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Finito

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Jeu 29 Jan 2009 - 2:09

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Dernière édition par Carolus.Magnus.Imperator. le Sam 11 Juin 2011 - 23:27, édité 2 fois

Carolus.Magnus.Imperator.

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Message  Eric Ven 30 Jan 2009 - 1:43

Une dépêche de l'AFP vient de tomber à l'instant !!!

" Le siège historique du groupuscule "intégro-tradouille" fondé par Marcel Lefèbvre (alias LE sauveur de l'Eglise) en 1969 afin de canaliser la poignée de réfractaires aux réformes issues de Vatican II (instituées par le pope Montini) et de leur faire croire qu'en agissant ainsi, ils perpétuaient la Sainte Eglise catholique; ce "saint" siège, donc, fondé grâce au génie du fondateur de la F$$PX (dernier évêque "catholique" du monde), resté pur de toute hérésie jusqu'à ce jour, vient d'être frappé par une attaque terroriste sans précédent et d'une violence inouïe ...

Le commanditaire de cet attentat, un catholique, issu du canal historique Ultramontain, agissant sous le pseudonyme de Karl der Kroße, a revendiqué publiquement cette attaque doctrinale contre le "saint siège" déconne !!!

Le gouvernement suisse a fait part au monde de sa douleur et de son affliction devant l'ampleur d'une telle catastrophe car, d'emblée, une dizaine de banques régionales se sont retrouvées dans une faillite des plus totale ...

Voici une photo, publiée en exclusivité pour les membres de Deo Juvante, indiquant l'étendue du sinistre provoqué par ce fameux Karl, utilisant l'arme explosive ultra dangereuse (même si démodée en 2009), qu'est le CIC 17 !
De nombreuses victimes ont été dénombrées, nous ne connaissons pas encore le nombre des survivants. "
La Frat vient d'être atomisée !!!


Finito Image_10


Ce qu'il faut remarquer, ici, c'est l'importance des commentaires qui ont été faits sur les articles DU code ...
Une personne lisant ou "survolant" le CIC d'une façon inattentive, passe nécessairement à côté de cette démonstration faite par le Révérend Père Chas. Augustine et publiée ici grâce aux bons soins de Karl !

Ici, "l'œuvre" de Marcel s'écroule sous la puissance de ces quelques mots terribles et irrévocables ... !!!

Cela est une exigence de la loi divine ainsi que de la loi humaine

1969 ... 2009 ...

... Quarante ans de traversée du désert doctrinal le plus complet imposé par la Frat !!!
Un vide sidéral entre LEUR doctrine et LA doctrine !!!


Et aujourd'hui, grâce à Karl, UNE GROSSE BOMBE SAUTE A LA FACE DE TOUS CES IMPOSTEURS !!!

Il y a des leçons à tirer de cela ... Twisted Evil

LE CIC A ÉTÉ RÉDIGÉ POUR NOTRE TEMPS !!!
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Message  Guillaume Sam 31 Jan 2009 - 1:04

Félicitations à Karl pour sa rigoureuse démonstration!

Un mot sur la genèse de la FSSPX : la FSSPX a été érigée canoniquement comme congrégation religieuses de droit diocésain. Il serait bon de rappeler certaine disposition du Codex de 1917 régissant la fondation de ce type de congrégation :


Canon 492

§ 1 Les évêques, mais non le vicaire capitulaire ou le vicaire général, peuvent fonder des congrégations religieuses (dans leur diocèse); mais ils ne peuvent ni les fonder ni permettre leur fondation sans avoir, au préalable pris l’avis du Siège apostolique.



L’érection canonique de la FSSPX par Mgr Charrière, évêque de Sion, a-t-elle reçu l’approbation du Siège apostolique c'est-à-dire du Saint-Siège ?

Mgr Charrière, de bonne foi, a sollicité l’avis…de Paul VI ! Ca ou rien, c’était exactement la même chose.

Karl pourra peut-être nous éclairer à ce sujet :
- Y avait-il ici vice de droit divin ou de droit ecclésiastique ?
- Existe t-il des échappatoires pour ce type de situation (epikie, approbation, du Saint-Siège légitimement présumée dans certains cas - par ex. la vacance) ?

Merci par avance.
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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Sam 31 Jan 2009 - 17:34

Guillaume a écrit:
- Y avait-il ici vice de droit divin ou de droit ecclésiastique ?

Le droit divin rattache la prédication à la mission obtenue par l'autorité légitime ... (l'un ne va pas sans l'autre)

Maintenant, de quelle autorité légitime les FSSPX reçurent-ils mission ? Par qui, actuellement, la FSSPX est-elle envoyée prêcher ? Que du néant !

Vous demandez donc si le fait de se fourvoyer, de bonne foi, sur l'autorité d'un clerc illégitime (sans autorité) puisse produire une quelconque autorité (autorité légitime qui plus est) ...

Dans ce cas, pourrions-nous invoquer la même chose pour les ministres orthodoxes trompés de bonne foi ?

N'auraient-ils pas, eux aussi, une légitime mission de la part de leur supérieurs illégitimes (sans autorité) puisqu'obtenue de bonne foi ?

Néanmoins, votre question mériterait une étude plus approfondie ...

- Existe t-il des échappatoires pour ce type de situation (epikie, approbation, du Saint-Siège légitimement présumée dans certains cas - par ex. la vacance) ?

L'épikie relève du for interne, il faudrait donc parler d'équité (qui relève du for externe):

1- Cela se présume que par l'autorité légitime.

2- Jamais contre le droit divin et naturel.


Peut-être y a-t-il autre chose ... cherchons !


Dernière édition par Karl der Große le Sam 31 Jan 2009 - 18:47, édité 1 fois

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Sam 31 Jan 2009 - 18:40

Chanoine Eugène Duplessy, APOLOGÉTIQUE, livre III, p.166-167, 1923 a écrit:


L'apostolicité de l'Église.

1. L'apostolicité, dans la volonté de Jésus-Christ.

- Être "apostolique", pour l'Égise, c'est être l'Église des apôtres, c'est-à-dire la même Église qu'ils ont fondée et qui s'est continuée depuis eux jusqu'à nous.

1° Pour qu'une Église soit aujourd'hui celle des apôtres, deux conditions sont nécessaires, l'une matérielle et l'autre formelle :

a) La condition matérielle, c'est que cette Église, en fait, enseigne la même doctrine, ait la même morale et pratique les mêmes rites que l'Église fondée par les apôtres.

Que cette condition soit nécessaire, cela est évident ; mais elle ne serait pas, à elle seule, suffisante. En effet, on peut, à la rigueur, faire cette hypothèse : dans un pays païen, des hommes ayant eu connaissance du christianisme prêchent et fondent une religion semblable, de même doctrine, de même morale, de mêmes rites ; cette religion sera matériellement identique à celle des apôtres, elle ne sera pourtant pas apostolique : il lui manque, pour cela, un élément formel bien autrement important que la similitude matérielle !

b) Cette condition formelle, nécessaire pour qu'une Église soit de droit apostolique, c'est que ses chefs remontent jusqu'aux apôtres par une tradition ininterrompue d'autorité, de pouvoir et de mission. En effet, l'ensemble de la doctrine chrétienne n'est pas une acquisition de la raison humaine : c'est un dépôt apporté du ciel par Jésus-Christ, confié par lui aux apôtres , et qui doit passer de mains autorisées en mains autorisées jusqu'à la fin des siècles. L'Église apostolique est celle qui possède ce dépôt, et non un autre dépôt qui lui ressemble plus ou moins ! Car, si elle possède identiquement le même dépôt que Jésus a confié aux apôtres, c'est que ce dépôt lui est parvenu par une suite ininterrompue de dépositaires autorisés, c'est-à-dire unis à Pierre ou à ses successeurs : c'est cette succession qui la relie aux apôtres et constitue, en conséquence, son apostolicité. On voit par là que l'apostolicité est inséparable de l'unité.

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Message  Catherine Sam 31 Jan 2009 - 18:52

Formidable, cette citation sur l'apostolicité de l'Eglise! Merci beaucoup Karl!

Cela définit de manière très claire et complète ce qu'est l'Apostolicité.
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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Sam 31 Jan 2009 - 19:00

Ironiquement, c'est exactement ce que l'usurpateur Montini clown envoya en pleine mâchoire à Marcel drunken dans une lettre datée du 11 octobre 1976 :

Lettre de Paul VI à Mgr Lefebvre, 11 octobre 1976 a écrit:Mais « les charges d'enseigner et de gouverner... de par leur nature, ne peuvent s'exercer que dans la communion hiérarchique avec le Chef du Collège et ses membres » (Const. Lumen gentium, n. 21; cf. aussi n. 25). A plus forte raison, un évêque seul et sans mission canonique n'a pas, « in actu expedito ad agendum », la faculté d'établir en général quelle est la règle de la foi et de déterminer ce qu'est la Tradition. Or pratiquement vous prétendez être juge à vous seul de ce que recouvre la Tradition.

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Message  Eric Dim 1 Fév 2009 - 17:33

Tout d'abord, il convient de rappeler que, dans cette affaire, l'évêque Charrière ne représente qu'un prête nom dans l'érection de la FSSPX !
En effet, quelle responsabilité eut-il dans "l'oeuvre" de Marcel par la suite ?
Aucune !

Voici le texte confirmant l'érection de la FSISPX : (Fraternité Sacerdotale Internationale Saint Pie X)

DECRET D'ERECTION DE LA «FRATERNITÉ SACERDOTALE INTERNATIONALE SAINT PIE X»

Etant donné les encouragements exprimés par le Concile Vatican II, dans le décret "Optatum totius", concernant les Séminaires internationaux et la répartition du clergé;

Commentaire : remarquons ici que Marcel et sa Frat se sont servis (par l'intermédiaire de Mgr Charrière), pour justifier l'érection de leur séminaire, des "encouragements exprimés" par le conciliabule V.2 !!!
C'est un comble !!!

étant donné la nécessité urgente de la formation de prêtres zélés et généreux conformément aux directives du décret suscité;

constatant que les statuts de la Fraternité Sacerdotale correspondent bien à ces buts:

Nous, François Charrière, Evêque de Lausanne, Genève et Fribourg, le Saint Nom de Dieu invoqué, et toutes prescriptions canoniques observées, décrétons ce qui suit:

1) Est érigée dans notre diocèse au titre de "Pia Unio" la Fraternité Sacerdotale Internationale Saint Pie X.

2) Le siège de la Fraternité est fixé à la Maison Saint Pie X, 50, route de la Vignettaz, en notre ville épiscopale de Fribourg.

3) Nous approuvons et confirmons les statuts ci-joints de la Fraternité pour une période de six ans "ad experimentum", période qui pourra être suivie d'une autre semblable par tacite reconduction; après quoi, la Fraternité pourra être érigée définitivement dans notre diocèse ou par la Congrégation Romaine compétente.

Nous implorons les Bénédictions divines sur cette Fraternité Sacerdotale afin qu'elle atteigne son but principal qui est la formation de saints Prêtres.

Fait à Fribourg, en notre Evêché le

1er novembre 1970 en la fête de la Toussaint.

+ François Charrière, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg

Donc, pour "nos" Frat, en cette année 1970, aucun problème, tout roule comme sur des roulettes !
Ils ont leur "sauf conduit" pour une période de six ans "ad experimentum" ...

... et ils prétendent être en règle par rapport aux exigences canoniques de l'autorité tant épiscopale que Pontificale .
Mais, est-ce vrai ?

Vous vous demandez, cher Guillaume, si, de "l’érection canonique" de la FSSPX, il peut résulter soit un vice de droit divin, soit un vice de droit ecclésiastique .

Karl a largement et excellemment répondu quant au droit divin ...
Pour ce qui est du vice de droit ecclésiastique, je voudrais vous faire remarquer que la réponse est déjà contenue dans le canon 492 que vous citez :

Canon 492
§ 1 Les évêques, mais non le vicaire capitulaire ou le vicaire général, peuvent fonder des congrégations religieuses (dans leur diocèse); mais ils ne peuvent ni les fonder ni permettre leur fondation sans avoir, au préalable pris l’avis du Siège apostolique.

C'est ici que les Frat ont rusé par rapport au droit ecclésiastique ...
En fait, sans Mgr Charrière, ils étaient complètement coincés !
Marcel n'étant pas dans "SON DIOCESE" sur le territoire Sui$$e ...


Mais le plus cocasse, dans cette histoire, c'est que, ce que Marcel et les siens admirent volontiers en 1970, ils le jugèrent inopportun en 1975 .
Je m'explique ...
Voici le texte de révocation du décret d’érection du 1er novembre 1970.


Lettre de Mgr Mamie à Mgr Lefebvre - 6 mai 1975
Mis en ligne par http://fsspx.org
ÉVÊCHÉ DE LAUSANNE
GENÈVE ET FRIBOURG

Monseigneur,

Mgr François Charrière, mon prédécesseur, avait signé, le 1er novembre 1970, le décret d’érection de la Fraternité Sacerdotale internationale Saint-Pie X, au titre de Pia Unio, avec siège à Fribourg, approuvant et confirmant les statuts de ladite Fraternité.

Après de longs mois de prières et de réflexions, après avoir tant souhaité maintenir entre nous une communion fraternelle, après vous avoir entendu et écrit plus d’une fois (pensez entre autres à notre dernière conversation, ouverte et loyale, où vous m’avez clairement dit que vous n’acceptiez pas certaines déclarations conciliaires ; je vous rappelais aussi alors votre refus en ce qui concerne la célébration de la sainte messe selon le rite établi par S.S. Paul VI ; je vous disais enfin que votre attitude et vos actes me posaient une grave question de conscience en ce qui regardait l’appui canonique de l’évêque de Lausanne, Genève et Fribourg à votre institut), j’en arrive à la conclusion douloureuse, mais qui me paraît nécessaire aujourd’hui :

Je vous informe donc que je retire les actes et les concessions effectués par mon prédécesseur en ce qui regarde la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, particulièrement le décret d’érection du 1er novembre 1970.

Vous recevrez ces jours-ci ou vous avez déjà reçu une lettre du Saint-Siège, plus précisément de la Commission cardinalice ad hoc. C’est donc en plein accord avec le Saint-Siège, en particulier conformément à une réponse que j’ai reçue du cardinal Arturo Tabera, préfet de la S. Congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers, que je prends cette décision.

En date du 21 novembre 1974, vous avez publié et signé un texte qui commence par ces mots : « Nous adhérons de tout cœur, de toute notre âme à la Rome catholique... »

Cette déclaration a été pour moi la confirmation que je ne pouvais plus, en conscience, soutenir votre Fraternité.

Vous vous opposez si manifestement au IIe concile du Vatican et à la personne et aux actes du successeur de Pierre, Sa Sainteté le pape Paul VI, vous avez si souvent dit et écrit que vous aviez l’appui de l’évêque de Fribourg, que je ne puis plus admettre que l’autorité de l’évêque de Lausanne, Genève et Fribourg demeure le fondement canonique de vos institutions. J’ai conscience aussi que cette décision met en cause tout ce qui est prévu dans les statuts de la Fraternité Saint-Pie X.

Cette décision est immédiatement effective et j’en informe, par le même courrier, les instances romaines compétentes (S. Congrégation pour les Religieux, S. Congrégation pour l’Éducation catholique et S. Congrégation pour le Clergé), ainsi que S. E. Mgr Ambrogio Marchioni, nonce apostolique en Suisse, et Mgr Nestor Adam, président de la Conférence des évêques suisses.

Quant à nous, nous continuons de demander aux fidèles comme aux prêtres catholiques d’accepter et d’appliquer toutes les orientations et décisions du IIe concile du Vatican, tous les enseignements de Jean XXIII et de Paul VI, toutes les directives des secrétariats institués par le Concile, y compris dans la liturgie nouvelle. Cela nous l’avons fait et nous le ferons encore, même aux jours les plus difficiles et avec la grâce de Dieu, parce que, pour nous, c’est là le seul chemin pour « édifier » l’Église.

C’est donc avec une grande tristesse, Monseigneur, que je vous assure de ma fidèle prière et de mes sentiments très fraternels, dans l’attachement au Christ-Jésus, à son Église et à celui qui a reçu le pouvoir divin de confirmer ses frères, le Souverain Pontife, successeur de Pierre.

+ Pierre Mamie,

évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.
Autant le décret d’érection du 1er novembre 1970 fut acclamé et déclaré valable par les Frat; autant ils n'acceptèrent pas d'être défait par l'autorité (qu'ils reconnaissaient et reconnaissent toujours comme telle) de ce droit dépendant de l'avis du Siège apostolique !

Or, le CIC stipule :

Can. 493
Un institut religieux, même de droit diocésain, n’eut-il qu’une maison, ne peut être supprimé que par le Saint Siège, qui décidera de l’emploi de ses biens, en respectant toujours les intentions des donateurs.

Voici ce qu'il en est du vice de droit ecclésiastique concernant la Frat et son séminaire...


Dernière édition par Ad Patres le Dim 1 Fév 2009 - 21:18, édité 1 fois
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Message  Guillaume Dim 1 Fév 2009 - 18:09

"Vous recevrez ces jours-ci ou vous avez déjà reçu une lettre du Saint-Siège, plus précisément de la Commission cardinalice ad hoc. C’est donc en plein accord avec le Saint-Siège, en particulier conformément à une réponse que j’ai reçue du cardinal Arturo Tabera, préfet de la S. Congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers, que je prends cette décision."


Où peut-on trouver cette fameuse lettre ?
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Message  Eric Dim 1 Fév 2009 - 18:15

Guillaume a écrit:"Vous recevrez ces jours-ci ou vous avez déjà reçu une lettre du Saint-Siège, plus précisément de la Commission cardinalice ad hoc. C’est donc en plein accord avec le Saint-Siège, en particulier conformément à une réponse que j’ai reçue du cardinal Arturo Tabera, préfet de la S. Congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers, que je prends cette décision."


Où peut-on trouver cette fameuse lettre ?

Bonne question !
Je vais chercher de mon côté ...
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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Dim 1 Fév 2009 - 18:27

La voici :

Lettre des Cardinaux Garrone et Wright - 6 mai 1975 a écrit:



Sacra Congregazione
per l’Educazione Cattolica
Il cardinale prefetto

Prot. N. 70/72


Rome, le 6 mai 1975.


Excellence,

C’est au nom de la Commission cardinalice et par mandat exprès du Saint-Père que nous vous écrivons.

Nous vous restons très reconnaissants du climat fraternel dans lequel ont pu se dérouler nos récents entretiens, sans que les divergences de nos jugements aient jamais compromis entre nous une communion profonde et sereine. Mais cela ne fait que nous rendre plus douloureuse l’apparente irréductibilité de vos vues, avec les conséquences qui ne peuvent manquer d’en découler.

C’est autour de votre Déclaration publique, dans la revue Itinéraires, que notre échange s’est principalement engagé et poursuivi. Il ne pouvait en être autrement puisque nous trouvions là explicité tout ce que le Visiteur à Écône n’avait pu éclaircir et nous invitait à dégager dans une conversation avec vous.

Or une telle Déclaration nous apparaissait en tous points inacceptable. Il est impossible de concilier la plupart des affirmations contenues dans ce document avec une fidélité authentique à l’Église, à celui qui en a la charge et au Concile où la pensée et la volonté de l’Église se sont exprimées. Il est inadmissible que chacun soit invité à subordonner à son propre jugement les directives venant du pape pour s’y soumettre ou s’y dérober : c’est là proprement le langage traditionnel des sectes qui en appellent aux papes d’hier pour se soustraire à l’obéissance au pape d’aujourd’hui.

Tout le long de nos conversations notre vœu était de vous amener, Excellence, à reconnaître le bien-fondé de telles objections et à revenir sur vos propres affirmations. Cela, nous avez-vous dit, vous était impossible : « Si je devais modifier ce texte, disiez-vous, j’écrirais les mêmes choses. »

En ces conditions, la Commission ne pouvait que remettre au Saint-Père ses conclusions absolument unanimes et le dossier complet de cette affaire pour qu’il puisse juger lui-même. C’est avec l’entière approbation de Sa Sainteté que nous vous faisons part des décisions suivantes :

1) « Une lettre sera envoyée à Mgr Mamie, lui reconnaissant le droit de retirer l’approbation donnée par son prédécesseur à la Fraternité et à ses Statuts. » C’est chose faite par lettre de Son Éminence le cardinal Tabera, préfet de la S. Congrégation pour les Religieux.

2) Une fois supprimée la Fraternité, celle-ci « n’ayant plus d’appui juridique, ses fondations, et notamment le séminaire d’Écône, perdent du même coup le droit à l’existence ».

3) II est évident — nous sommes invités à le notifier clairement — « qu’aucun appui ne pourra être donné à Mgr Lefebvre tant que les idées contenues dans le Manifeste du 21 novembre 1974 resteront la loi de son action ».

Nous ne vous communiquons pas ces décisions, Excellence, sans une profonde tristesse. Nous savons avec quelle généreuse persévérance vous avez travaillé, le bien qui s’est accompli ainsi. Nous devinons dans quelle situation cruelle vous allez vous trouver. Mais nous sommes sûrs que tous ceux qui auront lu ou voudront lire votre Déclaration, et qui voudront bien ne pas soupçonner gratuitement aux décisions prises d’autres motifs que cette Déclaration elle-même, se rendront à l’évidence que les choses ne pouvaient pas se résoudre autrement, étant donné votre refus de retirer ce texte : aucune institution d’Église, aucune formation au sacerdoce ne peuvent se bâtir sur un tel fondement.

Nous souhaitons, Excellence, que le Seigneur vous donne la lumière et vous fasse trouver la voie conforme à Sa volonté, dans la confiance à Celui à qui nous devons comme évêques une sincère et effective obéissance.

Pour nous, nous ne pouvons que vous dire notre attachement fraternel, et vous assurer de notre prière.

Gabriel Marie card. Garrone,
Préfet de la S.C. pour l’Éducation Catholique
Président de la Commission Cardinalice
John cardinal Wright,

Cette lettre est communiquée à S.E. Mgr Mamie et à S.E. Mgr Adam.

Carolus.Magnus.Imperator.

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Message  Eric Dim 1 Fév 2009 - 21:34

Karl a été beaucoup plus rapide que moi pour fournir le document en question !

Voici un document supplémentaire, datant de la même époque, afin d'appuyer la certitude que cette décision fut prise par "l'autorité" que reconnaissait Marcel et sa bande !

LETTRE DU CARDINAL VILLOT AUX CONFÉRENCES ÉPISCOPALES
27 octobre 1975

Éminence,

Excellence,

Le 6 mai dernier, Mgr Pierre Mamie, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, agissant avec le plein accord du Saint-Siège, retirait l’approbation canonique à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X dirigée par Mgr Marcel Lefebvre, ancien archevêque-évêque de Tulle. Les fondations de cette Fraternité, et notamment le séminaire d’Écône, perdaient du même coup le droit à l’existence. Ainsi se trouvait tranchée, du point de vue juridique, une affaire particulièrement complexe et douloureuse.

Où en est-on à six mois de distance ? Mgr Lefebvre n’a pas encore accepté, dans les faits, la décision de l’autorité compétente. Ses activités se poursuivent, ses projets tendent à se concrétiser en divers pays, ses écrits et ses propos continuent d’abuser un certain nombre de fidèles désorientés. On prétend, ici ou là, que le Saint-Père s’est laissé entraîner, ou que le déroulement de la procédure a été entaché de vices de forme. On invoque la fidélité à l’Église d’hier pour se démarquer de l’Église d’aujourd’hui, comme si l’Église du Seigneur pouvait changer de nature ou de forme.

Considérant le dommage causé au peuple chrétien par la prolongation d’une telle situation, et seulement après avoir usé de toutes les ressources de la charité, le Souverain Pontife a donc disposé que les informations suivantes, qui devraient contribuer à lever les derniers doutes soient communiquées à toutes les Conférences épiscopales.

La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X fut érigée le 1er novembre 1970 par Mgr François Charrière, alors évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Pieuse Union diocésaine, elle était destinée, dans l’esprit de Monseigneur Lefebvre, à se muer par la suite en une société de vie commune sans vœux. Jusqu’à sa reconnaissance comme telle — reconnaissance qui n’est d’ailleurs pas intervenue —, elle demeurait par conséquent soumise à la juridiction de l’évêque de Fribourg et à la vigilance des diocèses dans lesquels elle exerçait ses activités. Ceci conformément au droit.

Il se révéla cependant assez rapidement que les responsables refusaient tout contrôle des instances légitimes, restant sourds à leurs monitions, persévérant envers et contre tout dans la ligne choisie : l’opposition systématique au concile Vatican II et à la réforme post-conciliaire. Il n’était pas acceptable que des candidats au sacerdoce soient formés en réaction contre l’Église vivante, contre le pape, contre les évêques, contre les prêtres avec lesquels ils seraient appelés à collaborer. Il devenait urgent d’aider les vocations qui avaient été ainsi orientées. Enfin il apparaissait nécessaire de remédier au trouble croissant dans plusieurs diocèses de Suisse et d’autres nations.

Vu la gravité de la matière et dans le souci que 1’enquête fût menée indépendamment de toute passion, le Saint-Père institua donc une Commission cardinalice composée de trois membres : le cardinal Gabriel-Marie Garrone, préfet de la Congrégation pour l’Éducation catholique, président ; le cardinal John Wright, préfet de la Congrégation pour le Clergé ; et le cardinal Arturo Tabera, préfet de la Congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers. Cette Commission reçut pour tâche d’abord de réunir les informations les plus étendues et de procéder à un examen de tous les aspects du problème ; ensuite de proposer ses conclusions au Souverain Pontife.

La première phase des travaux dura environ un an. C’est dire que l’on procéda sans aucune hâte, au contraire de certaines allégations, et que l’on prit le temps exigé par une réflexion approfondie. De très nombreux témoignages furent recueillis. Une Visite apostolique de la Fraternité fut effectuée à Écône (11-13 novembre 1974) par Mgr Albert Deschamps, recteur émérite de l’université de Louvain et secrétaire de la Commission pontificale biblique, assisté de Mgr Guillaume Onclin, à titre de conseiller canonique. Mgr Mamie et Mgr Adam, évêque de Sion (diocèse d’Écône), furent entendus à plusieurs reprises, et Mgr Lefebvre fut convoqué par deux fois à Rome, en février et en mars 1975. Le pape lui-même était fréquemment et scrupuleusement tenu au courant du déroulement de l’enquête et de ses résultats, comme il devait le confirmer au cours de l’été à Mgr Lefebvre (cf. les deux Lettres pontificales dont il sera question plus loin).

La seconde phase aboutit à la décision que l’on sait, décision rendue publique sur ordre de Sa Sainteté communiqué à la Commission cardinalice, et décision sans appel puisque chacun de ses points fut approuvé « in forma specifica » par l’Autorité suprême.

Je ne m’étendrai pas davantage sur l’historique des événements. Si vous l’estimiez utile, vous pourriez en effet demander des précisions au représentant pontifical dans votre pays. Il a reçu pour instruction de vous les fournir en cas de besoin.

Il est donc clair maintenant que la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X a cessé d’exister, que ceux qui s’en réclament encore ne peuvent prétendre — à plus forte raison — échapper à la juridiction des Ordinaires diocésains, enfin que ces mêmes Ordinaires sont gravement invités à ne pas accorder, d’incardination dans leur diocèse aux jeunes qui déclareraient s’engager au service de la « Fraternité ».

Il me reste à vous présenter les documents ci-joints, deux lettres adressées par le Saint-Père à Mgr Lefebvre, et une réponse de ce dernier. Leur divulgation eût été déplacée jusqu’ici : l’Évangile enseigne que la correction fraternelle doit d’abord se tenter dans la discrétion. C’est aussi la raison pour laquelle le Saint-Siège s’est abstenu de toute polémique depuis l’origine de cette affaire et n’a jamais cherché à réagir aux insinuations, manipulations mensongères de faits, accusations personnelles abondamment répandues dans la presse. Mais vient parfois un moment où le silence ne peut plus être conservé et où il faut que l’Église sache (cf. Mt 18, 15-17).

La première lettre, datée du 29 juin 1975, a été portée à Écône le 8 juillet. Elle n’a jamais reçu de réponse. Vous y lirez, comme dans la seconde (8 septembre), la douleur du Père commun et l’espérance qui l’habite toujours, même si aucun signe de réelle bonne volonté ne lui a encore été donnée. Vous verrez que son désir le plus cher est d’accueillir son Frère dans l’épiscopat, lorsqu’il se sera soumis.

La lettre de Mgr Lefebvre constitue certes un témoignage de dévotion personnelle à l’égard du Pontife, mais rien malheureusement n’autorise à penser que l’auteur soit résolu à obéir. Elle ne peut donc pas être considérée à elle seule comme une réponse satisfaisante.

Éminence, Excellence, si les circonstances font que le problème vous touche d’une manière ou d’une autre, vous aurez à cœur, en cette Année Sainte, de travailler pour la paix et la réconciliation. L’heure n’est pas à la polémique, elle est plutôt à la charité et à l’examen de conscience. Les excès appellent souvent d’autres excès. La vigilance en matière doctrinale et liturgique, la clairvoyance dans le discernement des réformes à mettre en œuvre, la patience et le tact dans la conduite du peuple de Dieu, le souci des vocations sacerdotales et d’une préparation exigeante aux tâches du ministère, tout cela est sans nul doute le témoignage le plus efficace qu’un pasteur puisse donner.

Je suis certain que vous comprendrez cet appel et, avec vous, je souhaite que l’unité des membres de l’Église resplendisse davantage demain.

Croyez à mes sentiments fidèlement et cordialement dévoués.

J. card. villot.

C'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé !!! Very Happy
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Message  Invité Mar 3 Fév 2009 - 21:39

Karl a dit :
L'épikie relève du for interne, il faudrait donc parler d'équité (qui relève du for externe):

1- Cela se présume que par l'autorité légitime.

2- Jamais contre le droit divin et naturel.
J'ai deux question.

1. Qu'est-ce qui vous fait dire ça s'il vous plait ? Il semblerait que Saint Thomas d'Aquin assimile les deux :
C’est à cela que sert l’épikie, que l’on appelle chez nous l’équité. Aussi est-il clair que l’épikie est une vertu.
(Somme Théologique, réponse à la question 120)

2. De quel droit est une loi ecclésiastique ?

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mar 3 Fév 2009 - 23:29

Mars a écrit:Karl a dit :
L'épikie relève du for interne, il faudrait donc parler d'équité (qui relève du for externe):

1- Cela se présume que par l'autorité légitime.

2- Jamais contre le droit divin et naturel.
J'ai deux question.

1. Qu'est-ce qui vous fait dire ça s'il vous plait ? Il semblerait que Saint Thomas d'Aquin assimile les deux :
C’est à cela que sert l’épikie, que l’on appelle chez nous l’équité. Aussi est-il clair que l’épikie est une vertu.
(Somme Théologique, réponse à la question 120)

2. De quel droit est une loi ecclésiastique ?


Petit malin va ... Evil or Very Mad



Pour l'équité :

R. Naz, TRAITÉ DE DROIT CANONIQUE, t.I, p.131, ° 169 a écrit:168. L'Équité.

[...]

Celui qui rend le jugement d'équité est en réalité créateur d'un droit nouveau. Aussi doit-il être investi à quelque titre des attributs de la souveraineté. C'est pourquoi le jugement d'équité est réservé à la compétence du supérieur ou du juge, du pouvoir administratif ou du pouvoir judiciaire. Il relève donc du for externe.


Pour l'épikie :

R. Naz, TRAITÉ DE DROIT CANONIQUE, t.I, p.132-133, °170 a écrit:170. L'Épikie. - Si l'équité relève du for externe, l'épikie relève du for interne.

[...]

Toutes les lois peuvent-elles recevoir l'interprétation subjective de l'épikie ? Le droit divin, naturel, doit être excepté à raison de son fondement immuable.


Pour l'assimilation faite par St. Thomas d'Aquin :

R. Naz, TRAITÉ DE DROIT CANONIQUE, t.I, p.130, ° 168 a écrit:III. Deux modalités spéciales d'interprétation : L'Épikie et l'équité.

Épikie et équité ont été longtemps considérées comme des termes synonymes servant à désigner le jugement qui écarte l'application de la loi à une hypothèse donnée ...

Grâce à la critique des moralistes et des canonistes, les notions d'épikie et d'équité sont nettement distinctes à l'époque actuelle.

Carolus.Magnus.Imperator.

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Message  Eric Mer 4 Fév 2009 - 2:07

Mars a écrit:
De quel droit est une loi ecclésiastique ?
Bah, je ne comprends pas trop le sens de cette question, mais je vais quand même tenter d'y répondre ...

S'il s'agit des lois contenues dans le CIC, elles sont promulguées par l'autorité Pontificale via le Magistère ordinaire et universel de ce même Souverain Pontife .
Elles sont donc "couvertes" par l'autorité Apostolique du Pape régnant et sont garanties de toute erreur, de plus, elles font force de loi pour toute l'Eglise (cf. la promulgation de la constitution Providentissima Mater Ecclesia dans le fil sur le CIC), c'est Pierre qui parle !

Mais est-ce le cas pour TOUTE les lois contenues dans le code ?


Non !

Certains canons sont, comme dit plus haut, de droit Apostolique et découlent de la plénitude de cette puissance .
(Magistère ordinaire)

D'autres sont de droit DIVIN car purement dogmatiques .
En guise d'exemple : les canons 107, 108, 801 ou 1255 découlent d'un dogme de foi catholique ...

Donc, pour résumer, une loi ecclésiastique peut être soit de droit Divin, soit de droit Pontifical .

Mais, bon, je ne suis pas sûr du tout d'avoir répondu à la question de départ ! What a Face
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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mer 4 Fév 2009 - 19:11

Voici un excellent commentaire du canon 1328 fait en 1946 par un professeur de droit canon consulteur de la Sacré Congrégation pour la Propagation de la Foi, le Père bouscaren S.J. :

T. Lincoln Bouscaren, S.J., Adam C. Ellis, S.J., CANON LAW a text and commentary, p.686, Bruce Publishing, 1946 a écrit:

Les normes générales de la prédication.

[...]

Puisque le fait de prêcher se rapporte au pouvoir de juridiction, non à celui de l'ordre, et qu'il se confère par la mission canonique, non par l'ordination, ce devoir repose complètement sur l'évêque résidentiel lors de sa nomination.

[...]

L'aptitude à prêcher est certainement requise, mais non siffisante.
Le Concile de Trente a condamné l'erreur (!!!) voulant que tout prédicateur puisse prêcher sans avoir été dûment ordonné et envoyé.


UNE ERREUR ! UNE E-R-R-E-U-R !


Une erreur (condamné infailliblement par le Concile de Trente) ne saurait cesser de l'être d'aucune manière, car le ciel et la terre passeront mais ses paroles resteront ...


Voilà exactement pourquoi St. François de Sales s'attaqua au défaut de mission des protestants malgré leur prétentations à savoir que la mission ordinaire s'eut eu apparament gâtée (Église en désordre - Église en ordre), car autrement St. François n'aurait pas utilisé cet argument puisqu'il aurait été clair que cette nécessité de la loi divine put cesser de lier devant une Église prétendument en désorde ... et donc n'aurait pas perdu de temps avec cette nécessité !

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Message  Invité Mer 4 Fév 2009 - 19:25

Réponse à Ad Patres : Si c'est parfait en fait, car suite à ce que m'a répondu Karl par MP, je me suis posé pas mal de questions aujourd'hui sur les lois.
Je m'explique, parce qu'il y a quelque chose qui a sûrement une réponse mais que je ne comprends pas :
- une loi humaine est révocable par nature (St Thomas, Somme théologique, question 97)
- une loi divine n'est pas révocable par nature, puisque Saint Thomas démontre qu'une loi divine est nécessairement éternelle. (Question 91)

- A quel loi appartient le droit pontifical ?
- Un pape peut-il promulguer une loi ayant la force d'une loi de droit divin ?
- Un dogme promulgué ne peut être révoqué, alors est-ce une loi de droit divin, ou une vérité que la loi divine m'oblige à croire ?
- Le fait qu'une loi divine ou naturelle soit rappelée par le droit canon change-t-il quelque chose à cette loi ?

Merci d'avance Very Happy

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Message  Invité Mer 4 Fév 2009 - 21:15

Karl donne cette citation :
T. Lincoln Bouscaren, S.J., Adam C. Ellis, S.J., CANON LAW a text and commentary, p.686, Bruce Publishing, 1946 a écrit:

Les normes générales de la prédication.

[...]

Puisque le fait de prêcher se rapporte au pouvoir de juridiction, non à celui de l'ordre, et qu'il se confère par la mission canonique, non par l'ordination, ce devoir repose complètement sur l'évêque résidentiel lors de sa nomination.

[...]
L'aptitude à prêcher est certainement requise, mais non siffisante. Le Concile de Trente a condamné l'erreur (!!!) voulant que tout prédicateur puisse prêcher sans avoir été dûment ordonné et envoyé.

Cependant, St Thomas ne parlant pas précisément de la prédication mais de la Confession de la foi nous démontre qu’elle est nécessaire au salut en cas de nécessité…donc lorsqu’il n’y a comme aujourd’hui personne d'habilité par l'Eglise pour confesser la foi.

Voici l’Article 2 de la question 3 de la IIème de la IIème de la Somme Théologique.

ARTICLE 2 : La confession de la foi est-elle nécessaire au salut ?


Objections : 1. Il semble que non, car ce qui permet d'atteindre la fin de la vertu paraît suffire au salut. Mais la fin propre de la foi c'est d'unir l'esprit de l'homme à la vérité de Dieu, ce qui peut se faire même sans confession extérieure. La confession de la foi n'est donc pas nécessaire au salut.
2. Par la confession extérieure de la foi l'homme fait connaître sa foi à un autre homme. Mais cela n'est une nécessité que pour ceux qui ont à instruire les autres dans la foi. Il semble donc que les petits ne soient pas tenus de confesser la foi.
3. Du reste, ce qui peut tourner au scandale ou au trouble d'autrui n'est pas nécessaire au salut. L'Apôtre dit en effet (1 Co 10, 32) : " Ne donnez scandale ni aux juifs ni aux païens, ni à l'Église de Dieu. " Mais il y a des cas où la confession de la foi ne fait que jeter le trouble parmi les infidèles. Elle n'est donc pas nécessaire au salut.
En sens contraire, l'Apôtre affirme (Rm 10, 10) : " La foi du coeur mène à la justice, et la confession des lèvres au salut. "
Réponse : Ce qui est nécessaire au salut tombe sous les préceptes de la loi divine. La confession de la foi, étant quelque chose de positif, ne peut tomber que sous un précepte positif. Aussi se range-t-elle parmi les choses nécessaires au salut de la même façon dont elle peut tomber sous un précepte positif de la loi divine. Or les préceptes positifs, nous l’avons dit, n’obligent pas à tout instant, encore qu'ils obligent tout le temps : ils obligent à l'endroit et au moment voulus, et suivant les autres circonstances voulues auxquelles doit se limiter un acte humain pour pouvoir être un acte de la vertu. Ainsi donc confesser la foi n'est pas de nécessité de salut à tout moment ni en tout lieu ; mais il y a des endroits et des moments où c'est nécessaire : quand en omettant cette confession, on soustrairait à Dieu l'honneur qui lui est dû, ou bien au prochain l'utilité qu'on doit lui procurer. Par exemple si quelqu'un, alors qu'on l'interroge sur la foi, se tait, et si l'on peut croire par là ou qu'il n'a pas la foi ou que cette foi n'est pas vraie, ou que d'autres par son silence seraient détournés de la foi. Dans ces sortes de cas la confession de la foi est nécessaire au salut.
Solutions : 1. La fin de la foi, comme celle des autres vertus doit être rapportée à la fin de la charité, qui est d'aimer Dieu et le prochain. Et c'est pourquoi, quand l'honneur de Dieu ou l'utilité du prochain le demande, on ne doit pas se contenter de s'unir à la vérité divine par sa foi, mais on doit confesser cette foi au-dehors.
2. En cas de nécessité, là où la foi est en péril, n'importe qui est tenu de faire connaître sa foi, soit pour instruire ou affermir les autres fidèles, soit pour repousser les attaques des infidèles. Mais en d'autres temps, instruire les gens dans la foi n'est pas l'affaire de tous les fidèles.
3. Si le trouble chez les infidèles naît d'une profession de foi proclamée sans aucune utilité ni pour la foi ni pour les fidèles, il n'est pas louable de confesser la foi publiquement. D'où la parole du Seigneur (Mt 7, 6) : " Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur que, retournés contre vous, ils vous déchirent. " Mais, si l'on espère pour la foi quelque utilité, ou s'il y a nécessité, alors méprisant le trouble des infidèles, on doit publiquement confesser la foi. De là cette réponse du Seigneur (Mt 15, 14), alors que les disciples lui avaient dit les pharisiens scandalisés par une de ses paroles : " Laissez-les ", sous-entendu se troubler, " ce sont des aveugles et des conducteurs d'aveugles ".

Comment concilier ces deux exigences ?

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mer 4 Fév 2009 - 23:06

2. En cas de nécessité, là où la foi est en péril, n'importe qui est tenu de faire connaître sa foi, soit pour instruire ou affermir les autres fidèles, soit pour repousser les attaques des infidèles. Mais en d'autres temps, instruire les gens dans la foi n'est pas l'affaire de tous les fidèles.

CLEMF demande comment concilier cet intéressant extrait de S. Thomas avec ma citation postée un peu plus haut.

Or, il y a gouffre entre manifester sa foi publiquement, informer, défendre sa foi en cas de nécessité (c'est ce que nous faisons !) ... et carrément se prétendre prédicateur ou ministre de l'Église catholique tout en établissant des chapelles un peu partout sur la planète afin d'y monter en chaire !

Voyons la définition de la prédication par le Naz :

R. Naz, TRAITÉ DE DROIT CANONIQUE, t.III, p. 136, °156 a écrit:

"La prédication, c'est la publication et déclaration de la volonté de Dieu, faite aux hommes par celui qui est là légitimement envoyé, afin de les instruire et émouvoir à servir sa divine Majesté en ce monde, pour être sauvés en l'autre.(1)"

(1) St. François de Sales, Œuvres, éd. Annecy, t. XII, IIe part., p.323


Je prends, par exemple, les petits "missionnaires" protestants qui serpentent les pays catholiques pour les "évangéliser" ... diriez-vous que leur entreprise relève plutôt d'une tentative de "prédication" ou d'une simple confession de foi ???

Cela ne dépasse-t-il pas suffisamment la simple confession de foi évoquée par St. Thomas !?

En outre, ce que vous évoquez est déjà repris dans le canon 1325 ...

Can. 1325

§ 1 Les fidèles du Christ sont tenus de professer ouvertement leur foi dans toutes les circonstances où leur silence, leurs hésitations ou leur attitude signifierait une négation implicite de la foi, un mépris de la religion, une injure à Dieu ou un scandale pour le prochain.

É. Jombart, S.J., MANUEL DE DROIT CANON, p.400 a écrit: Manifester sa foi.

... une explicite profession de foi s'impose quand le silence, la tergiversation ... la négation implicite de la foi ... le mépris de la religion ... une injure à Dieu ... un scandale (si votre attitude confirme les infidèles dans leurs erreurs ou amène des fidèles à faire défection).(C. 1325) ...


Il est évident que cela n'est pas une prédication, et encore moins que celui qui s'y prête en ressort "prédicateur" !

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Message  Invité Jeu 5 Fév 2009 - 23:43

Tout d'abord meci à Karl pour son dernier post où il n'y a rien à rajouter sauf peut-être qu'il ne comprend pas très bien que ce qui est clair pour lui ne l'est pas automatiquement autant pour nous... sauf après qu'il ait pris la peine de nous l'expliquer...à moins que je sois le seul dans cette situation...dans ce cas je m'excuse d'avoir parlé pour d'autres !


Dans un post précédent, Ad Patres dit que le CIC fait littéralement exploser Ecône.

Il n’y a pas de doute que le CIC est une arme redoutable pour renverser tous les ennemis de l’Eglise…tous les tordus.
Cependant, le CIC est aussi un moyen de garder la foi, de ne pas faire des choses interdites, le moyen de connaître la volonté de l’Eglise et de lui appartenir.
On s’aperçoit qu’avec le CIC, il est aisé de garder la foi, d’appartenir à l’Eglise et d’éviter toutes les dérives que nous avons connu depuis le Concile.
A ce sujet, j’ai une double question à poser :
Un très grand nombre de Catholiques a dévié depuis le Concile. Ils sont légion, il semble même qu’il y a une malédiction particulière sur les clercs puisqu’ils se sont tous écartés du droit chemin de la catholicité. Il ne s’agit que d’une constatation et non pas le fait d’être comme certains déviationnistes qui sont anti-cléricaux.
Les catholiques et notamment les clercs qui ont une bien plus grande responsabilité dans cette affaire auraient pu garder l’appartenance à l’Eglise catholique par le simple recours au CIC.
Il n’y a aucun doute que ce n’est pas les Docteurs en Droit Canon qui ont manqué tant au Concile que dans les rangs mêmes des prêtres ou évêques traditionalistes. Ce que fait actuellement Karl, sans doute beaucoup auraient pu le faire avant lui. Une personne du forum citait l'autre jour l’Abbé Coach. Il était docteur en Droit Canon. Qu’a-t-il fait sinon que de suivre comme un petit toutou Marcel ? Tout à été fait pour préserver le Droit de Marcel, leur petit Droit (qui les a fait devenir tous milliardaires…) et ignorer le Droit de L’Eglise.

Ma question est la suivante :
Ces Canonistes n’ont-ils pas pensé à recourir à ce moyen qui les auraient sauvés et en auraient sauvés une multitude.
Ou n’ont-ils pas eu l’intention d’appartenir à l’Eglise catholique et ainsi, c’étaient intentionnellement qu’ils ont fui les moyens qui leur auraient permis de rester fidèles à l’Eglise catholique et de rassembler le troupeau derrière la volonté de l’Eglise exprimée dans le CIC.

L’église conciliaire dès sa fondation s’est fait passer pour l’Eglise Catholique mais quelque part, les progressistes se foutaient pas mal d’être ou de ne pas être l’Eglise catholique dont ils haïssaient le passé et dont ils voulaient l'évacuer complètement de leur doctrine et de leur culte.
Ce sont donc les clercs traditionalistes qui ont réussi à persuader les fidèles que l’église conciliaire était envers et contre tout l’Eglise catholique….. il suffisait d'assaisonner l'église conciliaire avec des messes de Saint Pie V et du latin. Or, c’est peut-être dans ce grand désir des clercs tradis de faire une seule entité des deux églises que le recours au CIC n’était pas souhaitables pour eux !
Qu'en pensez-vous ?

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Ven 6 Fév 2009 - 0:40

...celui-là est mon frère a écrit:Tout d'abord meci à Karl pour son dernier post où il n'y a rien à rajouter sauf peut-être qu'il ne comprend pas très bien que ce qui est clair pour lui ne l'est pas automatiquement autant pour nous... sauf après qu'il ait pris la peine de nous l'expliquer...à moins que je sois le seul dans cette situation...dans ce cas je m'excuse d'avoir parlé pour d'autres !

Aucun problème !

Votre citation a permis de faire quelques précisions nécessaires.

Pour les Tapons canonistes de VII :

"Le droit canon fut mis en suspend le temps d'en créer un autre plus sympathique !"

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Ven 6 Fév 2009 - 1:00

... celui-là est mon frère a écrit: Or, c’est peut-être dans ce grand désir des clercs tradis de faire une seule entité des deux églises que le recours au CIC n’était pas souhaitables pour eux !

Évidemment !

D'ailleurs, dans un discours prononcé aux U.S.A. par Bernard Fellay, supérieur de la Fratouille, celui-ci disait exactement que "la solution à cette crise de l'Église ne se trouvera pas dans les manuels de droit canon" ...

Ce à quoi je répondit : bien évidemment puisque ces mêmes manuels de droit canon leur tranche littéralement la tête !

Carolus.Magnus.Imperator.

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Message  Eric Dim 15 Fév 2009 - 16:46

L'encyclique "Mirari vos" appuie fortement le canon 1328 cité ici par Karl der Große; tout se tient ...

Can. 1328

Il n’est permis à personne d’exercer le ministère de la prédication, s’il n’a pas reçu mission de son supérieur légitime lui en accordant la faculté spéciale, ou s’il ne lui a été confié un office auquel par les dispositions des règles sacrées, soit annexée la charge de prêcher.
Le but de vos efforts et l'objet de votre vigilance continuelle, doit donc être de garder le dépôt de la foi au milieu de cette vaste conspiration d'hommes impies que nous voyons, avec la plus vive douleur, formée pour le dissiper et le perdre. Que tous s'en souviennent : le jugement sur la saine doctrine dont on doit nourrir le peuple, le gouvernement et l'administration de l'Église entière appartiennent au Pontife romain, " à qui a été confié, par Notre-Seigneur Jésus-Christ ", comme l'ont si clairement déclaré les Pères du concile de Florence, " le plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner l'Église universelle " (Conc. Flor. sess. XXV, in definit. apud Labb. tom XVIII, col. 528. edit. Venet.). Quant aux évêques en particulier, leur devoir est de rester inviolablement attachés à la Chaire de Pierre, de garder le saint dépôt avec une fidélité scrupuleuse, et de paître le troupeau de Dieu qui leur est soumis. Pour les prêtres, il faut qu'ils soient soumis aux évêques et " qu'ils les honorent comme les pères de leurs âmes " (S. Hieron. Ep. 3, ad Nepot, a. I, 24), selon l'avis de saint Jérôme ; qu'ils (les prêtres) n'oublient jamais qu'il leur est défendu, même par les anciens Canons, de rien faire dans le ministère qui leur a été confié, et de prendre sur eux la charge d'enseigner et de prêcher, " sans l'approbation de l'évêque, à qui le soin des fidèles a été remis et qui rendra compte de leurs âmes. " (Ex can. Ap. XXXVIII, apud Labb. tom. I, pag. 38, edit. Mansi) Qu'on tienne enfin pour une vérité certaine et incontestable, que tous ceux qui cherchent à troubler en quoi que ce soit cet ordre ainsi établi, ébranlent autant qu'il est en eux la constitution de l'Église.

(Lettre encyclique "Mirari vos", Grégoire XVI)
Les Frat, et tous ceux qui s'arrogent donc le droit d'enseigner et de prêcher sans être envoyés, s'opposent clairement au canon 1328, à Saint Jérôme (Docteur de l'Eglise) et à "Mirari vos" de Grégoire XVI ...
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Message  Invité Dim 15 Fév 2009 - 16:57

C'est toujours pareil. Le fait que la demande de l'autorisation formelle de l'évêque soit prescrit montre qu'on parle pour le cas d'une Église en ordre : d'un évêque à un curé. Très bien, la loi s'applique dans un tel cas. Qu'en est-il aujourd'hui ? Ni évêque ni curé ? Peut-on faire dériver une loi faite pour les curés envoyés par leurs évêques diocésains aux prêtres actuels, sans cure ni ordinaire ?

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Message  Eric Dim 15 Fév 2009 - 17:57

Mars a écrit:C'est toujours pareil. Le fait que la demande de l'autorisation formelle de l'évêque soit prescrit montre qu'on parle pour le cas d'une Église en ordre : d'un évêque à un curé. Très bien, la loi s'applique dans un tel cas. Qu'en est-il aujourd'hui ? Ni évêque ni curé ? Peut-on faire dériver une loi faite pour les curés envoyés par leurs évêques diocésains aux prêtres actuels, sans cure ni ordinaire ?
C'est typiquement GestaDeiste !!! ...
Peut-on justifier un comportement anarchique parce que l'époque à laquelle on vit est anarchique ?
Anti-chrétien, de même ?

Tu nous dis ici qu'il n'y a plus d'évêques en juridiction, nous sommes d'accord .
Pourtant, quelqu'un comme l'abbé Guépin fait bien appel, de temps à autre, à un évêque Thuc ...
Je pense, donc, que tu dois posséder des textes d'autorité, pour légitimer ta position et la leur, autres que : "c'est le bo.... général, donc, faisons n'importe quoi, tout est permis !" .

Sinon, c'est bien triste !
Eric
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