La grâce
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Re: La grâce
L'impuissance de la nature déchue et du libre arbitre
25. Toutes les œuvres des infidèles sont des péchés, et les vertus des philosophes des vices.
27. Le libre arbitre, sans le secours de la grâce de Dieu, n'est bon qu'à pécher
28. C'est une erreur pélagienne de dire que le libre arbitre est capable d'éviter n'importe quel péché.
39. Ce que l'on fait volontairement, le fît-on nécessairement, est cependant fait librement.
41. On ne trouve pas dans l'Écriture, sous le nom de liberté, cette sorte de liberté qui est affranchie de la nécessité, mais seulement le nom de la liberté qui est affranchie du péché.
66. Seule la violence extérieure est opposée à la liberté naturelle de l'homme.
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Re: La grâce
Amour et accomplissement de la loi
16. N'est pas une vraie obéissance à la loi, celle qui est rendue sans charité.
34. La distinction d'un double amour: le naturel, par lequel on aime Dieu comme auteur de la nature et le gratuit, par lequel on l'aime comme l'auteur de la béatitude, est trompeuse et inventée pour se moquer des saintes Écritures et des nombreux témoignages des anciens
38. Tout amour de la créature raisonnable est soit la cupidité vicieuse qui fait aimer le monde et que défend saint Jean, soit cette charité digne de louanges qui fait aimer Dieu par l'Esprit-Saint répandu dans les coeurs. [ Ro 5,5]
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Re: La grâce
ERREURS DE JANSENIUS CONDAMNÉES PAR INNOCENT X
(1653)
(1653)
Le hollandais Cornélius Jansen (1585-1638) avait étudié la théologie à Louvain dans un collège où l'on enseignait la doctrine de Baius. Il continua à Paris, où il retrouva Jean Duvergier de Hauranne, abbé de Saint-Cyran, avec qui il entretint une correspondance très active, dans laquelle on voit se former le dessein de l'Augustinus, son grand ouvrage, qu'il acheva comme évêque d'Ypres. Le jour même de sa mort, il le soumit au Saint-Siège. Diverses polémiques soutenues par les jésuites et divers examens de l'Augustinus aboutirent à sa condamnation par Innocent X. On avait extrait de l'ouvrage cinq points : sur la possibilité d'observer les commandements (1) ; la possibilité de résister à la grâce (2 et 4) ; la liberté humaine (3) ; la prédestination (5).
1. Certains commandements de Dieu sont impossibles pour les justes avec les forces qu'ils ont en cet état présent, quels que soient leur volonté et leurs efforts : il leur manque aussi la grâce qui rend possible de les accomplir.
2. Dans l'état de nature déchue, jamais on ne résiste à la grâce intérieure.
3. Pour mériter ou démériter, dans l'état de nature déchue, la liberté qui exclut la nécessité n'est pas requise dans l'homme; la liberté qui exclut la contrainte suffit.
4. Les semi-pélagiens admettaient la nécessité de la grâce intérieure prévenante pour chaque acte, même pour le commencement de la foi; ils étaient hérétiques en ce qu'ils voulaient que cette grâce fût telle que la volonté humaine avait le pouvoir de lui résister et de lui obéir.
5. Il est semi-pélagien de dire que le Christ est mort ou qu'il a versé son sang pour absolument tous les hommes.
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