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Le culte extraordinaire de Dieu

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Message  Monique Jeu 19 Mar 2009 - 3:38

Nous honorons aussi Dieu par le serment et par le voeu.


Ce culte est appelé extraordinaire, parce que le serment et le vœu ne sont pas de la vie habituelle, mais qu'ils ne se présentent que dans des cas spéciaux : le serment, quand le témoignage de l'homme ne suffit pas ; le vœu, quand nous nous engageons librement.

Le serment honore Dieu, car il reconnaît sa toute-puissance, sa justice et sa sainteté. Le vœu est une sorte de sacrifice, parce que nous sacrifions notre volonté par la promesse d'une action agréable à Dieu. (Gury).


François Spirago
Catéchisme Catholique, 1903.
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Message  Monique Ven 20 Mar 2009 - 2:18

Le serment.


Il arrive quelquefois que l'on refuse de croire un homme ; si alors celui-ci amène un témoin qui dit : Oui, l'assertion est vraie, j'ai vu le fait, on sera plus disposé à ajouter foi à la parole du premier. On le sera d'autant plus que ce témoin sera reconnu comme plus digne de foi. Or il peut arriver que l'homme appelle Dieu en témoignage, c.-à-d. qu'il adjure le Dieu qui sait tout de prouver par sa toute-puissance la véracité de celui qui prête serment. Dans ce cas les paroles de l'homme passent comme parole de Dieu même.

'' Le sceau, a pour but de prouver l'authenticité d'un document ; or le serment est comme un sceau prêté par la divinité pour la confirmation de la vérité. " (Marchant).

Le serment est une monnaie d'or précieuse qui porte l'empreinte du Dieu vivant. (Stolberg).

Jésus-Christ prêta un serment devant Caïphe, quand celui-ci l'adjura au nom de Dieu de dire s'il était le Messie (serment assertoire) ; Esaû en échangeant son droit d'aînesse, prêta un serment qui confirmait la sincérité de son engagement (serment promissoire).
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Message  Monique Sam 21 Mar 2009 - 3:20

Prêter un serment ou jurer, c'est appeler Dieu en témoignage, que l'on dit la vérité ou que l'on est prêt à tenir sa promesse.


Dans le serment on peut appeler en témoignage ou bien Dieu directement ou bien des choses sacrées. On appelle Dieu directement en témoignage quand on dit par ex. : Par Dieu ; aussi certainement que Dieu vit (Jér. XLII), qu'il y a un Dieu au ciel; Dieu m'est témoin (Rom. I, 9); que Dieu me punisse, si etc.

Jésus-Christ lui-même déclare que l'on peut jurer par le temple, le ciel, le trône de Dieu. (S. Matth XXIII, 21).

Mais celui qui dirait simplement : certainement, pour sûr, sur mon honneur, sur ma conscience, aussi vrai que je vis, etc., renforce seulement son assertion, mais prête pas serment. — Le serment est simple ou solennel; le premier se rencontre dans les rapports ordinaires des hommes, le second, devant la justice ou les autorités (prestation du serment des fonctionnaires ou des troupes).

On prête serment nu-tête devant le crucifix pour connaître que rien n'est caché aux yeux du crucifié; on lève les trois doigts de la main droite en l'honneur de la Sainte Trinité.

Dans certains pays on ajoute a la formule du serment ces paroles : Que Dieu me vienne en aide et son saint Evangile, pour dire qu'on renonce à la grâce de Dieu et aux promesses de l'Evangile, si l'on ne dit pas la vérité. Les Juifs jurent, la tête couverte, en mettant la paume de la mais sur la Thora (loi). Les Mahométans ne lèvent qu'un doigt, parce qu'ils ne croient pas à la S. Trinité.
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Message  Monique Dim 22 Mar 2009 - 2:37

Nous ne sommes pas obligés de refuser toute espèce de serment, car en soi il est permis et même honorable pour Dieu.


Si aucun serment n'était licite, Jésus-Christ n'aurait pas juré. (S. Matth. XXVI, 64). Dieu n'aurait pas juré à Abraham au mont Moria que sa descendance serait nombreuse comme les étoiles du ciel et les grains de sable de la mer (Gen. XXII, 16 S. Paul, n'aurait pas si souvent juré dans ses épîtres. (Rom. 1,9; II. Cor. I, 23.

En outre le serment a un but honnête, il sert à terminer des différends. (Hébr. VI, 16). — Le serment est agréable à Dieu, parce que par lui nous professons publiquement sa science, sa justice, sa puissance infinie.

Des athées ne devraient donc pas être admis au serment. Dieu veut que nous jurions en cas de nécessité. Si le Christ a dit: ''Que votre parole soit, oui, oui! non, non! ce qui est de plus est un mal" (S. Matth. V, 37) ; il entendait seulement détourner les pharisiens des serments frivoles auxquels ils étaient très portés. Les catholiques n'ont donc aucune raison de refuser le serment en principe, comme le font certaines sectes.

Néanmoins il ne faut extorquer le serment à personne ; celui qui défère le serment à quelqu'un qu'il prévoit devoir parjurer, est pire qu'un assassin, car celui-ci au moins ne tue que le corps, tandis que celui-là tue une âme on plutôt deux âmes, l'âme du jureur et la sienne qui est coupable de la mort de son prochain. (S. Isid. de Pél.).
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Message  Monique Mar 24 Mar 2009 - 2:27

On ne peut prêter serment que pour une raison grave, dans la vérité, l'équité et la justice. (Jér. IV, 2.).


Le serment, dit Jésus-Christ, vient du mal (S. Matth. V, 37), c.-à-d. qu'il a son origine dans des inclinations mauvaises de l'homme; si en effet il s'était maintenu dans la justice et la sainteté originelle, le serment serait inutile : on n'y a eu recours que quand la sincérité et la fidélité disparurent de plus en plus de l'humanité.

Lorsque le mal eut corrompu l'univers, alors seulement, dit S. J. Chr., s'introduisit la coutume du serment; le mensonge et la malice générale ayant fait disparaître la confiance des hommes en leurs semblables, ils commencèrent à prendre Dieu à témoin de leurs paroles.

Le serment est un remède, dit S. Aug., on n'emploie l'un et l'autre que pour des motifs sérieux.

Le serment est pour l'homme ce que la béquille est pour l'estropié. Il n'est donc pas permis de jurer pour des choses futiles, comme le font souvent certains commerçants. (Cat. rom.). L'habitude de jurer conduit facilement au faux serment. (S. Aug.).

Celui qui jure fréquemment amasse des forfaits et le châtiment ne disparaîtra pas de sa maison. (Sag. XXIII, 12). Il ne faut donc jurer que dans le cas de nécessité ; celui qui ne parle pas ne ment pas et celui qui s'abstient de jurer ne se parjure pas. (S. Bern.).
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Message  Monique Mer 25 Mar 2009 - 20:13

On ne peut prêter serment que pour une raison grave, dans la vérité, l'équité et la justice. (Jér. IV, 2.).


L'ordre de l'autorité est un motif suffisant pour jurer. — Il faut en outre jurer dans la vérité, c.-à-d. qu'il faut parler comme nous pensons ou avoir la volonté de tenir parole. Régulus donna un bel exemple de fidélité à la parole jurée. (250 av. J.-Chr.). Il fut fait prisonnier par les Carthaginois et maintenu six ans en captivité, puis on l'envoya à Rome pour traiter de la paix, après lui avoir fait jurer qu'il reviendrait en cas d'insuccès des négociations. Arrivé à Rome, il décrivit au sénat la faiblesse de Carthage et l'exhorta à la guerre, puis retourna en captivité quoique les pontifes eux-mêmes voulussent le retenir.

S. Pierre au contraire se parjura dans le parvis du grand-prêtre (S. Matth. XXVJ, 72). Il est interdit de se servir d'équivoques dans le serment. (Innoc. XI). Thomas Morus, chancelier d'Angleterre, fut jeté en prison par Henri VIII pour avoir blâmé son hostilité contre l'Eglise; on lui offrit la liberté s'il jurait la formule suivante: ''Je veux me soumettre aux prescriptions de mon maître et roi." Bien des gens lui conseillaient de prêter ce serment en pensant à Dieu, son souverain maître et roi. ''Cela ne m'est pas permis, répondit-il, il faut que je jure dans la vérité." Ce n'est pas un péché de se tromper, ni d'être dans l'impossibilité de tenir une promesse jurée par suite de maladie ou de revers de fortune. — Il faut jurer avec réflexion, c.-à-d. qu'avant de jurer il faut bien examiner l'exactitude de nos assertions ou la possibilité d'accomplir notre promesse.

Hérode fit un serment irréfléchi en jurant à Hérodiade qu'il lui donnerait tout ce qu'elle lui demanderait, car elle demanda ensuite la tête de S. Jean-Baptiste. (S. Marc VI, 23).

Il faut jurer dans la justice, ne dire et ne promettre avec serment que ce qui est permis. Les quarante persécuteurs de S. Paul s'engagèrent par serment à ne manger ni boire jusqu'à ce qu'ils eussent tué leur victime. (Act. Ap. XXIII, 12).

Des francs-maçons d'aujourd'hui s'engagent par serment à refuser les sacrements sur leur lit de mort. Il va sans dire que de pareils serments sont injustes et criminels.
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Message  Monique Ven 27 Mar 2009 - 3:33

Le parjure est un horrible sacrilège qui entraîne la malédiction divine et la damnation éternelle.


Le faux serment s'appelle aussi parjure. Le parjure (c.-à-d. celui qui jure des choses fausses ou qui en jurant a l'intention de ne pas tenir sa promesse) ressemble à un criminel qui se sert d'un sceau officiel pour commettre un faux, forfait digne d'un sévère châtiment. (Marchant).

Le faux serment est toujours un péché mortel. (Innoc. XI). Nul poignard ne blesse aussi mortellement, nul glaive ne tue aussi cruellement que le parjure. (S. J. Chr.).

La malédiction divine tombe sur la maison du parjure (Zach. V, 3) ; Dieu a souvent puni les parjures par une mort subite.

Sédécias, roi de Juda, avait prêté à Nabuchodonosor le serment de fidélité, puis l'avait trahi; aussitôt Dieu lui fit annoncer par le prophète Ezéchiel (XVII) une cruelle punition et sa mort à Babylone, et en effet Nabuchodonosor le vainquit, lui fit crever les yeux, et l'emmena à Babylone où il mourut. (IV. Eois, XXV).

Vladislas, roi de Hongrie, avait conclu et juré la paix avec le sultan Mourad II, malgré cela il recommença la guerre, et à la bataille de Varna il fut tué avec la plupart des grands de son royaume. (1444).
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Message  Monique Sam 28 Mar 2009 - 4:17

Le parjure est un horrible sacrilège qui entraîne la malédiction divine et la damnation éternelle.


Les codes criminels humains punissent aussi le faux serment très sévèrement : Charlemagne avait ordonné de couper la main droite aux parjures; selon d'autres codes on leur coupait les trois doigts avec lesquels ils avaient juré.

Celui qui jure sans motif suffisant commet un péché au moins véniel: toutefois celui qui a la mauvaise habitude de jurer à la légère et qui par suite jure quelquefois des choses fausses, se trouve, s'il a conscience de son habitude, en état de péché mortel (Gury).

Si quelqu'un a juré une promesse criminelle, il doit s'en repentir et non la tenir : c'est ainsi qu'aurait dû faire Hérode.

La rupture d'une promesse jurée est un péché grave ou léger, selon l'importance de la chose à laquelle on s'était engagé. Il en est de ce serment comme du vœu.
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Message  Monique Mar 31 Mar 2009 - 4:46

Le vœu est une promesse libre faite à Dieu de faire une bonne action.


Le vœu est une promesse faite à Dieu; il est donc une invocation au moins mentale à Dieu, car nous lui disons pour ainsi dire par cette pensée : Mon Dieu ! je vous promets, etc. Le vœu diffère essentiellement de la résolution, qui ne donne à personne, même à Dieu, le droit d'exiger quelque chose de nous.

Le vœu est une promesse libre ; personne n'est tenu à en faire (Deut. XXIII, 22), personne ne peut donc y être forcé.

Un vœu extorqué par la force est donc nul, mais non pas un vœu que nous aurions fait par crainte d'une maladie ou sous la pression d'un besoin, car dans ce cas la liberté n'est pas supprimée.

L'objet du vœu doit être agréable à Dieu ; le mal ne peut être promis, comme le fit Jephté, qui avant une bataille fit vœu, s'il remportait la victoire, d'offrir en holocauste le premier qui sortirait de sa maison pour venir à sa rencontre : ce fut sa fille, qu'en effet il sacrifia. (Juges XI). Un tel vœu est insensé et impie. (Eccles. V, 3).

Il n'est pas permis d'accomplir un vœu qu'on ne peut tenir que par un crime.

On peut cependant promettre par vœu un acte auquel on est tenu déjà d'autre part, comme l'observation de l'abstinence, du dimanche, la tempérance dans le manger et le boire. Si l'on n'accomplit pas son vœu, on pèche alors doublement.
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Message  Monique Mer 1 Avr 2009 - 3:56

La plupart des vœux sont conditionnels. Ces vœux sont comme un contrat conclu avec Dieu.


La fille unique d'un riche fabricant tomba malade ; le père promit si elle guérissait de ne plus faire travailler les dimanches et jours de fête : sa fille guérit, et chacun comprendra comment et pourquoi ce fabricant est tenu à l'observation du dimanche d'abord en raison de la loi générale, ensuite en raison de l'obligation personnelle contractée par le vœu.

Jacob fit le vœu d'offrir à Dieu la dîme de ses biens, s'il revenait sain et sauf dans la maison paternelle. (Gen. XXVIII, 20).

Les Rogations ont leur origine dans un vœu fait pendant une famine par le saint évêque de Vienne, Mamert (500) ; la procession de S. Marc, dans un vœu de S. Grégoire-le-Grand; la représentation de la passion, qui a lieu tous les 10 ans à Oberammergau, tire aussi son origine d'un vœu fait (1633) par la population à l'époque d'une épidémie.

S. Louis de France fit vœu pendant une maladie grave d'entreprendre une croisade. (1248).
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Message  Monique Jeu 2 Avr 2009 - 19:43

Ne pas accomplir son vœu ou en retarder sans motif l'accomplissement, est une offense de Dieu. (Deut. XXIII, 21).


On doit tenir la parole donnée aux hommes, à plus forte raison celle donnée à Dieu. '' I1 vaut mieux ne pas faire de vœu, que d'en faire sans l'accomplir. " (Ecclés. V, 4).

Le débiteur négligent peut être traduit en justice, et celui qui trompe Dieu resterait impuni? (S. P. Dam.), Celui qui manque à ses vœux manque gravement on légèrement, selon que l'objet est plus ou moins important ou selon l'intention qu'il a eue de s'obliger sous peine de péché mortel ou véniel.

Un péché contre un vœu peut constituer deux fautes graves, si l'acte est grave en lui-même et déshonore Dieu plus particulièrement, par ex. une faute contre le vœu de chasteté.

Celui qui est dans l'impossibilité d'accomplir son vœu, en est dispensé; il est cependant tenu de faire au moins ce qu'il peut.
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Message  Monique Sam 4 Avr 2009 - 3:40

Il faut donc avant de faire un vœu réfléchir sérieusement à la possibilité de l'accomplir.


Avant de construire un bâtiment, on fait un devis, et l'on se demande si l'on aura le moyen de le terminer. (S. Luc XIV, 28). Il est donc imprudent de faire tout de suite des vœux perpétuels, il vaut mieux commencer par un vœu temporaire et le prolonger ensuite.

S. François de Sales qui avait fait le vœu de dire le chapelet tous les jours jusqu'à sa mort, avoue avoir regretté de s'être engagé si promptement.

S. Alphonse avait fait vœu de ne jamais rester inoccupé ; mais avant de le faire, il l'avait pratiqué quelque temps pour en essayer la possibilité.


FIN
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