous promets de vous obéir, faites eu moi et par moi votre très adorable volonté."


à suivre
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Message  gabrielle Mer 15 Déc 2010 - 16:01

Dès lors toutes ses pensées et ses affections sont tournées vers la Nouvelle-France, vers le pays des Hurons où les missionnaires répandaient la divine semence de l'Evangile. "J'y étais unie d'esprit, dit-elle, au Père Eternel, sous les auspices du Sacré-Cœur de Jésus, pour lui gagner des âmes. Le Canada était maintenant ma demeure et mon pays." Son âme d'apôtre unissait dans une inséparable affection le Sacré-Cœur et notre chère patrie encore au berceau et habitée par des peuplades barbares et païennes.

Rendue au Canada, elle écrivit à son fils, en 1661, et lui rendit compte de ses pratiques journalières de dévotion envers le Sacré-Cœur de Jésus. Voici la belle prière qu'elle adressait à Dieu :

" C'est par le Cœur de mon Jésus, ma voie, ma vérité et ma vie, que je m'approche de vous, ô Père Eternel ! Par ce divin Cœur, je vous adore pour tous ceux qui ne vous adorent pas ; je vous aime pour tous ceux qui ne vous aiment pas ; je vous reconnais pour tous les aveugles volontaires qui, par mépris, ne vous reconnaissent pas. Je veux par ce divin Cœur satisfaire au devoir de tous les mortels. Je fais en esprit le tour du monde, pour chercher toutes les âmes rachetées du sang très précieux de mon divin Epoux, afin de vous satisfaire pour toutes par ce divin Cœur. Je les embrasse pour vous les présenter par lui, et par lui je vous demande leur conversion. Hé quoi ! Père Eternel, voulez-vous bien souffrir qu'elles ne connaissent pas mon Jésus et qu'elles ne vivent pas pour lui qui est mort pour tous? Vous voyez, ô divin Père, qu'elles ne vivent pas encore. Ah ! faites qu'elles vivent par ce divin Cœur."

C'est bien la sublime prière d'une âme tout enflammée d'amour pour Notre Seigneur. Elle voudrait convertir à Dieu l'univers entier, et pour atteindre ce but elle s'adresse avec une inébranlable confiance au Sacré-Cœur de Jésus. Le cœur de votre Vénérable Mère a été connue une source abondante d'où est sortie la tendre et féconde dévotion de nos Canadiens au Cœur adorable de l'Homme-Dieu. C'est une gloire et un bonheur pour votre vieux monastère d'avoir été, par votre sainte fondatrice, le berceau de cette dévotion au Sacré-Cœur de Jésus dans notre Canada. Rendez-en grâces à Notre Seigneur qui vous a donné ce magnifique témoignage de son amour et de sa miséricorde.
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Message  gabrielle Jeu 16 Déc 2010 - 18:23

Il est un fait bien merveilleux qui se dégage de l'étude de l'histoire de l'Eglise catholique : c'est que, aux époques où la piété s'affaiblit et où le relâchement gagne du terrain, Dieu intervient spécialement et suscite, soit par une action providentielle, soit par une manifestation miraculeuse, quelque dévotion puissante — aussi ancienne, au fond, que le christianisme, mais nouvelle quant à la forme — qui remue et entraîne les cœurs, qui ranime le feu sacré de l'amour divin sur la terre et par laquelle il distribue à travers le monde les grâces multiples qu'il nous a méritées et préparées : l'action de Jésus, notre Pontife divin, est variée, féconde, inépuisable. C'est ce qui éclate à nos regards, si nous interrogeons les grandes traditions de la piété dans l'Eglise.

Quelle est la dévotion dominante dans les quatre premiers siècles, c'est-à-dire jusqu'à la paix de l'Eglise sous Constantin le Grand? C'était la dévotion au Bon-Pasteur. C'est sous cet aspect que Notre Seigneur se présentait aux âmes pour les attirer à lui. La pensée qui touchait davantage les cœurs, c'était celle d'un Dieu fait homme, d'un Dieu descendu du ciel sur la terre pour y rechercher ses brebis égarées et les réunir dans un seul bercail sous la conduite du divin Pasteur. "J'ai encore, disait Notre Seigneur lui-même, des brebis qui ne sont pas de ce troupeau ; il faut qu'elles entrent dans le bercail." (Joan. X. 16.)

La vie chrétienne a laissé des traces ineffaçables dans les monuments de ces âges primitifs : aussi la figure du Bon Pasteur est-elle le sujet favori de l'art et du symbolisme chrétiens au berceau de l'Eglise. On la retrouve sur les voûtes et les murailles des chapelles des catacombes, gravée sur les calices, peinte à fresque dans les chambres sépulcrales, ciselée sur les médailles de dévotion, tracée en or au fond des coupes de verre, moulée sur l'argile des lampes, sur les anneaux, etc. Le Bon Pasteur est représenté tantôt seul au milieu de son troupeau, tantôt entouré de ses apôtres auprès desquels ses brebis se pressent. Ailleurs il caresse une brebis isolée, ou bieu il rapporte sur ses épaules celle qui s'est égarée loin du bercail. Ses brebis prennent des attitudes variées : elles le regardent, elles écoutent le Pasteur, elles reçoivent son enseignement et ses grâces symbolisées par une pluie fécondante, au milieu de ruisseaux abondants. Ce symbole de tendresse et de miséricorde sous lequel se manifestait Notre Seigneur était encourageant pour les premiers chrétiens si cruellement persécutés ; il ravissait leur cœur et y provoquait un dévouement qui allait jusqu'à la mort. Telle était la dévotion de cette époque.
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Message  Sandrine Jeu 16 Déc 2010 - 18:38

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Message  gabrielle Ven 17 Déc 2010 - 17:36

Après la paix de l'Eglise, Notre Seigneur arbore un autre symbole : c'est la croix. Elle n'a presque pas paru aux catacombes ; mais bientôt on la voit briller sur le Labarum de Constantin, et Sainte Hélène fait sortir de terre, à Jérusalem, le bois miraculeux de la vraie croix du Christ. La croix marque sur le sol le plan des sanctuaires et couronne les clochers des églises ; on la trouve dans les mosaïques des absides, sur tous les autels, sur les vêtements sacrés, sur la couronne des rois, aux portes des villes, sur les bannières, sur les monnaies ; partout elle brille, jusqu'au jour où rois et peuples, prêtres et guerriers en font un signe de ralliement et de délivrance et s'élancent, vaillants croisés, à la conquête du Calvaire où elle a été plantée onze siècles auparavant.

Le spectacle de la croix était nécessaire à cette époque. Sans les grandes leçons de courage que la croix donnait en tous lieux, Rome chrétienne se serait affadie et relâchée ; les barbares ne comprenaient guère que le drame sanglant du Calvaire. Cette dévotion atteint son apogée lorsque saint Louis fait de la Sainte Chapelle de Paris le reliquaire de la vraie croix et de la couronne d'épines du Sauveur.

La dévotion à la croix restera tout comme la dévotion au Bon Pasteur, tout comme les autres qui viendront plus tard, mais il en surgit une troisième qui primera et passionnera plus fortement les cœurs, c'est la dévotion à la Sainte Eucharistie. Cette dévotion demeurera, elle aussi ; elle grandira, se développera, et exercera une immense influence sur les âmes.

Notre Seigneur parle à une humble vierge, à sainte Julienne, religieuse du diocèse de Liège. Le Pape Urbain IV répond au désir du Dieu et institue la fête du Saint Sacrement qui fut célébrée pour la première fois en 1247. Notre bien-aimé Rédempteur voulait ajouter ce nouvel aliment au foyer d'amour des cœurs chrétiens. Cette grande solennité qui revient chaque année est le signal d'un réveil de la foi et de la piété ; elle influe sur toute la vie de l'Eglise ; elle gagne tous les cœurs ; elle suscite partout un saint enthousiasme et donne un développement merveilleux à l'art chrétien : c'est notre Dieu qui triomphe partout, c'est devant lui que se prosternent tous les humains dans l'adoration et la prière.
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Message  gabrielle Sam 18 Déc 2010 - 17:23

Il y a encore place pour une autre dévotion qui rappellera et résumera tout l'amour du Verbe Incarné, du Rédempteur et de l'Eucharistie : c'est la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. Une humble vierge du Monastère de la Visitation, à Paray-le-Monial, la Bienheureuse Marguerite-Marie, en reçoit de Notre Seigneur lui-même la surnaturelle et authentique révélation. "C'est, dit-il, le dernier effort de mon amour pour les hommes." Cet amour divin est l'objet même de cette dévotion, le Cœur de chair de Notre Seigneur en est le foyer. Le symbole ou l'image du Sacré-Cœur est le moyen propre à nous rappeler cet amour infini qui s'est manifesté de tant de manières.

La pratique de cette salutaire dévotion résume l'amour reconnaissant des fidèles envers Jêsus-Christ, la réparation pour les offenses qu'il en reçoit, le zèle pour sa gloire, l'abandon complet à sa divine volonté.
Les fruits que Notre Seigneur a promis à cette dévotion sont merveilleux : c'est pour les pécheurs un océan de miséricorde ; pour les âmes tièdes, une source de ferveur ; pour les âmes pieuses, des progrès rapides dans la perfection ; une bénédiction pour les maisons et les familles où l'image sacrée sera honorée, la cessation des fléaux publics, et, pour ceux qui propageront cette dévotion, la promesse que leur nom sera gravé dans ce divin Cœur.

La dévotion au Sacré-Cœur de JÉSUS, annoncée à la Bienheureuse Visitandine, se levait comme un soleil d'été prêt à féconder la terre et à mûrir ses fruits. Elle passionna d'abord les âmes généreuses, et devint plus tard irrésistiblement populaire ; son influence bienfaisante et victorieuse a fasciné tout l'univers chrétien. Rome, Paris, Vienne et une foule d'autres villes ont leur église votive du Sacré-Cœur, l'art et l'éloquence lui font tous les jours hommage de leurs chefs-d'œuvre ; certains peuples et leurs chefs, aussi humbles devant Dieu qu'ils sont fiers de leur liberté, se consacrent au Cœur adorable de Jésus. C'est sous les rayons de ce soleil de justice et d'amour qu'éclosent toutes les œuvres modernes de prière, de réparation et de charité et que les anciennes reprennent une nouvelle vie.


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Message  gabrielle Lun 20 Déc 2010 - 20:31

[...] Etre le berceau du culte du Sacré-Cœur de Jésus dans le Nouveau Monde ; avoir devancé dans la célébration de la fête de ce Cœur divin la plupart des pays du monde ancien, ce n'est pas là, certes ! une mince gloire. Or, cette gloire revient à la capitale de la Nouvelle-France, en cela, comme en d'autres privilèges non moins précieux, héritière et émule du royaume très chrétien qui la fonda pour la conversion des âmes à la foi de Jésus-Christ.

Cette gloire revient en particulier aux apôtres, évêques et missionnaires, qui ont implanté dans le sol qu' ils arrosaient si généreusement de leur sang et de leur sueur, le germe de toutes les grandes dévotions catholiques. Plus spécialement encore, ell appertient à la " Thérèse du Nouveau-Monde," (1) qui, prévenue dès le début de sa carrière religieuse, (2) des faveurs de Jésus, apporta à la Nouvelle-France le feu sacré de la dévotion à son Cœur adorable. Cette divine étincelle, elle la conserva soigneusement dans le sanctuaire de son propre cœur, la confiant suavement et discrètement à ses filles spirituelles, destinées, après sa mort, à l'entretenir, jusqu'à ce que le souffle embrasé de celle que Jésus élut pour être l'apôtre de son culte rédempteur, se communiquant aux pays de l'Europe, et traversant l'océan qui sépare les deux hémisphères, eût enflammé et avivé ce feu latent, lui donnant presque l'éclat du foyer lui-même.

Le Canada est vraiment une terre privilégiée de Dieu. Pendant que la mère-patrie de la Nouvelle-France prodiguait à sa fille aînée, avec l'élite de son clergé et de sa noblesse, le sang de ses missionnaires et l'or de ses bienfaiteurs, Dieu, d'une main non moins généreuse, y déposait une semence de foi destinée, dans la suite des siècles, à s'épanouir et à fleurir pour la gloire et la consolation de l'épouse de son Fils, la Sainte Eglise catholique.

Pionnier du culte du Sacré-Cœur de Jésus dans le Nouveau Monde, le Canada l'est également d'autres dévotions étendues successivement à l'Eglise universelle.

Une voix non moins autorisée que celle du Vicaire de Jésus-Christ, le Souverain Pontife Léon XIII, l'a naguère solennellement reconnu dans sa Lettre Encyclique, élevant le rite du jour consacré à la Sainte Famille, et en étendant la fête à tout l'univers catholique.

Or, c'est à Québec, en 1664, qu'un humble missionnaire, le Père Chaumonot, avec la haute approbation du Vén. François de Laval, jeta les bases d'une dévotion aujourd'hui si justement populaire.




(1) C'est le grand Bossuet qui a ainsi désigné la Vén. Marie de l'Incarnation.
(2) Dès l'année 1635.
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Message  gabrielle Mer 22 Déc 2010 - 17:42

[...]Le culte du Sacré-Cœur de Jésus devait donc avoir une place d'élite dans cet écrin de dévotions primordiales. Aussi, la divine Providence, qui destinait notre cher pays à un glorieux avenir, dans l'ordre spirituel surtout, et voulait donner à la France très-chrétienne une fille digne de son origine, avait-elle décrété que simultanément, dans le Nouveau comme dans l'Ancien monde, brillerait la flamme d'une dévotion toute d'amour et de miséricorde, créée pour réagir efficacement contre les rigueurs désespérantes du jansénisme.

C'est l'histoire de ce culte, dans sa préparation et son épanouissement sur le sol de la Nouvelle-France, il y aura demain deux siècles, que je voudrais raconter aussi brièvenant que possible.

Daigne le Sacré-Cœur de mon divin Maître, pour l'amour duquel j'écris ces humbles lignes, les faire servir à sa gloire et au bien des âmes qu'il a " tant aimées ! "

Québec, 1er mai.

L'abbé L. Lindsay.

Fin de l'introduction
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Message  gabrielle Dim 26 Déc 2010 - 18:07

Une Avant-Courrière de la Bienheureuse Marguerite-Marie
La Vénérable Marie de l'Incarnation

Dans la zone tempérée, la plus parfaite des trois, parce qu'elle tient le milieu entre les excès opposés des deux autres, l'astre du jour se lève lentement de sa couche royale, embellissant la nature des lueurs variées de l'aurore, et habituant peu à peu les yeux des mortels à l'éclat de sa plénitude. Le divin Soleil de justice, Jésus-Christ, qui éclaire tout homme venant en ce monde, en agit parfois ainsi dans l'ordre de la grâce et de la vérité. Il connaît à l'avance "les temps et les moments que le Père tient en son pouvoir," et il mesure l'éclat de sa révélation sur les exigences de la foi, et l'abondance de sa grâce sur la faiblesse et la pauvreté spirituelle de ses serviteurs.

" Venu pour allumer le feu sur la terre, et désireux pardessus tout de le voir brûler," il n'en tempère pas moins les ardeurs selon que l'exigent la gloire de son Père et le salut des âmes.

La dévotion à son Cœur Sacré ne date pas d'hier, bien que deux siècles à peine nous séparent de sa manifestation la plus éclatante. Il faut en chercher l'origine à la dernière Cène, où Jésus institua le Sacrement de l'amour, et où Jean, le disciple bien-aimé, lut dans les battements du Cœur de son Maître toute la profondeur de sa charité ; ou bien sur le Calvaire, où la lance du soldat, transperçant le Cœur du Sauveur, mit le sceau à l'œuvre de notre Rédemption.

Corollaire du mystère de l'Incarnation, de l'union des deux natures en Jésus-Christ et de l'unité de sa personne, le culte du Sacré-Cœur est à la base même de notre foi, essentiellement compris dans le symbole catholique.

Mais le monde se refroidissait à la fin du dix-septième siècle, frigescente mundo, selon l'expression de la liturgie dans l'oraison de quelques saints suscités pour réchauffer la piété des fidèles. Une secte aveugle et obstinée, qui s'était donné pour mission d'imposer des limites à "l'abondante rédemption " du Sauveur, menaçait de paralyser la vie chrétienne en fermant les sources de la grâce.

Au jansénisme envahissant il fallait le contrepoids d'une dévotion qui ranimât la foi et la charité eu ouvrant tout grands les bras du divin Crucifié et en révélant aux fidèles son " Cœur qui a tant aimé les hommes."
C'est une vierge de France, la Bienheureuse Marguerite-Marie, qui fut choisie par Jésus lui-même pour annoncer à tout venant l'excès de sa miséricorde. Apôtre zélée, s'il en fut jamais, la sainte visitandine de Paray-le-Monial eut, avant la fin de sa courte vie mortelle, la joie de voir le Cœur de son céleste Époux connu et aimé d'une grande partie de l'univers.

Dieu, dans sa sagesse, avait depuis longtemps préparé les voies à l'épanouissement de ce culte salutaire, en suscitant dans l'Eglise des âmes d'élite, embrasées de l'amour du Cœur de son divin Fils.

Ces amants et amantes du Cœur de Jésus sont les précurseurs et les avant-courrières de la Bienheureuse Marguerite-. Marie. La liste, même en se bornant à ces dernières, en serait longue, et, au reste, elle est déjà connue des clients du Sacré-Cœur.
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Message  gabrielle Mer 29 Déc 2010 - 18:07

Le Nouveau Monde, qui compte encore si peu de noms au catalogue des saints, ne devait pourtant pas échapper à l'influence de ce rayonnement salutaire. Les deux saintes de l'Amérique Méridionale, Rose de Lima et Marie-Anne Paredès de Jésus, surnommée "le lys de Quito" ont connu le Cœur de Jésus et en ont parlé avec transport.

Mais il était réservé à la Nouvelle-France, le plus beau fleuron de la couronne de saint Louis, de posséder l'avant-courrière par excellence de la Bienheureuse Marguerite-Marie, avec qui, au reste, elle offre plus d'un trait de ressemblance.

Favorisée dès sa tendre enfance de visions divines, la vénérable Marie de l'Incarnation devait durant toute sa vie être en communication intime avec le céleste Epoux de son âme. Mais la révélation la plus mémorable du Sacré-Cœur à la future missionnaire du Canada eut lieu vers 1636.

" Un soir, raconte-t-elle, entre huit et neuf heures, j'étais dans notre cellule, traitant avec le Père Eternel de la conversion des âmes, souhaitant avec un ardent désir l'extension du royaume de Jésus-Christ. Je connus, par une lumière intérieure, que sa divine Majesté ne m'écoutait point, et qu'elle ne se rendait pas propice comme à l'ordinaire aux vœux et aux instances que je lui faisais. Cela me piqua le cœur d'une angoisse extrême, accompagnée d'humiliation. Je me consumais à ses pieds et m'abîmais au centre de mon néant, suppliant sa divine, bonté de mettre en moi ce qui lui plairait davantage pour mériter d'être exaucée eu faveur de mon Epoux. Alors j'expérimentai un écoulement et un rayon divin en mon âme, lequel fut aussitôt suivi de ces paroles :

" Demande-moi par le Cœur de Jésus, mon très aimable Fils, c'est par lui que je t'exaucerai."

Cette divine touche eut son effet immédiat ; car tout mon intérieur se trouva dans une communication très intime avec cet adorable Cœur, en sorte que je ne pouvais plus parler au Père éternel que par lui. Je ressentais sans cesse de nouvelles effusions de grâces dans le divin Cœur de Jésus, qui me faisait produire des choses admirables, que ma plume et ma langue ne peuvent exprimer, touchant le règne de Jésus-Christ sur la terre."

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Message  gabrielle Mer 29 Déc 2010 - 18:08

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Message  gabrielle Jeu 30 Déc 2010 - 16:54

"Quarante années, dit son historienne , s'écouleront encore avant que Notre-Seigneur confie solennellement à la Bienheureuse Marguerite-Marie la mission de propager au sein de l'Eglise la dévotion à son divin Cœur. C'est donc en ce moment comme le prélude de cette heure de salut, qui tardait trop au gré de l'amour infini. Jésus, laissant échapper son secret, le déposa dans une âme d'apôtre, afin qu'elle commençât à le faire fructifier en elle et autour d'elle.

" C'est surtout, coutinue-t-elle, à titre de médiateur que ce Cœur sacré fut présenté à notre vénérable Ursuline : la vierge de Paray-le-Monial verra ce divin Ami, accablé par l'ingratitude des hommes, réclamer à son tour la médiation des cœurs fidèles et leurs humbles réparations en faveur de leurs frères coupables. Là, comme ici, il fallait que le ciel révélât de si profonds mystères. En un temps, dit le P. Ramière, où la dévotion au Sacré Cœur était encore inconnue, Marie de l'Incarnation n'en pouvait rien avoir appris des hommes ! (1)

D'autant plus qu'elle en traite ouvertement et sans aucune ambiguïté ; c'est bien au Cœur de Jésus, Cœur humain et divin tout à la fois, que s'adressent désormais ses hommages et ses supplications. Il est son refuge dans toutes ses nécessités ; elle invite ses novices et toutes les âmes qu'elle peut atteindre à l'honorer et à ne prier que par lui." " Oh ! dit-elle, écrivant à une de ses sœurs, que je voudrais vous pouvoir placer dans le Cœur de notre aimable JÉSUS ! C'est dans ce sacré sanctuaire que je vous visite et que je vous vois chaque jour ; visitez-y-moi de votre côté, je vous en conjure, afin que nous puissions nous conjouir de ce qu'étant si plein d'amour, il souffre que nous en approchions. " ( 2 )

Depuis la grande faveur qu'elle reçut en 1635, la Vén. Marie de l'Incarnation ne cessa aucun jour de sa vie d'honorer le Cœur de Jésus-Christ.

C'est à Tours, eu France, au monastère des Ursulines que cette révélation lui fut accordée.


(1) Messager du Coeur de Jésus 1566 p. 166.
(2) Lettre du 11 octobre, 1649.


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Message  gabrielle Dim 2 Jan 2011 - 18:11

Il existe, entre les deux amantes du Sacré-Cœur, la Bienheureuse et la Vénérable, certains traits de ressemblance.

Outre les révélations du Sacré-Cœur dont toutes deux furent favorisées, la vision de la Sainte-Trinité fut accordée à chacune d'elles. La Vén. Marie de l'Incarnation contempla même par trois fois, en 1626, en 1628 et en 1631, les trois Personnes adorables, étant instruite d'une manière infuse du mystère de la génération du Verbe et de la procession du Saint-Esprit, et c'est à la suite de la seconde vision que s'opéra son mariage spirituel avec le Verbe divin.

Enfin, toutes deux, pour me servir de l'expression d'un écrivain récent, (3) " apparaissent dans l'histoire comme des antithèses vivantes du jansénisme." Le rôle salutaire de la Bienheureuse Marguerite-Marie dans la réaction contre cette erreur est connu de tous. Celui de Marie de l'Incarnation l'est moins. Il importe cependant de le signaler.

En traversant Paris, elle était entrée en relations avec la Mère Angélique de Port-Royal, qui, à différentes reprises, gratifia de ses largesses l'œuvre naissante des Ursulines de Québec. Mais l'amante du Sacré-Cœur, divinement éclairée, flaira bientôt le danger et cessa brusquement toute correspondance. Aussi, pour se venger, la secte, durant tout le XVIIIe siècle, fit-elle le silence autour de sa mémoire.

L'auteur de la monographie citée plus haut, (4) n'hésite pas à attribuer aux conseils et aux prières de la Vénérable la préservation de sa famille religieuse du poison de l'hérésie. En effet, dans un diocèse infecté par l'erreur janséniste, dont l'évêque même s'était déclaré le protecteur, et dont presque tous les chapitres, curés et communautés en appelèrent de la bulle Unigenitus à un futur concile, les deux premières communautés de femmes qui acceptèrent la bulle furent les chanoinesses de Luynes et les Ursulines. ( 1 )

" Le fils de la Vénérable, Dom Claude Martin, doit également aux avis et aux prières de sa sainte mère d'avoir été préservé de ces dangereuses nouveautés.

" Vivons en notre Jésus, mon bien cher fils ! lui écrivait-elle le 23 octobre 1649. Que les approches de son Sacré-Cœur fassent découler dans les nôtres la vraie sainteté ; car c'est de ce Cœur sacré que s'épanchent tous les trésors de grâce et d'amour qui nous font vivre de sa vie, et nous animent de son esprit."

Le fils se montra toujours fidèle aux injonctions de sa mère. (2)

Le Père de Galliffet nous dit que la vie de " cette incomparable religieuse fut pleine de merveilles, et par les vertus héroïques qu'elle pratiqua, et par les dons surnaturels dont elle fut comblée, et par les faveurs les plus rares du divin époux, et par les communications ineffables de la Divinité, et par l'intelligence infuse des Ecritures et des Mystères de la Foi." Il ajoute que " cette admirable servante de Dieu eut pour le Cœur de Jésus-Christ une dévotion extraordi-naite, dans un temps où cette dévotion était encore inconnue," et que " c'est de Dieu même qu'elle l'apprit dans une révélation céleste."

Que faut-il conclure de tout ce qui précède ? Que la gloire de Marie de l'Incarnation peut faire pâlir celle de la Bienheureuse Marguerite-Marie? Loin de là: c'est plutôt le contraire qui est vrai. L'étoile du matin ne fait qu'annoncer la splendeur de l'astre-roi ; les lueurs de l'aube, quelque ravissantes qu'elles soient, ne servent que de prélude à sa majesté.


(3) Le P. F. Tournier. Etudes religieuses, 20 juin 1899, p. 744.
(4) L'abbé A. Buisard
(1) Opuscule de l'abbé Buisard, p. 29.
(2)L'illustre bénédictin, que Bossuet appelle " un vénérable et saint religieux, qui fut plus encore le fils de sa sainte mère selon l'esprit que selon la chair," avait exercé pendant dix-sept ans auprès de quatre supérieurs généraux la charge d'assistant de la Congrégation de Saint-Maur. Il avait présidé cinq chapitres de la Congrégation à Marmuoutiers et, dans le dernier, allait être élu Supérieur général sans une lettre de achet du roi provoquée par les menées ces jansénistes.
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Message  gabrielle Jeu 6 Jan 2011 - 17:45

La Vénérable Marie de l'Incarnation était décédée dans le baiser du Seigneur le 30 avril 1672.

Elle était allée recueillir des mains de son Divin Epoux le prix de ses héroïques travaux, et consommer dans la claire vue de Dieu l'union mystique qu'elle avait contractée avec lui ici-bas dans son mariage spirituel. Plusieurs années devaient s'écouler encore avant que Notre-Seigneur appelât la Bienheureuse Marguerite-Marie à son rôle providentiel. Fut-il donne à la vénérable Ursu-line d'entrevoir l'épanouissement et l'extension d'un culte aux mystères duquel Jésus l'avait si intimement initiée? Il est permis de le présumer, bien que nous n'en ayons aucune certitude.

Elle avait préparé le sol, mais d'autres mains que les siennes devaient l'ensemencer, l'arroser et le faire fructifier. L'amour et les tendresses du Sacré-Cœur, elle n'en avait parlé que dans l'intimité du cloître, à ses Sœurs et à ses élèves, ou bien, au-dehors, à son fils et à quelques amis d'élite.

Un temps doit s'écouler, dix-huit années de silence et d'attente, avant que retentisse sur les plages de la Nouvelle-France le mot d'ordre de celle à qui Jésus avait commandé de répandre dans tout l'univers le culte de son Cœur Sacré.

" Merveilleusement consumée, dit le décret de sa béatification du feu de cette divine charité que Jésus-Christ est venu allumer sur la terre, elle n'épargna aucun effort pour établir, augmenter, et faire prospérer, dans le monde entier et dans le cœur de tous les fidèles, la piété et l'amour envers le Sacré-Cœur de Jésus, foyer d'où s'élance un incendie d'amour pour tout envahir."

La dévotion au Sacré-Cœur, grâce à l'ardeur de son zèle, se communiqua rapidement à toutes les maisons de sa famille religieuse, l'ordre de la Visitation, et à d'autres congrégations des deux sexes. Un grand nombre de diocèses de France, répondant au désir de la Bienheureuse, s'empressèrent de célébrer la fête du Sacré-Cœur de Jésus.

Avant de finir son exil, elle eut la consolation de voir sa chère dévotion franchir les limites de la France pour atteindre les contrées les plus lointaines.

C'est l'année même de sa mort, en 1690, que dirigeant sa pensée vers cette autre France du Nouveau-Monde où une sœur aînée l'avait prévenue dans l'extension du règne de Jésus-Christ, elle voulut que le Cœur de Jésus y fût publiquement connu, aimé et servi, et qu'il régnât en maître sur les âmes. C'était comme le testament de son zèle, le dernier effort de son dévouement à son Bien-aimé avant de le rejoindre au ciel.

Ecrivant au P. Croiset, en janvier 1690 : " Notre-Sei-gneur, dit-elle, m'a fourni l'occasion d'envoyer à Québec, en Canada, le livre de Dijon : La Dévotion au Sacré-Cœur. (1) Je vous avoue qu'il y a consolation, pour ceuxqui aiment le Sacré-Cœur de notre divin Maître, de voir cette dévotion s'étendre partout.' '

Un peu plus tard, quelques mois seulement avant sa mort, écrivant de nouveau au P. Croiset, elle lui dit : " Je suis bien aise que vous ayez envoyé cette dévotion (celle du Sacré-Cœur) à Malte. " Etendez-la autant que votre divin Maître vous en donnera les moyens. Pour moi, il m'a fourni l'occasion de l'envoyer à Québec, et ainsi, j'espère que ce divin Cœur sera connu et aimé dans tous les coins du monde."






(1) Il s'agit du petit livre d'nne trentaine de pages, de la Sœur Joly, visitandine, que celle-ci composa sur les instances de la Bienheureuse. C'est le premier livre dû à son zèle pour le culte du divin Cœur. Ce petit volume a dû être envoyé aux Ursu-lines de Québec. Il n'a pas tardé à être remplacé par les ouvrages plus solides du P. Croiset, dont on possède au monastère nne édition de 1700, et du P. de Galliffet. Aussi, malgré des recherches minutieuses on n'a réuni a trouver cet opuscule ni chez les Ursnlines chez les hospitalières de l'Hôtel-Dieu du Précieuz-Sang.
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