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Message  Sandrine Sam 18 Oct 2008 - 0:21

... l' UNA CUM !

Il semblerait que dans certains « milieux » dits tradouillolefebvromesg’noux , « una cum » veuille dire « prier pour » … drunken

C’est pourquoi ces chers ensoutanés balancent de l’una cum à tire-larigot tout en s’indignant contre le pope en place . Quoi de plus naturel que de prier POUR ses ennemis , dira-t-on ou plutôt disent-ils !

Oui , sauf que ….

Una Cum n’a JAMAIS voulu dire « prier pour » mais « en communion avec », ce qui change tout…

Comment expliquer, en effet, cela aux fidèles si ce n’est leur mentir allègrement ! Comment expliquer que le jour de leur « ordination » , ils prêtèrent allégeance à la secte alors qu’en chaire ils la fustigent. De parfaits petits élèves dignes de leur maître . Marcel serait fier de ses ouailles …
Et les fidèles, en bons moutons suivent leur berger sans regarder plus loin que le bout de leur nez ….

« Parce qu'ils n'ont pas aimé la Vérité, Dieu leur a envoyé une puissance d'égarement afin qu'ils croient au mensonge » Saint Paul

Et pourtant, en plus du dictionnaire lambda latin-français , plusieurs exemples flagrants et évidents nous prouvent la malhonnêteté de ces « ministres marcellois » .

• Le Vendredi Saint, il est dit ''et pro Papa nostro'', ''et pour notre Pape'' : si au Canon de la Messe la traduction était réellement ''pour'' , pourquoi avoir mis ''una cum'' au lieu de ''pro'' ?
• Dom Lefebvre 1922 (à ne pas confondre avec Marcel hein !): « Dans la Préface qui suit l'Exsultet, le sens de 'una cum' est exactement le même que dans le Canon de la Messe. Et même, comme le contexte de communion est encore plus évident que dans le Canon, toutes les traductions, même les plus récentes, sont unanimes à le rendre, avec de légères variantes : ''daignez nous diriger, nous conduire, et nous conserver par votre constante protection, pour vos serviteurs, et tout le clergé, ainsi que le peuple très fidèle, avec notre Bienheureux Pape N. et notre Evêque N.'' »
• Dom Lefebvre 1937 : ''en union avec''



« Messe dialoguée » par Dom Bernard de Chabannes, moine bénédictin
IMPRIMI POTEST : Calcatae, die 10a februarii 1935
Fr. Maria Cambarou,
Abbas O. S. B.
IMPRIMATUR : Die 15a februarii 1935
+ Petrus Caelestinus,
Archiepisc. Albiensis.
Page 45 : consécration : « Te igitur.......et régere dignéris toto orbe terrarum
• una cum famulo tuo Papa nostro N.,
• et Antiste nostro N. ........ »
Page 44 : page en français : « Nous Vous supplions donc........ et la gouverner à travers le monde entier
• en communion avec votre serviteur, le Pape...
• avec notre Evêque..... »

« Leçons de Liturgie à l'usage des séminaires » de L. Hébert, 1936, Tome II
NIHIL OBSTAT ........
IMPRIMATUR.........
Page 243 : « ...Pour elle ( l'Eglise catholique) on demande, comme dans les anciennes prières de l'office des lectures, la paix et l'unité, la sauvegarde et la direction divines. Offrir pour l'Eglise et en communion AVEC elle, c'est être en communion AVEC sa hiérarchie et tous ses membres...... »


Qu’ajouter de plus ?

Dominus vobiscum ? le Seigneur soit AVEC vous.
Et cum spiritu tuo ? Et AVEC votre esprit.
Ora pro nobis ? Priez POUR nous

Les exemples sont légion ….

Alors, quel intérêt y a-t-il à propager ce mensonge Question
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Message  Invité Ven 21 Nov 2008 - 1:15

L’una cum par Dom Guéranger

( Explication de la Sainte Messe par Dom Prosper Guéranger, Bruxelles association Saint Jérôme 1985, page 106 et 110 )

« ….mais afin que tous ses membres sans exception soient mentionnés, la sainte Eglise parle ici de tous les fidèles, exprimés par ces mots cultoribus, c’est à dire tous ceux qui sont fidèles observateur de la foi de la Sainte Eglise, car il est nécessaire d’être dans cette foi pour être compris dans le nombre de ceux dont la Sainte Eglise fait mention ; il faut être orthodoxe, comme elle a soin de le dire, omnibus orthodoxis, c’est à dire bien pensant et professant la foi catholique, la foi qui vient des apôtres. La Sainte Eglise, en appuyant sur ces mots omnibus orthodoxis atqui catholicae fidei cultoribus, nous montre bien qu’elle ne prie pas pour ceux qui n’ont pas la foi, qui ne sont pas bien pensants ni orthodoxes, et qui ne tiennent pas leur foi des apôtres…..
Autrefois, on plaçait dans le Canon, après le nom de l’évêques, celui du roi : et Rege nosro N…maintenant on l’omet, depuis que Saint Pie V a rédigé le missel que nous avons actuellement. Saint Pie V fut porté à cette décision à cause de la différence de religion parmi les princes depuis le protestantisme. Il faut une permission particulière de Rome pour mentionner ici le Roi. L’Espagne la demanda sous Philippe II et l’obtint. En France, le Parlement de Paris et celui de Toulouse avaient fait défendre d’imprimer le missel de Saint Pie V, se choquant ce que le roi n’y fut pas mentionné. En 1855, Napoléon III demanda au pape l’autorisation d’être nommé au Canon de la Messe, et cela fut accordé…. »

Donc si Pie IX a décidé infailliblement que l’on pouvait nommer à l’Una cum de la messe, Napoléon III, Révolutionnaire, carbonari, condamné en 2 fois par le Pape Grégoire XVI et franc-maçon au 33ème degré, l’on doit pouvoir aussi y mettre les papes conciliaires et ainsi nous devons excuser nos amis lefèbvristes.
Qu’en pensez-vous ?

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Message  Eric Sam 22 Nov 2008 - 17:26

...celui-là est mon frère a écrit:L’una cum par Dom Guéranger

( Explication de la Sainte Messe par Dom Prosper Guéranger, Bruxelles association Saint Jérôme 1985, page 106 et 110 )

« ….mais afin que tous ses membres sans exception soient mentionnés, la sainte Eglise parle ici de tous les fidèles, exprimés par ces mots cultoribus, c’est à dire tous ceux qui sont fidèles observateur de la foi de la Sainte Eglise, car il est nécessaire d’être dans cette foi pour être compris dans le nombre de ceux dont la Sainte Eglise fait mention ; il faut être orthodoxe, comme elle a soin de le dire, omnibus orthodoxis, c’est à dire bien pensant et professant la foi catholique, la foi qui vient des apôtres. La Sainte Eglise, en appuyant sur ces mots omnibus orthodoxis atqui catholicae fidei cultoribus, nous montre bien qu’elle ne prie pas pour ceux qui n’ont pas la foi, qui ne sont pas bien pensants ni orthodoxes, et qui ne tiennent pas leur foi des apôtres…..
Autrefois, on plaçait dans le Canon, après le nom de l’évêques, celui du roi : et Rege nosro N…maitenant on l’omet, depuis que Saint Pie V a rédigé le missel que nous avons actuellement. Saint Pie V fut porté à cette décision à cause de la différence de religion parmi les princes depuis le protestantisme. Il faut une permission particulière et Rome pour mentionner ici le Roi. L’Espagne la demanda sous Philippe II et l’obtint. En France, le Parelement de Paris et celui de Toulouse avaient fait défendre d’imprimer le missel de Saint Pie V, se choquant ce que le roi n’y fut pas mentionné. En 1855, Napoléon III demanda au pape l’autorisation d’être nommé au Canon de la Messe, et cela fut accordé…. »


Donc si Pie IX a décidé infailliblement que l’on pouvait nommer à l’Una cum de la messe, Napoléon III, Révolutionnaire, carbonari, condamné en 2 fois par le Pape Grégoire XVI et franc-maçon au 33ème degré, l’on doit pouvoir aussi y mettre les papes conciliaires et ainsi nous devons excuser nos amis lefèbvristes.
Qu’en pensez-vous ?

En premier lieu, je tiens à rectifier une omission (?) de l' édition proposée par l'association Saint Jérôme en 1985 ...
Voici la phrase du "In primis" complète et correcte :
" ... ET omnibus orthodoxis atquE catholicae, ET APOSTOLICAE fidei cultoribus ."

En second lieu, l'affirmation et l'accusation portée ici par celui-là est mon frère est trop grave et trop importante pour pouvoir demeurer sans preuves et témoignages solides ...

Puisque celui-là est mon frère AFFIRME, je lui demande donc, dans un premier temps, de nous fournir les documents suivants :

-1. Les 2 condamnations émises par le pape Grégoire XVI à l'encontre de Napoléon III . ( car, je n'ai pas ces documents )

-2. La preuve formelle de l'appartenance de celui-ci à la F.M et au grade de 33ème degré .
( Idem ... )

-3. L' acte pontifical, ou le document, prouvant que Napoléon III obtint effectivement "l'autorisation d’être nommé au Canon de la Messe" .

-4. Eventuellement, SI celui-là est mon frère est en mesure de confirmer ses dires, je lui demanderai de me fournir aussi la preuve de la connaissance de cet état de fait ( Napoléon III = F.M 33ème degré ) par le Bienheureux pape Pie IX .

Ainsi, nous y verrons déjà beaucoup plus clair !!!
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Message  Invité Dim 23 Nov 2008 - 12:10

Ad Patres à dit:

En second lieu, l'affirmation et l'accusation portée ici par celui-là est mon frère est trop grave et trop importante pour pouvoir demeurer sans preuves et témoignages solides ...

Il ne s’agit pas d’une accusation mais d’une objection. Ce serait curieux que des catholiques aient peur de ne pas pouvoir éclaircir une simple objection et qu’ils ne voient pas dans l’objection le moyen de faire ressortir davantage la vérité ! C’est ni plus ni moins le principe thomiste.

Ad Patres à dit:

Puisque celui-là est mon frère AFFIRME, je lui demande donc, dans un premier temps, de nous fournir les documents suivants :

-1. Les 2 condamnations émises par le pape Grégoire XVI à l'encontre de Napoléon III . ( car, je n'ai pas ces documents )

-2. La preuve formelle de l'appartenance de celui-ci à la F.M et au grade de 33ème degré . ( Idem ... )

-3. L' acte pontifical, ou le document, prouvant que Napoléon III obtint effectivement "l'autorisation d’être nommé au Canon de la Messe" .

J’ai cru comprendre sur ce forum que Dom Guéranger était une personne fiable, voire infaillible. Or se peut-il que l’on remette ici en cause le minimum d’intégrité intellectuel lorsqu’il relate un fait précis, une exception à une règle au profit d’un chef d’Etat ? Ce serait vraiment le prendre pour un rigolo !

Ad Patres à dit:

-4. Eventuellement, SI celui-là est mon frère est en mesure de confirmer ses dires, je lui demanderai de me fournir aussi la preuve de la connaissance de cet état de fait ( Napoléon III = F.M 33ème degré ) par le Bienheureux pape Pie IX .

Ainsi, nous y verrons déjà beaucoup plus clair !!!

A l’adresse suivante http://www.jlturbet.net/article-11583592.html, il est indiqué que le père de Napoléon III, Louis Bonaparte, frère de Napoléon Ier, l’hommage suivant :

Louis BONAPARTE (1778-1846) : Frère de Napoléon et père de Napoléon III. Franc-Maçon, il fut Grand Maître adjoint de 1803 à 1806, remplacé par Cambacérès.

Grand dictionnaire du XIX ème siècle par M Larousse 1874 tome XI page 819,820

« ….Entre temps, il faisait des excursion en Allemagne, allait voir à Florence, son frère qui avait épousé sa cousine Charlotte Napoléon et entretenait des relation avec les Carbonari. Ce fut alors qu’ils se firent affilié l’un et l’autre à cette célèbre société secrète et qu’il prêta le serment de combattre pour l’indépendance de l’Italie. Peu après,il se rendit avec sa mère à Rome où il se fit expulsé après la mort de Pie VIII (sous Grégoire XVI). Il régnait à ce moment en Italie une grande fermentation dans les esprits et au mois de février 1831, une insurection éclata dans les Romagnes (Etats pontificaux). Liés par leur serment des Carbonari, désireux du reste de jouer un rôle qui les mit en évidence Napoléon Louis et Louis Napoléon durent répondre à l’appel qui leur fut fait par les patriotes. Avant de partir pour aller rejoindre la Bologne, les amis de la liberté, le Prince Louis…..peu après il adressa à Grégoire XVI tant en son nom qu’en celui du comité révolutionnaire de Terni une déclaration de principe dans laquelle ils revendiquaient les libertés pour l’Italie. Les deux frères se joignirent alors à un petit corps d’armée destinés à s’emparer de Civita Castellane, mais sur ces entrefaits les autrichiens s’emparèrent de Bologne…. »

il sera difficile de ne pas avouer que Louis Napoléon était connu comme le loup blanc dans toute l'Italie et particulièrement dans les Etats pontificaux dont faisait partie Spolète puisque Louis Napoléon était un des représentant officiel de l'insurection contre les Etats Pontificaux. Il était aussi illustre car c'était lui qui était le successeur légitime des Napoléon et ainsi prétendant à leur éventuel retour au pouvoir !

Dans le même dictionnaire, Napoléon III est établi dans les FM célèbres. Tome 8, édité en 1872, page 864.

Je me souviens d’avoir vu la photo de Napoléon III avec les insignes du 33ème degré mais je ne l’ai pas retrouvée à ce jour. Cependant, toujours dans le même dictionnaire, il est dit que Napoléon III nomma dès qu’il fut élu un nouveau grand maître de la Franc maçonnerie !!!

A cette époque, le futur Pie IX était archevêque de Spolète. Je pense retrouver l’histoire qui prouve que le future Pie IX connaissait personnellement Louis Napoléon puisqu'il y eu entre eux une annecdote.


Je suis conscient de ne pas avoir apporté toutes les preuves demandées par Ad Patres mais je pense y parvenir avec quelques démarches supplémentaires.

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Message  gabrielle Sam 14 Mar 2009 - 2:36

J'ai trouvé ceci à propos de UC Rege... mais rien encore dans le sens historique dont parle CLEMF...

Je continuerai mes recherches...


Un autre événement, important pour l'unité liturgique en France, est l'introduction des livres romains réformés dans la chapelle du roi, à Paris, et dans celles des autres châteaux royaux. Cette pieuse innovation eut lieu, par ordre de Henri III, en 1583 (1). Ce prince, à la sollicitation des jésuites, auxquels l'Église catholique fut si redevable dès le XVI° siècle, avait permis, en 158o, l'impression du Bréviaire romain, qui souffrait des difficultés de la part du parlement de Paris (2) elle la meilleure explication de la clause par laquelle le concile de Narbonne, tenu déjà dans le XVII° siècle, a cru devoir déclarer qu'il recevait en forme cette constitution.

Quoi qu'il en soit, le parlement de Paris donna, vers 158o, un insigne exemple de cette oppression religieuse que nul autre pays n'a mieux connue que le nôtre.

On se rappelle que le Missel de saint Pie V ne portait point au canon ces paroles Pro rege nostro. Nous avons rapporté l'action de Philippe II qui, dans son respect pour l'autorité religieuse, ne voulut pas employer son pouvoir royal pour arracher des prières au clergé espagnol. Voici maintenant ce qui se passa en France. Le parlement, toujours jaloux des droits du roi, quand il s'agissait d'opprimer l'Église, vit avec indignation l'absence du nom du roi dans le Missel romain; mais fidèle à son plan de nationaliser l'Église, il se garda bien de conseiller au souverain de se pourvoir auprès du Saint-Siège pour obtenir la même faveur que Philippe II n'avait pas dédaigné de solliciter. De son autorité laïque, matérielle, incompétente, il fit défense, en 158o, à tous imprimeurs du royaume de publier le Missel romain, sans y ajouter le Pro rege nostro N.; et depuis lors, on n'a jamais osé enfreindre ce règlement (1).

Le temps, et plus encore, la condescendance du Siège apostolique, a pu légitimer l'emploi de ces paroles au canon de la messe ; mais l'origine de cet usage n'en remonte pas moins à une entreprise du pouvoir séculier qui prouve, d'ailleurs, assez clairement que, dans cette Espagne si méprisée, ou plutôt si mal connue, la couronne s'entendait mieux en fait de liberté de conscience qu'en France, où cette liberté ne s'est jamais développée qu'en faveur des hérétiques.

Cette mauvaise humeur des parlements contre les livres romains semble déjà présager dans l'histoire la réaction qui devait avoir lieu un jour en France contre les antiques principes de la Liturgie. Car, il faut bien l'avouer, les magistrats ne se sentaient pas seuls dans cette opposition ; un parti se formait sourdement dans le clergé, et la haine de Rome fermentait déjà dans plus d'un cœur.



(1) On ne quitta toutefois le parisien à la Sainte-Chapelle de Paris, que le mercredi des Cendres 1610.
(2) Grancolas, Commentaire historique du Bréviaire romain, pag. 28.
(1) Grancolas, ibid., pag. 3o.

Les institutions liturgiques Dom Guéranger T I caput XV pp 450-452
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Message  Invité Sam 14 Mar 2009 - 11:48

Ce qui est très intéressant d’apprendre, et dont nous remercions Dom Guéranger…et Torquemada, c’est que le nom du Roi cité au Canon de la messe, n’est pas une initiative de l’Eglise catholique.

J’aimerais savoir ce que les membres de ce forum vont décider sur cette question de nommer ou de ne pas nommer le Roi au Canon de la messe dans le cas bien évidemment où nous aurions une messe et un roi catholique.


Une partie de ce message a été supprimée par Admin car hors sujet.

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Message  Guillaume Lun 27 Avr 2009 - 16:37

Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne: à quelle époque la question de savoir si on pouvait nommer les antipapes post-V2 au canon de la messe a t-elle commencé à être soulevée et surtout par qui ?

La plus ancienne référence dont je dispose à cet égard est l’ouvrage L'infâme trahison, publié en 1980.

Quid des années 1970?

Le Père Guérard des Lauriers et les prêtres guérardiens, à partir de quand ont-ils opté pour le non una cum? Et pour quelle raison, puisqu'ils reconnaissent les antipapes actuels comme étant "matériellement" papes?

Merci par avance.
Guillaume
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Message  Diane Lun 27 Avr 2009 - 18:44

Guillaume a écrit:Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne: à quelle époque la question de savoir si on pouvait nommer les antipapes post-V2 au canon de la messe a t-elle commencé à être soulevée et surtout par qui ?

La plus ancienne référence dont je dispose à cet égard est l’ouvrage L'infâme trahison, publié en 1980.

Quid des années 1970?

Le Père Guérard des Lauriers et les prêtres guérardiens, à partir de quand ont-ils opté pour le non una cum? Et pour quelle raison, puisqu'ils reconnaissent les antipapes actuels comme étant "matériellement" papes?

Merci par avance.


Étant donné qu'il y avait erreur commune sur paul VI, la quasi-totalité du clergé était unc!

Mais quand les études ont été faites, et qu'il ont compris que Paul VI ne pouvait pas être le Pape de l'Église Catholique , c'est là que chacun a pris leur position.

Les premiers qui ont soulevé la question est le P. Sàenz que Francis à publié sur Micael !

Les études on commencé en 1978

En ce qui concerne le Père Joseph, il n'a jamais été en communion avec Paul VI

Et nous non plus, ont n'a jamais trempé dans le conciliaire, la frat et le reste! question de flair catholique!

Pour votre deuxième question, je ne sais pas vraiment!

C'est tout ce que je sais !


Une autre personne vous renseignera certainement, avec plus de précision !


Dernière édition par Rosa Mystica le Lun 27 Avr 2009 - 19:20, édité 1 fois
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Message  Guillaume Lun 27 Avr 2009 - 18:56

C'est la première fois que j'entends parler de ce

Rosa Mystica a écrit: Père Joseph

Avez-vous quelques éléments biographiques à son sujet ? Comment a t-il évolué après 1978 ?
Guillaume
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Message  Diane Lun 27 Avr 2009 - 19:18

Guillaume a écrit:C'est la première fois que j'entends parler de ce

Rosa Mystica a écrit: Père Joseph

Avez-vous quelques éléments biographiques à son sujet ? Comment a t-il évolué après 1978 ?

Malheureusement, il a fini par se rallier aux conciliaires en 1978!

J'ai fait une erreur dans mon post d'en haut que je vais aller corriger, erreur quand je dit : qu'il avait soulevé la question de unc en 1978

Cependant, les études ont commencé en ces années là !

Ce qui est vraie c'est que le Père Joseph, n'avait jamais été en communion avec Paul VI !

Il n'a pas tenu le coup!

Quel dommage! sinon on serait gras dur pour recevoir les sacrements!

Mystère d'iniquité, c'est le cas de le dire, on n'y comprend rien !

Amicalement

UDP
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Message  gabrielle Lun 27 Avr 2009 - 21:23

Pour compléter un peu les données de Rosa Mystica..

Les Cahiers de Cassisiacum firent leur apparition en mai 1979... le premier numéro contient la thèse du Père Guérard...

Les première études publiques sur la Vacance datent des années 80, si ma mémoire est fidèle ,l'abbé Zins sera l'un des premier, il y aura le Père Barbara...


Mais le tout premier sera le P. Saens, 69-70... ces études ne connaitront pas l'expansion voulut, car comme nous l'a déjé dit Karl, la Frat se vantera d'avoir anéanti les efforts du Père Saens...

Dans les années 80 publiquement en Europe et en Amérique, ( peut-être aussi au Brésil avec Castro Mayer) la légitimité de JP2 sera mise en doute et les preuves accablantes arriveront. Mgr L persistera et finira par les sacres...

Où se trouve la ligne de non-retour dans tout cela. Karl dit dans un fil sur Deo qu'en 1988 l'excommunication est certaine en raison de la Constitution de Pie XII...

Ad patres parle de 1976, son raisonnement tiens la route...

Comment défaire avec une certitude absolue ce noeud gordien? Là est à mon sens tout le problème, une chose est certaine, dans le doute on s'abstient... car il faut avouer qu'il est difficile pour nous de déposer le doute... et comme il s'agit de sacrements une extrême prudence est de mise.
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Message  Guillaume Lun 27 Avr 2009 - 23:33

Ma 2ème question:

Le Père Guérard des Lauriers et les prêtres guérardiens, à partir de quand ont-ils opté pour le non una cum? Et pour quelle raison, puisqu'ils reconnaissent les antipapes actuels comme étant "matériellement" papes?
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Message  Louis Mar 28 Avr 2009 - 1:38

Torquemada a écrit:Où se trouve la ligne de non-retour dans tout cela. Karl dit dans un fil sur Deo qu'en 1988 l'excommunication est certaine en raison de la Constitution de Pie XII...

Ad patres parle de 1976, son raisonnement tiens la route...

Bonjour, cher Torquemada

Si ce n'est pas une trop grosse affaire à faire, est-ce possible de nous donner les liens qui se rapportent à ces fils de Karl et de Ad Patres ?

merci
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Message  gabrielle Mar 28 Avr 2009 - 1:59

Pour Guillaume...

A ce que je sache, ils toujours été nuc...enfin depuis la thèse... car la particularité de cette thèse, avec un pape materialiter/formaliter. est d'être un genre de Frat bien déguisée


Pour Louis,

Je vais essayer de retracer les fils.... et je vous reviens
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Message  gabrielle Mar 28 Avr 2009 - 2:16

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Message  Louis Mar 28 Avr 2009 - 4:10

Merci cher Torquemada
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Message  Guillaume Mer 29 Avr 2009 - 0:14

Concernant les positions du Père Guérard des Lauriers sur la question de l'una cum, j'ai trouvé des informations plus précises en fouillant sur le site Mi Ca El !?

http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?mforum=micael&t=305&postdays=0&postorder=asc&start=15&mforum=micael

Paulus y fait référence à une interview dans laquelle le Père Guérard des Lauriers exprime ses positions relativement au fait dl'assister à une Messe Traditionnelle célébrée « una cum ».

Les déclarations du P. Guérard sont truffées de contradictions puisqu'il en arrive à reconnaître aux fidèles attachés à la Tradition le droit de recourir à une Messe una cum, pour participer au Sacrifice et y communier...


Question :Voulez-vous préciser, s.v.p., les difficultés suscitées par l'assistance à une Messe Traditionnelle célébrée « una cum » ?

Réponse de Mgr Guérard : Difficultés suscitées par le fait d'assister à une Messe traditionnelle « una cum ». Ces difficultés résultent de ce que l'on vient d'exposer. On doit évidemment laisser de côté les cas dans lesquels l'assistance à une telle Messe est impérée par un motif extrinsèque [raison familiale par exemple], étant entendu que la personne assistant à une telle Messe manifestera nettement et ostensiblement qu'elle assiste sans participer. Si cette dernière clause [manifester qu'on ne participe pas] n'est pas réalisée, alors, ex se, le seul fait d'assister constitue une participation, une caution donnée à la célébration. Et comme celle-ci est hypothéquée objectivement et inéluctablement du délit de sacrilège et du délit de schisme, ne s'ensuit-il pas qu'en participant à cette célébration, on encourt la culpabilité de ces délits ? La réponse est, EN DROIT, affirmative. D'où il suit que, en droit, les fidèles attachés à la Tradition doivent ne pas assister à la Messe traditionnelle una cum. Cela, eu égard : premièrement à eux-mêmes, deuxièmement au Témoignage qu'ils doivent aux autres.

Cette réponse, EN DROIT, affirmative, peut être pratiquement tenue en suspens par deux considérants. Le premier est d'ordre général, eu égard aux règles de la morale. Un délit n'est péché que s'il est connu comme tel. L'ignorance excuse, si elle est candide ; elle accroît la culpabilité si elle est calculée, etc. Nombre de fidèles attachés à la Tradition ne comprennent ni la portée, ni donc la gravité de l'« una cum ». il faut les instruire. Mais tant qu'ils n'ont pas compris, on ne peut les inculper d'assister à la Messe traditionnelle una cum... Dieu seul sonde les reins et les cœurs... Le second considérant qui peut tenir en suspens la norme de droit [savoir : ne pas assister à la « Messe una cum »], tient à la situation actuelle. Il peut se faire que les fidèles n'aient pratiquement pas d'autre moyen de communier que d'assister à une Messe una cum. Or, s'il est possible de vivre et de progresser dans l'état de grâce sans communier, cette privation ne va pas sans difficulté, ni même parfois sans danger. Et de même que l'Église a toujours admis qu'en danger de mort on puisse recourir à un confesseur même excommunié, ne convient-il pas d'avoir recours à une Messe una cum, pour participer au Sacrifice et y communier? Pie XII l'a rappelé avec autorité : en l'Église militante, c'est le salut des âmes qui constitue la finalité des finalités. L'assistance à la « Messe una cum » peut donc être l'objet d'un « cas de conscience ». Chaque cas est un cas ; et il doit être résolu en définitive par la conscience de l'intéressé, mais non sans les conseils et directives communiqués par un prêtre « non una cum ». Ni rigorisme univoque, qui ne tient pas compte de la psychologie d'un chacun ; ni laxisme sentimental : par exemple, une personne qui peut communier chaque quinzaine à une « Messe non una cum », n'a aucune raison et ne doit donc pas, dans l'intervalle, assister à une « Messe una cum », encore moins y communier.

...avant néanmoins de revenir à des positions plus fermes à la fin de l'interview:

On voit ainsi quelle est la véritable portée de l'expression « una cum ». Elle ne signifie pas seulement que, célébrant le Sacrifice de la Messe, on prie pour l'Église et pour le Pape, comme pour [pro] telle personne privée ou telle intention particulière. « Una cum » consignifie, implicitement mais NÉCESSAIREMENT, que, célébrant le Sacrifice de la Messe, on célèbre EN UNION AVEC et SOUS LA MOUVANCE de cette personne morale que sont uniment « una cum » le Pape et l'Église ; attendu que cette personne morale a DROIT in primis au fruit du Sacrifice : DROIT in primis que seul peut fonder métaphysiquement le fait de participer EN DROIT in primis à l'ACTE du Christ-Prêtre offrant ce même Sacrifice.
De là découle la qualification qu'il convient d'attribuer à la Messe Traditionnelle « una cum ». Une telle Messe est valide [supposé que le Prêtre le soit vraiment !], eu égard au rite, qui, à l'instar du Dépôt, demeure divinement garanti par le Magistère de l'Église. Mais, quoi qu'en veuille SUBJECTIVEMENT le célébrant, l'acte qu'il pose comporte OBJECTIVEMENT et INÉLUCTABLEMENT l'affirmation d'être en communion avec « una cum », et même sous la MOUVANCE [papa nostro] d'une personne en état de schisme capital. L'acte d'une telle célébration est donc entaché d'un délit qui est du genre : « schisme » ; cela, OBJECTIVEMENT ET INÉLUCTABLEMENT, quoi qu'il en soit du péché commis par les participants : prêtre célébrant, fidèles assistant.


Ces contradictions et ce manque de rigueur expliquent sans doute les flottements ultérieurs de ses disciples, dont beaucoup ont effectivement fini par devenir una cum les antipapes conciliaires.
J'y reviens dans un dossier sur les parcours "édifiants" de certains prêtres guérardiens publié ici.
Guillaume
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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Dim 10 Mai 2009 - 17:41

Et de même que l'Église a toujours admis qu'en danger de mort on puisse recourir à un confesseur même excommunié, ne convient-il pas d'avoir recours à une Messe una cum, pour participer au Sacrifice et y communier?


La seule petite différence est que l'absolution donnée en danger de mort par un prêtre non-approuvé ne lie que le for interne et non le for externe (1), en d'autres mots, celui qui reçoit une telle absolution au moyen du canon 882 ne peut pas se ballader devant le for externe en prétendant être en état de grâce. Tandis que la Messe una cum ou non una cum relève plutôt du for externe ...


(1)
Bouscaren, CANON LAW DIGEST, vol. I, p. 412 a écrit:

L'absolution en danger de mort est limitée au for interne. (Commission de l'Interprétation du Code.) A.A.S. 20-61.

Il a été demandé à la Commission du Code :

Si l'absolution en danger de mort conformément au c. 882 est limitée qu'au for interne, ou si elle s'étend également au for externe.

Réponse. Affirmatif pour la permière; négatif pour la seconde.

AAS 20-61; Comm. du Cod., 28 Déc., 1927, II.
Periodica, 17-41 (Vermeersch); J.P., 1928-3.

Encore une fois, nos Guérardiens envoient chez le Diable la distinction nécessaire entre ce qui relève du for interne et du for externe, de l'occulte et du public, du privé et ce qui relève du domaine social, etc ...

Pauvres gens !

Carolus.Magnus.Imperator.

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