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La Tradition du Saint Sang

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La Tradition du Saint Sang Empty La Tradition du Saint Sang

Message  gabrielle Dim 22 Fév 2009 - 19:41

La Tradition du Saint Sang Precieuxsang

Reliquaire du Saint Sang


- Les traditions du Saint Sang


L'inscription portée sur le Saint Coffre d'Oviedo fait allusion au Saint Sang : cruore sancto. Le Christ en croix avait perdu une grande partie de son sang qui s'était écoulé par les plaies dues aux clous enfoncés dans ses membres sur le bois de la croix. Le coup de lance a fait sortir «du sang et de l'eau » (Jean 19, 34). D'autre part, les poumons étaient remplis abondamment de liquide pleural, mélangé à du sang dans la proportion de 6 pour 1, en quantité telle que ce qui a été épongé par le Suaire représente un volume de vingt cm3 pour la première tache et qu'il s'en est écoulé en dehors, le linge de lin n'ayant pas pu tout absorber. Il s'est probablement écoulé l'équivalent du contenu d'un grand verre. Alors, qu'entre autres, la couronne d'épines et les clous de la Passion ont été conservés par les disciples, ainsi que le Linceul et le Suaire, pourquoi n'en aurait-il pas été de même pour les écoulements sanguins ?

Le sang de notre Seigneur, récupéré probablement par Joseph d'Arimathie et Nicodème, a dû naturellement trouver sa place dans le Saint Coffre, d'où l'inscription. Mais combien de temps resta-t-il présent dans le coffre ? En fut-il retiré avant l'an 614 et était-il en totalité dans le coffre ? Joseph d'Arimathie n'avait-il pas conservé un peu de ce précieux liquide lorsqu'il se rendit en l'Europe occidentale, ce qui pourrait expliquer l'origine de certaines traditions du Saint Sang (Fécamp-Glastonburry) ?



Extrait de

La Passion de Jésus
De Gethsémani au sépulcre
Dr Jean-Maurice Clerq
Édition François-Xavier de Guibert.
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Message  gabrielle Mar 24 Fév 2009 - 3:14

La Tradition du Saint Sang Sanstitrelj7

BREF HISTORIQUE DE LA RELIQUE DU PRÉCIEUX-SANG DE NEUVY-ST-SÉPULCRE

La Basilique de Neuvy-St-Sépulcre (Indre) possède deux gouttes (à l'origine il y en avait trois) du Sang de Jésus-Christ recueillies au jour de sa Passion, sur le Calvaire. Elles ont la forme de deux larmes coagulées. Pur, sans mélange d'eau ni de terre, ce Sang divin est peut-être la plus précieuse relique du monde.

Le cardinal Eudes de Châteauroux, l'avait rapportée de Terre Sainte où, pendant six ans, il avait exercé les fonctions de légat du Pape, pour la première croisade du roi Saint Louis. En 1257, il en fit don à Neuvy, son pays natal. Depuis cette époque, la relique du Précieux-Sang est abritée dans la basilique romane en forme de rotonde à coupole, bâtie en 1042-1046 par Eudes de Déols et Geoffroy de Bourges sur le modèle de l'église primitive du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

Pour honorer cette relique, les souverains pontifes, dès l'origine, accordèrent à l'église de Neuvy de grandes faveurs; et, en 1621, Mgr André Frémiot, archevêque de Bourges et frère de Sainte Jeanne de Chantal, institua une confrérie du Précieux-Sang.


Le Précieux Sang de Fécamp

Une première tradition qui nous ramène au Saint Sang et aux témoins de la Passion se trouve à Fécamp. Le nom même de cette ville y serait attaché. L'origine du nom de ce port de Normandie provient de fici campus, le champ du Figuier. Le neveu de Joseph d'Arimathie, Isaac, naviguait dans une embarcation « confiée à la mer à la grâce de Dieu » qui se serait échouée sur les côtes de Normandie, ayant en sa possession une partie du Précieux Sang du Christ recueilli sur la croix. Ayant accosté, il aurait planté son bâton de figuier qui aurait pris racine et poussé. A son pied, il aurait caché le précieux contenu qu'il transportait avec lui. Plus tard, au VIe siècle, un sanctuaire fut construit près du tronc de ce figuier. Au VIIe siècle, en 662, à la suite d'une vision du gouverneur, saint Waninge, secrétaire et ami du roi Clotaire III, une église fut construite sur le lieu même du figuier, ainsi qu'une abbaye dédiée à la Sainte Trinité et qui abrita quelque trois cents moniales.

Les Normands brûlèrent et saccagèrent Fécamp en 842. Lorsqu'ils s'installèrent enfin pacifiquement en Normandie, grâce à l'immense sagesse du roi de France Charles le Simple, le fils de Rollon, Guillaume Longue Épée, vers 915, fut désireux de réparer les dommages causés par ses ancêtres et releva l'église de ses ruines : les flots auraient alors apporté miraculeusement une charpente aux dimensions exactes du nouvel édifice. Une fois terminé en 938, les prélats se trouvaient réunis pour la dédicace du sanctuaire. Un ange serait apparu et aurait déposé sur l'autel une épée portant l'inscription : in nomine sanctae et individuae trinitis en laissant l'empreinte de son pied dans une dalle avant de disparaître (un édicule du XVe siècle, « le pas de l'ange » encore visible de nos jours dans l'abbatiale abrite cette pierre). C'est ainsi que se retrouve l'origine du nom de l'abbatiale de la Sainte-Trinité

Le fils de Guillaume Longue Épée, Richard Ier Sans Peur, né à Fécamp, entreprit d'agrandir et d'embellir le bâtiment construit par son père. Son fils Robert, archevêque, consacra le bâtiment le 17 juin 990, en présence de quatorze évêques, lorsqu'un prêtre nommé Isaac, comme le fils de Joseph d'Arimathie, aurait vu le vin du calice se transformer en sang lors de la consécration, ou bien, selon une autre tradition, aurait en fait, retrouvé le Précieux Sang amené par le neveu de Joseph d'Arimathie : l'histoire ne nous permet pas hélas de donner plus de précision sur l'événement exact qui se serait produit ce jour-là.

Richard Ier, à sa mort, fut inhumé selon son désir sous l'écoulement des eaux de la toiture de l'abbatiale en signe de mortification afin que l'eau, en coulant, le lave de ses fautes.

En 1790, les moines furent expulsés et l'abbaye pillée. L'abbatiale transformée en club jacobin avant d'être saccagée, rejoignait le sort de bien d'autres bâtiments et églises de France de l'époque. Si le « long couteau » apporté par l'ange en 915 a disparu au cours des tribulations révolutionnaires, le Saint Sang a réussi à échapper à la fureur révolutionnaire et est toujours conservé à l'abbatiale de la Sainte Trinité. Cependant, les documents crédibles les plus anciens sur le Précieux Sang remontent jusqu'au XIIe siècle, et à défaut d'investigations historiques et scientifiques, on peut penser que les deux tubes de plomb contenant le Saint Sang auraient pu aussi être ramenés par les croisés de la première croisade comme il en est pour le Saint Sang de Bruges et de Boulogne-sur-Mer remonte aux croisades et à Godefroy de Bouillon
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Message  gabrielle Mer 25 Fév 2009 - 2:42

Le Saint Sang de Glastonbury


Une deuxième tradition nous vient de l'autre côté de la Manche, Glastonbury, dans le Sommerset au Pays de Galles. Le bateau de Joseph d'Arimathie, lui aussi poussé par un vent mystérieux (s'agit-il du même voyage, sur la même embarcation dont Isaac, son neveu aurait débarqué à l'escale précédente à Fécamp?), accosta la côte britannique à l'île de Glass (aujourd'hui rattachée au continent par le retrait de la mer). Le jour de Noël, il planta son bâton d'aubépine dans le sol et il se mit à pousser, puis plus tard, à fleurir chaque année le jour de la naissance du Sauveur. Joseph d'Arimathie avait apporté avec lui deux fioles contenant du sang du Christ. Il resta en ce lieu jusqu'à sa mort et fut enterré avec les deux fioles. Comme Fécamp, Glastonbury devint un haut lieu de la chrétienté britannique et est certainement le plus antique : chapelles et églises se succédèrent près de la tombe du témoin de la Passion du Christ depuis le IIe siècle. Une abbaye bénédictine fut élevée plus tard par les Plantagenets aux XII et XIIIe siècles, puis détruite sous les Tudor au XVIe siècle : une fois le Pays de Galles rattaché à l'Angleterre en 1535, le roi Henri VIII (1495-1547) voulant anéantir l'Église catholique, s'en prit au couvent, martyrisant le père abbé et deux moines.

Ce site est aussi rattaché au roi Arthur enterré non loin de là. Il avait combattu victorieusement au VIe siècle le paganisme saxon sous la bannière de Notre-Dame. Joseph d'Arimathie fut incorporé dans l'épopée arthurienne et « la quête du Graal », les fioles du Saint Sang étant remplacées par le Graal, coupe dans laquelle le Christ aurait célébré la Cène.


L'aubépine qui serait issue du bâton planté par Joseph d'Arimathie eut une longue histoire qui mérite d'être contée : elle continua au cours des siècles à fleurir fidèlement le jour de Noël en plus du mois de mai-juin comme cela se produit dans le pays pour les variétés locales. Les botanistes anglais ont déterminé qu'elle appartenait bien à une espèce originaire de Syrie. Appelé « Sainte Epine », cet arbre faisait l'objet d'une grande vénération populaire, de sorte que, lorsque la fille d'Henri VIII, la reine Elisabeth Ire au XVIe siècle imposa le protestantisme au Pays de Galles, un fanatique hobereau muni d'un hachereau s'en prit au plus gros du double tronc de l'aubépine pour l'abattre.

Lorsque sous les coups de hache, le tronc se coucha, il resta néanmoins attaché encore à la souche par quelques fibres de bois. Puis le fanatique commença à s'attaquer au deuxième tronc, la hache rebondit et blessa sa jambe, tandis qu'un éclat de bois s'enfonça dans un œil et le creva, le forçant à abandonner son entreprise sacrilège. Ainsi mutilée, l'aubépine continua à fleurir le jour de Noël, y compris le tronc coupé encore rattaché à la souche. De toutes parts, on venait la voir fleurir : pèlerins et curieux emportaient quelques brindilles et y gravaient leur nom.

La reine Anne, femme du roi Jacques Ier qui succéda en 1608 à la reine Elisabeth Ier, était enchantée de recevoir des fleurs de la Sainte Épine à Noël, de la part de l'évêque de Bath et Wells. Finalement, le tronc abattu ainsi dépecé creva, tandis que le reste de l'arbre continua à fleurir chaque année jusqu'en 1688 quand, au moment de la guerre civile, un puritain finit par abattre la Sainte Épine «vestige d'une superstition archaïque monstrueuse »... mais des boutures avaient été réalisées et continuaient le prodige. Dans l'hiver 1752-1753, l'adoption du calendrier grégorien par l'Angleterre fit avancer la date de Noël de onze jours. Des foules curieuses se rassemblèrent à Glastonbury pour vérifier si la floraison allait s'adapter au nouveau calendrier. Il n'en fut rien. Ceux qui espéraient un miracle d'adaptation botanique furent déçus, les fleurs ne s'ouvrirent en effet que le 5 janvier!... et certains virent en ce fait une confirmation historique de la date de naissance du Sauveur selon l'ancien calendrier et l'inutilité de l'avoir modifié.

En 1929, le roi George V accepta en cadeau ce bouquet de «fleurs d'hiver» provenant des rameaux fleuris de l'aubépine de Glastonbury. Depuis lors, chaque année, le souverain régnant reçoit pour la fête de l'Epiphanie, le 6 janvier, un bouquet de fleurs d'aubépine provenant des boutures de la Sainte Épine.

Cette Sainte Épine aurait-elle été une bouture ramenée de Syrie par les Croisés ? Certains l'affirment, ce qui n'explique pas sa mystérieuse floraison hivernale... mais tout semble indiquer que la tradition du Saint Sang ramené par Joseph d'Arimathie soit bien plus antérieure aux croisades et remonterait pour le moins au VIe siècle et même si son origine se perd dans la nuit des temps, les spécialistes britanniques de Glastonbury s'accordent sur le fait qu'il y eut là, au départ, un événement décisif qui fut à l'origine de la christianisation britannique dès l'aube du christianisme et qui, si légende il y a, doit néanmoins posséder un fond de vérité.



SANG PRÉCIEUX DE JÉSUS, SAUVEZ-NOUS
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Message  ROBERT. Mer 25 Fév 2009 - 4:56

Torquemada a écrit:
Le Saint Sang de Glastonbury


SANG PRÉCIEUX DE JÉSUS, SAUVEZ-NOUS


"Sang de Jésus-Christ, enivrez-moi..."
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Message  gabrielle Dim 15 Mar 2009 - 1:07

La FILLE du SEPTEMBRISEUR.


Un des monstres de cruauté qui se signalèrent si horriblement pendant les massacres du 2 septembre 1792, eut, peu après cette journée affreuse, une fille qu'il nomma Lucrèce, et dont il célébra la naissance par les plus infâmes orgies. Au milieu du dîner, se levant, un couteau sanglant à la main : « — Avec celui-ci, s'écria-t-il d'une voix féroce, j'ai tué quatorze prêtres aux Carmes et cinq à Saint-Firmin, sans compter ceux de l'Abbaye, et je me promets d'expédier encore celui qui viendrait me parler de baptiser ma fille Lucrèce ; j'en jure comme ce Romain...»

La mémoire lui fit défaut, et il termina par un affreux blasphème.

Mais MARIE couvrait d'une aile tutélaire cette pauvre enfant, et, malgré les séductions de l'exemple, Lucrèce resta comme ces lis qui croissent quelquefois au milieu des marais les plus infects.

En 1813, la fille du Septembriseur tomba malade, et la maladie fit de si rapides progrès, qu'elle se trouva bientôt à l'extrémité. On essaya de décider le père à lui procurer la grâce baptismale : mais ce dernier, renouvelant le serment de 92, menaça de nouveau de tuer le prêtre qui se présenterait à cet effet. Il y avait là de quoi exciter le zèle d'un ministre du Très-Haut, puisque, à tout prendre, le danger même qu'il allait courir pourrait lui valoir la palme du martyre ; aussi M. l'abbé D*, qui en fut instruit, prit la résolution de se présenter chez le révolutionnaire, déguisé en médecin qui venait offrir ses services pour une malade qu'on lui avait dit désespérée. Les services furent acceptés ; il est introduit, et, pendant que le père va préparer lui-même une boisson adoucissante, le prétendu médecin révèle à la hâte son caractère à Lucrèce, et lui demande si elle veut recevoir l'eau de la régénération :


«—Oh oui! Monsieur, je le désire depuis longtemps, répondit l'enfant de MARIE ; hâtez-vous de me procurer ce bonheur. »

Le père entrait quand le prêtre prononçait les dernières paroles sacramentelles ; il apportait à sa chère Lucrèce la boisson commandée par le médecin :

« — O mon père, ne m'appelez plus Lucrèce, répliqua la jeune néophyte, je m'appelle Marie, je m'en vais voir ma Mère et ma Patronne ! »

Et elle expira.....

Le père, d'abord furieux à la vue de l'homme de DIEU, se sentit tout d'un coup comme miraculeusement désarmé, et, après deux heures d'une douleur muette et d'une indécision sensible, il se leva tout à coup et, étendant la main sur le corps inanimé de Marie, il jura de réparer par la pénitence ses désordres et ses impiétés.


Guirlande à Marie
Société de Saint Augustin
Desclée, de Brouer & Cie.
MCM
approbation ecclésiastique.
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Message  gabrielle Mer 18 Mar 2009 - 1:13

L'épée de Jeanne d'Arc

Une fois l'armure de Jeanne confectionnée, on s'inquiéta de l'épée. « Allez à Sainte-Catherine-de-Fierbois dit elle, dans la chapelle du pèlerinage. Vous creuserez derrière l'autel, vous enlèverez une dalle, des pierres, et à peu de profondeur, vous trouverez l'épée qu'il me faut. » Ainsi fut-il fait, et l'on trouva une grande épée à la garde marquée de cinq petites croix.


Jeanne se tient aux côtés du roi pendant la cérémonie. Plus tard, lors de son procès, on lui demanda pourquoi elle tenait sa bannière : « Il avait été à la peine, c'était bien raison qu'il fût à l'honneur »


Références prises dans "Histoire de France"
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