Deo Juvante
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Mgr Gaume - Catéchisme de Persévérance - La Charité

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Mgr Gaume - Catéchisme de Persévérance - La Charité Empty Mgr Gaume - Catéchisme de Persévérance - La Charité

Message  Veni Creator Spiritus Mer 24 Sep 2008 - 1:17

[extraits du Petit catéchisme de la leçon précédente]
Q. Quel est le second objet de la charité ?
R. le second objet de la Charité c'est le prochain. Notre prochain, ce sont tous les hommes sans exeption : Les Chrétiens, les Juifs, les idôlatres, et même nos ennemis. Ainsi, nous devons aimer tous les hommes.

Q.Comment devons-nous aimer le prochain ?
R. Nous devons aimer le prochain, c'est-à-dire tous les hommes, comme Dieu les aime. Ainsi, notre charité doit être universelle, c'est-à-dire que nous devons aimer tous les hommes, même nos ennemis : nous devons les aimer d'un amour généreux qui consiste à ne pas faire à autrui ce que nous ne voudrions pas qu'on nous fît à nous-mêmes ; au contraire, à faire à autrui ce que nous voudrions qu'on nous fît à nous-mêmes : nous devons les aimer d'un amour constant, quelles que soient leurs dispositions à notre égard, puisque Dieu veut toujours que nous les aimions ; d'un amour saint, c'est à dire en vue de leur salut.

[...]
Petit catéchisme de la 27e leçon
Q. Suffit-il d'aimer Dieu et le prochain en paroles ?
R. Non, il ne suffit pas d'aimer Dieu et le prochain en paroles. Pour nous unir au nouvel Adam en accomplissant son précepte, notre charité doit partir d'un coeur sincère et se manifester par des oeuvres.

Q. Quelles sont les oeuvres principales par lesquelles nous témoignons notre charité envers le prochain ?
R. Les oeuvres principales par lesquelles nous témoignons notre charité envers le prochain, sont relatives à son âme et à son corps. Les premières se nomment oeuvres de charité spirituelles.

Q. Combien en comptez-vous ?
R. On en compte sept, qui sont :
1/ instruire les ignorants
2/ reprendre ceux qui font mal
3/ donner conseils à ceux qui en ont besoin
4/ consoler les affligés
5 / supporter avec patience les injures et les défauts du prochain
6/ pardonner de bon coeur les offenses
7/ prier pour les vivants et les morts et pour ceux qui nous persécutent.

Q. En quoi consiste le pardon des injures ?
R. Le pardon des injures consiste
1/ à ne conserver dans notre coeur aucun sentiment de haine, aucun désir de vengeance, aucune aigreur contre celui qui nous a offesés, mais à l'aimercommenotr frère pour l'amour de Dieu.
2/ à lui donner extérieurement les marques communes d'amitié et de charité, et à lui rendre service s'il en a besoin. Pour accomplir ce devoir, il faut penser que Dieu nous pardonnera comme nous pardonnerons.

Q. Qu'est-ce que la correction fraternelle ?
R. La correction fraternelle est l'acte de charité par lequel nous reprenons ceux qui font mal. Nous sommes tous plus ou moins obligés à nous reprendre mutuellement, afin de nous aider les uns les autres à faire notre salut.

Q. Comment devons nous faire et recevoir la correction fraternelle ?
R. Nous devons reprendre notre prochain comme nous voudrions être repris nous-mêmes, c'est-à-dire avec prudence et charité. Nous devons recevoir les avertissements avec humilité et reconnaissance ; car c'est la plus grande marque d'amitié qu'on puisse nous donner.

...
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Message  Veni Creator Spiritus Mer 24 Sep 2008 - 22:53

[Extrait du grand cathéchisme de la 27e lecon]
Nous sommes tous tenus, et par la loi de la charité, et par le commandement spécial de Notre Seigneur, d'exercer la correction fraternelle. Voici les propres paroles du divin Maître : "Si votre frère a commis une faute contre vous, allez le trouver et reprenez-le en particulier entre vous et lui : s'il vous écoute, vous aurez gagné votre frère ; s'il ne vous écoute pas, prenez avec vous un ou deux témoins, afin que tout soit confirmé par l'autorité de deux ou trois personnes. S'il ne les écoute pas, dites-le à l'Eglise ; s'il n'écoute pas l'Eglise, qu'il soit pour vous comme un païen et un publicain." (Matth. XVIII, 15.)
C'est ici qu'il faut bien purifier ses intentions, afin de ne pas remplir un devoir de charité par haine, par animosité, mais uniquement pour accomplir une obligation et procurer le bien de nos frères. Le premier moyen d'avoir une intention droite et d'obtenir le succès désiré, c'est de nous demander à nous-même : Si j'étais dans le cas de recevoir une correction, comment voudrais-je qu'on me la fit ? De quels termes, de quels ménagements voudrais-je qu'on usât à mon égard ? Cette question bien méditée sera très propre à nous remplir de la charité et de la douceur convenable. Elle nous aidera de plus à nous conduire avec prudence, c'est à dire en ayant égard aux personnes, aux temps et aux lieux : un vieillard, un supérieur, doivent être repris tout autrement qu'un égal ou une personne de notre âge. (I Tim, v, 1.)
Quelquefois l'avertissement doit être plein de douceur, d'autres fois de fermeté et même de séverité ; quelque fois c'est par des prières, d'autres fois par des menaces qu'ilfaut procurer le salut du coupable ; mais la règle immuable doit toujours être le plus grand avantage du prochain.
Le second moyen de réussir dans la correction, c'est de recourir à Dieu, soit avant de la faire, soit après l'avoir faite, afin qu'il nous remplisse de son esprit et dispose celui du prochain à la recevoir et à en profiter.
La correction fraternelle ayant pour but l'amendement et le salut du prochain, il s'ensuit
1° qu'elle est de précepte en tant qu'elle est nécessaire pour atteindre ce but, non pas en ce sens qu'il faille reprendre le prochain en tout temps et en tout lieu ;
2° qu'on en est dispensé lorsqu'elle ne peut être d'aucune utilité, à plus forte raison lorsqu'on en prévoit des suites fâcheuses au salut du prochain. Cependant, comme la correction fraternelle est le devoir particulier des supérieurs, il faut des raisons très graves pour qu'ils puissent l'omettre sans péché. Plus ce devoir coûte à remplir et plus nous devons avoir de reconnaissance pour celui qui veut bien s'en acquitter à notre égard. Quelle obligation n'aurions nous pas pour celui qui nous délivrerait d'une maladie mortelle, ou même d'un défaut physique qui nous exposerait aux railleries d'autrui ? Que dis-je ? nous ne serions pas sans gratitude pour celui qui nous ferait apercevoir une tâche sur notre vêtement. Si nous sommes raisonnables, combien ne devons-nous pas savoir gré à celui qui veut bien nous avertir des souillures de notre âme et nous aider à la guérir de ses maux !
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