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Le miracle

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Message  gabrielle Jeu 20 Aoû 2009 - 15:23

RÉCIT
de la
DÉCOUVERTE DES SAINTES HOSTIES

enlevés dans une paroisse du diocèse de Naples en 1772


Ayant été informé par plusieurs personnes du prodige indiqué en tête de ce récit, que je vais faire le plus clairement et le plus succinctement possible, je cherchai d'abord à me procurer les renseignements suffisants pour pouvoir le livrer à la presse; c'est pourquoi je m'empressai avant tout de lire une relation du fait écrite par un prêtre du pays même, et qui fut un des témoins du miracle. Mais, non content de cela, je voulus voir de mes propres yeux le procès-verbal authentique que le tribunal archiépiscopal de Naples en a dressé juridiquement, par ordre de l'archevêque monseigneur le cardinal Sersale. Ce volumineux procès-verbal n'a pas moins de 364 pages dans lesquelles se trouve consigné l'examen du fait, exécuté avec une diligence extrême par les membres de l'officialité, et basé sur les nombreux témoignages de prêtres et de séculiers, qui l'ont tous attesté sous la foi du serment.

Tiré des Oeuvres complètes de saint Alphonse-Marie de Liguori, traduites en français, éditées chez Parent-Desbarres, à Paris, 48, rue de Seine, 1838,
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Message  gabrielle Ven 21 Aoû 2009 - 16:00

Naples, il arriva que le matin du 28° jour de janvier, on trouva ouverte, dans l'église paroissiale, la custode où reposait le saint-sacrement de l'autel, et qu'on s'aperçut de l'absence de deux ciboires, l'un plus grand, l'autre plus petit, ainsi que des hosties nombreuses qui y avaient été déposées. De là , pendant plusieurs jours; deuil général et désolation dans tout le pays.

Quelque diligence que l'on fît, on ne put retrouver les ciboires ni les saintes hosties; on n'en put avoir aucne nouvelle. Mais voilà que le jeudi 19 février, un jeune homme de 18 ans environ, Joseph Orfèvre, passant le soir auprès d'une terre du seigneur duc de Grottolelle, vit une quantité de lumières semblables à des étoiles resplendissantes. Il aperçut la même chose le soir du lendemain,et cette fois, de retour à la maison , il racopta ce qu'il avait vu à son père, qui n'en voulut rien croire.

Le lendemain, le père passant avec son fils Joseph, et le frère de celui-ci, nommé Jean, âgé de onze ans, par le même chemin, une heure avant le jour, le plus jeune des deux frères se retournant vers son père, lui dit : « Mon père, voilà les lumières dont Joseph nous a parlé hier, et auxquelles vous, ne vouliez pas croire. » Le soir de ce même jour, les deux frères revenant à la maison , virent de nouveau les lumières au même endroit.

Joseph Orfèvre parla alors de ce fait a son confesseur D. Jérôme Guarino, lequel accompagné d'un autre prêtre D. Diego, son frère, se rendit au lieu ou les lumières. avaient été vues, il envoya en même temps chercher le jeune Joseph, qui vint accompagné de son frère et d'un autre appelé Thomas Piccino. Tous trois revirent les lumières; mais, pour cette fois , les deux prêtres ne les aperçurent point.


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Message  gabrielle Sam 22 Aoû 2009 - 16:52

Le soir du lundi 23 février, Orfèvre retourna de nouveau au lieu accoutumé avec Piccino et un autre cpmpagnon, Charles Marotta; ils rencontrèrent sur la route, deux étrangers inconnus qui, les arrêtant, leur demandèrent ce que c'était que ces lumières qui brillaient en ce sommet sur ce terrain , et scintillaient comme des étoiles : ils répondirent qu'ils n'en savaient rien, et ayant pris congé de ces inconnus , ils coururent de suite pour remarquer le lieu où les lumières venaient d'être aperçues. Après s'en être assuré, par la distance où il était de vingt pas, d'une haie vive, et par un peuplier qui s'élevait au-dessus des autres , ils allèrent retrouver les deux prêtres que j'ai déjà nommés, leur racontèrent ce qui leur était arrivé, et tous se dirigèrent vers l'endroit marqué.

Y étant rendus, avec un jeune enfant de cinq ans, qui était neveu des deux, prêtres, cet enfant se mit à crier : « Voilà par là des lumières qui res- semblent à deux chandelles. » (Ici on voit que ces lumières n'apparaissaient pas toujours de la même manière.) Au même instant, Orfèvre les aperçut, qui brillaient, dit-il, comme deux étoiles; elles furent vues, également par les susdits Charles et Thomas , ainsi que par les trois enfants des Guarino, et cela, à proximité du peuplier dont il vient d'être parlé.

On entendit ensuite les cris d'une foulé de gens ;qui, montés sur une meule de paille élevée au milieu du terrain , invitaient les prêtres a venir voir de l'endroit où ils étaient, une grande lumière qu'ils apercevaient comme une flamme. Au même moment une femme nommée Lucie Marotta, tomba la face contre terre à la place même où la lumière avait été vue.

Les prêtres accoururent, ainsi que plusieurs autres personnes, et, ayant fait relever cette femme, ils commencèrent à creuser la terre en cet endroit, mais ils ne trouvèrent rien pour le moment. Peu après, les deux frères Joseph et Jean Orfèvre, et avec eux Thomas Piccino et Charles Marotta, se retirant à leur village, et déjà parvenus à la route royale, entendirent les cris de plusieurs personnes qui étaient restées sur le lieu du prodige , et comme ils y furent revenus, Piccino tomba soudain la face contre terre, et Joseph s'étant avancé de quelques pas, se sentit poussé par les épaules et tomba comme son compagnon la face en terre. Presqu'au même instant et de la même manière , tombèrent les deux autres, Charles Marotta et Jean, frère de Joseph; et tous les quatre se sentirent une douleur à la tête, comme s'ils y eussent reçu un grand coup de bâton.


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Message  gabrielle Lun 24 Aoû 2009 - 19:04

Quand ils se furent relevés, Joseph, Charles, Thomas et Jean avancèrent de quelques pas, puis ils virent de dessous un peuplier peu distant, sortir une grande clarté éblouissante comme un soleil, et tous quatre distinguèrent une colombe presque aussi brillante que cette clarté, et qui s'en élevait à la hauteur de quatre ou cinq palmes; mais elle ne tarda pas à descendre et à s'abattre au pied de l'arbre d'où elle était sortie ; ensuite elle disparut en même temps que la clarté. Qu'est-ce que cette colombe a pu vouloir signifier ? On ne le sait pas, mais il paraît certain que son apparition fut un effet surnaturel, et toutes les personnes déjà nommées, l'ont affirmé avec serment devant le vicaire-général de Naples.

S'étant tous réunis ensuite dans le même lieu, ils s'écrièrent : « Voilà les lumières !» Et se jetant à genoux, ils se mirent à la recherche des saintes hosties. Pendant que Piccino creusait la terre avec ses mains , ils en virent sortir une hostie blanche comme du papier. Ils s'empressent alors d'envoyer avertir les prêtres; D. Diego Guarino étant accouru, s'agenouilla , prit l'hostie et la posa sur un linge blanc de fin lin, pendant que la foule témoignait son émotion par des larmes et des sanglots.

D. Diego se disposa ensuite à faire une recherche plus exacte. Ayant remué une autre partie de terrain, il vit à l'instant paraître un groupe de près de quarante hosties, qui n'avaient rien perdu de leur blancheur, quoiqu'elles fussent restées enfouies dans la terre pendant près d'un mois, depuis leur enlèvement, Il les plaça sur le même linge que la première, et on recueillit également la terre qui les avait environnées.

Au bruit qui s'en répandit, d'autres prêtres du pays s'empressèrent de se rendre sur le lieu où ils firent apporter un ciboire , un surplis, un dais, une étole et des flambeaux, tandis qu'on députa un prêtre et un gentilhomme vers monsieur le grand-vicaire , pour qu'il décidât ce qu'il convenait de faire. L'ordre fut expédié que l'on eût à porter les hosties à l'église processionnellement, ce qu'on exécuta. On arriva à l'église vers les cinq heures et demie de la nuit, et les hosties furent remises dans le tabernacle.

Ceci se passait dans la nuit du 24 février. Le peuple fut consolé, mais non d'une manière complète, car il manquait la plus grande partie des hosties en levées, d'après la supputation qu'on en faisait. Mais voilà que dans la soirée du lendemain , mardi 25 du mois, une lumière petite, mais très resplendissante, fut aperçue au même lieu par plusieurs habitants, paysans ou gentilshommes et prêtres, entre autres, par D, Diego Guarino et D. Joseph Lindtner, et c'est ce dernier qui a écrit la première relation du fait, comme je l'ai dit eu commençant. Ce prêtre épouvanté montra aux autres un plant de sénevé, voisin de là, et s'écria : « 0 Jésus ! Jésus ! voyez cette lumière, voyez. » Alors les autres aperçurent aussi une lumière très brillante qui s'éleva de terre à la hauteur d'une palme et demie, et offrait à son sommet la ligure d'une rose.

Joseph Orfèvre, déjà plusieurs fois nommé, et qui se trouvait pré sent, affirma que cette lumière fut si resplendissante, que les yeux en restèrent un instant éblouis et offusqués.


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Message  gabrielle Mar 25 Aoû 2009 - 14:56

On se mit alors en devoir de rechercher en cet endroit le reste des hosties enlevées ; mais on n'en trouva aucune. Cependant le soir du jour suivant, mercredi 26 février, une quantité de lumières apparurent autour d'une meule de paille élevée sur le même terrain ; les témoins de ce fait étaient trois cavaliers du régiment de Bourbon , savoir : Pascal de Saint-Ange, du diocèse d'Atri-et-Penne, Joseph Lanzanno , romain, et Ange de Costanzo dell'Acerra qui furent tous interrogés par le tribunal archiépiscopal. Ils déposèrent devant monsieur le grand-vicaire que faisant leur tournée aux environs de la résidence royale de Caserta, où était alors Sa Majesté le roi, ils avaient vu, à l'endroit ci-dessus désigné, plusieurs lumières semblables à des étoiles lumineuses ; ce sont les expressions de ces militaires , consignées au procès, verbal.

Dans cette même nuit du 26, vers les trois heures, passa près de là, sur la route royale, en revenant de Caserta, le seigneur D. Ferdinand Haam, gentilhomme de Prague en Bohême , chancelier et se crétaire pour l'expédition des lettres de l'ambassade de Sa Majesté impériale et royale apostolique, Il descendit de voiture pour aller voir lui même la place où il avait appris que deux jours auparavant on avait retrouvé les hosties enlevées. Arrivé sur le lieu, il y trouva un grand nombre de personnes, et entre autres, le prêtre déjà nommé, D. Joseph Lindtner , qui était de sa connaissance. Celui-ci lui fit le récit complet de l'enlèvement des saintes hosties, et de leur découverte miraculeuse. Mais le seigneur Haam, après avoir écouté ce que lui dit le prêtre, raconta à son tour, que huit à neuf jours auparavant, passant par là, vers les trois heures de la nuit du 17 ou du 18 du même mois, et n'ayant encore rien entendu dire, ni du vol fait à l'église, ni des hosties perdues, ni de lueurs extraordinaires qu'on eût aperçues en cet endroit, il vit une grande quantité de lumières qui s'élevaient par milliers; il ajouta qu'il avait vu dans le même instant, une multitude de personnes qui se tenaient en silence et dans un pieux recueil lement aux environs de ces lumières.

A cette vue, il demeura tout saisi, et demanda au voiturier ce que pouvaient être toutes ces lumières; le cocher répondit que c'était sans doute un cortège qui accompagnait le saint viatique chez un malade. Non, répliqua le seigneur Haam , ce n'est point cela , car on entendrait au moins sonner les clochettes II pensa donc que ces lumières étaient l'effet de quelque sorcellerie , d'autant plus que le cheval s'était arrêté tout court et ne voulait plus avancer, il fallut que le cocher descendît de la voiture , mais pour le moment, il fut impossible de faire marcher le cheval qui se cabrait d'épouvante; enfin , après beaucoup d'efforts , le voiturier prit le parti de le détourner de force de la route qui traversait le terrain merveilleux, et alors il s'emporta avec une telle furie, que son conducteur dit exactement ces paroles : « Jésus, que va-t-il nous arriver?»

C'est ainsi que D. Ferdinand rentra à Naples glacé de frayeur. Il a lui-même de sa personne déposé de tous ces faits devant le tribunal archiépiscopal , ainsi qu'on peut le lire au procès, fol. 66 et suivans.


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Message  gabrielle Mer 26 Aoû 2009 - 15:57

Le jeudi suivant, 27 , vers une heure de la nuit , les susnommés Joseph Orfèvre et Charles Marolta se rendirent au même endroit, où ils trouvèrent le monceau de paille brûlé, par ordre des prêtres D. Gérome Guarino et D. Joseph Lindlner, afin qu'on pût faire une recherche plus exacte des hosties qui restaient à découvrir ; là, étaient déjà Joseph Piscopo, Carmine Exposito, et Palmiero Novello, qui, prosternés à terre , fondaient en larmes , pour avoir vu devant eux une petite lumière paraître et disparaître à plusieurs reprises. Orfèvre apprenant cette particularité, se mit aussitôt à genoux et récita à haute voix les actes de foi d'espérance et de charité.

A peine furent-ils achevés, que lui et tous ceux qui se trouvaient là, se retournèrent pour voir la lumière semblable à un cierge allumé , qui, à plusieurs reprises ( ainsi qu'Orfèvre l'a déposé), s'élevait à quatre doigts de terre pour s'y replonger presqu'aussitôt. Ensuite, après avoir placé a l'endroit où la lumière était apparue un signe pour le retrouver, Orfèvre et Marotta allèrent en faire part au prêtre D. Jérôme Guarino, lequel se transporta avec empressement au lieu qu'ils lui indiquèrent, et y trouva plusieurs personnes à genoux ; il se mit aussitôt à fouiller avec soin le terrain où le signe avait été placé.

Plusieurs personnes virent alors reparaître de nouveau la lumière, et le prêtre Guarino, qui ne voyait rien, fit avec la main sur la terre un signe de croix et ordonna à son frère Joseph qui tenait à la main un instrument de culture, de creuser la terre à gauche du signe qu'il avait fait sur le terrain resté nu par l'incendie du monceau de paille; mais rien ne fut trouvé. Cependant, comme il songeait à faire creuser dans une autre partie, Joseph Orfèvre qui, pendant tout le temps s'était tenu à genoux , ayant appuyé sa main sur la terre, la trouva molle, et cédant à la pression; il en avertit le révérend Guarino; celui-ci , avec un couteau qu'il se fit donner par son frère, frappa un coup à l'endroit même où le signe de la croix avait été fait; et dans l'ouverture qu'il pratiqua, il entendit comme un bruit d'hosties unies ensemble et qu'on rompait. En retirant le couteau, il enleva une motte, c'est-à-dire, une portion de terre de forme ronde, à laquelle il vit attaché un groupe nombreux d'hosties.

A cette vue, le prêtre frappé de terreur , s'écria : Oh ! oh ! oh ! et tomba comme en défaillance, tellement qu'il perdit la vue des objets présents, comme il l'a déposé depuis , et que dans l'abattement complet où il se trouvait, il laissa choir de sa main le couteau, la motte de terre et les hosties


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Message  gabrielle Jeu 27 Aoû 2009 - 16:11

Revenu ensuite à lui, Guarino tira de sa poche un linge blanc de lin, et y plaçant les saintes hosties, il les enveloppa et les replaça dans le même creux d'où elles avaient été tirées, car le grand tremblement qui l'avait saisi, surtout aux bras, ne lui laissait pas la force de se soutenir. Le curé du lieu , informé de ce qui se passait, accourut aussitôt et trouva tous les assistants agenouillés autour du saint trésor caché. Après s'être mieux assuré du fait, il retourna à son église, et en fit apporter le dais, l'ombrelle, le voile, plusieurs cierges et un calice dans lequel il mit les saintes hosties; les assistants tenaient ouverts l'ombrelle et le voile sur une petite table couverte de soie, et plusieurs personnes ayant en main des cierges allumés restaient agenouillées autour du saint-sacrement au milieu d'une grande foule de peuple accouru avec leurs prêtres , non seulement du pays même, mais encore des autres bourgades, et qui pleuraient tous de tendresse.

Pendant ce temps-là , le prêtre Lindtner et le sei-gueur Joseph Guarino étaient allés vers M. le grand-vicaire , d'où ils revinrent sur les dix heures, avec l'ordre de transporter solennellement en procession les hosties retrouvées à l'église paroissiale de Saint-Pierre-a-Paterno. C'est ce qu'on exécuta en chantant tous ensemble le long du chemin les louanges du Seigneur. Quand on fut arrivé à l'église, la bénédiction fut donnée avec le même calice, à tout ce peuple qui ne cessait de pleurer et de pousser des cris de tendresse, et ne se lassait pas de rendre grâces au Seigneur de la consolation qu'il leur avait accordée


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Message  gabrielle Sam 29 Aoû 2009 - 18:11

On lit dans les anciennes histoires le récit de plu sieurs prodiges semblables, opérés pour confirmer la vérité du saint-sacrement. Moi-même dans mon his toire des hérésies, j'ai consigué plusieurs faits de ce genre arrivés au temps de l'impie Wiclef , le premier des hérétiques modernes qui ait nié ce vénérable sacrement. Dans ce temps-là même, Dieu , pour confondre leur incrédulité, opéra divers prodiges(...)

Mais il ne manque pas de ces esprits critiques qui se refusent généralement à croire ces miracles anciens, en disant: «Eh ! qui les a vus? » Si quelqu'un d'eux pourtant, voulait révoquer aussi en doute celui que je viens de rapporter, et qui a été vérifié avec tant d'exactitude par le tribunal archiépiscopal de Naples , il peut facilement s'en assurer en se transportant au pays même de Saint-Pierre-a-Paterno, peu distant de la ville ; et là, il trouvera nombre de témoins séculiers et ecclésiastiques , qui lui affirmeront avoir vu de leurs propres yeux les prodiges que j'ai racontés.


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FIN
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Message  ROBERT. Dim 30 Aoû 2009 - 0:24

On lit dans les anciennes histoires le récit de plu sieurs prodiges semblables, opérés pour confirmer la vérité du saint-sacrement. Moi-même dans mon his toire des hérésies, j'ai consigué plusieurs faits de ce genre arrivés au temps de l'impie Wiclef , le premier des hérétiques modernes qui ait nié ce vénérable sacrement. Dans ce temps-là même, Dieu , pour confondre leur incrédulité, opéra divers prodiges(...)

Très belle histoire. Merci beaucoup Gabrielle.

Comme on dit: il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Il n'y a pas de pire sourd, que celui qui ne veut pas entendre..
Et on pourrait ajouter: pas de pire hérétique que celui qui ne veut pas croire...
ROBERT.
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