Jésus intime
2 participants
Page 1 sur 1
Jésus intime
(Extrait pour Noël)
Voici un temple plus précieux et plus grand que le monde, plus saint que le ciel, absolument divin, le Corps de l’Enfant-Jésus, construit par l’Esprit-Saint lui-même, avec la chair de la plus pure des Vierges.
Cette chair de Jésus enfant, si délicate qu’un rien semble pouvoir la froisser, est remplie de la gloire de la divinité, bien mieux que le ciel et la terre. En elle réside l’âme la plus sainte, et le Verbe en personne.
«Cette frêle enveloppe d’enfant, blanche, légère et molle comme les flocons de neige que le vent de l’hiver a chassés, pendant la froide nuit, et étendus comme un tapis au pied des murs de Bethléem, renferme en ce moment, comme si elle était faite d’un rocher dur comme le diamant, les feux de la lumière béatifique, l’effrayant océan de la puissant vision, l’effort gigantesque des choses divines qui se jouent et vivent dans son âme. Une Personne toute-puissante et infinie habite dans ces murs blancs de marbre de chair, et sa merveilleuse présence ne les fait pas même frémir »
( P. Faber Bethléem, t .II p.126 in Jésus Intime page 131)
Voici un temple plus précieux et plus grand que le monde, plus saint que le ciel, absolument divin, le Corps de l’Enfant-Jésus, construit par l’Esprit-Saint lui-même, avec la chair de la plus pure des Vierges.
Cette chair de Jésus enfant, si délicate qu’un rien semble pouvoir la froisser, est remplie de la gloire de la divinité, bien mieux que le ciel et la terre. En elle réside l’âme la plus sainte, et le Verbe en personne.
«Cette frêle enveloppe d’enfant, blanche, légère et molle comme les flocons de neige que le vent de l’hiver a chassés, pendant la froide nuit, et étendus comme un tapis au pied des murs de Bethléem, renferme en ce moment, comme si elle était faite d’un rocher dur comme le diamant, les feux de la lumière béatifique, l’effrayant océan de la puissant vision, l’effort gigantesque des choses divines qui se jouent et vivent dans son âme. Une Personne toute-puissante et infinie habite dans ces murs blancs de marbre de chair, et sa merveilleuse présence ne les fait pas même frémir »
( P. Faber Bethléem, t .II p.126 in Jésus Intime page 131)
Diane- Nombre de messages : 2463
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jésus intime
....Et ce temple est si saint, que jamais il ne sera troublé par le plus petit désordre. Jamais il n’y aura dans les sens de Notre-Seigneur aucun de ces mouvements désordonnés des passions qui, si souvent en nous, par suite du péché, préviennent et contrarient la raison. Sans doute, pendant son enfance, il pleure et crie, toute sa vie il souffre extrêmement. Nous le voyons plus tard abandonner par moment son âme à celles de nos passions qui n’Étaient pas indignes de sainteté, à l’enthousiasme, à la colère, à la crainte, à la tristesse; mais ces larmes, ces souffrances, ces angoisses, ces craintes, acceptées et voulues par l’amour libre dont son âme est embrasée, loin de troubler ce temple divin, sont de magnifiques hommages rendus au Père.
Et ce temple n’est pas mort et sans voix, comme le sont par eux-mêmes les nôtres; c’est un temple vivant, un temple parlant, un temple animé, animé sans cesse par l’adoration la plus parfaite, la prière la plus ardente, l’amour jusqu’au suprême degré de l’héroïsme, jusqu’à l’immolation et au sacrifice.
Jamais ce sanctuaire n’a été sans louange. Le culte divin y fut inauguré dès le premier moment de l’Incarnation, et pendant la Sainte Enfance il y fut aussi parfait qu’il devait jamais l’être.
« Chacun des actes les plus minutieux de l’Enfant Jésus , soit qu’il dormit, qu’il s’éveillât, qu’il pleurât, qu’il sourit, qu’il prit le sein, qu’on l’habillât ou le déshabillât, qu’on le lavât, était à chaque fois avec le plein usage de la raison et sous l’empire de la grâce, pour la gloire du Père.
Ainsi la Sainte Enfance était une continuelle fonction célébrée dans le temple de cette bienheureuse humanité, en l’honneur du Père éternel. Prêtre, sacrifice, ornements sacerdotaux, cloches encens, fleurs, ministres angéliques, tout était là; et l’auguste cérémonie ne souffrait pas d’interruption; le cérémonial changeait, la fonction ne cessait pas. Elle passait d’une beauté à une autre, d’une splendeur à une autre, d’un mystère à un autre, et cependant restait harmonieusement une. Elle pouvait transporter la scène de Bethléem au désert, de l’Égypte à Nazareth; mais la magnifique adoration du Père ne s’arrêtait pas»
( P. Faber Bethléeem , t.II p.)
Et ce temple n’est pas mort et sans voix, comme le sont par eux-mêmes les nôtres; c’est un temple vivant, un temple parlant, un temple animé, animé sans cesse par l’adoration la plus parfaite, la prière la plus ardente, l’amour jusqu’au suprême degré de l’héroïsme, jusqu’à l’immolation et au sacrifice.
Jamais ce sanctuaire n’a été sans louange. Le culte divin y fut inauguré dès le premier moment de l’Incarnation, et pendant la Sainte Enfance il y fut aussi parfait qu’il devait jamais l’être.
« Chacun des actes les plus minutieux de l’Enfant Jésus , soit qu’il dormit, qu’il s’éveillât, qu’il pleurât, qu’il sourit, qu’il prit le sein, qu’on l’habillât ou le déshabillât, qu’on le lavât, était à chaque fois avec le plein usage de la raison et sous l’empire de la grâce, pour la gloire du Père.
Ainsi la Sainte Enfance était une continuelle fonction célébrée dans le temple de cette bienheureuse humanité, en l’honneur du Père éternel. Prêtre, sacrifice, ornements sacerdotaux, cloches encens, fleurs, ministres angéliques, tout était là; et l’auguste cérémonie ne souffrait pas d’interruption; le cérémonial changeait, la fonction ne cessait pas. Elle passait d’une beauté à une autre, d’une splendeur à une autre, d’un mystère à un autre, et cependant restait harmonieusement une. Elle pouvait transporter la scène de Bethléem au désert, de l’Égypte à Nazareth; mais la magnifique adoration du Père ne s’arrêtait pas»
( P. Faber Bethléeem , t.II p.)
Diane- Nombre de messages : 2463
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jésus intime
.
Merci Diane pour ces belles méditations du Père Faber sur la Sainte Enfance de l'Enfant-Jésus...
.
Merci Diane pour ces belles méditations du Père Faber sur la Sainte Enfance de l'Enfant-Jésus...
.
ROBERT.- Nombre de messages : 896
Date d'inscription : 22/02/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum