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L'ÂME CONSOLATRICE DU COEUR DE JÉSUS

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Message  Roger Dim 12 Déc 2010 - 7:41

( C'est un texte placé sur Te Deum, qu'à sa lecture, j'avais très apprécié ) :

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LE MESSAGER CANADIEN DU SACRÉ-COEUR




COMMENT L'HOMME PEUT AIDER JÉSUS-CHRISTÀ PORTER SA CROIX.


Dans sa vie de JÉSUS-CHRIST, au préambule de la Passion, Ludolphe le Chartreux raconte, qu'un solitaire très pieux, désirant savoir quelles œuvres et quels services étaient les plus agréables à Notre-Seigneur, le supplia avec des grands instances de le lui manifester. Or un jour qu'il était en prière, le Sauveur lui apparut, tout couvert de plaies, et portant sur ses épaules tremblantes une lourde croix :« Une des œuvres, dit-il au solitaire, qui me sont le plus agréables et en quoi mes serviteurs peuvent me rendre le plus précieux service, est de m'aider à porter cette croix. »

Mais, pourrait demander quelqu'un, comment est-il possible qu'un homme aide à présent JÉSUS à porter sa croix ? Est-ce que notre divin Rédempteur ne vit et ne règne pas déjà glorieux et impassible dans les Cieux ? Ou bien, est-il possible que je me transporte au temps où Notre-Seigneur montait au Calvaire, chargé de sa croix, et qu'il endurait les tourments de sa passion ? - Pour résoudre cette difficulté, rappelez-vous que JÉSUS-CHRIST, non seulement homme, mais Dieu et homme à la fois ; et comme Dieu, il avait, par rapport aux faits à venir, une connaissance aussi distincte que si ces faits eussent été présents. Aussi dans sa douloureuse passion, ce ne fut pas la moindre souffrance du Cœur très aimant de JÉSUS, que de voir, dans l'avenir aussi bien que dans le présent, l'ingratitude des hommes envers son immense charité, envers cet amour avec lequel, pour eux, il versait son sang et donnait sa vie, au milieu d'incroyables douleurs et sur l'infâme gibet de la croix.

C'est de cette ingratitude monstrueuse des hommes que le Seigneur se plaignait déjà, dans Isaïe : « J'ai porté mes regards autour de moi, et il n'y personne pour me secourir ; j'ai cherché, et personne n'est venu à mon aide ( Is. 63. 5. ).» Par la bouche du Prophète royal, il avait auparavant fait entendre une plainte encore plus amère : « Mon Cœur, dit-il, s'est préparé à souffrir les opprobres et la misère. J'espérais que quelqu'un compatirait à mes tristesses : nul ne l'a fait ; j'ai attendu un consolateur, et je n'ai vu venir personne. Pour aliment, ils m'ont présenté du fiel ; et dans ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre ( Ps. 68. 21, 22. ). » Comme s'il eut dit : loin d'alléger mes peines et mes douleurs, les hommes les ont rendues plus amères, par leur ingratitude et par de nouveaux péchés.

Sans doute, ce n'est point la charité qui manquait à Notre-Seigneur, pour supporter tout ce qu'il a souffert dans l'intérêt de notre salut, et pour en accepter bien d'avantage encore, si telle avait été la volonté de son Père ; mais comme il souffrait, non pour des fautes qu'il eut commises, mais pour les péchés des hommes que son Cœur aimait avec une ineffable tendresse, il eût désiré que l'homme coupable s'offrît volontairement à prendre part à ses peines, pour soulager les angoisses de son Cœur.

Mais si le Sacré-Cœur de notre divin Rédempteur, dans sa sainte passion, sentit vivement l'abandon où le laissaient les hommes, tant ceux d'alors que ceux des siècles à venir, il dut aussi, par la raison des contraires, éprouver soulagement et consolation, en voyant ceux qui s'offraient à partager ses douleurs, ou, selon les paroles du Prophète royal, à s'attrister avec lui et à le consoler dans son affliction. Grâce à son intelligence infinie il ne pouvait point ne pas voir dans une entière clarté, ceux, qui, à travers tous les temps, se rendaient sourds à ses invitations ; dans une lumière aussi vive, il voyait nécessairement aussi ceux qui d'un coeur généreux s'offraient à participer à ses souffrances. ( 1 )
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Message  Roger Dim 12 Déc 2010 - 7:42

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( 1 ) N. D. L. R. - Le R. P. Terrien, S. J., dans son beau livre sur la dévotion au S.-C. se pose la question suivante : Pouvons-nous, par nos réparations, consoler vraiment le Cœur de Jésus ? Et il y répond ainsi :

« Les consolations que nous offrons à Notre-Seigneur ne sont pas quelque chose d'imaginaire ou de purement symbolique, mais elles ont eu et elles ont présentement une influence réelle sur le Cœur de JÉSUS. Si actuellement elles ne peuvent faire disparaître du Cœur de JÉSUS la tristesse, puisqu'il est impassible, elles ont du moins réellement consolé par avance ce divin Cœur dans sa vie mortelle. Comme nos péchés qu'il connaissait l'ont fait réellement souffrir, nos réparations futures qu'il prévoyait l'ont réellement consolé ; de plus, si la malice des hommes ne peut plus faire souffrir d'une façon sensible le Cœur de JÉSUS, ce divin Cœur est actuellement susceptible de joie. Nous pouvons donc, en toute vérité, réjouir notre divin Maître et faire palpiter plus doucement son Cœur de chair au spectacle de nos réparations. »
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Message  Roger Dim 12 Déc 2010 - 7:43

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ENSEIGNEMENT DES CHEFS DES APÔTRES POUR LA PARTICIPATION AUX SOUFFRANCES DE JÉSUS.


Les chefs des Apôtres, saints Pierre et saint Paul, instruits par JÉSUS-CHRIST et par le Saint-Esprit, pratiquèrent eux-mêmes et enseignèrent aux premiers chrétiens cette participation aux douleurs et aux tourments du divin Rédempteur. En effet l'Apôtre des nations, parlant de ses travaux endurés pour prêcher l'évangile, les nomme « des souffrances du Christ. » « A mesure, dit-il, que les souffrances de JÉSUS-CHRIST abondent en nous, nos consolations aussi abondent par JÉSUS-CHRIST (2. Cor. 1. 5.). » Et pour animer à souffrir ces mêmes fidèles de Corinthe à qui il écrivait, il ajoute aussitôt : « Selon que vous serez les compagnons de JÉSUS-CHRIST dans les souffrances, vous le serez aussi dans les consolations (2. Cor. 7.).

Dans sa lettre aux chrétiens de Philippes, le même Apôtre leur dit que la connaissance qu'il a de JÉSUS-CHRIST lui fait mépriser comme des immondices tous les biens de cette vie, et qu'il n'aspire qu'à connaître « la vertu de la résurrection du Sauveur et la participation à ses souffrances ( Philipp. III. 10. ). »

Le même enseignement nous est donné par le prince des Apôtres, saint Pierre, tout embrasé lui aussi de l'amour de son divin Maître. Dans sa première épitre, expliquant en quoi les nouveaux convertis devaient se réjouir, il dit que c'est dans la participation aux souffrances du Christ. « Réjouissez-vous désormais, dit-il, d'avoir part aux souffrances de JÉSUS-CHRIST, afin que vous soyez aussi comblés de joie dans la manifestation de sa gloire (I Petr. IV, 13).
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Message  Roger Dim 12 Déc 2010 - 7:44

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COMMENT SAINT PAUL PRATIQUAIT CETTE DOCTRINE QU'IL ENSEIGNAIT AUX FIDÈLES.


L'Apôtre saint Paul va encore plus avant dans cette matière. Écrivant aux Colossiens, qui s'avançaient avec une très grande ferveur dans la vie chrétienne qu'ils venaient à peine d'embrasser, il leur confie qu'il se réjouit des peines qu'il a endurées pour les évangéliser, et il ajoute que la raison de sa joie est qu'il accomplit dans sa chair, c'est à dire, en son corps, ce qui manque aux souffrances supportées par JÉSUS-CHRIST pour son corps qui est l'Église (Colos. I, 24). Au sujet de ce passage de saint Paul, saint Thomas (In epist. ad Colos., cap., I lect. 6) observe que les paroles de l'Apôtre pourraient, à première vue, être prises dans un sens faux, comme si elles signifiaient que la passion de JÉSUS-CHRIST n'a pas été suffisante pour opérer la rédemption des hommes. Mais le saint apôtre ne dit point cela. Ce qu'il veut dire, c'est que le Christ et l'Église forment une personne morale et mystique, dont la tête est le Christ, et dont tous les justes sont les membres. Et ce qui manquait aux souffrances du Sauveur était, selon saint Thomas, que JÉSUS-CHRIST, après avoir souffert dans son propre corps naturel, devait de même souffrir dans Paul, l'un de ses membres, ainsi que dans chacun des autres membres de ce corps mystique composé du Christ et de son Église. On ne peut même pas dire que JÉSUS-CHRIST n'ait pas souffert, du moins de cœur, ce que chacun des justes souffre de fait. Car, dit le Père Louis de la Palma (Hist. de la Passion,ch. VIII.), si Notre-Seigneur dit à Saul qui persécutait ses fidèles : « Pourquoi me persécute-tu ? » il pouvait dire de même que les pierres dont on accablait saint Étienne le frappaient, que le gril ardent de saint Laurent le brûlait, et que toutes les autres afflictions de ses Saints le faisaient souffrir. Il connaissait par avance et il pénétrait plus intimement que personne, chacune de ces souffrances. Au jour de sa passion , il les accepta ; et dans sa prière du jardin, il les offrit au Père Éternel, n'ayant pas un sentiment moins vif des douleurs de son corps mystique que de celles de son corps naturel. »

Un peu auparavant, dans le même chapitre, le même auteur écrivait : « Les souffrances de Notre-Seigneur ne pouvaient, ce semble, être plus grandes, et pourtant elles trouvèrent un accroissement dans la vue de notre ingratitude et de notre peu de correspondance à tant d'amour. Car c'est là ce qui afflige le plus ceux qui aiment et qui s'épuisent en généreux bienfaits. Voir tant d'âmes qui ne reconnaîtraient point, qui n'estimeraient point son dévouement, qui n'en n'auraient nulle reconnaissance, et qui ne profiteraient point d'un remède acheté si cher,... voilà ce qui blessait son Cœur au delà de tout ce qu'on peut dire. » Par contre aussi, ce Cœur affligé ne put point ne pas ressentir un adoucissement et une consolation, en voyant des âmes nombreuses qui non seulement se pénètreraient d'estime et de reconnaissance pour un si insigne bienfait, mais montreraient cette estime et cette reconnaissance, en s'imposant des souffrances, ou en acceptant celles que le Seigneur leur enverrait, dans la vue d'apporter à leur divin Maître de la consolation et du soulagement.
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Message  Roger Dim 12 Déc 2010 - 7:44

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QUELS SONT CEUX QUI PEUVENT S'ASSOCIER À JÉSUS SOUFFRANT.


Pour faire partie de cette Compagnie d'âmes consolatrices du Cœur de JÉSUS souffrant, il suffit d'avoir quelque chose à souffrir, et cela soit par des pénitences librement choisies, avec approbation du directeur, soit par des afflictions involontaires pour lesquelles même nous aurions de la répugnance.

Et ainsi parmi ceux qui peuvent consoler JÉSUS souffrant, se trouvent tous ceux qui sont éprouvés par des infirmités corporelles quelconques ; ceux qu'attriste un défaut naturel, pénible ou humiliant ; ceux qu'afflige l'absence ou la perte d'une personne chérie ; ceux encore, qui, ayant besoin d'appui et de secours humains, ne reçoivent aucune aide ; ceux qui souffrent des tribulations dans leur âme, des tentations de la part du démon, des inquiétudes et des angoisses au sujet de leur salut, inquiétudes et angoisses que le confesseur, d'ailleurs, juge être sans fondement ; de même encore ceux qui subissent des pertes considérables dans leurs biens et leur fortune ; ceux qui sont victimes de soupçons déshonorants, de calomnies et d'affronts ; en un mot tous ceux qui ont à subir, de gré ou de force, quelque chose de désagréable et de pénible.

D'une façon particulière cependant, sont appelés à consoler le Cœur de JÉSUS affligé, tous ceux qui se font gloire d'être les serviteurs aimants et dévoués du Sacré-Cœur, et par conséquent ceux font partie de quelque association érigée sous l'invocation de ce Cœur sacré ou du Cœur de sa Mère Immaculée ; de même aussi toutes les les personne religieuses.
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Message  Roger Dim 12 Déc 2010 - 7:45

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PRATIQUE DE CETTE DÉVOTION.


L'âme désireuse de profiter de ses peines pour consoler le Cœur affligé de JÉSUS, assistera en esprit à quelques circonstances de la passion dans laquelle elle trouve d'ordinaire plus de sentiment et de dévotion ; et levant, avec un humble respect, les yeux vers ce divin visage, elle considèrera son Sauveur portant sur elle un de ces regards tendres et pénétrants qui transpercent le cœur et parlent plus éloquemment que la bouche elle-même.


Les principales circonstances de la Passion peuvent être ramenées aux neuf suivantes :



I. La première au jardin.

- 1° Contemplez JÉSUS, le Cœur noyé dans une mer d'amertume et d'angoisses, rempli de dégoût et de crainte à la seule pensée de cette tempête furieuse qui va se décharger sur lui.

- 2° Écoutez comment, vous offrant le calice amer de sa passion, il vous dit : Veux-tu, âme chérie de mon Cœur, veux-tu boire quelques gouttes au moins de ce calice ? Plus tu en prendras, moins j'aurai à en boire.

- 3° Demandez-vous ce que vous devez répondre : Ah! mon bien-aimé JÉSUS, direz-vous, que ne puis-je épuiser seul ce calice pour que vous n'ayez rien à en prendre vous-même! J'accepte comme des gouttes de ce calice amer, offert par vos mains, telles et telles peines par lesquelles vous daignez m'associer à votre passion et me rendre compagnon de vos souffrances.



II. La nuit passée dans la maison de Caïphe.

- 1° Considérez votre Rédempteur devenu le jouet de ces cruels gardiens. Ils se moquent de lui, ils l'accablent de coups, ils le soufflètent comme s'il était un insensé.

- 2° Écoutez-le : Veux-tu, âme chérie de mon Cœur, souffrir à ma place quelqu'une de ces insultes, recevoir quelqu'un de ces mauvais traitements ? Plus tu en accepteras, moins j'aurai à en subir, et plus tu procureras de soulagement à mon Cœur affligé.

- 3° Quelle sera votre réponse ?



III. Le Palais d'Hérode.

- 1° Considérez JÉSUS traité comme un fou, méprisé comme un homme stupide, lui qui est la Sagesse infinie du Père Éternel.

- 2° Écoutez-le encore. Il vous demande si vous consentez à souffrir pour lui une partie de ce mépris et de ce déshonneur.

- 3° Réfléchissez à ce que vous devez répondre.



IV. La flagellation à la colonne.

- 1° Considérez la cruauté, la barbarie avec laquelle les bourreaux déchirent cette chair innocente.

- 2° Écoutez le Sauveur qui vous invite à vous placer entre les fouets et la victime, pour en recevoir les coups sur votre corps.

- 3° Acceptez dans cette intention la souffrance corporelle des infirmités qui vous affligent.



V. Le couronnement d'épines.

- 1° Contemplez les vives douleurs que causent les épines à la tête sacrée du divin Sauveur.

- 2° Entendez-le vous demander si vous voulez recevoir en la vôtre quelqu'une de ces épines.

- 3° Offrez-vous à les recevoir toutes.



VI. JÉSUS monte au Calvaire, chargé de la croix.

- 1° Représentez-vous que vous assistez à cette marche pénible vers le Calvaire, avec le Cyrénéen et avec les femmes de Jérusalem.

- 2° Écoutez : JÉSUS vous demande si vous ne voulez point approcher votre épaule de sa croix, pour que le poids lui soit d'autant plus allégé que vous en porterez davantage.

- 3° Priez-le de vous la laisser porter seul, afin qu'il puisse marcher lui-même sans ce fardeau avec moins de fatigue.



VII. Le crucifiement.

- 1° Voyez comment on le cloue à la croix.

- 2° Entendez-le vous convier à placer vos mains et vos pieds là où sont ses pieds et ses mains, pour recevoir les clous.

- 3° Acceptez dans cette vue vos peines et vos adversités.



VIII. Le délaissement sur la croix.

- 1° Écoutez comment JÉSUS se plaint à son Père de l'abandon où il le laisse. Considérez combien le sentiment en est vif dans le divin Cœur.

- 2° Entendez-le vous demander si vous voulez le secourir dans une angoisse si douloureuse.

- 3° Offrez-lui le délaissement dont vous souffrez dans vos peines, pour apporter quelques adoucissements à la désolation si poignante de votre divin Maître.



IX. La soif dont JÉSUS souffrit dans son agonie.

- 1° Considérez la cruauté de ceux qui, par leurs impatiences et leurs murmures dans leurs peines, donnent à boire du fiel et du vinaigre à JÉSUS torturé par la soif.

- 2° Écoutez comment, pour tempérer cette soif, votre Sauveur vous prie de lui offrir le vin rafraîchissant de la charité, en prenant, en acceptant vos peines pour le consoler.

- 3° Ne refusez pas à votre Rédempteur, à l'Époux de votre âme, à votre Roi, à votre Dieu, un soulagement que vous pouvez lui procurer dans son extrême nécessité.



Ces neuf considérations si courtes serviront à exciter à la générosité l'âme qui désire soulager le Cœur affligé de JÉSUS ; elles l'animeront à accepter comme venant de la main de Dieu, toutes sortes de peines, et à les souffrir dans cette vue et avec cette intention de consoler le divin Sauveur. Quand l'âme se trouvera actuellement en proie à la souffrance, elle pourra employer avec fruit les exercices suivantes :
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Message  Roger Dim 12 Déc 2010 - 7:47

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EXERCICES POUR LA PRATIQUE DE CETTE DÉVOTION.


Premier exercice. Dès que l'âme se sentira atteinte par l'impression douloureuse de l'infirmité, de la tentation, de la tristesse, etc., aussitôt sans vouloir penser à la force de la douleur qui crucifie, à la malice du démon qui la tente, à la méchanceté des hommes qui la persécutent ; sans vouloir examiner les cause pour lesquelles dieu l'éprouve, que cette âme fixe son regard sur JÉSUS-CHRIST Notre-Seigneur, et qu'elle l'entende lui dire : « Ma fille, cette peine, toi ou moi devrons la subir ; veux-tu l'endurer pour moi, afin que je n'aie pas à la subir ? qui de nous deux la souffrira ? » Que l'âme alors lui réponde : « Non pas vous, Seigneur, mais moi! » et qu'elle répète ces paroles le plus souvent possible tant que durera cette souffrance ; et quand même elle sentirait une répugnance intérieure à prononcer ces paroles, qu'elle ne cesse de les redire, au moins vocalement et des lèvres.

Second exercice. Dire à Notre-Seigneur : Je ne consentirai pas à ce que vous puissiez vous plaindre de n'avoir dans vos peines, trouvé personne pour s'attrister avec vous et vous consoler. Je veux souffrir avec vous, je veux être pour vous un consolateur.

Troisième exercice. Dire avec saint Paul : J'accomplis en moi ce qui manque à la passion de JÉSUS-CHRIST.

Quatrième exercice. Se représenter que l'on est devant JÉSUS, et lui dire avec saint Alphonse Rodriguez : Je vous rends grâce, je vous loue, je vous bénis pour la faveur que vous me faites, en m'accordant cette peine afin que je la souffre pour votre amour et pour votre consolation.

Cinquième exercice. Dire avec le même Saint : Volontiers, ô doux JÉSUS, jusqu'au jour du jugement je souffrirai cette peine ou cette tentation, pour vous faire plaisir à vous et pour causer du dépit au démon.

Sixième exercice. Se jeter dans l'amoureuse providence de Dieu, ou dans ce volcan d'amour qui est allumé dans le Cœur de JÉSUS, et lui dire : Encore plus de souffrances pour moi, Seigneur, et plus de consolations pour vous!


Que chacun prenne la formule dans laquelle il trouvera plus de courage et de dévotion ; et qu'il ne se lasse point de la redire, jusqu'à ce qu'il prenne l'habitude de la prononcer comme d'instinct, à la première attaque de la souffrance ou de la tentation, quelle qu'elle soit.

Ce même exercice peut également se pratiquer avec un grand profit, par rapport aux peines que nous craignons ou que nous imaginons dans l'avenir. « Dès maintenant, dirons-nous, j'accepte, ô mon Dieu, pour consoler le Cœur affligé de JÉSUS, toute la part de ses souffrances, que vous avez déterminé de me communiquer, depuis le moment présent jusqu'à l'heure de ma mort. »
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Message  Roger Dim 12 Déc 2010 - 7:48

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DES GRANDS BIENS QUE RENFERMENT LES SOUFFRANCES ENDURÉES POUR CONSOLER LE CŒUR AFFLIGÉ DE JÉSUS.


C'est une œuvre si excellente de consoler JÉSUS, à l'aide de nos souffrances, qu'aucune langue humaine ne saurait en exprimer parfaitement tous les avantages. Nous en indiquerons du moins quelques-uns.


1. Et tout d'abord, en supportant pour JÉSUS-CHRIST les adversités que nous ne pouvons éviter, nous faisons de nécessité vertu ; et par ces peines mêmes qu'il nous faut forcément, inévitablement souffrir, nous pouvons gagner des trésors inestimables de grâce et de gloire.

2. En second lieu, souffrir pour consoler JÉSUS-CHRIST, est un exercice continuel de charité parfaite.

3. Puis, souffrir avec JÉSUS et pour JÉSUS, c'est un gage assuré de notre salut éternel. Ainsi l'atteste le pape saint Léon le Grand.

4. C'est aussi un moyen très efficace pour payer nos dettes et nous dégager, dès cette vie, des peines que nous devions souffrir en purgatoire ; pour témoigner à Dieu notre reconnaissance des bienfaits si nombreux et si précieux qu'il nous a accordé ; et en obtenir de nouveaux, non seulement pour nous-mêmes, mais encore pour les autres. Car que pourrait refuser JÉSUS-CHRIST à qui se dévoue pour alléger ses peines ?

5. Enfin, c'est un chemin assuré pour s'élever rapidement à une haute et solide perfection, par la pratique des vertus véritables ; en même temps que c'est la manière la plus aisée d'y atteindre.




Traduit de l'espagnol du P. Jacques Nonell, S.J.


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LE MESSAGER CANADIEN DU SACRÉ-COEUR. 1902.


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