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Fondation de la FSSPX

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ROBERT.
gabrielle
Sandrine
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Message  Sandrine Sam 19 Sep 2009 - 18:29

STATUTS DE LA FRATERNlTE DES APOTRES DE JESUS ET MARIE
OU (SELON LE TITRE PUBLIC)
DE LA FRATERNITE SACERDOTALE SAINT PIE X


Statuts approuvés par un décret de l'Evêque de Fribourg le 1er novembre 1970, loués par une lettre de la Sacrée Congrégation du Clergé en date du 18 février 1971. (Version de Noël 1976, augmentée par le Chapitre Général de septembre 1982)

I - DE SODALITII DEDICATIONE

1. La Fraternité est une société sacerdotale de vie commune sans vœux, à l'exemple des sociétés des Missions Etrangères. Cependant elle est constituée dans un esprit de foi profonde et d'obéissance parfaite, à la suite du divin Maître.
2. La Fraternité est essentiellement apostolique, parce que le sacrifice de la Messe l'est aussi et parce que ses membres auront généralement à exercer un ministère extérieur. Ils vivront dans cette conviction que toute l'efficacité de leur apostolat découle du Sacrifice de Notre Seigneur qu'ils offrent quotidiennement.
3. La Fraternité est mise spécialement sous le patronage de Jésus Prêtre, dont toute l'existence a été et demeure sacerdotale et pour qui le Sacrifice de la Croix a été la raison d'être de son Incarnation. Aussi les membres de la Fraternité, pour lesquels le « Mihi vivere Christus est » est une réalité, vivent tout orientés vers le sacrifice de la Messe qui prolonge la sainte Passion de Notre Seigneur.
4. Elle est aussi sous l'égide de Marie, Mère du Prêtre par excellence et par Lui Mère de tous les prêtres en qui Elle forme son Fils. Elle leur découvre les motifs profonds de leur virginité, condition de l'épanouissement de leur sacerdoce.

II - DE SODALITII FINE

1. Le but de la Fraternité est le sacerdoce et tout ce qui s'y rapporte et rien que ce qui le concerne, c'est-à-dire tel que Notre Seigneur Jésus-Christ l'a voulu lorsqu'il a dit: « Faites ceci en mémoire de moi »
2. Orienter et réaliser la vie du prêtre vers ce qui est essentiellement sa raison d'être: le saint sacrifice de la Messe, avec tout ce qu'il signifie, tout ce qui en découle, tout ce qui en est le complément.
3. Les membres de la Fraternité auront donc une dévotion véritable et continuelle pour leur sainte Messe, pour la liturgie qui l'auréole, et tout ce qui peut rendre la liturgie expressive du mystère qui s'y accomplit. Ils auront à cœur de tout faire pour préparer spirituellement et matériellement les saints Mystères. Une connaissance théologique profonde du sacrifice de la Messe les convaincra toujours plus qu'en cette réalité sublime se réalise toute la révélation, le mystère de la foi, I'achèvement des mystères de l'lncarnation et de la Rédemption, toute l'efficacité de l'apostolat.
4. Les membres non prêtres, les religieuses affiliées lorsque Dieu en suscitera, auront le culte des lieux et des objets servant à la liturgie. Ils auront le souci de contribuer à la splendeur de la liturgie par la musique, le chant et tout ce qui peut légitimement concourir à élever les âmes vers les réalités célestes, vers la Sainte Trinité, la compagnie des Anges et des Saints.

III - DE SODALITII OPERIBUS

1. Toutes les œuvres de formation sacerdotale et tout ce qui s'y rapporte, que les aspirants se destinent à être membres de la Fraternité ou non. On veillera à ce que la formation atteigne le but principal : la sainteté du prêtre en même temps qu'une science suffisante. C'est pourquoi on ne négligera rien pour que la piété soit orientée et découle de la liturgie de la sainte Messe qui est le cœur de la théologie, de la pastorale et de la vie de l'Eglise. A cet effet il est souhaitable que la communauté du Séminaire soit annexée à une paroisse ou à un pèlerinage afin que les séminaristes s'exercent peu à peu à remplir les fonctions sacerdotales sous la direction de membres de la Fraternité expérimentés et zélés. Conformément aux désirs et aux prescriptions si souvent renouvelés des papes et des conciles, la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin et ses principes philosophiques seront l'objet principal des études au Séminaire ; ainsi les séminaristes éviteront avec soin les erreurs modernes, en particulier le libéralisme et tous ses succédanés.
2. Un deuxième but de la Fraternité est d'aider à la sanctification des prêtres, en leur offrant la possibilité de retraites, récollections. Les maisons de la Fraternité pourraient être le siège d'associations sacerdotales, de tiers-Ordres, de périodiques ou revues destinées à la sanctification des prêtres.
3. La Fraternité cherchera à inculquer la grandeur et la noblesse des vocations d'auxiliaires pour le service de l'autel et tout ce qui s'y rapporte, participation à la liturgie, aux Sacrements, à l'enseignement du catéchisme et généralement pour tout ce qui vient en aide au prêtre, à son ministère paroissial au service des presbytères et des Séminaires. Les membres de la Fraternité auront un soin spirituel particulier pour les personnes, religieuses ou non, qui se dévouent à cet idéal sous le patronage de la Sainte Vierge et de saint Joseph.
4. Les écoles, vraiment libres de toutes entraves afin de dispenser une éducation totalement chrétienne à la jeunesse, seront encouragées et éventuellement fondées par les membres de la Fraternité. C'est d'elles que sortiront les vocations et les foyers chrétiens.
5. Le ministère paroissial, la prédication de missions paroissiales, sans limites de lieux, sont également des œuvres auxquelles s'adonne la Fraternité. Ces ministères feront l'objet de contrats avec les Ordinaires des lieux afin de permettre à la Fraternité d'exercer son apostolat selon sa grâce particulière.
6. La Fraternité viendra volontiers en aide aux prêtres âgés, infirmes et même aux infidèles.

IV - DE DIVERSIS MODIS INHAERENDI SODALITIO

1. La Fraternité, en ses débuts, dépendra de l'évêque du lieu qui l'a érigée en « pieuse union » et en a agréé les statuts, en conformité avec les prescriptions du droit canon.
2. En conséquence, tant que la Fraternité est de statut diocésain, les membres qui se destinent au sacerdoce devront avant l'engagement définitif être incardinés dans un diocèse, à moins qu'un indult spécial accordé par la S. Congrégation des religieux les autorise à être incardinés dans la Fraternité. Dès que la Fraternité aura des maisons dans divers diocèses, elle fera les démarches nécessaires pour devenir de droit pontifical.
3. Bien qu'essentiellement cléricale, la Fraternité reçoit aussi volontiers des aspirants non clercs, qui ont leurs statuts particuliers et font des vœux de religion.
4. La Fraternité accueille aussi des agrégés, prêtres ou laïcs, qui désirent collaborer au but de la Fraternité et profiter de ses grâces pour leur sanctification personnelle. Après un minimum de deux années d'expérience dans une maison de la Société, ces personnes peuvent signer un engagement, sorte de contrat avec le Supérieur de district ou le Supérieur du Séminaire, précisant les conditions dans lesquelles ils sont acceptés. Ils gardent la disposition de leurs biens, mais s'engagent à se conformer à l'esprit de la Fraternité dans leur usage.
5. L'entrée dans la Fraternité se réalise pour les clercs par l'engagement, publiquement exprimé devant le Supérieur Général ou son délégué et devant le Saint Sacrement, de demeurer fidèle aux statuts. Cet engagement ne peut avoir lieu avant une année de préparation dans une maison de la Fraternité.
6. Les clercs durant leurs années de formation jusqu'au sous-diaconat feront des engagements annuels. A partir du sous-diaconat ils peuvent s'engager pour trois ans et après un nouveau réengagement de trois années s'engager définitivement. Pour les prêtres qui s'engageraient dans la Fraternité, ils doivent faire au moins un engagement de trois ans avant leur engagement définitif. Les frères selon leurs statuts particuliers, après six ans de vœux temporaires, soit deux fois trois années, font des vœux perpétuels.
7. Les engagements sont renouvelés par tous les membres tous les ans à la fête de l'lmmaculée Conception, le 8 décembre. Ceux qui renouvellent selon les règlements des statuts et ceux qui renouvellent par dévotion ne récitent que l'acte d'oblation. Seuls les premiers signent les actes. En ce jour de bénédiction, que tous les membres prêtres ou futurs prêtres demandent à la Vierge fidèle la grâce de la fidélité à leurs engagements et la grâce de la parfaite unité dans la charité pour toute la Fraternité.

V - DE SODALITII ADMINISTRATIONE

1. Des fonctions dont les titulaires sont élus
Le Supérieur Général et ses deux Assistants sont élus par le Chapitre Général pour douze ans. Ils sont rééligibles.
Le Supérieur Général doit être élu aux deux tiers des voix ; les assistants à la majorité absolue. Tous trois doivent être engagés définitivement dans la Fraternité, être prêtres et avoir au moins trente ans.
2. Du Chapitre Général
Il se réunit tous les douze ans pour les élections du Supérieur Général et de ses Assistants. Il a pour but également de vérifier si la Fraternité applique consciencieusement les statuts et s'efforce d'en garder l'esprit. Ou'on se garde de faire des mises à jour ou innovations, sauf éventuellement sur le chapitre de l'administration, eu égard au développement de la Fraternité.
3. Des membres du Chapitre Général
- Le Supérieur Général sortant et ses deux Assistants, le Secrétaire Général et l'Econome Général
- les Supérieurs de districts
- les Supérieurs de Séminaires
- les Supérieurs de maisons autonomes
- Seront ensuite désignés les membres les plus anciens de la Fraternité, ayant fait leur en gagement définitif (en cas d'équivalence le plus âgé), jusqu'à concurrence de quarante membres, tant que la Fraternité compte moins de mille membres prêtres.
4. Des fonctions dont les titulaires sont désignés
Par le Supérieur Général après avis de ses Assistants pris en conseil :
- Secrétaire Général et Econome Général pour six ans
- Supérieur de district pour six ans
- Supérieur de grand Séminaire
- Supérieur de maison autonome
- Professeurs après avis du Supérieur
- Directeur de l'année de spiritualité
- Maître des novices-Frères
Par les Supérieurs de districts :
- assistant du district, économe du district et Supérieurs locaux après approbation du Supérieur Général
- aux autres fonctions
5. De diverses réunions
Le Conseil Général se compose du Supérieur Général et de ses deux Assistants. Il peut faire appel à des visiteurs des différents districts. Le Conseil Général provoquera les réunions des Supérieurs de districts, des Supérieurs de Séminaires, de maisons autonomes, et suscitera toute autre réunion utile au bien de la Fraternité. Le Supérieur Général et ses deux Assistants feront tout ce qu'ils jugeront utile pour préserver, entretenir et augmenter dans les cœurs de tous ceux qui ont des fonctions et de tous les membres de la Fraternité une grande générosité, un profond esprit de foi, un zèle ardent au service de l'Eglise et des âmes. A cet effet, ils organiseront et dirigeront des exercices spirituels, des réunions qui aideront la Fraternité à ne pas tomber dans la tiédeur, dans des compromissions avec l'esprit du monde. Ils manifesteront dans leur attitude et leur vie quotidienne l'exemple des vertus sacerdotales. Ils favoriseront l'entretien d'une foi vive et éclairée par la constitution de bibliothèques bien munies des documents du magistère de l'Eglise, et par l'édition de revues ou périodiques susceptibles d'aider les fidèles à fortifier et à défendre leur foi catholique. Ces directives valent aussi, mutatis mutandis, pour tous les Supérieurs et spécialement les Supérieurs de districts.
6. Le Secrétaire Général
Le Secrétaire Général prend soin de la préparation et du compte rendu des réunions du Conseil Général. Il communique les décisions prises aux intéressés après les avoir soumises à la signature du Supérieur Général. Il a la responsabilité de la tenue des archives, des dossiers individuels des membres. Il a aussi la charge de rappeler la nécessité du renouvellement des engagements. Il le fait par l'intermédiaire du Supérieur de district ou de son secrétaire. Il veille à la tenue à jour des registres d'ordinations.
7. L'Econome Général
L'Econome Général veille à ce que la situation légale des associations de la Fraternité dans les divers pays soit normale. Là où les districts sont constitués il vérifie cette situation avec le Supérieur ou l'économe de district. Avant que le district ne soit constitué, il prépare et contrôle les associations avec les membres de ces associations. Il veille à la légalité des acquisitions dans ces régions, à la bonne gérance des fonds, des legs. Il gère les fonds de la Fraternité, et les immeubles lui appartenant en dehors des districts. Les fonds sont constitués par les surplus des régions non encore constituées en district, par les dons et legs adressés directement à la Fraternité. Il vérifie les comptabilités des districts.
Son rôle est donc :
- de gérer et contrôler les associations et fonds de la Fraternité en dehors des districts
- de vérifier les associations et comptabilités des districts dans ce domaine. et de rendre compte au Supérieur Général et à son Conseil
- Il n'a pas de pouvoir de décision.
- Il est consulté pour les nominations des économes de district.
- Il s'efforce d'établir une comptabilité simple et uniforme pour tous les districts
- de même que pour les prieurés.
- Il veille aux problèmes d'assurances de tous genres.
- Il s'efforce dans tous ses rapports avec les responsables de la Fraternité de leur inculquer à la fois l'esprit de pénitence, de pauvreté et aussi de prudence.
8. Des Supérieurs de Séminaires et du statut des Séminaires
La formation sacerdotale étant le premier et le principal but de la Fraternité Sacerdotale, la responsabilité de cette formation incombe au premier chef au Supérieur Général et à son Conseil. C'est lui, aidé de son Conseil, qui nomme les Supérieurs des Séminaires et les professeurs « ad nutum ». C'est à lui de veiller par lui-même ou par des délégués à la bonne marche des Séminaires. Il pourvoit les Supérieurs des Séminaires des divers règlements qui leur facilitent leur tâche. Les Supérieurs des Séminaires ont ainsi une grande et noble fonction à remplir devant Dieu, devant Notre Seigneur, devant l'Eglise, pour leur gloire et pour le bien des âmes. C'est la seule fonction visible que Notre Seigneur a voulu remplir ostensiblement au cours de ses trois années de vie publique. Tout en accomplissant la formation des prêtres, ils doivent songer à la formation des futurs professeurs.
- Acceptation des séminaristes
Ils reçoivent les demandes de rentrées des séminaristes, à travers les Supérieurs des districts, qui leur soumettent les dossiers et leur exposent leur avis. Il est souhaitable que les candidats viennent faire un court séjour au Séminaire. Après examen et avis de ses collaborateurs, le Supérieur du Séminaire décide de l'admission, du refus ou du retard apporté à leur acceptation. Les candidats ne doivent pas avoir plus de 35 ans.
- Dépendance au cours de la formation
Durant le cours des années de formation, les séminaristes dépendent constamment et en premier lieu du Supérieur du Séminaire. Toutefois pour les vacances, il s'entendra avec les Supérieurs de district pour une utilisation profitable, selon le règlement du Sérninaire. C'est aussi le Supérieur du Séminaire qui est le dernier responsable et qui décide.
- Retard ou Renvoi
C'est aussi le Supérieur, après avis de ses confrères, qui décide d'une prolongation d'études, ou du renvoi des séminaristes. Il avertit en ce cas le Supérieur de district et se concerte avec lui pour faciliter éventuellement son reclassement dans le laïcat.
- Séminaires tous internationaux
Les Séminaires seront tous considérés comme internationaux, car il est souhaitable que des séminaristes d'autres nationalités y soient reçus, s'ils n'ont pas de difficulté pour la langue. Au cas où il s'agirait d'un candidat pour lequel existe déjà un Séminaire dans sa langue, il faudrait l'autorisation du Supérieur du district, qui prendra l'avis du Supérieur Général.
- Les Supérieurs de districts et les Séminaires
Les Supérieurs de districts qui seront les premiers bénéficiaires de la formation des jeunes prêtres, devront porter un grand intérêt à leur recrutement, à leur formation. Ils intéresseront les fidèles à cette œuvre capitale, par des prières continuelles, par les cérémonies de première Messe, en en parlant dans leurs bulletins.
- Pensions
Ce sont eux aussi qui veilleront à trouver des bienfaiteurs pour acquitter le prix de la pension pour ceux qui ne peuvent pas la payer. Le jour où il faudrait ou construire ou agrandir le Séminaire qui est sur leur district ou qui forme leurs prêtres, ils s'efforceront d'aider le Supérieur Général et le Supérieur du Séminaire dans la réalisation de ces travaux.
- Visites des séminaristes
Les Supérieurs de districts peuvent certes s'intéresser à leurs séminaristes et les visiter. Toutefois ils doivent éviter tout ce qui pourrait gêner la tâche du Supérieur, mais au contraire tout faire pour la faciliter. Ils doivent se souvenir que l'Eglise n'a jamais préféré le nombre à la qualité.
- Aide pastorale du Séminaire au district
Les Supérieurs de Séminaire éviteront eux aussi tout ce qui pourrait gêner le Supérieur de district. Ils offriront au contraire volontiers dans la mesure du possible leurs services et ceux des professeurs prêtres pour aider à la pastorale du district - étant entendu que cette pastorale dépend en premier lieu du Supérieur du district. Ils éviteront de faire des appels à la générosité des fidèles sans l'autorisation du Supérieur du district. C'est aussi le Supérieur du district qui décide des quêtes à faire et de leur emploi, par conséquent des quêtes pour le Séminaire aussi. Cependant le Séminaire aura évidemment un compte auquel les bienfaiteurs qui le désirent pourront verser leurs offrandes. En ces choses délicates, que les Supérieurs se montrent désintéressés et généreux de part et d'autre, afin que la charité si souhaitable règne entre ceux qui sont les serviteurs du même Maître, Notre Seigneur Jésus-Christ.
9. Du Supérieur de district
- Il est désigné par le Supérieur Général en son conseil pour six années renouvelables. Les limites de son district lui sont alors indiquées.
- Il est évident que cette charge est une des plus importantes ; elle est semblable à celle que les provinciaux exercent sur leur province. C'est toute une région qui est confiée à leur apostolat. Il a à mettre en œuvre les talents et le zèle de ses confrères pour la réalisation de la tâche de la Fraternité Sacerdotale.
- Il est donc responsable devant le Supérieur Général de la sage administration pastorale, spirituelle, temporelle de son district. Il se fait aider dès que possible par deux assistants, et par un économe de district qu'il présente au Supérieur Général pour nomination après avis de l'Econome Général.
- Il présente à l'agrément du Supérieur Général les noms des Supérieurs de prieuré, puis nomme lui-même les adjoints. Il désigne aussi à leurs fonctions les Frères qui lui sont confiés.
- Il prépare les dossiers des aspirants au sacerdoce et les remet aux Supérieurs des Séminaires qui décident des acceptations.
- Il organise peu à peu la fondation des prieurés, des maisons pour les exercices spirituels. Il veille à la bonne organisation pastorale, spirituelle et temporelle des communautés selon les statuts et l'esprit de la Fraternité Sacerdotale.
- Toutefois pour la fondation ou la fermeture d'un prieuré, il demande l'autorisation du Supérieur Général.
- Il s'efforce de constituer des communautés d'au moins trois membres ou agrégés de la Fraternité.
- Il organise aussi la constitution de communautés de religieuses de la Fraternité avec les Supérieurs des prieurés et l'accord de la Supérieure Générale.
- Il supervise tous les bulletins et toutes les publications faits dans son district. Il accorde les autorisations, avec prudence et discrétion, pour des interviews à la presse, à la radio ou T.V. Tous les rapports avec les autorités civiles doivent passer par son intermédiaire, ainsi qu'avec les autorités ecclésiastiques.
- Il accorde les ouvertures de compte, les dépôts en banque pour les fonds des prieurés et du district. Pour une dépense de plus de 30 000 F.S. il doit se pourvoir de l'autorisation du Supérieur Général.
- Il veille à la santé spirituelle et corporelle de ses collaborateurs et s'occupe, en accord avec le Supérieur du Séminaire, des vacances des séminaristes et s'il le juge nécessaire fait un compte-rendu à ce sujet au Supérieur du Séminaire.
- Il organise des exercices spirituels pour les prêtres, Frères, agrégés de son district. Aux Supérieurs de district sont assimilés les Supérieurs de maisons autonomes, qui sont des districts en formation.
10. Des Supérieurs et particulièrement des Supérieurs locaux
En complément de ce qui a été dit ci-dessus, quelques directives spéciales aideront les Supérieurs locaux à bien remplir leur fonction qui est essentielle à l'efficacité de l'apostolat et au bon esprit de la Fraternité. Un de leurs soucis majeurs doit consister dans le bon ordre de la communauté, facilitant l'œuvre apostolique réalisée par la communauté. Pour cela ils veilleront à ce que les heures des exercices communs soient connues de tous par affichages et par un signal qui avertisse les membres, Pères, Frères, agrégés. Les prières de communauté ont lieu en commun, même lorsqu'il n'y a que deux membres présents. Les Supérieurs veillent à ce que les lieux de communauté : la chapelle spécialement, mais aussi la salle à manger, la salle de réunion, détente, bibliothèque, soient propres et suffisamment aménagés. S'ils s'occupent de l'économat, ils veillent à l'hygiène des aliments et de la cuisine. Ils répartissent les charges aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la communauté. Ils ont soin de diriger et faciliter le travail des frères et employés de maison. Ils s'efforceront d'aider à la sanctification des Frères et employés de maison. C'est dans la liturgie véritable et dans la prière commune que se forgeront l'unité et la charité de la communauté. Les Supérieurs locaux auront aussi une attention spéciale pour les vocations de prêtres, Frères, religieuses. Ce sont eux aussi qui sont responsables de l'aumônerie des religieuses de la Fraternité s'il se trouve une communauté sur le territoire du prieuré. Ce sont eux surtout qui feront la preuve de la fondation providentielle de la Fraternité par son rayonnement surnaturel, de paix, de sérénité, de force dans la joie, de totale confiance dans Notre Seigneur et Sa Sainte Mère, dans l'attachement indéfectible à l'Eglise Romaine et au Successeur de Pierre agissant en vrai Successeur de Pierre, dans le respect des évêques fidèles à la grâce de leur sacre. Ils auront pour le Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ une dévotion sans limite à la mesure de l'infinité de son Règne: sur les personnes, les familles, les sociétés. S'ils doivent manifester une option politique, ce sera toujours dans le sens de ce Règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ils répandront cette dévotion par le véritable sacrifice de la Messe et par la dévotion au Sacrement de l'Eucharistie.ainsi que par la dévotion à la très Sainte Vierge Marie.

VI - DE SODALIUM VIRTUTIBUS

(Ce chapitre n'indique que les orientations essentielles. Un directoire spirituel et pastoral plus développé sera rédigé à l'intention des membres de la Fraternité.)
1. Un grand amour de Dieu, de la Trinité Sainte, embrasera le cœur des membres de la Fraternité. Cette charité devra être telle qu'elle engendre naturellement la virginité et la pauvreté, qu'elle suscite constamment le don de soi-même par la foi et l'obéissance prompte, généreuse et aimante.
2. Cette charité suscitera la faim et la soif de la vertu de justice rendant d'abord à Dieu ce qui Lui est dû par la vertu de religion. Les dispositions intérieures de dévotion, d'adoration, d'oraison les aideront à accomplir avec la plus grande perfection l'Acte de la prière chrétienne, le plus sublime: le saint sacrifice de la Messe.
3. La charité envers Jésus dans l'Eucharistie et envers sa Sainte Mère toujours présente à son Offrande incitera les membres de la Fraternité à une ardente dévotion à l'Eucharistie et à la Vierge Marie, dans sa Compassion à Jésus Prêtre et Victime pour la rédemption de nos péchés.
4, Alimentée par cette prière intérieure constante, la charité envers le prochain se manifestera dans toute la vie apostolique des membres de la Fraternité. Avides du désir de sauver les âmes, ils accepteront avec joie toutes les contradictions, humiliations, épreuves à la suite de Notre Seigneur. Comme Lui ils gagneront les âmes par l'humilité, la douceur, la discrétion, la magnanimité. Dans l'accomplissement des œuvres apostoliques, ils s'efforceront d'être des instruments dociles de l'Esprit-Saint pour transmettre la vie éternelle aux âmes.
5. Cette charité envers le prochain se manifestera d'abord vis-à-vis des Supérieurs par une soumission généreuse et un respect constant, et vis-à-vis des membres de la communauté par un esprit de service spontané, par l'oubli de soi, par une grande simplicité et franchise, par une humeur toujours égale et une joie communicative, enfin et surtout par le désir de la sanctification de tous et de chacun.
6. La vertu de religion, le détachement de ce monde s'expriment aussi dans la tenue extérieure. L'habit des membres de la Fraternité est la soutane. La soutane est un témoignage, une prédication ; elle éloigne les esprits mauvais et ceux qui leur sont soumis, elle attire les âmes droites et religieuses. Elle facilite beaucoup l'apostolat. Les Supérieurs sont juges de l'usage du clergyman noir avec col romain dans les pays où il est porté depuis très longtemps comme dans les pays anglo-saxons. Plus l'impudence et la concupiscence de la chair envahissent la société, plus la présence de la soutane s'avère nécessaire.
7. La pauvreté qui est un effet immédiat de la vertu de charité engage fortement à se libérer de toute dépense ou de l ’objet inutile. C'est pourquoi les membres de la Fraternité éviteront de prendre une habitude de fumer qui devient un esclavage. Ils auront le souci de rompre avec les habitudes du monde devenu esclave de la radio, de la télévision, des vacances et des loisirs coûteux. C'est pourquoi il n'y aura pas de poste de télévision dans nos communautés. Quelques journaux choisis, une sélection de revues nous renseigneront suffisamment sur les événements utiles à connaître. Notre vraie télévision est le tabernacle où réside Celui qui nous met en communication avec toutes les réalités spirituelles et temporelles. Dans le choix des véhicules qui nous seraient nécessaires pour notre fonction ou pour notre apostolat, on se montrera modeste.

VII - DE SODALIUM SANCTIFICATIONIS MEDIIS ORDINARIIS

1. Pour croître quotidiennement dans ces vertus, dans l'union à Dieu dans la soumission à l'esprit de Notre Seigneur, les membres auront à cœur de ne jamais omettre de célébrer ou d'assister au saint sacrifice de la Messe, hors le cas de force majeure. Ils regarderont comme une grâce privilégiée de servir la sainte Messe.
2. Dans les communautés il y aura habituellement quatre temps de prière en commun: le premier est celui du matin qui comprend la récitation de Prime (ou de Laudes les dimanches et jours de fêtes d'obligation), I'oraison, la sainte Messe et l'action de grâces. Les prêtres, en ajoutant le temps nécessaire, pourront utilement réciter une partie de leur Bréviaire au cours de ce premier temps.
3. Le deuxième temps de prière aura lieu, autant que possible, avant le repas de midi : on y récitera l'heure de Sexte. Le troisième aura lieu, autant que possible, avant le repas du soir, comprenant le chapelet, les prières à saint Michel Archange et à saint Joseph. Au début de cette demi-heure de prière, on recommandera les bienfaiteurs et les intentions particulières.
4. Le quatrième temps sera celui des Complies, après le repas du soir, chantées autant que possible ou psalmodiées. Une oraison libre est conseillée à ce moment, toujours en présence du Saint Sacrement. Les Complies pourraient avoir lieu soit immédiatement après le repas, soit après une récréation, mais jamais avant le repas. La récréation ne doit jamais avoir lieu après cette prière du soir, après laquelle le silence doit être observé avec plus de soin.
5. Les Supérieurs veilleront à exposer souvent le Saint Sacrement au cours du troisième temps de prière, ou à d'autres moments favorables, afin de donner l'occasion à la communauté d'adorer le Saint Sacrement.
6. On se souviendra que rien n'édifie les fidèles comme l'exemple de la prière des prêtres. Il est donc instamment conseillé de faire ses prières à l'église. S'il y a quelque réunion le soir, elle aura lieu avant ou après et l'on invitera les participants à la prière de communauté.
7. On se confessera tous les quinze jours. On aura en grande estime ce sacrement tant pour soi que pour les fidèles. Les saints prêtres ont passé leur vie au confessionnal. C'est là que se réalise particulièrement l'efficacité du Sacrifice de la Croix selon la parole de Notre Seigneur: « Nunc judicium est mundi,nunc princeps hujus mundi ejicietur foras » (Jn Xll, 31). La pastorale du sacrement de pénitence a une importance capitale pour la sanctification d'une paroisse et pour l'éveil des vocations.
8. La retraite annuelle de six jours doit être une retraite organisée et non individuelle. Le choix des prédicateurs et des lieux doit être l'objet d'un soin particulier. L'ambiance de silence, du vrai culte liturgique, la fermeté de la foi et de la doctrine du prédicateur aideront à procurer un véritable renouveau spirituel.

VIII - DE SODALIUM SANCTIFICATIONIS MEDIIS PECULIARIBUS

1. Avant de devenir membres de la Fraternité, les aspirants ont une année scolaire de spiritualité à accomplir, au cours de laquelle ils s'efforceront de rendre à Notre Seigneur la place qui lui revient dans leurs âmes et dans toute leur personne. A cet effet ils remplissent leur intelligence de sa lumière par la lecture méditée de l'Evangile, des Pères, des auteurs spirituels. La liturgie, le chant grégorien, la musique, le latin seront aussi l'objet de leurs études. Cependant cette année doit avoir surtout pour but une véritable conversion, une restauration de l'ordre par l'éloignement des mauvaises habitudes et l'acquisition des vertus naturelles et surnaturelles grâce à la vigilance et à l'oraison. La connaissance mystique et théologique de la sainte Messe accroîtra leur dévotion pour ces saints Mystères, pour la Vierge Marie co-rédemptrice et médiatrice.
2. L'emploi du temps et les études pourront faire l'objet d'une certaine diversité suivant que les aspirants sont déjà prêtres, se destinent à la prêtrise ou non.
3. A la maison principale ou dans une autre désignée à cette effet existera une communauté à caractère plus contemplatif, adonnée à la célébration de la sainte Messe, à l'adoration du Saint Sacrement, à des prédications de retraites sur place, à l'audition des confessions. Quelques membres, avec l'agrément du Supérieur Général, pourraient être attachés à cette communauté d'une manière définitive. Tous ceux qui le souhaiteraient pourraient avec la même autorisation venir passer une année ou deux dans cette communauté afin d'accroître leur sanctification et leur ferveur. Cette communauté doit être la base solide et le paratonnerre de la Fraternité. Elle doit permettre à la Fraternité de garder toujours sa véritable fin qui est la sanctification du sacerdoce, sa dévotion essentielle au saint sacrifice de la Messe et à la sainte Passion de Notre Seigneur, sa fermeté doctrinale, son véritable zèle pour le salut des âmes.
4. L'année de spiritualité trouverait dans cette communauté sa place normale. Ainsi on pourrait donner à la liturgie une splendeur qui aiderait vraiment les âmes à s'élever vers Dieu. La diversité des âges, des expériences donnerait l'occasion de l'exercice de la charité fraternelle et permettrait en vérité de dire: « O quam bonum et jucundum habitare fratres in Unum ».
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Message  Sandrine Sam 19 Sep 2009 - 18:39

LA FERME PROTESTATION DE MGR LEFEBVRE
CONTRE L'INJUSTE SUPPRESSION DU SEMINAIRE D'ÉCONE


Dans son homélie de Venise, Mgr Lefebvre résumait l'affaire, alors relativement récente, de la suppression de la Fraternité fondée par lui : « Je vais à Rome cinq ou six fois par an pour supplier les cardinaux, le Pape lui-même, de revenir à la Tradition, pour redonner à l'Église sa vie catholique [...]. Ma Fraternité, en effet, a été reconnue officiellement il y a dix ans par Rome et par l'évêque de Fribourg, en Suisse, dans le diocèse duquel elle a été fondée. Ensuite, des évêques progressistes et modernistes ont vu dans mes séminaires un danger pour leurs théories ; ils se sont fâchés contre moi et ils se sont dits : il faut détruire ces séminaires, il faut en finir avec Écône et avec l'œuvre de Mgr Lefebvre, parce qu'ils sont dangereux pour notre plan progressiste révolutionnaire. Ils se sont adressés à Rome sur le même ton, et Rome a cédé.
[...]
La FSSPX avait été régulièrement constituée par le prédécesseur de Mgr Mamie, S.E. Mgr Charrière, qui en approuva formellement les statuts le 1er novembre 1970. Par conséquent, la Fraternité ayant été régulièrement constituée selon le droit, Mgr Mamie ne pouvait la supprimer qu'avec une autorisation expresse du Pape, une sorte de délégation de pouvoir. Mais il n'apparaît pas qu'une telle autorisation ait jamais été donnée.
[...]
Le fait que la FSSPX a toujours été considérée comme une société de vie commune sans vœux est également prouvé, à notre avis, par deux autres faits. Entre 1971 et 1975, le Saint Siège autorisa trois prêtres extérieurs à la Fraternité à y être incardinés canoniquement
[...]
Sì Sì No No, Année XXXIX, n°286 Mensuel - Nouvelle Série Février 2006
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Message  Sandrine Sam 19 Sep 2009 - 18:44

La Fraternité officiellement approuvée par Rome

C'est sous cette forme que la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X a été approuvée et érigée dans son diocèse par Mgr Charrière, évêque de Fribourg. C'est sous cette forme qu'elle a aussi été approuvée par Rome.

Cela est très important et même fondamental et il ne faut pas hésiter à le rappeler à ceux qui ne connaissent pas bien l'histoire de la Fraternité.

Le document romain est en effet capital, car il est tout à fait officiel. Il porte la date du 18 février 1971 et le timbre de la Sacré Congrégation pour les religieux. Il est signé par son préfet le cardinal Wright et soussigné par Mgr Palazzini, qui était son secrétaire à l'époque et qui est aujourd'hui cardinal. Ce document officiel, émanant d'une Congrégation romaine approuvant et louant « la sagesse des normes » des statuts de la Fraternité ne peut être regardé autrement que comme un décret de louange qui, par conséquent, autorise notre Société à être considérée comme de Droit pontifical pouvant par le fait même incardiner.
Des actes officiels, accomplis par la Congrégation des religieux ayant pour préfet le cardinal Antoniutti sont venus compléter et confirmer cette reconnaissance officielle, puisqu'ils ont permis au Père Snyder et à un autre religieux américain d'être directement incardinés dans la Fraternité. Il s'agissait donc bien d'actes officiels de Rome.

Force est donc de constater par ces documents officiels que la Congrégation pour le clergé estimait de facto que notre Société pouvait régulièrement et validement incardiner.

Cependant, personnellement, je n'ai pas cru devoir user de cette possibilité jusqu'au moment où nous avons été officiellement, mais illégalement, supprimés. Jusque là je m'étais toujours efforcé d'avoir des évêques qui donnaient les incardinations. J'ai eu recours à Mgr de Castro Mayer au Brésil, à Mgr Castan Lacoma en Espagne et à Mgr Guibert à La Réunion. Ces trois évêques acceptaient de délivrer des lettres dimissoriales aux prêtres de notre Société qui se trouvaient ainsi incardinés dans leurs diocèses. M. l'abbé Aulagnier, lui, a été incardiné dans son diocèse de Clermont-Ferrand, par Mgr de la Chanonie. A ce moment-là, nous étions doublement en règle. Mgr Adam me l'a dit explicitement: « Pourquoi n'incardinez-vous pas dans votre Société ? » J'ai répondu: « Il me semble qu'elle n'est que diocésaine. J'étais donc en deçà des règles canoniques plutôt qu'au delà ».

En effet, ces documents de la Congrégation pour le clergé concernant l'incardination de ces deux religieux américains dans notre Société, sont encore plus importants que la lettre signée par le cardinal Wright. C'est d'ailleurs ce que j'ai répondu à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi lorsque j'ai été interrogé sur les incardinations. On m'a dit : « Vous n'avez pas le droit d'incardiner dans votre Société. » - « Je n'ai pas le droit ? Alors il faut dire à la Congrégation pour le clergé qu'elle s'est trompée en incardinant dans notre Société ! ».

Cet acte du cardinal Wright, si on l'étudie de près, n'est pas seulement une lettre mais un « décret de louange », puisque effectivement il loue les statuts de la Fraternité. C'est un acte tout à fait officiel. Il ne s'agit nullement d'une lettre privée. Ainsi, pendant cinq ans, nous avons eu l’approbation totale de l'Église diocésaine et de Rome. Nous étions donc entés sur l'Église. Ceci est fondamental pour l'action providentielle accomplie par la Fraternité, et nous renforce dans notre existence et notre action en général. Étant vraiment d'Église, reconnus officiellement par l'Église, nous avons été persécutés.

Mgr Marcel LEFEBVRE

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Message  gabrielle Sam 19 Sep 2009 - 19:56

qu'avec une autorisation expresse du Pape,

Ben voyons donc... nous qui présumons la bonne foi de mgr et sa parfaite intégrité doctrinale, nous allons faire un recours auprès des postes, pour trouver les lettres de Montini à mgr et les réponses de mgr à Montini, qui sont certainement perdues dans le courrier...mais ne me demander pas comment ces lettres ont fait pour se retrouver sur le net...parce que là... ça ce compliquerait pas à peu près.... Very Happy

Merci Sandrine , pour ces documents historiques... I love you
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Message  Sandrine Sam 19 Sep 2009 - 20:00

De rien Wink I love you
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Message  ROBERT. Sam 19 Sep 2009 - 23:25

gabrielle a écrit:
qu'avec une autorisation expresse du Pape,

Ben voyons donc... nous qui présumons la bonne foi de mgr et sa parfaite intégrité doctrinale, nous allons faire un recours auprès des postes, pour trouver les lettres de Montini à mgr et les réponses de mgr à Montini, qui sont certainement perdues dans le courrier...mais ne me demander pas comment ces lettres ont fait pour se retrouver sur le net...parce que là... ça ce compliquerait pas à peu près.... Very Happy

Very Happy Montini pouvait passer par-dessus Mgr Mamie pour fermer la Frat..
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Message  Sandrine Jeu 1 Oct 2009 - 12:47

Voici le début d'une réflexion que je me suis faite récemment et que j'aimerai vous montrer. Si vous y trouvez des erreurs ou des omissions, je compte sur vous pour me corriger Wink

Selon l’hypothèse qu’il y avait erreur commune jusqu’en 1985 – 1986 voir même jusqu’en 1980.
Roncalli et Montini étaient tenus par tous comme ayant juridiction universelle.

Can. 209

En cas d’erreur commune ou de doute positif et probable, sur un point de droit ou de fait, Église supplée la juridiction pour le for tant externe qu’interne.

Si l’on invoque l’erreur commune jusqu’en 1980 au moins, il est de toute logique d'analyser les divers évènements de l’époque selon cette même erreur commune et en se mettant dans les conditions mêmes de l’époque susdite.

Il n’est donc pas question, à ce moment, de parler d’imposteurs assis sur le Siège Apostolique mais bien de véritables Papes de l’Eglise Catholique ( toujours selon l’erreur commune ).

On ne peut parler d’erreur commune pour justifier tel acte puis faire valoir ensuite que Montini n’était pas un pape légitime pour justifier tel autre acte de la même époque .

Ce serait se ranger au même plan que ceux qui prennent tel canon pour vrai et tel autre pour « désuet » du fait de la situation extraordinaire que nous vivons. Nous savons tous que c’est un procédé malhonnête qui consiste à justifier tel comportement ou tel intérêt connu ou occulte mais qui ne vise aucunement à un réel désir de chercher la Vérité et de faire ce que veut l’Eglise.

Si lors, nous invoquons l’erreur commune jusqu’en 1980, il semble logique que
tous les faits et actes des années antérieures à 1980 soient tous soumis à cette même erreur commune.


Pour être sûre de ne pas dire de sottises et avant de continuer , j'aimerai savoir ce que vous en pensez ? Est-ce exact ou y-a-t-il un point que j'aurai omis ? scratch
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Message  Diane Jeu 1 Oct 2009 - 15:31

Je m’interroge avec vous, chère amie! Question

Si nous nous plaçons du point de vu que vous émettez, il nous faudrait conclure que les sanctions de Mantini envers la Frat sont valides!

Ok , Sandrine, je retourne à mes livres!
scratch
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Message  gabrielle Jeu 1 Oct 2009 - 16:16

L'erreur commune! Mon erreur favorite..

Il est vrai que Roncalli et Montini ont été tenu pour des papes légitimes pendant des années.

Il est vrai aussi que pour se faire, il fallait nier la doctrine de la Sainte Église ( au moins pour la majorité des membres du clergé, spécialement des évêques au conciliabule)

Le fait de cette erreur sur leur juridiction... faisait-elle que l'Église suppléait à leurs actes qui de soi étaient nuls.?
Avant il existait
l'intervention d'un titulus coloratus n'est plus requise pour que l'Église supplée la juridiction. Jadis, les auteurs entendaient par titulus coloratus la présence d'un acte constitutif de juridiction, mais vicié par un défaut caché, par ex. par l'indignité ou la censure de celui qui reçoit juridiction ( Par analogie avec le droit romain des auteurs affirmaient jadis la nécessité de ce titulus. Cf. Sanchez, De matrimonia l. III, disp. 22, n.49). Il suffit maintenant que par l'oubli, distraction ou même par fraude et dol, le prêtre prenne l'apparence d'un pouvoir que de fait il ne possède pas ( Naz T I, liv II p.360)

Le canon 209dit : L'Église supplée, c'est-à-dire elle rend directement valable l'acte, qui par défaut de concession normale de juridiction eût été nul, sans cette suppléance. Il et clair que l'Église ne supplée par ce moyen qu'à un vice de droit ecclésiastique, non de droit naturel ou divin, non pas par ex. dans le cas où celui qui agit ne serait pas prêtre ( Nouvelle Revue, théol., 1952, p. 1087)( Naz op cit)



Sandrine a écrit:Il n’est donc pas question, à ce moment, de parler d’imposteurs assis sur le Siège Apostolique mais bien de véritables Papes de l’Eglise Catholique ( toujours selon l’erreur commune ).

Une personne pouvait sortir de l'erreur commune avant des milliers d'autres. Or, si une personne en arrivait à la conclusion que ces hommes n'étaient pas les papes de l'Église, l'erreur commune n'existait plus pour elle.

Sandrine a écrit:On ne peut parler d’erreur commune pour justifier tel acte puis faire valoir ensuite que Montini n’était pas un pape légitime pour justifier tel autre acte de la même époque .

Tout à fait en accord avec vous, on ne peut pas jouer sur deux tableaux en même temps.

Voilà mes premières impressions…

Ceci est un sujet très intéressant, n'est-ce pas cette erreur qui me vaut le "titre colorée" de girouette.. Wink
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Message  Sandrine Jeu 1 Oct 2009 - 17:18

Merci beaucoup chères amies !

Gabrielle a écrit :
L'erreur commune! Mon erreur favorite..

Il est vrai que Roncalli et Montini ont été tenu pour des papes légitimes pendant des années.

Il est vrai aussi que pour se faire, il fallait nier la doctrine de la Sainte Église ( au moins pour la majorité des membres du clergé, spécialement des évêques au conciliabule)

Le fait de cette erreur sur leur juridiction... faisait-elle que l'Église suppléait à leurs actes qui de soi étaient nuls.?
Tout à fait d'accord !

n'est-ce pas cette erreur qui me vaut le "titre colorée" de girouette.. Wink
lol!

Je continue donc ma petite réflexion sur cette fameuse erreur commune qui "fait couler beaucoup d'encre" et qui surtout, est bien arrangeante ....

En 1970, ML , qui reconnaissait Montini comme Pape légitime de l’Eglise Catholique, vrai successeur de Saint Pierre, était donc « sous le coup » de l’erreur commune .

Pour preuve de sa reconnaissance de Montini comme Pape légitime encore en 1975 , après la suppression effective de la FSSPX :


REPONSE DE MGR LEFEBVRE A S. S. LE PAPE PAUL VI

TRES SAINT-PERE,
Si ma réponse à la lettre de Votre Sainteté est tardive, c'est qu'il me répugnait de faire un acte public qui aurait pu faire penser que j'avais la prétention de traiter d'égal à égal vis-à-vis du Successeur de Pierre.
Par contre, je m'empresse, sur les conseils de la Nonciature, d'écrire ces quelques lignes à Votre Sainteté pour lui exprimer mon attachement sans réserve au Saint-Siège et au Vicaire du Christ. Je regrette vivement qu'on ait pu mettre en doute mes sentiments à cet égard et que certaines de mes expressions aient été mal interprétées.
C'est à son Vicaire que Jésus-Christ a confié la charge de confirmer ses frères dans la foi et qu'il demande de veiller à ce que chaque évêque garde fidèlement le dépôt, selon les paroles de saint Paul à Timothée.
C'est cette conviction qui me guide et m'a toujours guidé dans toute ma vie sacerdotale et apostolique. C'est cette foi que je m'efforce, avec le secours de Dieu, d'inoculer à la jeunesse qui se prépare au sacerdoce.
Cette foi est l'âme du catholicisme, affirmée par les Evangiles: « Sur cette pierre, je fonderai mon Eglise. »
Je renouvelle de tout coeur ma dévotion envers le Successeur de Pierre, « Maitre de vérité » pour toute l'Eglise « columna et firmamentum Veritatis ».
Et que Dieu...
Ecône, le 24 septembre 1975.
† Marcel LEFEBVRE,
ancien archevêque-évêque de Tulle.



Toujours en évoquant l’erreur commune, et se plaçant donc en toute logique dans le contexte de l’époque, la FSSPX a été érigée en toute légalité et approuvée par l’Eglise diocésaine et Rome. La FSSPX étant alors une œuvre extérieurement reconnue légalement en sa fondation.


ML en témoigne en 1987 :


Le document romain est en effet capital, car il est tout à fait officiel. Il porte la date du 18 février 1971 et le timbre de la Sacré Congrégation pour les religieux. Il est signé par son préfet le cardinal Wright et soussigné par Mgr Palazzini, qui était son secrétaire à l'époque et qui est aujourd'hui cardinal. Ce document officiel, émanant d'une Congrégation romaine approuvant et louant « la sagesse des normes » des statuts de la Fraternité ne peut être regardé autrement que comme un décret de louange qui, par conséquent, autorise notre Société à être considérée comme de Droit pontifical pouvant par le fait même incardiner.
Des actes officiels, accomplis par la Congrégation des religieux ayant pour préfet le cardinal Antoniutti sont venus compléter et confirmer cette reconnaissance officielle, puisqu'ils ont permis au Père Snyder et à un autre religieux américain d'être directement incardinés dans la Fraternité. Il s'agissait donc bien d'actes officiels de Rome.

Force est donc de constater par ces documents officiels que la Congrégation pour le clergé estimait de facto que notre Société pouvait régulièrement et validement incardiner.
Ainsi, pendant cinq ans, nous avons eu l’approbation totale de l'Église diocésaine et de Rome. Nous étions donc entés sur l'Église. Ceci est fondamental pour l'action providentielle accomplie par la Fraternité, et nous renforce dans notre existence et notre action en général. Étant vraiment d'Église, reconnus officiellement par l'Église
, nous avons été persécutés.


Mgr Marcel LEFEBVRE

Tiré de Fideliter n°55 de janvier-février 1987

Et selon l’erreur commune toujours d’actualité en 1976 , considérant toujours Montini comme ayant juridiction universelle, se plaçant toujours dans le contexte de l’époque :

Réaction romaine aux ordinations d'Ecône


Le P. Romeo Panciroli, porte-parole de la salle de presse du Saint-Siège, a déclaré le 1er juillet 1976:
Selon des informations parvenues de Suisse, Mgr Marcel Lefebvre a effectivement procédé à l'ordination d'un certain nombre de prêtres et de diacres. Selon ces mêmes informations, les candidats seraient dépourvus de lettres dimissoriales de leur Ordinaire ou d'un titre canonique valide.
Dans ce cas, s'appliquent les normes suivantes du Code de droit canonique:

1. Mgr Lefebvre a encouru automatiquement la suspension pour un an de la collation des ordres, suspension réservée au Siège apostolique. (Il en est de même pour les précédentes ordinations qui auraient pu avoir lieu dans les mêmes conditions, avec la circonstance aggravante, dans ce cas, de l'irrégularité liée à une récidive.) Cette suspension s'ajoute à l'interdiction de conférer les ordres prononcée par le Saint-Père et transgressée par Mgr Lefebvre, mais évidemment toujours valide et active.

2. Ceux qui ont été ordonnés sont ipso facto (automatiquement) suspendus de l'ordre reçu et s'ils l'exerçaient seraient dans une situation irrégulière et délictueuse. Les prêtres qui auraient été déjà suspendus pour une précédente promotion irrégulière au diaconat pourraient être punis avec des peines sévères selon les circonstances, en plus du fait de s'être mis dans une situation irrégulière.

3. Le Saint-Siège examine le cas particulier de la désobéissance formelle de Mgr Lefebvre aux instructions du Saint-Père qui, par des documents des 12 et 25 juin 1976, lui interdisait expressément de procéder aux ordinations. Même des interventions fraternelles ces derniers jours, mises en oeuvre par le Saint-Père pour faire renoncer Mgr Lefebvre à son projet, n'ont pu empêcher que cette interdiction fût violée.



Pourtant :

ML se réclame de son « bon droit » et non d’un refus de l’autorité pontificale, en faisant appel au recours suspensif.

Mais :


Can. 1880

Il n’y a pas lieu à appel:
1° De la sentence du Souverain pontife ou de la Signature apostolique;

2° De la sentence du juge qui a été délégué par le Saint-Siège pour juger une cause avec la clause ‘exclusion de l’appel’;
3° De la sentence atteinte du vice de nullité;
4° De la sentence qui a passé en force de chose jugée;
5° De la sentence définitive fondée sur le serment décisoire du litige;
6° Du décret du juge ou de la sentence interlocutoire qui ne touche pas le fond du litige, à moins qu’il n’en soit appelé conjointement avec la sentence sur le fond;
7° De la sentence rendue dans une cause pour laquelle le droit dispose qu’elle doit être jugée très rapidement;
8° De la sentence contre un contumax qui n’a pas purgé sa contumace;
9° De la sentence rendue contre celui qui a déclaré expressément par écrit qu’il renonçait à l’appel.

Or, il apparaît clairement que la sentence émane du souverain pontife soit Montini « Paul VI » reconnu en tant que tel et ayant juridiction universelle selon toujours l’erreur commune toujours « en vigueur » à cette époque :

Rome, le 6 mai 1975.
SACRA CONGREGAZIONE
PER L'EDUCAZIONE CATTOLICA
IL CARDINALE PREFETTO
Prot. N. 70/72
A SON EXCELLENCE RÉVÉRENDISSIME MGR MARCEL LEFEBVRE EX-ARCHEVÊQUE DE TULLE
CH - 1908 ECONE/RIDDES (VS)
EXCELLENCE,
[…]
En ces conditions, la Commission ne pouvait que remettre au Saint-Père ses conclusions absolument unanimes et le dossier complet de cette affaire pour qu'il puisse juger lui-même. C'est avec l'entière approbation de Sa Sainteté que nous vous faisons part des décisions suivantes:

1. « Une lettre sera envoyée à Mgr Mamie, lui reconnaissant le droit de retirer l'approbation donnée par son prédécesseur à la Fraternité et à ses statuts. » C'est chose faite par lettre de Son Eminence le cardinal Tabera, préfet de la S. congrégation pour les Religieux.

2. Une fois supprimée la Fraternité, celle-ci « n'ayant plus d'appui juridique, ses fondations, et notamment le séminaire d'Ecône, perdent du même coup le droit à l'existence ».

3. Il est évident — nous sommes invités à le notifier clairement — « qu'aucun appui ne pourra être donné à Mgr Lefebvre tant que les idées contenues dans le manifeste du 21 novembre 1974 resteront la loi de son action ».
[…]

1 701 Fribourg, le 6 mai 1975.
EVECHE DE LAUSANNE, GENEVE ET FRIBOURG
Personnelle — Recommandée

Son Excellence
Mgr Marcel LEFEBVRE
Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X
40, route de la Vignettaz,
Fribourg
[…]
Vous recevrez ces jours-ci ou vous avez déjà reçu une lettre du Saint-Siège, plus précisément de la Commission cardinalice « ad hoc ». C'est donc en plein accord avec le Saint-Siège, en particulier conformément à une réponse que j'ai reçue du cardinal Arturo Tabera, préfet de la S. congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers, que je prends cette décision.
[…]



LETTRE DE S. E. LE CARDINAL VILLOT AUX PRESIDENTS DES CONFERENCES EPISCOPALES
ROME, LE 27 OCTOBRE 1975.
SECRÉTAIRERIE D'ETAT
N. 290.499/94
A NN. SS. LES PRÉSIDENTS DES CONFÉRENCES ÉPISCOPALES.
EMINENCE,
EXCELLENCE,
[…]
Vu la gravité de la matière et dans le souci que l'enquête fût menée indépendamment de toute passion, le Saint-Père institua donc une Commission cardinalice composée de trois membres: le cardinal Gabriel-Marie Garrone, préfet de la Congrégation pour l'Education catholique, président; le cardinal John Wright, préfet de la Congrégation pour le Clergé, et le cardinal Arturo Tabera, préfet de la Congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers. Cette Commission reçut pour tâche d'abord de réunir les informations les plus étendues et de procéder à un examen de tous les aspects du problème; ensuite de proposer ses conclusions au Souverain Pontife.
La première phase des travaux dura environ un an. C'est dire que l'on procéda sans aucune hâte, au contraire de certaines allégations, et que l'on prit le temps exigé par une réflexion approfondie. De très nombreux témoignages furent recueillis. Une visite apostolique de la Fraternité fut effectuée à Ecône (11-13 novembre 1974) par Mgr Albert Descamps, recteur émérite de l'Université de Louvain et secrétaire de la Commission pontificale biblique, assisté de Mgr Guillaume Ondin, à titre de conseiller canonique. Mgr Mamie et Mgr Adam, évêque de Sion (diocèse d'Ecône), furent entendus à plusieurs reprises, et Mgr Lefebvre fut convoqué deux fois à Rome, en février et en mars 1975. Le Pape lui-même était fréquemment et scrupuleusement tenu au courant du déroulement de l'enquête et de ses résulats, comme il devait le confirmer au cours de l'été à Mgr Lefebvre (cf. les deux Lettres pontificales dont il sera question plus loin).
La seconde phase aboutit à la décision que l'on sait, décision rendue publique sur ordre de Sa Sainteté communiqué à la Commission cardinalice, et décision sans appel puisque chacun de ses points fut approuvé in forma specifica par l'Autorité suprême.

ML ne pouvait donc faire appel pour défendre son « bon droit ».
Toujours selon l’erreur commune, la FSSPX ne fut-elle pas supprimée légalement au même titre qu’elle fut érigée en 1970 légalement?

Qu’est-ce qui aurait pu faire que sa fondation soit légale mais que sa suppression ne le soit pas, alors qu’à cette époque, l’erreur commune était toujours de mise ?

Il s’ensuit que, selon l’erreur commune toujours de fait cette année-là, ML reconnaît Montini comme pape légitime et DOIT lui obéir. Il se trouve confronté à l’encyclique de Pie IX, du fait de son refus de la décision pontificale de la suppression de la FSSPX :



« A quoi bon reconnaître hautement le dogme de la suprématie du bienheureux Pierre et de ses Successeurs ?

A quoi bon répéter si souvent des déclarations de Foi Catholique et d'obéissance au Siège Apostolique, lorsque ces belles paroles sont démenties par ses actes ?

Bien plus, est-ce que la rébellion n'est pas rendue plus inexcusable par le fait que l'on reconnaît que l'obéissance est un devoir ?..

Il s'agit, en effet,.. d'accorder ou de refuser obéissance au Siège Apostolique ; il s'agit de reconnaître sa suprême autorité même sur vos Eglises, et non seulement quant à la Foi, mais encore quant à la discipline.

Celui qui la nie est hérétique, celui qui la reconnaît et refuse opiniâtrement de lui obéir est digne d'anathème

(Encyclique Quae in Patriarchatu),


ML reconnaissant Montini comme successeur de Saint Pierre, toujours selon l’erreur commune,refuse opiniâtrement de lui obéir. Il est de ce fait, au moins en cette année 1976, digne d’anathème.
Si donc, ML se trouve excommunié en 1976, toujours selon l’erreur commune, comment expliquer que les ordinations, sans exception aucune, effectuées dans les années qui suivirent, puissent être licites, toujours dans l’hypothèse de l’erreur commune toujours en vigueur jusqu’en 1980 au moins ?

Quoiqu’il en soit, si la FSSPX fut fondée légalement, elle fut de même supprimée légalement par la même « autorité » reconnue en tant que telle selon l’erreur commune.
N’ayant plus raison d’être, comment expliquer que les ordinations, sans exception aucune, effectuées dans les années qui suivirent, puissent être licites ?



"C A N O N V I I.
S I QUELQU'UN dit, que ceux qui ne sont ni ordonnez, ni commis bien & légitimement par la Puissance Ecclésiastique, & Canonique, mais qui viennent d'ailleurs, sont pourtant de légitimes Ministres de la parole de Dieu, & des Sacremens : Qu'il soit Anathême."
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Message  Sandrine Jeu 1 Oct 2009 - 17:21

Surtout, reprenez-moi bien vite si j'ai commis des erreurs ou des omissions bounce
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Message  Diane Jeu 1 Oct 2009 - 18:07

Sandrine a écrit:Surtout, reprenez-moi bien vite si j'ai commis des erreurs ou des omissions bounce

Nous revenons le plus tôt possible bounce bounce bounce bounce bounce


Nous sommes prises par un devoir de charité en ce moment!
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Message  Louis Jeu 1 Oct 2009 - 19:54

Gabrielle a écrit:Une personne pouvait sortir de l'erreur commune avant des milliers d'autres. Or, si une personne en arrivait à la conclusion que ces hommes n'étaient pas les papes de l'Église, l'erreur commune n'existait plus pour elle.

D'accord avec vous
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Message  Louis Jeu 1 Oct 2009 - 20:04

Gabrielle a écrit:Ceci est un sujet très intéressant, n'est-ce pas cette erreur qui me vaut le "titre colorée" de girouette..

Laughing
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Message  ROBERT. Jeu 1 Oct 2009 - 20:50

Sandrine a écrit:
Il s'agit, en effet, d’accorder ou de refuser obéissance au Siège Apostolique ; il s'agit de reconnaître sa suprême autorité même sur vos Églises, et non seulement quant à la Foi, mais encore quant à la discipline.

Celui qui la nie est hérétique, [b]celui qui la reconnaît et refuse opiniâtrement de lui obéir est digne d'anathème


(Encyclique Quæ in Patriarchatu),



"C A N O N V I I.
S I QUELQU'UN dit, que ceux qui ne sont ni ordonnez, ni commis bien & légitimement par la Puissance Ecclésiastique, & Canonique, mais qui viennent d'ailleurs, sont pourtant de légitimes Ministres de la parole de Dieu, & des Sacremens : Qu'il soit Anathême."
Saint Concile de Trente

Bonjour chère Sandrine,

J’ai bien aimé votre raisonnement avec lequel je suis en accord et je trouve même que le Canon 1880

incrimine encore plus Mgr. L. Pour moi, cela se résume à bien simple : P6 demande à Mgr. de fermer Écône;

Mgr connaît sûrement l’Encyclique Quæ in Patriarchatu ; il refuse d’obéir à p6; il tombe sous le coup de

l’Encyclique et s’il prétend, par la suite, ordonner" de légitimes Ministres de la parole de Dieu, & des

Sacremens"
, il tombe sous le coup de l’anathème du canon VII, de la XXIIIe session du Saint Concile de

Trente. C’est donc bel et bien notre Mère la sainte Église qui a condamné Mgr. et non pas l’église de p6 et &.

Mgr. est donc en dehors de l’Église depuis au moins la date de son refus de fermer Écône…


.
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Message  Sandrine Jeu 1 Oct 2009 - 20:59

ROBERT. a écrit:

Bonjour chère Sandrine,

J’ai bien aimé votre raisonnement avec lequel je suis en accord et je trouve même que le Canon 1880

incrimine encore plus Mgr. L. Pour moi, cela se résume à bien simple : P6 demande à Mgr. de fermer Écône;

Mgr connaît sûrement l’Encyclique Quæ in Patriarchatu ; il refuse d’obéir à p6; il tombe sous le coup de

l’Encyclique et s’il prétend, par la suite, ordonner" de légitimes Ministres de la parole de Dieu, & des

Sacremens"
, il tombe sous le coup de l’anathème du canon VII, de la XXIIIe session du Saint Concile de

Trente. C’est donc bel et bien notre Mère la sainte Église qui a condamné Mgr. et non pas l’église de p6 et &.

Mgr. est donc en dehors de l’Église depuis au moins la date de son refus de fermer Écône…


.

Oui effectivement mon cher Robert ! C'est bien là le problème que quasi personne ne veut voir ou ne veut admettre ! Qu'il y ait erreur commune ou pas, ML se trouve face à face avec notre Sainte Mère l'Eglise Twisted Evil

Mais quand on ne veut pas voir ...
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Message  gabrielle Jeu 1 Oct 2009 - 21:24

Votre raisonnement se tient très bien. Il suit la logique des choses.

Ce qui fut concédé par le pape de Mgr lui fut enlevé par son même pape.

Sur ce il n'y a pas de doute possible.

Il était donc digne d'anthème... suspens divinis et les séminaristes qui lui demandait les ordres sous le coup d'une sanction...

Mais la question que je me pose, est-ce que Mgr L, était dans l'erreur commune.?

Il faut cependant remarquer que c'est le prélât d'Écône qui a sollicité une telle démarche de Paul VI. En effet, aussi étonnant que cela paraisse, c'est même à la fin de son plus sévère sermon contre l'"église" conciliaire" qu'eut lieu une telle sollicitaton: " Ce serait si simple si chaque évêque, dans son diocèse, mettait à notre dispostion, à la disposition des catholiques fidèles, une église en leur disant : "Voilà l'église qui est la vôtre". Quand je pense que l'évêque de Lille a donné une église aux musulmans, je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas une église pour les catholiques de la Tradtion. Et en définitive la question serait résolue. Et c'est ce que je demanderais au Saint Père s'il veut bien me recevoir: "Laissez-nous faire , Très Saint Père, l'expérience de la Tradition. Au milieu de toutes les expériences que l'on fait actuellement, qu'il y ait au moins l'expérience de ce qui a été fait pendant vingt siècles! ( serm Lille, 29 août 1976, )

(...) C'est pourtant dans ce même sermon que le prélât affirmait avec force : "le dialogue avec le diable... nous a perdus...On ne dialogue pas avec le diable... On ne dialogue pas avec l'erreur... Non possumus!" Et néanmoins... Mgr Le febvre confirmera définitevement cette option après son entretien avec Jean-Paul II, le 16 décembre 1978
Abbé Zins, L'attitude actuelle de Mgr Marcel Lefebvre ou "LE TRADITIONNALISME LIBRE DANS L'EGLISE CONCILIAIRE LIBRE, 28 avril 1983
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Message  Louis Jeu 1 Oct 2009 - 21:56

Je suis d'accord avec la logique de votre raisonnement, Sandrine.

Si ML était dans l'erreur comnmune, soit. Mais cela ne doit pas l'empêcher de rester catholique quant à son agissement.

Voyons ce qu'il a fait ensuite. Ca me fait penser à un « test » que Montini fait passer à ML.

Montini se dit (ne pas oublier, c’est une réflexion) :

« ML me reconnaît comme pape. Je lui ai autorisé la FSSPX temporairement, et là je décide de la dissoudre, je le peux, je suis le Pape. Et ML, qui reconnaît ma légitimité : comme un bon catholique qu’il est, il est Évêque après tout, il va accepter cette décision et s’y soumettre en fils obéissant de l’Église. Peut-on attendre autre chose d'un Prince de l'Église ? »

Et là ML… n’a pas obéi à celui qu’il reconnaissait comme le Pape de l’Église Catholique. Il a continué quand même ce qui est devenu safsspx. En faisant cela, il est allé contre la doctrine de l’Église Catholique, et il a été condamné par l’Église Catholique…. Et non pas par V2 !!!

Je dirais que c’est à partir de là, d’après moi, que « la FSSPX était une "secte schismatique", pouvait alors et devait être tenue publiquement comme telle.»

Et le plus ironique (si c'est le bon mot à employer !), si on peut dire, dans toute cette affaire , c’est que ML , pour avoir désobéi à quelqu’un qui n’était même pas Pape !!! … est tombé dans le schisme.
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Message  Sandrine Jeu 1 Oct 2009 - 22:01

Gabrielle a écrit:
Mais la question que je me pose, est-ce que Mgr L, était dans l'erreur commune.?
Je ne crois pas non plus à cette "erreur commune" surtout venant de clercs qui sont censés connaître mieux que quiconque ce que notre Sainte Mère l'Eglise enseigne !

Cette réflexion était faite uniquement pour pousser le raisonnement jusqu'au bout. Ceux qui l'invoquent restent constamment flous sur cette fameuse période d'erreur commune. Facile !

Mais quand on affirme une chose pour justifier un point, il faut, en toute logique, développer l'affirmation jusqu'au bout.


Dernière édition par Sandrine le Jeu 1 Oct 2009 - 22:32, édité 1 fois
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Message  Sandrine Jeu 1 Oct 2009 - 22:03

Louis a écrit:Je suis d'accord avec la logique de votre raisonnement, Sandrine.

Si ML était dans l'erreur comnmune, soit. Mais cela ne doit pas l'empêcher de rester catholique quant à son agissement.

Voyons ce qu'il a fait ensuite. Ca me fait penser à un « test » que Montini fait passer à ML.

Montini se dit (ne pas oublier, c’est une réflexion) :

« ML me reconnaît comme pape. Je lui ai autorisé la FSSPX temporairement, et là je décide de la dissoudre, je le peux, je suis le Pape. Et ML, qui reconnaît ma légitimité : comme un bon catholique qu’il est, il est Évêque après tout, il va accepter cette décision et s’y soumettre en fils obéissant de l’Église. Peut-on attendre autre chose d'un Prince de l'Église ? »

Et là ML… n’a pas obéi à celui qu’il reconnaissait comme le Pape de l’Église Catholique. Il a continué quand même ce qui est devenu safsspx. En faisant cela, il est allé contre la doctrine de l’Église Catholique, et il a été condamné par l’Église Catholique…. Et non pas par V2 !!!

Je dirais que c’est à partir de là, d’après moi, que « la FSSPX était une "secte schismatique", pouvait alors et devait être tenue publiquement comme telle.»

Et le plus ironique (si c'est le bon mot à employer !), si on peut dire, dans toute cette affaire , c’est que ML , pour avoir désobéi à quelqu’un qui n’était même pas Pape !!! … est tombé dans le schisme.

Oui tout à fait mon cher Louis ! Maintenant il faudra qu'"on" nous explique comment il put y avoir des ordinations licites au sein de la frat ! Rolling Eyes
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Message  Diane Jeu 1 Oct 2009 - 23:14

Sandrine a écrit: Maintenant il faudra qu'"on" nous explique comment il put y avoir des ordinations licites au sein de la frat ! Rolling Eyes

Ce sera assez difficile à prouver! Rolling Eyes
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Message  Sandrine Jeu 1 Oct 2009 - 23:42

Diane a écrit:
Sandrine a écrit: Maintenant il faudra qu'"on" nous explique comment il put y avoir des ordinations licites au sein de la frat ! Rolling Eyes

Ce sera assez difficile à prouver! Rolling Eyes

Voilà !

Pour ma part, je considère que personne n'a encore réussi à démontrer qu'il puisse y avoir des ordinations licites dans la frat et ce avec des arguments solides et honnêtes.
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Message  ROBERT. Jeu 1 Oct 2009 - 23:51

Sandrine a écrit: (...)Maintenant il faudra qu'"on" nous explique comment il put y avoir des ordinations licites au sein de la frat ! Rolling Eyes

Il serait, si la chose était possible, plus facile de prouver que les poules ont des dents.. Very Happy ... à moins...à

moins qu'on nous dise, où, quand et comment Mgr. a déclaré le Siège Apostolique vacant...
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Message  ROBERT. Jeu 1 Oct 2009 - 23:54

gabrielle a écrit:
Mais la question que je me pose, est-ce que Mgr L, était dans l'erreur commune.?

S'il l'était, il y serait donc demeuré jusqu'à la fin de sa vie ?
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Message  Sandrine Ven 2 Oct 2009 - 0:04

ROBERT. a écrit:
Sandrine a écrit: (...)Maintenant il faudra qu'"on" nous explique comment il put y avoir des ordinations licites au sein de la frat ! Rolling Eyes

Il serait, si la chose était possible, plus facile de prouver que les poules ont des dents.. Very Happy ... à moins...à

moins qu'on nous dise, où, quand et comment Mgr. a déclaré le Siège Apostolique vacant...
Pour les poules, oui c'est plus facile à prouver ... Very Happy
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Quant à ML, même s'il avait déclaré le Siège vacant, il serait face encore et toujours à ce problème de juridiction !
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