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L'hérédité

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Message  Veni Creator Spiritus Mar 23 Sep 2008 - 22:55

J'ai pensé que ce petit texte pourrait servir de support pour démontrer pourquoi nos ennemis tiennent tant à dénaturer l'homme à coup de médecine mortifère et de poisons travestis en "alimentation".

Un extrait d'une conférence de Carême de 1929 du R.P. Coulet.
L'Eglise et le problème de la famille : VI La préparation de l'enfant à la vie
(Nihil Obstat)

Les richesses à transmettre à l'enfant
Ces richesses, vous l'entendez bien, je pense, ne sont pas représentées seulement, ni même principalement, par les terres ou les titres, par la fortune immobilière ou mobilière dont il pourra bien hériter un jour.
Il est naturel certes, et il est louable que les Parents cherchent à garantir à leurs enfants, par leur travail et leurs économies, une certaine sécurité matérielle pour l'avenir. Mais, qu'ils y parviennent ou qu'ils soient contraints d'y renoncer, il est quelque chose de plus précieux et de meilleur qu'ils peuvent et doivent toujours chercher à leur laisser.
A/ De saines hérédités
Et c'est tout d'abord l'avantage inappréciable d'un organisme vigoureux et bien constitué ; c'est le capital initial d'une physiologie riche uniquement de saines hérédités. Car il faudra que l'enfant plus tard, s'il doit fonder un foyer, soit capable de transmettre à ses enfants une vie robuste et saine. Mais pour cela, il faut qu'il l'ait reçue lui-même.
Valeur physiologique et valeur morale : L'enfant n'est pas du tout, en effet, un commencement absolu. Il est une suite, une conséquence, une résultante à proprement parler. Il porte en lui, sans doute, un principe d'action personnelle et libre qui vient directement de Dieu ; une âme que Dieu lui-même a créée, et qu'il a d'ailleurs créée vierge de toute empreinte, bien que, depuis la faute originelle, privée des prérogatives d'ordre surnaturel accordées au premier homme et perdues par sa faute.
Mais cette âme, qui ne porte en elle-même aucune tendance positivement défectueuse ou mauvaise ; cette âme qui n'est en définitive que puissance de connaître, d'aimer et de vouloir ;cette âme n'existe pas seule, indépendante de l'organisme qu'elle doit précisément animer. Elle est soudée à lui, pour ainsi dire. Elle ne fait qu'un avec lui. Elle ne peut agir et elle n'agit qu'avec son concours. Cet organisme qu'elle informe, elle est contrainte de le subir et de s'en servir comme d'un instrument nécessaire. Il conditionne, par suite, directement ou indirectement, toutes ses activités, même les plus authentiquement spirituelles, même les plus hautes, le fonctionnement de son intelligence et le jeu de sa liberté.
D'où il suit que la vraie valeur de l'être humain, sa valeur psychologique et morale, bien qu'elle ne s'identifie pas du tout avec sa valeur physiologique, en dépend toujours cependant.
Le fait de l'hérédité : Or, celle-ci dépend à son tour de la valeur physiologique et morale de ceux qui lui ont donné le jour. Du point de vue physiologique en effet, l'enfant n'est que le prolongement ou la résultante du père et de la mère qui l'ont engendré. Il est né, en somme ; il résulte de la rencontre et de la fusion dans le sein maternel de deux cellules génératrices détachées un jour du corps de son père et du corps de sa mère ; et dont les matériaux organiques portaient nécessairement l'empreinte et comme le "sceau biologique" des deux organismes auxquels ils avaient été empruntés.
La science peut être impuissante à déceler ce qui, dans la structure intime de cette première cellule dont il est sorti, constituait le principe des caractères distinctifs qui vont peu à peu se révéler en lui, et manifester sa ressemblance physiologique et morale avec les deux êtres qui l'ont engendré. Il n'y en avait pas moins en lui, dès le premier instant, quelque chose qui venait d'eux, qui portait leur empreinte particulière à eux, et qui fut, en définitive, la raison mystérieuse mais réelle pour laquelle il s'est développé d'une manière plutôt que d'une autre, et pour laquelle il a fini par accuser, dans sa constitution générale, dans la conformation de ses traits, dans la couleur de ses cheveux parfois ou de ses yeux, dans son tempérament et jusque dans son caractère, ces ressemblances qui frappent l'observateur le plus superficiel, et qui le rattachent sans erreur possible à tel ou tel de ses Parents les plus proches ou de ses ascendants lointains.
C'est que les éléments dont il aété fait tout d'abord se trouvaient en réalité chargés d'hérédités multiples et diverses, dont la loi de transmission nous demeure inconnue, dont la transmission même se fait parfois de manière singulièrement capricieuse, mais dont la transmission n'en demeure pas moins un fait. Hérédités de toutes sortes, qui s'additionnent ou se combattent en lui, qui s'enchevêtrent et parfois s'annihilent, dont les effets pourront être partiellement corrigés et modifiés par mille influences externes, mais que charriaient nécessairement avec lui le double courant de vie dont la rencontre fut à l'origine de sa propre vie.
Et tout comme le secret de la composition du sol de nos vallées se trouve en partie dans les montagnes lointaines et dans les proches terrains traversés jadis par les différents cours d'eau qui en avaient affouillé les pentes, et entraîné les débris, avant de les déposer là sous forme d'alluvions, le secret de ce mystère vivant qu'est la physiologie particulière de l'enfant, se trouve dans les générations qui l'ont précédé et dont il est le produit. Physiologiquement, il est, à son début, ce qu'elles l'ont fait. Il vaut ce qu'au total elles ont valu.
Il pourra sans doute, plus tard, avec le temps, se modifier et se transformer en partie. L'éducation qu'il recevra ; le milieu dans lequel il vivra ; l'usage qu'il fera de sa liberté ; mille causes diverses contribueront à lui donner sa physionomie particulière et sa forme définitive. Mais on peut dire que toutes ses caractéristiques naturelles ; et par suite ; bon nombre de ses tendances spontanées, se trouvaient en germe et comme en puissance dans les matériaux vivants dont il fut d'abord formé. Avec eux c'est tout un précieux ou redoutable patrimoine physiologique, et, par suite, moral, dont il a nécessairement hérité, pour le bonheur ou pour le malheur de sa vie. [...]


Dernière édition par Veni Creator Spiritus le Mar 23 Sep 2008 - 23:28, édité 1 fois
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Message  Veni Creator Spiritus Mar 23 Sep 2008 - 23:25

[...]L'importance de l'hérédité : Comprenez-vous, dès lors, Messieurs, combien il importe, à tous les points de vue, mais particulièrement au point de vue qui nous occupe, celui de la préparation de l'enfant à la vie familiale, de veiller à la valeur de ce patrimoine là, qu'il doit transmettre lui-même à son tour, le plus souvent tel qu'il l'aura reçu : riche ou pauvre, chargé de bienfaisantes influences ou grevé de lourdes hérédités...
Ah ! dites-vous bien, Pères et Mères de famille d'aujourd'hui ou de demain, qu'à vos enfants vous léguerez votre santé beaucoup plus sûrement que votre fortune. Nul ne peut dire dans quelle mesure il vous sera possible de leur transmettre les biens matériels que vous aurez péniblement amassés ou jalousement conservés pour eux. Mais il est un héritage dont nul ne pourra les déposséder : la valeur physiologique de la vie que vous leur aurez donnée.
Héritage redoutable peut-être, dont ils se passeraient volontiers parfois, mais qui ne leur sera pas épargné : non seulement celui des tares que vous auriez imprudemment contractées, celui des faiblesses et des impuissances d'un organisme que vous auriez maladroitement épuisé ; mais celui même des traces qu'auront inévitablement laissées jusque dans votre physiologie, vos habitudes mentales, vos ordinaires pensées, vos désirs conscients et arrêtés, vos avidités prolongées, vos actes les plus secrets, lorsqu'ils sont devenus des habitudes invétérées.
Il est, certes, effrayant de penser que les abus commis par un homme au temps de sa jeunesse, lors même qu'ils n'auraient pas laissé chezlui certaines traces particulièrement visibles et funestes ; que les frivoles et téméraires imprudences commises par une jeune fille quand elle avait quinze ou vingt ans ; que les affaiblissement de santé occasionnés par un labeur excessifs ou par un travail malsain, par une alimentation défectueuse ou par un manque d'hygiène trop habituel, doivent avoir leur répercussion fatale dans la santé et la vie des enfants qu'ils pourront engendrer. Il est effrayant de le penser ; mais il est bon de le savoir ; et il est nécessaire de ne jamais l'oublier.
Vous pourrez bien vous estimer un jour sage et bon père de famille, parce qu'après une jeunesse plus ou moins orageuse et tourmentée vous vous serez définitivement rangé ; vous pourrez bien vous croire une mère de famille exemplaire, parce que vous aurez depuis longtemps renoncé à une vie mondaine, trépidante et fièvreuse, et peut-être même un peu aventureuse, qui marqua vos années de jeune fille ou de jeune femme, et que vous affichez maintenant le grave soucis de faire élever vos fils et vos filles dans des établissements distingués.
Mais, sachez-le bien, si demain ces jeunes doivet lutter en eux contre un tempérament de feu, contre des inclinations d'une violence presque irrésistible, contre des avidités que rien ne peut satisfaire ; ou s'ls doivent au contraire se traîner dans l'existence, délicats et fragiles, débiles et chétifs, incapables d'aucun effort, à la merci de la moindre fatigue ; si vos filles doivent se trouver un jour comme écrasées par le poids d'une maternité qui s'annonce, si elles doivent y risquer véritablement leur vie chaque fois, et rester après de pareilles secousses épuisées de forces et démolies peut-être pour toujours, sachez-le bien, ce sera, la plupart du temps, parce que vous n'aurez pu leur trnasmettre hélas qu'un patrimoine malheureusement appauvri, une vie réduite ou chargée de redoutables hérédités.
Et ne voyez- vous pas que la dignité de leur vie conjugale ; que la fécondité de leur union ; que la valeur de leur vie familiale à venir, pour m'en tenir à ce point de vue, se trouvera dans une large mesure conditionnée par la vie que vous aurez menée vous-même longtemps avant de les engendrer ?
Mais comprenez-vous aussi pourquoi je n'hésite pas à dire que la préparation de l'enfant à la vie familiale doit commencer par le soucis qu'auront de veille sur eux-mêmes et sur leur santé tous ceux qui pourront être appelés un jour à donner la vie.
S'ils ont eu le bonheur de recevoir en héritage un patrimoine physiologique intact et de réelle valeur, qu'ils se gardent bien d'en abuser et de le gaspiller follement : on se refait pas une santé aussi facilement qu'on se refait une fortune.
S'ils ont hérité malheureusement que d'un organisme débilité, qu'ils s'efforcent de le reconstituer peu à peu, d'effacer progressivement les empreintes dont il est marqué.
Qu'ils se souviennent les uns et les autres, que toute habitude physiologique bonne ou mauvaise, que toute attitude psychologique habituelle, laissera presque fatalement des traces dans leur organisme et par conséquent plus tard dans celui de leurs enfants ; et que l'existence familiale de ces derniers sera commandée tout d'abord par la valeur effective de ce capital physiologique et moral dont ils auront hérité.
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Message  Veni Creator Spiritus Mar 23 Sep 2008 - 23:34

Depuis de nombreuses générations, nous sommes arrosés de substances toxiques, par le biais de la médecine, par notre alimentation, par l'air que l'on respire, cette corruption des corps, s'ajoute à la corruption des moeurs, et engendre une dégénérescence de l'être humain.
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Message  Sandrine Mer 24 Sep 2008 - 0:45

C'est très vrai ! Hélas ! La dégénérescence de l'être humain est un fait indubitable ...

Le Dr Kousmine, en son temps, jetait un cri d'alarme sur "la gravité de l'évolution actuelle de notre santé; si nous ne faisons rien, celle-ci ne pourra que se détériorer encore par la multiplication des maladies dégénératives graves, atteignant des individus de plus en plus jeunes, pour en faire des semi-bien-portants, voire des invalides. [...] La santé de l'homme du XXe siècle se détériore à un rythme tel que, si nous voulons échapper au désastre, nous devons tous prendre le problème en main, devenir adultes et responsables de nous-mêmes, apprendre non pas à soigner nos maladies, mais à ne plus en développer, à gérer correctement notre corps.[...] Prenez-vous en main pour conquérir la santé, et cela pour l'amour de vous-même, de vos proches, de vos enfants, présents et à venir."

Ajoutons à cela , comme le souligne si justement Veni Creator Spiritus, la corruption des moeurs et nous avons des êtres humains incapables de résistance physique comme morale.
Du pain béni pour "ceux qui nous veulent du bien" : de parfaits esclaves prêts à courir vers un lavage de cerveau inévitable, des êtres insensés, dépourvus de toute spiritualité salutaire....
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